Lectures Linéaires (n.2) Flashcards
LL1
Introduction
Dans JLFM JLG met en scène les retrouvailles d’un jeune homme, Louis, avec sa famille dont il s’était éloigné : il revient pour leur annoncer sa maladie incurable. Il n’y parviendra pas.
Cette scène d’exposition ouvre la pièce après le prologue dans le quel Louis annonce déjà qu’il va mourir, elle témoigne déjà des relations conflictuelles qui sous-tendent la famille.
Comment la présentation des personnages révèle-t-elle les tensions et conflits au sein de la famille ?
LL2
Dans JLFM JLG met en scène les retrouvailles d’un jeune homme, Louis, avec sa famille dont il s’était éloigné : il revient pour leur annoncer sa maladie incurable. Il n’y parviendra pas.
Après une première scène qui traduit la difficulté des membres de la famille à se retrouver et une deuxième scène menée
par Catherine, la femme d’Antoine, où les non-dits qui accompagnent le choix de vie de Louis mettent à jour les tensions familiales, c’est au
tour de Suzanne, dans la scène 3, de s’adresser à ce frère qu’elle ne connaît pas puisqu’il est parti alors qu’elle était petite.
Comment Suzanne, à travers l’évocation de lettres, questionne-t-elle le rapport de Louis à sa
famille ? / Comment les lettres de Louis à sa famille révèlent la complexité du lien familial ?
LL3
Dans JLFM JLG met en scène les retrouvailles d’un jeune homme, Louis, avec sa famille dont il s’était éloigné : il revient pour leur annoncer sa maladie incurable. Il n’y parviendra pas.
La scène qui précède l’épilogue met en scène Louis et Antoine, les deux frères qu’une rivalité larvée oppose. La parole
d’Antoine, longtemps contenue, refoulée, s’est libérée. Etonnamment, il est parvenu à dire à son frère tout ce qu’il avait sur le cœur. Louis est
resté silencieux face à Antoine, face à la famille qu’il va quitter sans avoir dit ce qu’il était venu annoncer. La pièce s’achève sur une déception :
Louis n’a pas pu parler. Dans l’épilogue que nous étudions, Louis monologue et évoque un moment postérieur à la pièce.
Comment J.-L. Lagarce clôture-t-il son œuvre théâtrale ? / Comment cette anecdote
appartenant au passé se fait-elle métaphore de toute la pièce ?
LL4
Le genre de la tragédie est propice à l’évocation d’une crise qu’elle soit personnelle ou familiale.
La Trilogie marseillaise est l’appellation générique donnée aux trois pièces de théâtre tragiques de Marcel Pagnol, Marius, Fanny et César.
Alors que Marius et Fanny sont conçus pour le théâtre, César est directement écrit pour le cinéma, avant d’être adapté en pièce de théâtre. Dans la scène précédente, Honorine a surpris sa fille avec
Marius. Elle ouvre son magasin de poissons et retrouve sa fille. La question de l’honneur, qu’Honorine porte dans son prénom d’ailleurs, est au
cœur de ce texte.
Comment une scène de crise, qui met en question l’honneur d’une famille modeste, et qui peut donc
émouvoir, peut aussi, dans ce texte de Pagnol, prêter à sourire ?
LL5
Dans Sido, un roman datant de 1930, Colette évoque le souvenir de sa mère tant aimée, ainsi que celui de sa famille et de son enfance. Dans le début de l’œuvre, Colette rappel certains de ses souvenirs avec sa mère. Dans cet extrait, il est d’ailleurs question des différents aspects de la personnalité qui l’a construite.
En quoi ce portrait en acte de Sido permet-il à Colette de célébrer sa mère ?
LL6
Dans Sido, œuvre de 1930, Colette évoque le bonheur extatique de l’enfant sous l’interprétation de la narratrice adulte. Dans cet extrait du début du roman, la narratrice présente un de ses souvenirs d’enfance lié au personnage de Sido. On y retrouvera de nombreuses superpositions de temporalités.
Comment Colette célèbre-t-elle le monde grâce à l’écriture d’un souvenir d’enfance ?
LL7
Colette, écrivaine du 20e siècle, écrit Les Vrilles de la vigne: textes publiés séparément, entre 1905 et 1908, pour 3 revues. Colette y écrit pour diverses personnes, sa mère Sido, Willy ou encore Missy son amante. Dans jour gris, elle fait notamment référence à cette dernière. Dans cet extrait, la narratrice évoque un souvenir d’enfance qu’elle partage donc avec son amante.
Comment le texte questionne-t-il à la fois la tentation de la nostalgie et le refus d’y succomber ?
LL8
Les Cahiers de Douai constituent les premières tentatives poétiques de Rimbaud. Roman est un poème écrit en 1870, juste après sa première fugue, ce poème correspond à l’âge du jeune poète et comporte donc une dimension autobiographique. Rimbaud reprend ici la thématique lyrique de la rencontre amoureuse. Ce poème évoque donc les premiers émois amoureux et l’exaltation de la jeunesse, dans un découpage narratif en 4 parties qui reprend celui de chapitres.
Comment ce début de poème raconte-t-il l’expérience universelle d’un jeune homme à la découverte de sa liberté et de la sensualité ?
