Le féminisme Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le patriarcat ?

A

Subordination des hommes sur les femmes : diminué , soumises.
Autant dans la sphère publique que dans la sphère privé.

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2
Q

Quel est le modèle d’organisation sociale qui est basé sur le patriarcat ?

A

C’est un modèle basé sur la suprématie masculine.
Le patriarcat ou la domination masculine.
Le patriarcat ou la domination du Mâle, viril, fort, violent parfois, hétérosexuel toujours
Une forme d’organisation sociale où l’autorité et le pouvoir sont exercés par les hommes, autant à la maison qu’au travail.

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3
Q

Au fondement du patriarcat, on retrouve la patrilinéarité. Qu’est-ce que c’est ?

A

Concept de contrôle de la sexualité de la femme – exemple : obligation de virginité et de fidélité
Si une femme a eu des relations avant le mariage : criminalisé
Les liens de famille passaient par le père seulement : prenait le nom du père, héritait du père : assurer au père une ascendance certaine

Le mariage permettait à l’homme d’obtenir l’exclusivité de la sexualité de sa femme : parce que l’on sait toujours qui est la mère, mais pas toujours le père ; alors on voulait l’éviter

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4
Q

Quel est le principal vecteur de transmission du patriarcat ?

A

La socialisation.
Il suffit que des hommes soient touchés pour qu’on lève le voile féministe – exemple : lorsqu’un homme est victime de violence conjugale, mais en fait, les pourcentages sont beaucoup plus déséquilibrés

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5
Q

Qu’est-ce que la masculinité hégémonique ?

A

Homme viril hétérosexuel, fort
Sportif, agressif, courageux et sans émotion – homophobe
Si l’homme n’est pas ainsi : persécuté, violenté

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6
Q

Quelle est l’approche des femmes en termes de représentations sociales ?

A

Autrefois, on pensait que le cerveau des femmes n’avait pas la capacité d’apprendre – même des médecins confirmaient cela, fort construit social
La femme est représentée par l’homme

L’homme est associé au soleil ; stable, fort – La femme est associée à la lune ; mystérieux, faible

On contrôle les femmes – dont la sexualité

La peur est très présente– on la retrouve de plusieurs façons

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7
Q

Quelle est l’exception de l’approche des femmes en termes de représentations sociales ?

A

Les sociétés inuits : hommes chasseurs et femmes cueillir, vêtir - une vraie répartition des tâches parce qu’on avait réellement besoin des deux parties

Notre répartition de la société est donc un choix, ce n’est pas naturel – il y a autres choses qui existent

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8
Q

Qu’est-ce que le matriarcat ?

A

Femmes [généralement âgées] participent aux décisions

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9
Q

Sur quoi à été construite la société ?

A

Sur des normes masculines : discrimination systémique
Discrimination intersectionnelle : Lorsqu’une femme est persécutée sous plusieurs motifs – le féminisme seul ne réussira pas à la sauver
La société patriarcale a construit des représentations de ce qu’est la femme et de ce qu’est l’homme – malheureusement, elle a indiqué la femme comme « faible » - « un homme manqué »
La différence biologique n’aurait pas dû avoir d’impact sur les rôles de la société – pourquoi le fait d’avoir des organes reproductifs de femme les empêche d’occuper des emplois hauts placés
Dans une société patriarcale, aucun droit de la femme n’a été librement accordé par les hommes - elles ont dû se battre pour les avoir

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10
Q

Comment sont les représentations sociales discriminantes que l’on retrouve ?

A

Individuelles ou collectives (sens commun partagé)

Lorsqu’elles sont contraignantes, c’est là qu’elles vont avoir le plus gros impact – nous contraint à penser de cette façon

Elles sont dominantes (qui domine dans la société) et donc, collective ce qui les mène à être contraignante : si on ne le suit pas, on sera persécuté (On vit en-dehors de la société, on peut être criminalisé)

De façon collective, même les femmes vont intérioriser ces idées : les premiers féminismes viennent mettre en doute tout le fonctionnement de la société (alors violence psychologique et physique)

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11
Q

Que projette l’image de “mâle assurance” ?

A

L’unanimité d’un discours de dévalorisation et de condamnation de la femme.

