les comportements pro-sociaux Flashcards
Définition du comportement d’aide :
Le comportement d’aide consiste uniquement à aider une personne afin quelle puisse en bénéficier, du moins en apparence
Définition du comportement altruiste :
Le comportement altruiste consiste à faire une action dont une personne ou un groupe de personne bénéficiera et dont le but premier n’est pas d’en retirer quelques conséquences positives pour soi-même
Draley et Batson (1973) – le bon samaritain
P’s doivent enregistrer une émission de radio concernant leur conception de l’altruisme
On leur dit que c’est à un certain endroit. Et on fait varier les contextes :
- Le premier groupe est en avance
- Le deuxième groupe est pile à l’heure
- Le troisième groupe est en retard
Sur le chemin ils vont tomber sur une personne qui a besoin d’aide, qui est part terre en difficulté.
On va mesurer le nombre de personne qui s’arrêtent pour aider la personne (VD)
Résultats :
Participant en avance : 63% s’arrêtent
Participant pile à l’heure : 45% s’arretent
Participant en retard : 10% s’arrêtent
Les résultats montrent que le comportement d’aide est grandement influencé par des informations liées au contexte.
Quelles sont les différentes normes ?
La norme de réciprocité
La norme d’équité
La norme de responsabilité sociale
La norme de réciprocité
Ça veut dire que quand j’aide quelqu’un en retour je m’attends à que cette personne m’aide également.
La norme d’équité
On va plus aider si on a l’impression d’avoir reçu quelque chose que l’on ne mérite pas
La norme de responsabilité sociale
Les individus ressentent un besoin moral d’aider les autres, et surtout ceux qui dépende d’eux.
Cette norme crée un sentiment d’obligation d’aider les autres.
Bryan et Test (1967)
le simple fait de regarder une personne en aider une autre à changer un pneu ou à donner de l’argent pour une association caritative augmentait les probabilités que l’observateur du comportement d’aide fasse de même
Hornstein et al (1968) : impact de la similarité entre le modèle et l’observateur
Ils déposent par terre des enveloppes contenant un porte-monnaie retrouvé et une note préparée par la personne qui avait retrouvé le porte-monnaie. La note indiquait que la personne avait trouvé le porte-monnaie et le retournait avec son argent au propriétaire.
Sur la note ils font varier le style d’écriture : anglais correct ou anglais incorrecte (VI1)
‘ ‘ l’état affectif de la personne : contente de rendre le porte-monnaie ou personne agacé (VI2)
Ils vont mesurer le nombre de personne qui ont ramassé le porte-monnaie et restitué l’argent (VD)
Hornstein et al (1968) : impact de la similarité entre le modèle et l’observateur
Résultats et pourquoi ?
Résultats :
Les individus ont des avantages rendu le porte-monnaie lorsque le modèle leur ressemblait, sauf dans la condition d’état négatif, où ils apportaient beaucoup moins leur aide.
Pourquoi ?
Probablement parce que les commentaires du modèle avaient amené les personnes a se rendre compte des problèmes liés au fait d’aider le propriétaire du porte-monnaie.
Levine et al (2005) – rôle des appartenances
> étude 1
Ils vont d’abords activer l’identité sociale de fan de Manchester United grâce a des questions, pour les amener à penser en termes de foot etc.
Les p’s vont croiser un jogger qui tombe et se tient la cheville…
Le jogger va soit avoir un tee-shirt de Manchester, soit un tee-shirt de Liverpool ou un tee-shirt neutre (VI)
Levine et al (2005) – rôle des appartenances
> étude 1
Résultats
Quand l’identité sociale lié à Manchester est activé les p’s vont plus aider ceux qui ont t-shirt de la même équipé (75%) et beaucoup moins produire un comportement d’aide quand la personne qui tombe est quelqu’un qui a t-shirt Liverpool ou un t-shirt non lié au foot (25%).
