Les attitudes Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une attitude?

A

Une évaluation générale des personnes (y compris nous-mêmes), des objets, des événements et des problèmes.

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2
Q

Quelles sont les 3 composantes d’une attitude?

A

1- Cognitive
2- Émotive ou affective
3- Comportementale

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3
Q

Qu’est-ce que le modèle tripartite?

A

Le modèle des 3 composantes (cognitive, émotive ou affective et comportementale) des attitudes.

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4
Q

Donnez comme exemple du modèle tripartite l’exemple de la cigarette.

A

1- La composantes cognitive est une croyance que la cigarette détruit les poumons.
2- La composante affective est une émotion qui dit que la cigarette n’est pas bonne pour la santé.
3- La composante comportementale est une intention qui nous fat dire “Je vais arrêter de fumer”.

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5
Q

Concernant les 3 composantes d’une attitude, quand on parle de la composante cognitive on parle de quoi?

A

Des pensées ou des connaissances de la personne.

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6
Q

Concernant les 3 composantes d’une attitude, quand on parle de la composante émotive on parle de quoi?

A

Des émotions et des valeurs de la personne.

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7
Q

Concernant les 3 composantes d’une attitude, quand on parle de la composante comportementale on parle de quoi?

A

De l’observation de son comportement par la personne.

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8
Q

Quelles sont les 6 caractéristiques d’une attitude?

A
1- La direction
2- L'intensité
3- La centralité
4- L'ambivalence
5- L'aspect implicite vs explicite
6- L'accessibilité
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9
Q

Que désigne la caractéristique d’une attitude suivante: La direction (ou valence)?

A

Une attitude qui est favorable (positive ou neutre) ou défavorable (négative) à une personne ou un objet.

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10
Q

Que désigne la caractéristique d’une attitude suivante: L’intensité?

A

Jusqu’à quel point l’attitude est positive ou négative (modérée ou extrême). Elle peut varier de neutre (0) à défavorablement intense (-3) ou de neutre (0) à favorablement intense (+3).

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11
Q

**Qu’arrive-t-il plus une attitude est intense (extrême)?

A

Plus une attitude est intense et plus elle est accessible (facile à évoquer pour la conscience) et résistante au changement.

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12
Q

Que désigne la caractéristique d’une attitude suivante: La centralité?

A

L’importance de l’attitude pour le soi. Certaines attitudes ont plus de valeur affective que d’autres. Ça dépend de l’engagement personnel.

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13
Q

Quel est le lien entre la centralité et l’intensité d’une attitude?

A

Plus l’attitude est centrale pour le soi, plus elle est intense (extrême).

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14
Q

Que désigne la caractéristique d’une attitude suivante: L’ambivalence?

A

C’est la présence simultanée d’éléments positifs et négatifs à l’intérieur d’une même attitude. Les attitudes plus ambivalentes sont plus faciles à changer que les autres.

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15
Q

Que désigne la caractéristique d’une attitude suivante: L’aspect implicite et explicite?

A

L’attitude implicite: elle est inconsciente, elle est accessible mais sans que la personne ne s’en rende compte. Il y a des des associations automatiques entre l’attitude et l’objet et qui sont souvent acquises en bas âge. Elle est formée involontairement.

L’attitude explicite: elle est consciente, accessible en mémoire et descriptible (facile à exprimer). Elle est formée volontairement.

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16
Q

Un préjugé est un bon exemple de…? (attitude explicite vs implicite)

A

Conflit/contradiction entre une attitude explicite et une attitude implicite.

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17
Q

Quel est le moyen populaire pour mesurer les attitudes implicites?

A

Par un test d’association implicite qui consiste à détecter ce que pense réellement une personne à partir d’une mesure implicite des préjugés en utilisant une technique d’association de concepts.

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18
Q

Quelle est la principale critique du test d’association implicite?

A

Le test d’association implicite mesure d’avantage notre tendance à préférer des gens semblables à nous au lieu de mesurer les préjugés ou les stéréotypes envers d’autres groupes ethniques.

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19
Q

Que désigne la caractéristique d’une attitude suivante: L’accessibilité? Quelle est sa manifestation?

A

La facilité avec laquelle une attitude est activée. Sa manifestation est le temps de réaction (réaction d’attrait ou de répulsion) face à un objet, une personne, un événement ou autre.

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20
Q

Qu’arrive-t-il plus une attitude est accessible?

A

L’attitude est plus résistante au changement et elle prédit mieux le comportement parce qu’elle est bien définie face à l’objet, personne, etc.

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21
Q

Comment les attitudes se forment-elles?

A

Par contact avec un objet d’attitude ou par exposition à de l’information concernant l’objet d’attitude.

22
Q

Comment se forme les sources affectives des attitudes?

A

Par conditionnement classique: si un objet est couplé de façon répété avec quelque chose d’agréable l’attitude sera plus favorable et si un objet est couplé de façon répété avec quelque chose de désagréable l’attitude sera plus défavorable.

