Les concepts de base et les méthodes Flashcards
TROIS thèmes récurrents des travaux géographiques
a. Étude du paysage
b. Analyse spatiale
c. Étude régionale
Religion et toponymie relèvent de quel type de géographie
Culturelle
L’espace issu du travail intellectuel des géographes est
Géogrpahique
L’entrevue de type qualitatif s’administre selon le principe de
Saturation
La carte, c’est TOUTES CES RÉPONSES:
a. Un outil privilégié de la géographie
b. Une source d’information sur un espace
c. Un mode de représentation spatiale
Que nous apprend une carte mentale?
L’espace perçu de son auteur.
Certes, par les lieux indiqués, la carte mentale reflète aussi les villes ou endroits les plus connus de façon générale (tout le monde sait que Montréal existe et sa localisation approximative). Mais ce qu’elle permet premièrement de saisir, c’est l’espace perçu de son auteur : la représentation qu’il se fait du territoire, les endroits dont il se souvient, leurs localisations relatives, sa perception des toponymes selon leur sonorité (selon qu’ils « sonnent » amérindien, anglais ou français, dans le cas du Québec), etc.
Comme discipline, la géographie revêt cinq fonctions qui contribuent à l’avancement des connaissances. Présenter brièvement ces fonctions.
EXPLORATION : aller vers l’inconnu, découvrir;
LOCALISATION, c’est‐à‐dire situer les phénomènes observés selon un système de coordonnées de référence ainsi que selon des contextes spatiaux (situation) et temporels;
DESCRIPTION, soit l’observation, la collecte de données qui permet de reconstituer le phénomène, de le voir dans ses manifestations immédiates (intérêt pour le site, pour le phénomène en soi);
EXPLICATION, qui vise à ordonner les causalités du phénomène observé (c’est la fonction rétrospective et actuelle de la géographie), et à en prévoir l’évolution plus ou moins lointaine (probabilités des comportements; fonction prospective de la géographie);
ÉVALUATION (ou fonction CRITIQUE), i.e. la confrontation de nos résultats à ceux obtenus par d’autres chercheurs sur le même cadre spatio‐temporel, ou sur des phénomènes semblables dans d’autres parties du monde ou d’autres périodes de l’histoire. C’est la mise en perspective de la recherche.
Parmi les méthodes privilégiées de la géographie figure la démarche de terrain, qui consiste à observer in situ le phénomène géographique à l’étude pour recueillir des données d’ordre surtout qualitatif. Comment cette démarche sollicite‐t‐elle les sens?
Le terrain. Est nécessaire à la géographie, mais ne la particularise pas (utilisé notamment en anthropologie et en sociologie). Il fait appel aux sens :
- La vue, pour noter les volumes, distances, localisation, disposition, alignement et nature des éléments naturels et humains composant le paysage.
- L’ouïe, pour les bruits ambiants, de nature sauvage ou humaine, qui renseignent sur la biogéographie (faune), les activités économiques, l’élevage, etc. ; aussi pour des éléments de culture (langue, accent, ton, vocabulaire).
- L’odorat et le goût : surtout utiles pour l’observation des cultures (gastronomie, parfums).
Dans l’étude de l’organisation spatiale des sociétés, l’espace terrestre qui intéresse la géographie humaine est réel, objectif. Ce concept d’espace terrestre réel recouvre trois types d’espace. Présentez‐les brièvement.
Les trois strates formant l’espace réel : l’espace physique, l’espace aménagé (ou humanisé) et l’espace vu et perçu (individualisé).