Levine et al (2005) – rôle des appartenances
> étude 2
Ici ils vont activer chez les participants une identité sociale de fan de foot de manière générale
Les p’s vont croiser un jogger qui tombe et se tient la cheville…
Le jogger va soit avoir un tee-shirt de Manchester, soit un tee-shirt de Liverpool ou un tee-shirt neutre (VI)
Levine et al (2005) – rôle des appartenances
> étude 2
Quand l’identité sociale lié au foot est activée les p’s vont plus aider ceux qui ont t-shirt de de n’importe quelle équipe tant que c’est du foot et beaucoup moins produire un comportement d’aide quand la personne qui tombe est quelqu’un qui a t-shirt neutre non lié au foot.
> L’aide est donc donnée en fonction des appartenances sociales de la victime et de l’aidant.
Levine et Crowther (2008)
Ils font faire visionner a des hommes et des femmes un extrait vidéo d’une agression violente d’un homme sur une femme
Les conditions sont les suivantes :
- Le p’s voit la vidéo seul (e)
- Le p’s voit la vidéo avec 2 femmes
- Le p’s voit la vidéo avec 2 hommes
Puis ils leur demandent s’ils seraient intervenus
Levine et Crowther (2008)
Résultats
Quand les gens sont seuls il y a à peu près 40% des p’s seraient intervenu = pas de différence
Cependant il y a une différence quand ils sont en minorité ou alors si c’est un groupe du même sexe
Quand les hommes sont seuls avec deux femmes ils vont déclarer le comportement d’aide. Elle les femmes quand elles sont avec deux homme elles sont moins avoir dit quelle auraient intervenu. A l’inverse les hommes quand ils sont entouré d’homme cette fois ils serait a moins de 10% à dire qu’ils auraient aidé. Et les femmes quand elles sont en présence d’autre femme elles sont près de 80% le fait qu’elle auraient aidé.
Darley et Latané (1968) : l’effet du passant
Les p’s doivent mener une discussion sur la vie sur la vie universitaire pour cela ils vont devoir se rendre dans les petites pièces / box pour rester anonymes. Les discussions ont lieu grâce à un interphone.
Ils vont manipuler plusieurs conditions :
- P’s avec 1 autre personne (qui sera la future victime)
- P’s avec 2 autres personnes (dont la future victime)
- P’s avec 5 autres personnes (dont la future victime)
Les autres personnes sont en fait des enregistrements audio, la future victime se présente comme faisant des crises épilepsie en situation de stress et examens.
Au deuxième tour de parole, la victime fait une crise et appelle à l’aide
Ils veulent mesurer le nombre de personne qui sort du box pour aller aider la personne qui demande de l’aide.
Darley et Latané (1968) : l’effet du passant
Résultats
Les résultats de ces études ont démontré la relation entre la présence des gens et l’aide apporté à la victime.
Les résultats ont révélé que, dans les conditions où une personne était seule avec une victime, 70% des gens apportaient leur aide.
Par contre, dans les conditions où le passant était en présence d’autres gens, seulement 40% d’entre eux aidaient la victime.
Plus il y a du monde autour d’une victime plus ils se partagent la responsabilité, la responsabilité d’aide se dilue.
Les étapes du comportement d’aide selon Latané et Darley
Étape 1 : percevoir la situation
Étape 2 : interpréter correctement la situation
Étape 3 : accepter la responsabilité de devoir aider autrui
Étape 4 : choisir le comportement approprié à adopter
Étape 5 : adopter le comportement d’aide
Étape 1 : percevoir la situation
Avant de pouvoir apporter son aide, il faut d’abord percevoir une situation d’aide
Il faut bien le remarquer et la perception est fluctuante, des fois on va prendre conscience et des fois nan.
Ça dépend du temps que l’on a etc.
Est-ce que la personne a vraiment besoin d’aide tout de suite ??
Étape 2 : interpréter correctement la situation
Parfois la situation est ambigüe et il est difficile de savoir si la situation d’aide est urgente ou nan… chaque personne étudie les individus situés près d’elle au moment de l’incident et tente de clarifier la situation avant d’aider la victime.