23
Q

Qu’est-ce que l’effet de simple exposition dans la formation des sources affectives des attitudes?

A

L’exposition répétée à un stimulus accroit notre attirance pour celui-ci, et ce, même si nous n’en avons pas conscience.
(exemple des photos de personnes souriantes avec leur nom, on doit mémoriser les noms et dire par la suite quel est le nom de chaque personne avec leur photo, ensuite il faut dire quelles personnes semblent être les plus sympathiques parmis un groupe de photos de personnes souriantes comprenant la photo de quelques personnes présentes dans les étapes d’avant, les gens choisissent souvent les personnes déjà vues avant)

24
Q

Comment se forment les sources comportementales des attitudes?

A

Par conditionnement opérant: les gens développent des attitudes plus positives pour les comportements associés à des récompenses et ils développent des attitudes plus négatives pour des comportements associés à des punitions (ex: fumer -> commentaires négatifs et exclusion sociale -> attitude négative face à la cigarette).

25
Q

Comment se forment les sources cognitives des attributions?

A

Par observation social ou par observation. Observer une personne accomplir une action c’est suffisant pour apprendre une attitude et éventuellement l’adopter (ex: les émissions pour enfants qui présentent des attitudes et des comportements pro-sociaux (aider les autres, être empathique, etc.) pour aider les enfants à développer une attitude pro-sociale).

26
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’apprentissage social de Bandura?

A

Les comportements et les attitudes sont appris par l’observation des pairs et imitation de comportement qui font l’objet de récompenses et non de punitions. L’apprentissage consiste à observer le comportement de modèles de même que le résultat du comportement de ces modèles.

27
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Bandura avec les enfants, les jouets violents (poupée) et non-violents sur les comportements et attitudes appris par observation?

A

Les enfants qui ont observé des modèles agressifs ont ensuite démontré plus d’attitudes et comportements agressifs imités (observés) et non-imités (non-observés) autant physiques que verbaux. Les garçons étaient plus agressifs que les filles.

28
Q

Quelles sont les limites de l’expérience de Bandura avec les enfants, les jouets violents (poupée) et non-violents sur les comportements et attitudes appris par observation? (3)

A

1- Faible validité externe (écologique)
2- Les enfants ont pris l’expérience comme un jeu.
3- Discutable au plan éthique

29
Q

Quelles sont les 2 théories associées à la consistance cognitive dans la changement des attitudes explicites?

A

1- La théorie de l’équilibre de Heider

2- La théorie de la dissonance cognitive

30
Q

Quel est le principe de base des théories relatives à la consistance cognitive?

A

Les gens sont rationnels et cohérents dans leurs pensées et leurs actions.

31
Q

Dans les théories à la consistance cognitive, qu’est-ce que la consistance?

A

C’est la cohérence entre les attitudes, les croyances et les comportements de gens.

32
Q

Dans les théories à la consistance cognitive, qu’est-ce que la rupture de la consistance?

A

Les actions visant à réduire l’inconsistance.

33
Q

Que dit la théorie de l’équilibre de Heider (théorie de la consistance cognitive)?

A

C’est une théorie de l’équilibre cognitif, les gens organisent leurs relations avec les autres de façon à conserver un système harmonieux et équilibré. L’équilibre des relations est basé sur un système de triades (moi, mon ami et un objet d’attitude). L’équilibre est assurée quand la multiplication des les liens (positifs ou négatifs) entre les 3 composantes de la triade est positive (lien entre moi et mon ami, lien entre moi et l’objet d’attitude et lien entre mon ami et l’objet d’attitude). Nous serons en accord (équilibré) avec les gens que nous aimons et en désaccord (non-équilibré) avec les gens que nous n’aimons pas. (voir la page 14 du power point sur les attitudes pour les schémas)

34
Q

Que dit la théorie de la dissonance cognitive (théorie de la dissonance cognitive)?

A

Il y a 2 cognitions en relation d’opposition (ex: je fume la cigarette et je sais que fumer la cigarette est mauvais pour ma santé). Cette opposition entre 2 cognitions amène un état d’inconfort que les gens tentent de réduire.

35
Q

Qu’est-ce que la dissonance cognitive?

A

C’est une tension/malaise psychologique désagréable qui est causé par la présence de 2 cognitions (idée, croyance, attitude ou comportement) qui ne s’accordent pas, qui sont en opposition. Les gens vont chercher à réduire la tension psychologique quitte à réinterpréter la réalité.

36
Q

Qu’est-ce que la soumission induite à partir d’une justification insuffisante?

A

Lors d’une expérimentation, les chercheurs vont amener l’individu à s’exprimer ou agir de façon contraire à son attitude. L’état de dissonance ainsi provoqué chez l’individu va le faire changer son attitude de manière à correspondre à ce qu’il fait. Plus les déterminants externes sont susceptibles d’inciter à l’action sont forts, plus faible sera le changement d’attitude.

37
Q

Qu’est-ce que la dissonance postdécisionnelle?

