Lecture Flashcards
VRAI ou FAUX. 87% des mots en français québécois peuvent être correctement prononcés à condition d’appliquer les règles de la langue.
VRAI. Mais il est important de se rappeler qu’il y a tout de même beaucoup d’inconsistances en FQ, les règles doivent être appliquées souvent.
VRAI ou FAUX. Une personne qui connaîtrait toutes les correspondances grapho-phonémique du FQ serait en mesure de prononcer tous les mots écrits qu’il rencontre.
FAUX. Le FQ possède beaucoup de mots irréguliers (ex : femme, oignon, monsieur, orchidée, chorale)
Où se situe la source principale d’irrégularité des mots en FQ ?
a) Sur les consonnes finales
b) En fin de mot
c) Sur les consonnes initiales
d) En fin de syllabe
a) Sur les consonnes finales (ex : Choc vs croc)
VRAI ou FAUX. Le mapping orthographe-phonologie en FQ est relativement consistant.
VRAI. Il existe toutefois des irrégularités.
Qu’est-ce qu’un mot irrégulier ?
Un mot violant les règles canonique de correspondance G-P, qui ne suit pas les règles.
VRAI ou FAUX. La régularité est un continuum, mais pas la consistance.
FAUX. La consistance se présente sur un continuum de plus ou moins consistant, mais un mot est régulier OU irrégulier.
VRAI ou FAUX. Tous les mots irréguliers sont inconsistants, mais le contraire n’est pas vrai.
VRAI. L’irrégularité est l’extrême de l’inconsistance. Mais un mot inconsistant n’est pas nécessairement irrégulier. (Ex : “chapeau” est inconsistant, mais régulier, alors que “chorale” est inconsistant et irrégulier)
Par rapport à l’anglais, le français est plus :
a) Irrégulier et Inconsistant
b) Régulier et Inconsistant
c) Irrégulier et Consistant
d) Régulier et Consistant
b) Régulier et Inconsistant. L’anglais comporte beaucoup de mots irréguliers, alors que les mots du français, bien que très souvent inconsistant, sont tout de même régis pas des règles donc sont réguliers.
Quels sont les deux modèles théoriques sur la lecture ?
Le modèle à accès direct et le modèle à recodage phonologique obligatoire
Pour quelles raisons a-t-on d’abord cru que l’oral avait primauté sur l’écrit en français ?
- L’acquisition des connaissances écrites se fait à partir des connaissances à l’oral
- Priorité ontogénétique et phylogénétique : la parole est première et le système orthographique se greffe sur le système du langage parlé déjà existant
- Plusieurs études montrent que l’information phonologique est générée plus rapidement lors du traitement à l’écrit
Quel modèle sur la lecture donne raison à l’accès facultatif aux formes phonologiques lors de la lecture ?
Le modèle du MAF (un traitement phonologique peut accompagner la lecture silencieuse mais n’est pas essentiel)
Quelles sont les étapes du modèle du recodage phonologique obligatoire de Van Orden (1987) ?
- Analyse visuelle
- Activation du lexique orthographique d’entrée
- Activation du lexique phonologique d’entrée
- Activation du système sémantique
- Activation du lexique phonologique de sortie
VRAI ou FAUX. Les 2 modèles sur la lecture (Colheart et Van Orden) présentent une conversion grapho-phonémique pour les non-mots ou les mots vus pour la première fois.
VRAI. La conversion grapho-phonémique entre en jeu quand la mot n’est pas encodé dans le lexique orthographique d’entrée, et ce, pour les deux modèles.
Quel est l’argument principal contre le modèle du recodage phonologique obligatoire ?
Ce modèle n’explique pas la reconnaissance d’homophones hétérographes, comme par exemple, “maire”, “mer” et “mère”. Si on passait strictement par la forme phonologique pour avoir accès au sens des mots, la différence entre les homophones hétérographes disparaîtrait.
Où se trouve le problème pour le modèle de Van Orden sur le recodage phonologique obligatoire quand vient le temps de traiter des homophones hétérographes ?
a) AV
b) LOE
c) LPE
d) SS
e) LPS
c) LPE : deux formes sont activées dans le LOE mais une seule forme phonologique est activée. Le SS ne saurait alors pas quel sens donné à la forme phonologique activée.
VRAI ou FAUX. Le modèle Van Orden sur le recodage phonologique obligatoire stipule qu’on active la phonologie avant la sémantique.
VRAI.
Combien existe-t-il de voies pour traiter les mots écrits dans le modèle de l’architecture fonctionnelle - cognitiviste (MAF) ?
Deux. La voie lexicale sémantique et la voie non-lexicale.
Quel autre nom donne-t-on à la voie lexicale sémantique du MAF ?
a) Voie d’assemblage
b) Voie de rassemblage
c) Voie de reconnaissance
d) Voie d’adressage
d) Voie d’adressage
Quel autre nom donne-t-on à la voie non-lexicale du MAF ?
a) Voie d’assemblage
b) Voie de rassemblage
c) Voie de reconnaissance
d) Voie d’adressage
a) Voie d’assemblage
VRAI ou FAUX. La voie d’adressage est utilisée pour les mots nouveaux ou les non-mots en utilisant les régularités connues entre orthographe et phonologie.
FAUX. C’est le rôle de la voie d’assemblage ou route non-lexicale.
VRAI ou FAUX. L’enfant, lorsqu’il apprend à lire, utilise d’abord la voie non-lexicale avant de construire la voie lexicale-sémantique.
VRAI. Puisque, pour lui, tous les mots sont nouveaux, il utilise la voie d’assemblage ou route non-lexicale, puis encodera le sens des mots lus dans son système sémantique. Il pourra alors utiliser la voie lexicale-sémantique lorsqu’il reverra ce mot à l’écrit.
VRAI ou FAUX. Un patient qui aurait un problème dans la voie lexicale-sémantique se verrait obligé d’utiliser la conversion grapho-phonmique et ferait systématiquement des erreurs sur les mots irréguliers.
VRAI. Il appliquerait les règles de conversion, mais ces règles sont faites pour les mots réguliers seulement, il prononcerait alors tous les mots irréguliers comme les réguliers. (par exemple : [ɔʁʃide] pour orchidée)
Quelles sont les 3 étapes de la conversion grapho-phonémique ?
- Segmentation graphémique
- Conversion des graphèmes en phonèmes (on donne une forme phonologique à chaque forme graphémique préalablement identifiée)
- Assemblage phonémique (on met ensemble les formes phonologiques identifiées pour former le mot)
VRAI ou FAUX. Pour un mot connu ou familier, les deux voies (lexicale-sémantique et non-lexicale) du MAF sont activées, mais la voie lexicale-sémantique est plus rapide à reconnaître le mot.
VRAI. La voie lexicale-sémantique n’a pas besoin de décortiquer le mot en graphèmes, ce qui fait que le traitement est plus rapide.