LL9
Les Cahiers de Douai constituent les premières tentatives poétiques de Rimbaud. Poème écrit à l’automne 1870, juste
après sa 1ère fugue, le poème « Roman » correspond à l’âge du jeune poète et comporte donc une dimension autobiographique. Rimbaud
reprend ici la thématique lyrique de la rencontre amoureuse. Ce poème, composé de 8 quatrains, évoque les premiers émois amoureux et
l’exaltation de la jeunesse, dans un découpage narratif en 4 parties qui reprend celui de chapitres.
Comment ce début de poème raconte t-il l’expérience universelle d’un jeune homme à la découverte de
sa liberté et de la sensualité ?
LL10
LL11
Ophélie est un personnage littéraire issu de la tragédie Hamlet (1600) de W. Shakespeare. La jeune femme, amoureuse
malmenée par le prince du Danemark, connaîtra une fin tragique en se noyant dans un fleuve. Accident ou suicide, le mystère
demeure. Ce personnage féminin fascine tant les artistes, peintres et écrivains, qu’elle se voit élever au rang de mythe littéraire.
Rimbaud écrit ce poème en 1870, s’inspirant probablement de l’Ophélie du peintre anglo-saxon Millais (1851-1852), et l’envoie au maître incontesté du Parnasse à l’époque, Théodore de Banville, dans l’espoir d’être publié. Ce texte est le premier d’un petit cycle de figures littéraires et artistiques qu’il forme avec « Bal des pendus », « Le Châtiment de Tartufe » et « Vénus
Anadyomène ».
Composé de 9 quatrains, divisés en trois parties (4-4-1) en alexandrins aux rimes croisées, il présente une forme classique pour relater la mort de la jeune Ophélie qui flotte dans le fleuve, entourée d’une nature harmonieuse qui s’offre comme lieu de
repos éternel. Rimbaud convoque de nombreuses références classiques soucieux de la recherche du beau et de la perfection de la matière, chères à l’esthétique parnassienne.
En quoi cette 1ère partie d’Ophélie révèle-t-elle l’importance de l’appropriation de références littéraires et artistiques dans la construction poétique d’Arthur Rimbaud
LL12
Poésie novatrice, écrite en prose, s’émancipe de la mission du poète qui serait d’évoquer ses sentiments (poésie lyrique) ou d’exprimer une opinion (opinion engagée). La mission du poète consiste à atteindre au plus juste la matérialité d’un objet, d’une
chose. Le parti pris des choses : un regard neuf porté sur les choses, poète des objets les plus banals. Les choses ont leur
existence propre et deviennent objets poétiques dès lors qu’on les observe attentivement. Ponge écrit : « Le meilleur parti à prendre est de considérer toute chose comme inconnue ».
Comment Ponge s’émancipe-t-il de la mission qui semble être celle du poète à travers l’objet
banal du pain ?
LL13
Gargantua est un roman écrit par François Rabelais en 1534, en pleine période humaniste. Au départ présenté comme une œuvre adressée aux plus érudits, une deuxième édition en langage populaire paraît un peu plus tard, face à l’enthousiasme manifeste d’un public en provenance de toutes les classes.
Récit burlesque de la naissance de Gargantua après onze mois de gestation (grossesse hors norme déjà) qui a
lieu au beau milieu d’un festin. Gargamelle a mangé quantité de tripes et a soudain mal au ventre. Ses boyaux s’échappent et on lui
administre un médicament qui resserre tous les orifices. Le bébé ne peut plus sortir par les voies naturelles et doit se frayer un autre
chemin dans le corps de sa mère. C’est ce moment que raconte l’extrait étudié et s’ensuit une réflexion du narrateur sur la
vraisemblance de ce récit.
En quoi l’invraisemblable naissance de Gargantua est-elle l’occasion pour le narrateur de formuler une réflexion sur
la foi et sur la liberté créatrice ?
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: la question de l’éducation est au cœur du mouvement humaniste, dont fait partie Rabelais, auteur aux multiples talents, qui fut tour à tour moine, médecin et écrivain. Ainsi, dans son œuvre Gargantua, il s’intéresse
longuement à l’enfance du personnage éponyme et en particulier à sa formation.
Grandgousier, père de Gargantua, constate que son fils travaille beaucoup mais ne devient pas plus intelligent, alors qu’il est guidé dans ses apprentissages par un docteur sophiste nommé Thubal Holopherne. Par conséquent, afin d’évaluer son instruction, il organise une dispute rhétorique entre un jeune valet instruit nommé Eudémon et son fils.
Comment Rabelais fait-il l’éloge de l’éducation humaniste à travers la prestation rhétorique
d’Eudémon ?
LL15
La réflexion sur ce qu’est un bon prince occupe les auteurs de la Renaissance (Erasme, L’Institution du prince chrétien, 1516 ; Machiavel, Le Prince, 1532). Ces auteurs s’interrogent sur la manière dont un prince, bien éduqué, pourra réformer les institutions. Même si on ne trouve aucune référence à un enseignement politique dans le programme éducatif de Gargantua, Rabelais cherche bien à définir les qualités du parfait monarque, notamment à travers les épisodes des guerres picrocholines qui opposent les géants Grandgousier et Gargantua et leur ennemi Picrochole.
La lettre du chapitre 29 marque une pause dans le récit : Picrochole vient d’attaquer le royaume de Grandgousier et ce dernier écrit à son fils pour lui demander de rentrer de Paris où il étudie afin de lui apporter son
aide.
Comment cette lettre permet-elle à Rabelais de dépeindre le souverain idéal ?