A

Toute décision mène à un certain degré de dissonance parce que la décision requiert un choix parmi 2 ou plusieurs options. L’option retenue n’est pas complètement satisfaisante et l’option non-retenue n’est pas complètement négative, le conflit mène à la dissonance.

38
Q

Comment fait-on pour diminuer la dissonance postdécisionnelle?

A

On évalue plus positivement la proposition retenue et plus négativement celle rejetée, la dissonance est alors réduite.

39
Q

Qu’est-ce que la justification de l’effort?

A

Les objectifs atteints en terme d’efforts intenses sont jugés plus favorablement qu’un objectif atteint avec peu ou sans efforts. Plus on fait d’efforts, plus on va évaluer positivement. Ça permet de réduire la dissonance cognitive.

40
Q

Qu’est-ce que le paradigme de l’hypocrisie?

A

Quand les gens se rendent compte de la contradiction entre ce qu’ils recommandent publiquement et leur comportement il vont ressentir un sentiment d’hypocrisie. Ils vont changer de comportement afin de réduire la dissonance.

41
Q

Qu’est-ce que la persuasion par le message?

A

L’exposition à chaque jour à plusieurs messages. C’est un modèle intéressant pour expliquer les effets des messages auxquels nous sommes exposés sur notre attitude et notre comportement.

42
Q

Qu’est-ce que le modèle de la vraisemblance de l’élaboration cognitive?

A

Un changement d’attitude est produit suite à l’exposition à un message selon 2 routes menant à la persuasion:
1- Profonde réflexion sur le message
2- Décision rapide prise sans que le message ne soit réellement évalué.

43
Q

Dans le modèle de la vraisemblance de l’élaboration cognitive, quelles sont les 2 routes menant à la persuasion et leurs caractéristiques?

A

1- La route centrale: traitement cognitif complexe de l’information, réflexion profonde sur le message. Génère des arguments de pour et de contre. Le contenu du message est évalué selon notre expérience, nos attitudes et nos connaissances antérieures.
2- La route périphérique: traitement affectif de l’information, décision rapide sans que le message ne soit réellement évalué. On fait des inférences à partir de raccourcis cognitifs comme des schémas et des heuristiques. On considère les aspects périphériques du message comme la longueur, les statistiques, la source et nos réactions émotives. Il peut y avoir un effet de l’exposition et du conditionnement.

44
Q

Quelles sont les 3 variables pouvant déterminer la route utilisée dans le processus de persuasion?

A

1- La motivation à traiter le message: le message est-il important pour vous?
2- Capacités et habiletés cognitives: comprenez-vous le message et êtes-vous dans un état pour le comprendre?
3- Besoin de cognition: aimez-vous vous engager dans des activités cognitives qui demandent un effort?
*Si ces variables sont élevées, la route centrale de persuasion sera utilisée et si ces variables sont faibles, la route périphérique de persuasion sera utilisée.

45
Q

Les attitudes provenant de quelle route de persuasion (centrale ou périphérique) sont plus fortes, plus persistantes et prédisent mieux le comportement?

A

Les attitudes provenant de la route centrale.

46
Q

Quel genre d’auditeur peut-on atteindre avec la voie centrale de persuasion?

A

Un auditeur motivé à réfléchir sur le contenu du message et en a la capacité.

47
Q

Quel genre d’auditeur peut-on atteindre avec la voie périphérique de persuasion?

A

Un auditeur peu motivé à traiter le message ou peu concerné par son contenu.

48
Q

Quels sont les indices de persuasion mis de l’avant de la voie centrale et de la voie périphérique?

A

Indices centraux: arguments multiples et de haute qualité, répétition et synthèse des arguments (ex: Gilles Duceppe au débat des chefs).
Indices périphériques: crédibilité et attirance de la source, réactions/émotions fortes associées au message, quantité élevée de détails (ex: publicité électorale de Justin Trudeau).

49
Q

Nommez les 3 facteurs pouvant faciliter le lien attitude-comportement (prédire le comportement à partir de l’attitude).

A

1- Personnels: lien élevé si la personne est sensible à ses attitudes et à ses comportements et faible si la personne se fie aux indices de la situation pour agir.
2- Situationnels: lien élevé si la personne a le choix d’agir comme elle le veut et faible si la personne est obligée d’agir d’une façon précise.
3- Associés à la nature de l’attitude: lien élevé si les attitudes de la personnes sont facilement accessibles ou évoquées spontanément et faible si les attitudes sont ambivalentes.

50
Q

**Qu’est-ce que l’effet d’assoupissement?

A

C’est quand un message émis par un communicateur peu crédible suscite plus de persuasion à long terme qu’un message émis par un communicateur très crédible. L’accroissement de la possibilité de changement d’attitude se fait à retardement dans les situation où le communicateur est jugé peu crédible. On oublie plus vite notre attitude envers le communicateur et on oublie moins vite le contenu du message, qui devient de plus en plus crédible.