Lapin De Compagnie: Biologie, Entretien, Médecine Préventive Flashcards

1
Q

A. À quel ordre appartient le lapin?
B. Quelles espèces sont comprises dans cet ordre?
C. Caractérsitiques de cet ordre
D. Donc le lapin n’appartient PAS à l’ordre des ________

A

A. Ordre des lagomorphes

B. Lièvres, lapins, pikas

C. Caractéristiques

  • deux paires d’incisives supérieurs
  • mouvements masticatoires latéraux
  • (pattes arrières puissantes)

D. n’appartient pas à l’ordre des rongeurs

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2
Q
Qu’est-ce qu’un lapin?
A. Herbivore/carnivore/omnivore?
B. Proie/prédateur?
C. Crépusculaire?
D. Sociables/indépendants?
E. Propre/non propre?
A

A. Herbivore

B. Proie

C. Crépusculaire

D. Sociable

E. Propre (défèque à l’extérieur de son terrier)

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3
Q

A. Lapin de compagnie (domestique) = variété domestique du ________________
B. Origine
C. Domestiqué (élevé) à partir de quel siècle?
D. Animal de compagnie à partir de quel siècle?
E. Législation?

A

A. Lapin de compagnie = variété domestique du Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus)

B. Origine: pénincule ibérique, disséminé en Europe par les romains

C. Domestiqué à partir du 6e siècle

D. Animal de compagnie à partir du 16e siècle

E. Aucune législation pour la détention (domestique)

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4
Q

A. Nombre de races
B. Longévité
C. Poids
D. Importance à la clinique NAC

A

A. Plus de 85 races

B. Longévité: 7-8 ans en moyenne

C. Poids: 1 à 12 kg suivant la race

D. À la clinique NAC: 800 lapins/an, presque 50% des consultations, 65% des consultations de mammifères

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5
Q
PEAU ET PHANÈRES
A. Décrire
B. Mue?
C. Glandes de marquage?
D. Particularité chez la femelle
E. Particularité des lapins
F. Sensibilité
A

A. Peau fine et fragile

B. 2 mues par an

C. Glandes de marquage: mentonnières, annales, inguinales

D. Fanon chez la femelle

E. Absence de coussinets

F. Sensibilité:

  • ingestion de poils
  • dermatite et pododermatite
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6
Q
APPAREIL LOCOMOTEUR
A. Squelette
B. Musculature
C. Sensibilité
D. Attention à \_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
A

A. Squelette fin et fragile, peu importante (6-7% du poids)

B. Musculature développée

C. Sensibilité aux fractures (L6-L7)

D. Attention à la contention

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7
Q

DENTITION
A. Quelles sont les dents Dents élodontes? Qu’est-ce que ça signigie? Quelle est leur usure continue?
B. Quel type de mouvements masticatoires?
C. Qu’est-ce qu’on retrouvent entre les incisives et les dents jugales?
D. Angle d’ouverture?
E. Formule dentaire

A

A. Dents élodontes: croissance continue + sans racie

  • incisives: 2-4 mm/semaine
  • dents jugales: 3-4 mm/mois

B. Mouvements masticatoires circulaires

C. Diastème

D. Angle d’ouverture limité

E. Formule dentaire: I 2/1 - C 0/0 - PM 3/2 - M 3/3

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8
Q
ESTOMAC
A. Position normale
B. Fonction lorsque physiologie normale 
C. Quelle structure empêche le vomissement?
D. Particularité du Pylore
A

A. Ne dépasse pas l’hypocondre

B. Stockage permanent d’aliment

C. Cardia empêchant le vomissement

D. Pylore facilement comprimé

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9
Q

CAECUM
A. Contient __% du contenu digestif, c’est la partie la plus ___________ du tube digestif.
B. En raison de Bacteroides spp. il y a ________________________
C. Qu’est-ce qui est formé avec le colon proximal?