Étape 3 : accepter la responsabilité de devoir aider autrui
Afin d’adopter le comportement d’aide, il s’avère également nécessaire d’accepter la responsabilité d’agir (le comportement d’aide peut être inhibé lorsque quelqu’un d’autre se trouve près de la victime)
Étape 4 : choisir le comportement approprié à adopter
Si la situation d’urgence est perçue / interprétée correctement et si vous décidez que vous avez la responsabilité d’aider la personne, il reste tout de même à choisir le geste à accomplir
Si une personne perd connaissance et arrête de respirer, allez-vous faire de la bouche à bouche ou appeler une ambulance ?
Étape 5 : adopter le comportement d’aide
Si les décisions aux 4 niveaux précédents ont été affirmatives, il reste tout de même à accomplir le geste en tant que tel. A ce stade surgit un déterminant important : le cout lié au comportement d’aide
Quels sont les différents effets des facteurs émotionnels ?
Effet de bonnes humeurs
Effet de la culpabilité
Effet de l’empathie
Effet de bonnes humeurs
Les individus qui reçoivent des petites attentions, qui trouve de la monnaie dans une cabine téléphonique, qui écoute la musique favorite, qui s’imagine en vacances au soleil… Ressentent une humeur positive qui les amène à adopter un comportement d’aide
Effet de bonnes humeurs
Que se passe-t-il lorsque l’humeur est plutôt terne ? Cela diminue le comportement d’aide ?
Pas forcément, plusieurs recherches ont démontré que les gens qui ressentent des émotions négatives sont également plus porter à aider les autres…
Effet de la culpabilité
Oui, à condition d’avoir les ressources cognitives pour la ressentir…
Effet de la culpabilité
Xu et al (2012)
Phase 1 : p’s voient des vidéos difficilement soutenables (animaux abattus pour leur viande ou leur fourrure) puis soit…
- Ils ne doivent pas exprimer leur émotions (tache d’épuisement psychique)
- Ils peuvent exprimer leur émotion
Phase 2 : induction d’un sentiment de culpabilité (p’s doivent jouer un jeu avec un partenaire qui était supposé recevoir des sons douloureux dans les oreilles à chaque fois qu’eu gagne)
Phase 3 : les p’s ont la possibilité de se « racheter » en versant de l’argent à une campagne pour le Sidaction
Résultats :
En condition épuisement psychique (pdt la phase 1), les personnes ont donné moins d’argent pour le Sidaction par rapport à ceux qui avaient eu la possibilité d’exprimer leur émotion.
Effet de la culpabilité
Xu et al (2012)
Résultats
En condition épuisement psychique (pdt la phase 1), les personnes ont donné moins d’argent pour le Sidaction par rapport à ceux qui avaient eu la possibilité d’exprimer leur émotion.
Effet de l’empathie
Botson et al (1981)
Demandent aux participants d’observer un individu (une personne qui est en train d’apprendre des chiffres) qui reçoit des chocs électriques pendant 10 essais.
Après le deuxième essai, l’apprenant dit être mal à la l’aise avec l’électricité. Durant cette pause , l’expérimentateur propose aux participants un questionnaire sur les émotions (empathie, détresse, etc) reparti des sujets (inconfort vs compassion)
Ils introduisent la VI : condition possibilité de « fuite » :
- Les p’s du 1er groupe peuvent quitter le labo mtn s’ils le désirent où prendre la place ou rester en observateur
- Les p’s du 2nd groupe doivent assister à toute l’expérimentation et observer la souffrance de la personne qui reçoit les chocs électriques ou de prendre la place
Effet de l’empathie
Botson et al (1981)
Résultats
➝En condition « impossible de quitter l’expérience » la volonté de prendre la place de l’autre est la même quel que soit l’émotion dominante (détresse ou empathie)
➝En condition « fuite », les p’s qui ont ressenti de l’empathie vont beaucoup plus vouloir prendre la place de la personne qui reçoit les chocs (par rapport à ceux qui ont ressenti de la détresse). Plus la personne est altruiste plus elle va avoir tendance à prendre la place de l’autre.