Le bonheur Flashcards
Morale d’Epicure : le Bien est le plaisir
on doit maîtriser notre plaisir pour être heureux : distinguer les désirs naturels qui sont faciles à satisfaire et les désirs vains impossibles à satisfaire car illimités et produits par l’imagination
L’homme est heureux lorsqu’il éprouve l’ataraxie : paix de l’âme et du corps (abolition plaisirs vains et satisfaction désirs naturels : vie simple)
Stoïciens : le Bien est la vertu (état de notre âme quand nous sommes en accord avec nous-même et avec le monde)
Etre vertueux, c’est se concentrer sur ce qui dépend de nous (jugement, désir, capacité d’action). Celui qui cherche à obtenir ce qui ne dépend pas de lui (ex : santé, réussite, plaisir) ne sera jamais heureux
Bonheur : sentiment de récompense lorsqu’on agit convenablement
Le malheur est la seule réalité immédiate de l’existence
Schopenhauer : le bonheur n’est qu’une illusion produite par la médiation du malheur
Le plaisir que j’éprouve est un leurre existant par contraste à deux états de souffrance : celui qui précède le plaisir et celui qui le suit (ex : sensation de soleil agréable n’existe que par le contraste avec l’hiver et le coup de soleil que j’aurai après)
Malheur à qui n’a plus rien à désirer !
Rousseau : Le bonheur réside dans le désir lui-même : on jouit moins de ce que l’on obtient de ce que l’on espère
Il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait
Mill : Séparer satisfaction et bonheur
Bonheur réside dans la qualité des désirs éprouvés et non la quantité car il est plus élevé. Il est plus élevé car il dépend de l’exercice de nos facultés sup (sens moral, goût, curiosité, etc) un tel bonheur s’accommode de l’insatisfaction et dépend d’un jugement que l’on porte sur soi et sur les autres
Ex : Quand Circée propose à Ulysse d’être transformé en cochon pour pouvoir jouir d’un bonheur total, il refuse car sa dignité d’homme qu’il considère plus importante que la tranquillité animale. Ulysse juge qu’il est plus heureux en restant homme curieux et capable de bien agir bien qu’il sache que ses désirs de connaissance et de morale ne seront jamais entièrement satisfaits