A

A. Contient 40% du contenu digestif, c’est la partie la plus volumineuse du tube digestif.

B. Fermentation microbienne (Bacteroides spp.)

C. Formation de caecotrophes avec le colon proximal

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10
Q

PHYSIOLOGIE DIGESTIVE
A. Apparence des crottes
B. Résumer la caecotrophie
C. De quoi la motricité caeco-colique est-elle dépendante?

A

A. Crottes sèches

B. Caecotrophes

  • production la nuit et à l’aube
  • selles molles entourées de mucus
  • directement prises à l’anus et ingérées
  • apport essentiel en vitamines B et K

C. Présence de fibres dans la ration

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11
Q

Quelle est l’importance (4 points) des fibres dans la ration?

A
  1. Usure dentaire: malocclusion, maladie dentaire
  2. Motricité caeco-colique: stase/obstruction digestive
  3. Maintien d’une flore caecale appropriée: entérotoxémie/entérites
  4. Limitation de la prise de poids
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12
Q
MÉCANISME CALCIQUE ORIGINAL
A. Origine du calcium
B. Absorption intestinale de quel type? 
C. Mode d’excrétion
D. Conséquences
A

A. Origine: usure des dents et apport alimentaire

B. Absorption intestinale passive indépendante de la vit. D

C. Excrétion rénale

D. Conséquences

  • urines parfois épaisse et laiteuse (+porphyrines)
  • boue/calculs vésicaux
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13
Q
REPRODUCTION
A. Maturité sexuelle
B. Période de reproduction
C. Déclenchement de l’ovulation
D. Temps de gestation
E. Nidicole?
F. Tétées: Ingestion des lapereaux
G. Composantes du lait
H. À quoi faut-il faire attention lors de la grosses?
A

A. Maturité sexuelle

  • femelle: 4-6 mois
  • mâle: 3-5 mois

B. Reproduction possible toute l’année

C. Ovulation provoquée

D. Gestation: 30-32 jours

E. Nidicole

F. Le lapereau ingère 20% de son poids en 1 à 2 tétées/jour

G. Lait: riche en protéines et lipides

H. Grossesse nerveuse, attention tumeurs!

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14
Q
COMPORTEMENT
A. Proie/Prédateur?
B. Crépusculaire?
C. Animal social/indépendant? Interactions?
D. Propre mais...?
E. Comportement alimentaire
F. Comportement non voulu
G. De quoi a-t-il besoin? Adapté à la vie en cage?
A

A. Proie

B. Crépusculaire

C. Social: interactions en groupe

D. Propre mais défèque en continu

E. Mange tout le temps

F. Peut griffer, rarement mordre

G. Besoin d’espace, mal adapté à la vie en cage

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15
Q

MÉTABOLISME
A. Température corporelle
B. Efficacité de la thermorégulation
C. Sensibilité

A

A. Température corporelle: 38,5-39,5 degrés

B. Thermorégulation peu efficace (oreilles)

C. Sensibilité aux coups de chaleur

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16
Q

MÉTABOLISME
A. Ratio surface volume faible ou élevé?
B. Sensibilité

A

A. Ration surface/volume élevé

B. Sensible à la déshydratation et aux hypothermies

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17
Q

MÉTABOLISME
A. Métabolisme faible ou élevé?
B. Sensibilité
C. Diète pré-opératoire?

A

A. Métabolisme élevé

B. Sensible à l’hypoglycémie et à l’hypoxie

C. Pas de diète pré-opératoire

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18
Q

Comment s’effectue la première consultation du lapin? Chronologie

A
  1. Anamnèse
  2. Conseils génériques
  3. Examen à distance
  4. Examen en main
  5. (Hypothèse diagnostiques, examens complémentaires et prescription)
  6. Vaccination
  7. Conseils ciblés
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19
Q

ANAMNÈSE

De quoi faut-il s’assurer lors de la première consultation d’un lapin, et pourquoi?