La représentation religieuse de la femme pécheresse : Les religions sont patriarcales qui légitimisent l’infériorité des femmes

La femme, une image dégradée et tronquée de l’homme : la représentation médicale et psychanalytique de la femme : Les fondateurs de la médecine propagent l’idée que les femmes sont faibles – être de sang froid (lune) ou ses organes ne sont pas tous descendues

L’envers négatif de l’homme : le discours philosophique et littéraire sur la femme, sous-produit de l’humanité - o Exemple : Freud (qui disait qu’elles étaient inférieure, narcissique + complexe de castration) et bien sûr que l’on a le croire, il est l’un des plus grands philosophes

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12
Q

Quels sont les trois éléments qui ont poussé la femme à avoir cette image ?

A

L’enfantement et l’impératif de la préservation du lignage masculin : on ne le comprenait pas = on a voulu le contrôler + on les lie à la vie et à la mort

La répugnance du corps féminin : l’ignorance de la constitution génitale de la femme, le mystère de sa sexualité - on va donc contrôler le corps de la femme : LE CORPS EST POLITIQUE.

« Gynophobia ou la peur des femmes » : L’image de la femme castratrice

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13
Q

Quelle est la conclusion de l’emprise du genre/arraisonnement des femmes que la société a établie ?

A

a. La femme interdite d’elle-même : l’idéal féminin, une invention masculine.
b. « L’infini servage » : une femme interdite de droits.

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14
Q

Quelle est la contre-attaque des femmes ?

A

La pensée féministe

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15
Q

Quelle est la raison du féministe ?

A

La domination crée par l’homme sur la femme.

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16
Q

C’est quoi le féminisme - de façon générale ?

A

. C’est vouloir les même droit, place, opportunités, chance pour les hommes et les femmes, on veut que la différence se fasse sur la compétence, qualité et non sur les stéréotypes de genre.

C’est le plus grand mouvement social jamais existé.

17
Q

Quelle est la définition et les principales caractéristiques du mouvement féministes ?

A

Le féminisme, un mouvement social ET politique : la lutte pour l’égalité entre les sexes.

Mouvement révolutionnaire (tournant, basculement) : transformation radicale et complète des rapports entre les genres.

Mouvement de revendication, de déconstruction en rendant la société patriarcale visible et ensuite la déconstruire.

À l’origine c’est un mouvement militant, politique, pour changer les choses. Aujourd’hui, il y a tjrs des militantes, mais le mouvement est plus intégré dans les structures politiques

Le féminisme est humaniste : la lutte contre toutes les causes de discrimination.

Le féminisme, une démarche de recherche : la déconstruction de la pseudo-universalité/neutralité du savoir officiel.

18
Q

Qu’est-ce que la recherche féministe ?

A

C’est une recherche critique, qui va déconstruire la société. Comme elle s’intéresse au sexe à tous les niveaux dans la société, elle va ébranler la société.

C’est la recherche féministe qui a mis de l’avant les violences envers les femmes, le monde de la nuit, les violences sexuelles en temps de guerre, les avancées médicales féministes, etc.

La recherche féministe a été créé pour servir la cause des femmes, comme recherche militante. Ils (les hommes, patriarcat) essayeront de la décrédibilisé.

On étudie sous plusieurs angles, de façon pluridisciplinaire : social, politique, droit, culturelle, médicale

C’est une recherche globale comme on ne peut pas comprendre la situation des femmes sous un seul angle.

Savoir pratique : non pas sur les femmes, mais avec les femmes

19
Q

Quels sont les apports de la recherche féministe ?

A

Théorie des 2 sphères :
Sphère publique: Homme, politique
Sphère privée: homme, famille il voulait dire complémentarité ; chacun ses droits et ça se complète, comme si les femmes géraient la sphère privée, mais l’homme avait l’autorité familiale en plus. MAIS NON, on veut de l’égalité, tous les mêmes droits, peu importe où.

20
Q

Qu’est-ce que l’égalité formelle ?

A

Dans le texte de loi on donne à tous les mêmes droits, sans discrimination, égalité dans la forme. Les féministes se demandaient, c’est bien beau de l’écrire, mais dans les faits, que ce passe-t-il?

21
Q

Qu’exprime l’égalité substantielle ?

A

C’est l’égalité dans les faits.

On considère que les femmes n’ont pas les mêmes capacités dans la tête de plusieurs, donc exemple : on se retrouve que même après chacun ait passer un entrevu, il choisira l’homme et va discriminer les femmes, même si les deux se présentent avec les mêmes capacités/expériences.

L’égalité formelle ne peut aboutir à la vraie égalité que si on tient compte des réalités de chacun des groupes

22
Q

Définissez la première vague du féminisme :

A

De 1860 à 1960/70
Les suffragettes ou la revendication du droit de vote pour les femmes.