A

A. Le lapin est une proie (stressé), il faut assurer un environnement calme et sécurisant

  • bruits
  • odeurs
  • mouvements
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20
Q

ANAMNÈSE

Informations générales recueillies

A
  • race/âge
  • sexe/entier ou stérilisé
  • origine du lapin/ date d’acquisition
  • statut vaccinal
  • antécédents médicaux
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21
Q

ANAMNÈSE: milieu de vie

Informations recueillies

A
  • cage: dimensions, configuration, disposition, fréquence de nettoyage
  • en liberté: temps/surveillance
  • accès jardin
  • éclairage
  • température
  • hygrométrie
  • autres animaux
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22
Q

ANAMNÈSE: litière

Informations recueillies

A
  • type
  • disposition
  • fréquence de changement
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23
Q

ANAMNÈSE: eau et alimentation

Informations recueillies

A

Eau

  • type d’eau
  • volume distribué et bu
  • modalité de distribution
  • fréquence de changement

Alimentation

  • types d’aliments
  • origine des aliments
  • quantités distribuées et consommées
  • modalités de distribution
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24
Q

ANAMNÈSE: selles et comportement

Informations recueillies

A

Selles

  • caecotrophie
  • aspect des selles

Comportement

  • interactions/jeux
  • présence de jouets
  • période d’activité
  • anomalies observées
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25
Q

CONSEILS: Milieu de vie

Quels sont les conseils à donner?

A
  1. Favoriser l’exercice et les comportements exploratoires

B. Privilégier la liberté

C. Sorties régulières (4h/jour idéalement)

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26
Q

CONSEILS: Milieu de vie

Quelles sont les (5) bienfaits de favoriser l’exercice et les comportements exploratoires?

A
  1. Motricité digestive
  2. Embonpoint
  3. Pododermatites
  4. Troubles urinaires
  5. Troubles comportementaux
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27
Q

CONSEILS: Milieu de vie

Quels sont les conditions à privilégier la liberté?

A

Prévenir les chutes et l’accès à des plantes toxiques, câbles…

28
Q
CONSEILS: Cage
A. Dimensions
B. Aménagement 
C. Abrité de ?
D. À éviter?
E. Fréquence de nettoyage et désinfection
A

A. 180 x 60 cm (doit pouvoir se tenir debout et pouvoir faire deux petits bonds)

B. Bac plastique + grillage

C. À l’abri des courants d’air

D. Évite

  • exposition directe au soleil
  • cage au sol si chauffage au sol
  • lieux de passage

E. Nettoyage et désinfection hebdomadaire

29
Q

CONSEILS: Ambiance
A. Température
B. Hydrométrie
C. À éviter

A

A. Température: 18-20 degrés (jamais >28 degrés)

B. Hygrométrie 50-55%

C. Éviter les fumées, diffuseurs…

30
Q
CONSEILS: Litière
A. Lapin = animal propre/sale?
B. Substrat de litière
C. À éviter
D. Fréquence de changement
A

A. Lapin = animal propre

B. Substrat: litière sèche, non poussiéreuse et sans odeur: chanvre, lin, maïs, drybed

C À éviter

  • litière pour chat, graviers, sciure, copaux, paille, foin
  • ne pas mélanger au foin (risque d’aversion)

D. 1-2 changement par semaine

31
Q
CONSEILSL: Eau
A. Consommation
B. Consommation variable suivant quoi? 
C. Besoins hydriques
D. Administration/gestion
A

A. Consommation: 50-100 mL/kg/j

B. Consommation variable suivant l’alimentation

C. Besoins hydriques: 100-150 mL/kg

D. Eau propre, changée tous les jours, préférer un bol au biberon

32
Q

CONSEILS: Alimentation de l’adulte

Comment alimenter l’adulte?

A
  1. Foin
  2. Verdure fraîche
  3. (Granulés)

Respecter l’odre de distribution: foin d’abord, granulés et friandises en dernier

33
Q

CONSEILS: Alimentation des jeunes

Comment alimenter les jeunes?

A

Granulés à volonté chez le jeune, diminution progressive à partir de 6 mois. Introduction progressive de la verdure chez le jeune (3 mois) jusqu’à distribution à volonté chez l’adulte.

34
Q

CONSEILS: Foin
A. On considère que le foin est la ____ de l’alimentation
B. Apport majeur de ______
C. Administration/gestion
D. Qu’est-ce qu’un foin de bonne qualité?
E. Exemple de foin de bonne qualité
F. Foin à proscrire et pourquoi?

A

A. Base de l’alimentation

B. Apport majeur de fibres

C. Administration à volonté, distribution au râtelier ou dans une gamelle

D. Bonne qualité:

  • longues fibres (mastication efficace)
  • sec (éviter le développement de champignons)
  • non poussiéreux (poussière irritant)
  • vert
  • bonne odeur

E. Exemple: foin de fléole des prés, de dactyle

F. Proscrire le foin de luzerne qui est trop riche en Ca.

35
Q

CONSEILS: Verdure
A. La verdure est source de..?
B. Quantitée donnée
C. Administration/gestion, aliments à favoriser et pourquoi… ?

A

A. Source de fibres, vitamines, minéraux, protéines et eau

B. Quantité environ 8% du poids lapin/jour

C. Fraiche et variée: 3 légumes différents/jour, dont source de vit. A
-préférer les légumes verts qui sont pauvre en graisses et sucres
-introduction progressive
(Exemples: brocolis, céleri, trèfle, pissenlit, fanes de carottes…)

36
Q
CONSEILS: granulés
A. Est-ce obligatoire? 
B. Quantité
C. Type de granulés à favoriser et pourquoi? 
D. Taux de fibres
E. Taux de protéines
A

A. Non obligatoire

B. 20 g/kg/jour

C. Préférer les granulés ou extrudés vs les mélanges de grain parqu’ils vont trier

D. Taux de fibres > 18%

E. Taux de protéines < 15%

37
Q

CONSEILS: Friandises
A. Quoi donner comme friandises
B. Administration/Fréquence

A

A. Fruits, biscuits

B. Distribuer avec parcimonie (2x/semaine)

38
Q

CONSEILS: Aliments déconseillés/interdits

Quels sont ces aliments?

A

Ail, avocat, betteraves, chocolat, chou blanc, haricots, oignon, oseille, pomme de terre, soja, sucreries

39
Q

CONSEILS: Comportement
A. Qu’est-ce qu’on conseil pour l’enrichissement et le confort?
B. À quelle fréquence on conseil les brossages?

A

A. Enrichissement et confort

  • abri/cabane avec étages
  • tunnels, jouets
  • tapis

B. Brossages réguliers surtout en période de mue

40
Q

CONSEILS: Interactions
A. Le jeux lapin/homme est-il conseillé?
B. Les interactions avec d’autres animaux sont-elles possibles?

A

A. Jeux lapin/homme: avec parcimonie (stress)

B. Interactions avec d’autres animaux

  • possible si habituation
  • jamais avec un furet
  • pas avec un Cochon d’Inde (transmission de Bordetella bronchiseptica)
41
Q

CONSEILS: Risques sanitaires
A. Quels sont les risques traumatiques?
B. Quels sont les risques zoonotiques?

A

A. Risques traumatiques: griffures et morsures

B. Risques zoonotiques

  • faible: agents parasitaires (cheyletielles, puces…) et bactériens (pasteurelles, salmonelles…)
  • teigne principalement: Trichophyton mentagrophytes
  • (Encephalitozoon cuniculi chez les immunodéprimés?)
42
Q

EXAMEN À DISTANCE: Environnement
A. Qu’est-ce qu’on va observer/évaluer?
B. Qu’est-ce qu’on ne va jamais observer chez un lapin?

A

A. Cage de transport, carton…: selles (quantité, aspect, couleur, odeur, éléments non digérés, sang, mucus), urine, sang, parasites

B. Vomissement

43
Q

EXAMEN À DISTANCE: Lapin
A. Le lapin est une proie = stress, qu’est-ce que ça implique?
B. Décrire l’activité normale
C. Qu’est-ce qu’on évalue?
D. Qu’est-ce qui serait anormale d’objectiver p/r à la respiration?
E. Quels sont les signes de douleur?