Revendication de droits civiques ; accès au marché du travail, on souhaite pouvoir s’occuper de soi-même sans l’homme – indépendance financière, s’émanciper

23
Q

Définissez la deuxième vague du féminisme :

A

Les années 1970 à 1990
« Liberté, égalité, sexualité » ou la revendication centrée sur la liberté sexuelle et la maîtrise par les femmes de leurs corps

C’est un féminisme radical : réticente à intégrer les hommes dans leur mouvement – on voulait faire essentiellement entendre les femmes

Fondement : féminisme radical (fondamental)

On se questionne sur l’origines de cette subordination, de cette inégalité universelle  patriarcat

On développe la recherche juridique : le savoir, c’est le pouvoir (va investiguer sur tous les domaines du savoir : sociologie, histoire, droit, anthropologie)

On veut que la femme règne dans la sphère familial (sphère privé) et que l’homme règne dans la sphère public – au travail

24
Q

Définissez la troisième vague du féminisme :

A

Les années 90 à nos jours.
« La troisième femme, permanence et révolution du féminin » , la notion d’empowerment des femmes

Aujourd’hui, on travaille de front commun avec les hommes et souvent, un homme qui parle de féminisme est pris plus au sérieux que les femmes parce que l’on dit qu’il n’est pas biaisé.

On intègre la discrimination intersectionnel : par une féministe afro-américaine - pas seulement discriminé par le fait d’être femme (la race, l’ethnicité)

On remet en cause l’hétéronormativité, l’hétérosexualité - on revendique une liberté sexuelle – on dit que ce sont les hommes qui ont standardisé ce statut sexuel (LGBTQIA2+)

25
Q

Quels sont les différents courants de la pensée féministe ?

A
  1. Le féminisme maternel : La valorisation des qualités spécifiquement féminines – théorie des 2 sphères séparées publique/privée – complémentarité/rôle traditionnel de la femme
  2. Le féminisme libéral : Pour un accès égalitaire aux biens et avantages de la société – libertés individuelles.
  3. Le féminisme marxiste-socialiste : Les droits de la femme intégrés dans la lutte des classes. – accès égal au marché du travail
  4. Le féminisme radical : Un retour aux origines ou la dénonciation du patriarcat à la racine de la domination masculine – abolition du patriarcat comme source d’oppression des femmes.
  5. Le féminisme lesbien : La remise en cause de l’hétérosexualité comme norme sociale imposée – vivre entre femmes pour être en sécurité.
  6. Mouvement Queer : Contre l’hétéro-patriarcat (Les femmes, les hommes et les personnes bisexuelles peuvent faire partie du mouvement)
  7. « Le féminisme au masculin » : Ces hommes qui prennent le parti des femmes.
26
Q

Qu’est-ce que la masculinité positive ?

A

Une perspective par laquelle l’engagement des hommes et des garçons a été utilisé pour soutenir le mouvement féminisme

27
Q

Quel autre mouvement est née du féminisme ?

A

Le masculinisme ou l’homme perdu.

  1. Le masculinisme pour repenser le masculin hors du modèle traditionnel.
  2. Le masculinisme pour contrer le féminisme : « Elles veulent tout ! Elles ont déjà tout ! » : antiféministe – il dit que si la société va mal aujourd’hui, c’est la faute des femmes féministes

c. Des hommes célibataires involontaires entre amertume et détresse : le féminisme, cause d’un nouveau mal-être au masculin, le mouvement des « incels ».
d. Les adolescents (garçons) en échec scolaire : le décrochage scolaire au masculin, une conséquence de la féminisation du système éducatif
e. Le féminisme, origine et cause d’une société en crise : Délinquance, drogue, déliquescence de la famille

28
Q

Qu’est-ce que la masculinité hégémonique ?

A

Lié au patriarcat et “l’institutionnalisation de la domination des hommes sur les femmes”, elle constitue une forme de domination, et donc de minorisation de la femme. L’idée véhiculée est qu’il y a un sexe fort, et donc dominant, et l’autre reste le sexe faible

29
Q

Qu’est-ce que la masculinité toxique ?

A

La masculinité toxique est définie par l’adhérence aux rôles de genre masculins traditionnels, ce qui inclut la pression sociale incitant les hommes à lutter pour être dominants (modèle du « mâle alpha »), et la restriction des types d’émotions qu’il est acceptable d’exprimer, pour les garçons et les hommes