A

A. Proie = stress

  • signes cliniques masqués
  • augmentation des fréquences respiratoires et cardiaques
  • augmentation de la température corporelle

B. Activité normale: explore, mange, défèque

C. Évaluer:

  • état général
  • vigilence (réaction à stimulus extérieur ex. Bruit sec)
  • posture
  • attitude
  • mouvements, démarche
  • respiration par le nez!

D. Anormal respiration par le nez

E. Signes de douleur:

  • voussé
  • refus de se déplacer
  • pas/peu réactif au stimuli extérieurs
  • polypnée
  • toilettage excessif de la zone algique
  • grincement de dents
44
Q

CONTENTION
A. Préparation
B. Environnement
C. À éviter, pourquoi et comment?
D. Qu’est-ce qu’on doit jamais faire et pour quelle raison?
E. De quelle manière faut-il toujours sortir un lapin de sa boîte?

A

A. Préparation de tout le matériel nécessaire à la consultation

B. Environnement sécurisant et surface non glissante

C. Éviter les ruades: risques de traumatisme lombaire, sécuriser la région lombaire

D. Ne jamais saisir par les pattes (risque de fractures) ou par les oreilles (réflexe otocardiaque)

E. Toujours sortir un lapin de sa boîte par l’arrière-train

45
Q

CONTENTION

En résumé, quels sont les 3 riques?

A
  1. Fractures de pattes
  2. Arrêt cardiaque
  3. Luxation ou fracture lombaire
46
Q

CONTENTION
A. Quels sont les 2 techniques possibles?
B. De quoi peut-on s’aider?

A

A. Techniques de contention

  • plaquer le lapin contre soi en «C» en supportant le lapin au niveau du bassin avec une main et en plaçant l’autre main sous le thorax
  • placer le lapin sur son bras, la tête dans le creux du coude, les membres postérieurs maintenus avec la main. L’autre main est placée sur le dos.

B. Pour s’aider…

  • enrouler le lapin dans une serviette: lapin stressé, examen bucco-dentaire, oculaire…
  • masquer les yeux du lapin pour le calmer
47
Q

EXAMEN CLINIQUE EN MAIN

Par quoi est-ce qu’on commence?

A
  • peser
  • température corporelle: 38,5-39,5 degrés
  • asculter coeur et appareil respiratoire: FC 180-250 bpm, FR 30-60 rpm

Bref: peser + TPR

48
Q

EXAMEN CLINIQUE EN MAIN

Comment procède-t-on…?
A. Évaluation de la condition corporelle
B. Évaluation de l’état d’hydratation
C. Évaluation des muqueuses

A

A. Condition corporelle

  • muscles lombaires
  • tissu adipeux sur les côtes

B. État d’hydratation

  • pli de peau à la zone interscapulaire
  • aspect des muqueues: brillantes/ternes
  • enophtalmie (déshydratation avancée)

C. Muqueuses:

  • couleur
  • TRC
49
Q

EXAMEN EN MAIN: Phanères
A. Qu’est-ce qu’on évalue?
B. Qu’est-ce qu’on peut rechercher?

A

A. Évaluer l’aspect et la densité des poils

B. Rechercher

  • poils souillés: menton, membres antérieurs, cou, zone périnéale
  • lésions cutanées
  • pododermatites
50
Q

EXAMEN CLINIQUE EN MAIN: Cavité buccale
A. Qu’est-ce qu’on évalue?
B. Qu’est-ce qu’on peut rechercher?

A

A. Incisives et dents jugales

B. Ptyalisme

51
Q

EXAMEN CLINIQUE EN MAIN: Cavité buccale
A. Qu’est-ce qu’on évalue pour les incisives?
B. Qu’est-ce qu’on évalue pour les dents jugales?
C. Qu’est-ce qu’on peut rechercher a/n des dents jugales?
D. Comment est-il possible de mieux examiner/visualiser les dents jugales et pourquoi voudrait-on faire cela?
E. Quelles sont les seules dents jugales qu’on arrive à évaluer sans appareil?

A

A. Évaluation des incisives: position, longueur, déviation, usure, fracture

B. Évaluation des dents jugales: longueur des couronnes, usure du plateau

C. Recherche a/n des dents jugales:

  • présence de spicules
  • présence de lésions linguales et jugales
  • pus

D. Otoscope/spéculum/endoscopie puisque angle d’ouverture réduit + distème font que seulement 25% des anomalies détectées

E. Uniquement les prémolaires

52
Q

EXAMEN CLINIQUE EN MAIN: Yeux
A. Qu’est-ce qu’on évalue?
B. Qu’est-ce qu’on peut rechercher lors de l’examen oculaire?

A

A. Évaluer:

  • symétrie
  • épiphora
  • blépharite/conjonctivite
  • obstruction des canaux nasolacrymaux

B. Examen oculaire: lésions du cristallin (encephalitozoonose)

53
Q

EXAMEN CLINIQUE EN MAIN: Nez

Qu’est-ce qu’on peut rechercher?

A

Jetage uni/bilatéral

54
Q

EXAMEN CLINIQUE EN MAIN

Quelles structures de la face est-ce qu’on va particulièrement observer et palper?

A

Os mandibulaire et maxillaires

55
Q

EXAMEN CLINIQUE EN MAIN: Thorax
A. Qu’est-ce qu’on recherche a/n des noeuds lymphatiques? Est-ce commun?
B. Comment se fait l’auscultation du thorax et à quel moment dans l’examen?

A

A. Noeuds lymphatiques: lymphadénopathies, rares

B. Ausculation en début d’examen: main devant les naries pour atténuer les bruits respiratoires.

56
Q

EXAMEN CLINIQUE EN MAIN: Abdomen

Comment procède-t-on et facilité à palper…?
A. Évaluation de l’estomac
B. Évaluation du caecum
C. Quelles autres structures sont palpables?
D. Quelles autres structures sont non palpables chez le lapin sain?
E. Quoi d’autre faut-il évaluer?

A

A. Estomac: peut être difficile à palper chez le lapin sain, ne doit pas dépasser l’hypocondre, à gauche, contenu souple

B. Caecum: difficilement palpable chez le pain sain, ventral

C. Structures palpabes: rein, vessie, selles dans le colon distal

D. Structures non palpables chez le lapin sain: foie, rate, tractus génital

E. Évaluer les mamelles

57
Q

EXAMEN CLINIQUE EN MAIN: Zone périnéale
A. Qu’est-ce qu’on peut rechercher?
B. À quoi fait-on attention?

A

A. Rechercher:

  • souillures
  • écoulements
  • paraphimosis

B. Attention aux glandes de marquage

58
Q

EXAMEN CLINIQUE EN MAIN: Membre
A. Qu’est-ce qu’on peut rechercher?
B. Comment évalue-t-on les membres?

A

A. Rechercher: dissymétrie, amyotrophie, douleur

B. Palpation et mobilisation des articulations et fûts osseux

59
Q

EXAMEN CLINIQUE EN MAIN: Examen neurologique
A. Quel réflexe est absent chez le lapin?
B. Qu’est-ce qu’on peut rechercher?

A

A. Pas de réflexe de clignement à la menance chez le lapin

B. Rechercher:

  • syndrome vestibulaire
  • parésie/paralysie des postérieurs
60
Q

MÉDECINE PRÉVENTIVE
A. Qu’est-ce qu’on fait en terme de prophylaxie médicale?
B. Qu’est-ce qu’on fait en terme de prophylaxie sanitaire?
C. Quoi d’autre fait-on en médecine préventive?

A

A. Prophylaxie médicale: vaccination et déparasitage

B. Prophylaxie sanitaire: hygiène

C. Contrôle de la reproduction

61
Q
MYXOMATOSE 
A. Agent étiologique
B. Mode de transmission
C. Signes cliniques
D. Léthalité?
E. Vaccin existants
A

A. Poxvirus: Myxoma virus

B. Transmission

  • vectorielle (moustiques, tiques…)
  • contact
  • voie respiratoire (élevage)

C. Signes cliniques: fièvre, anorexie, blépharoconjonctivite, nodules rougeâtres sur la tête

D. Léthalité importante

E. Vaccins: virus vivants hétérologues (-efficace) et homologues (+efficace)

62
Q
MALADIE HÉMORRAGIQUE DU LAPIN
A. Agent étiologique 
B. Transmission
C. Contagion?
D. Léthalité? 
E. Signes cliniques
F. Vaccins existants
A

A. Calicivirus, Iagovirus: Rabbit hemorrhagic disease virus - RHDV; nouveau arrivant RHDV-2 depuis 2012, majoritaire aujourd’hui

B. Transmission féco-orale: foin cntaminé, poussières…

C. Contagiosité élevée

D. Léthalité importante

E. Signes cliniques

  • dépression, anorexie, signes neuro, jetage séro-hémorragique
  • mort brutale sans symptômes

F. Vaccins inactivés à partir de la souche classique (RHDV1) et/ou de la souche variant (RHDV2)

63
Q

VACCINATION
A. Quels vaccins préfère-t-on?
B. Qu’est-il possible de faire pour tout couvrir?
C. Protocole de vaccination

A

A. Préférer un vaccin s’administrant en SC

  • NOBIVAC Myxo-RDH (MSD): Myxomatose + VHD1
  • FILAVAC VDH KC+V (Filavie): VHD1 + VHD2

B. Vaccination NOBIVAC Myxo-RDH et FILAVAC VDH KC+V possible en même temps

C. Protocole vaccination

  • primovaccination à partir de 2 mois
  • rappel tous les 6 mois
64
Q

DÉPARASITAGE:
A. Est-ce systématique? Quand est-ce qu’on va le faire?
B. Options de déparasitage
C. Quel antiparasitaire est à bannir et pourquoi?

A

A. Non systématique, dépend du milieu de vie et du contexte épidémiologique

B. Options de déparasitage

  • Anticoccidiens chez les jeunes lapins (<6 mois): TMPS 30 mg/kg/12 PO pendant 10 jours, ou Toltrazuril 5 mg/kg PO une seule fois
  • Anti-helminthiques (nématodes): Fenbendazole (Panacur) 20 mg/kg/24h PO pendant 5 jours
  • Antiparasitaires-externes: Selamectine 20 mg/kg spont-on 2 fois à 7 jours d’intervalle

C. Bannir le Fipronil (Frontline): toxicité!

65
Q

PROPHYLAXIE SANITAIRE
A. Qu’est-ce qu’on conseil par rapport aux contacts entre lapins?
B. Qu’est-ce qu’on conseil à l’introduction d’un nouvel animal?
C. Quoi d’autre est-ce qu’on conseil côté prophylaxie sanitaire?

A

A. Pas de contact lapin domestique / lapin sauvage

B. Isolement et bilan vétérinaire à l’introduction d’un nouvel animal

C. Nettoyage/désinfection de la cage et du bac à litière une fois par semaine

66
Q
CONTRÔLE DE LA REPRODUCTION
A. Objectif général
B. Qu’est-ce qu’on pratique et à partir de quel âge? 
C. Indication chez le mâle 
D. Indication chez la femelle
A

A. Maîtriser la reproduction

B. Stérilisation chirurgicale (ovario-hysétrectomie chez la femelle) à partir de 6 mois

C. Mâle: comportements territoriaux (marquage urinaire et agressivité)

D. Femelle: prévention des maladies génitales i.e. après 4 ans adénocarcinome chez 50-80% des animaux