Laboratoire 10-13 Flashcards

1
Q

Question : Quels sont les principaux motifs du contrôle des microorganismes évoqués dans l’introduction ?

A

Réponse : Les principaux motifs du contrôle des microorganismes évoqués dans l’introduction sont la prévention de la transmission des maladies et des infections, la prévention de la décomposition et de la détérioration, ainsi que la prévention de la contamination.

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2
Q

Question : Quels sont les trois grands types de moyens de contrôle des microorganismes mentionnés ?

A

Réponse : Les trois grands types de moyens de contrôle des microorganismes mentionnés sont les agents et processus physiques, les agents chimiques et les agents chimiothérapeutiques.

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3
Q

Question : Quels termes sont inclus dans le vocabulaire couramment utilisé dans le contrôle des microorganismes ?

A

Réponse : Les termes inclus dans le vocabulaire couramment utilisé dans le contrôle des microorganismes sont la désinfection, le désinfectant, la stérilisation, l’antiseptique, le microbiocide, le microbiostatique, le bactéricide, le bactériostatique, le fongicide, le fongistatique, le germicide, l’agent antimicrobien, le virucide, l’agent antibactérien, l’agent antifongique, l’agent antiviral, et le sporicide.

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4
Q

Question : Quels sont les principaux facteurs qui influencent l’action d’un agent antimicrobien selon le texte ?

A

Réponse : Les principaux facteurs qui influencent l’action d’un agent antimicrobien sont le temps de contact, la concentration, la température, le pH, le type de microorganisme cible et l’état physiologique du microorganisme.

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5
Q

Question : Comment le temps de contact influence-t-il l’efficacité d’un agent antimicrobien ?

A

Réponse : Le temps de contact influence l’efficacité d’un agent antimicrobien car tous les microorganismes ne meurent pas en même temps après l’addition de l’agent. Un désinfectant doit rester en contact avec le matériel contaminé suffisamment longtemps pour permettre la destruction de toutes les bactéries. Plus le temps d’exposition est long, plus le taux de mortalité des microorganismes est élevé.

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6
Q

Question : Comment la concentration affecte-t-elle l’action d’un agent antimicrobien ?

A

Réponse : La concentration d’un agent antimicrobien affecte son action de plusieurs façons. Généralement, plus l’agent est concentré, plus le temps d’exposition nécessaire est court. À des concentrations plus faibles, le produit est souvent microbiostatique, tandis qu’à des concentrations plus élevées, il sera microbiocide. La concentration nécessaire pour tuer les microorganismes varie en fonction du type de microorganisme cible et du type d’agent utilisé.

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7
Q

Question : Quel est l’effet de la température sur l’efficacité d’un agent chimique ?

A

Réponse : Souvent, l’effet destructeur d’un agent chimique augmente à des températures plus élevées. Cependant, la plupart des procédures de désinfection sont standardisées à la température ambiante. Les temps d’exposition doivent être augmentés lorsque le contrôle s’effectue à des températures plus basses.

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8
Q

Question : En quoi l’état physiologique du microorganisme influence-t-il sa sensibilité à un agent antimicrobien ?

A

Réponse : Les cellules en phase exponentielle de croissance sont plus sensibles à un agent antimicrobien que les cellules en phase stationnaire. Cela est dû à une augmentation du métabolisme et de la perméabilité membranaire dans la phase exponentielle de croissance, ce qui rend les cellules plus susceptibles à l’action de l’agent antimicrobien.

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9
Q

Question : Comment la concentration du microorganisme influence-t-elle le temps de stérilisation ou la concentration de l’agent stérilisant ?

A

Réponse : Plus le nombre de bactéries est élevé, plus il faudra augmenter le temps de stérilisation ou la concentration de l’agent stérilisant. Cela est dû au fait qu’une plus grande quantité de microorganismes nécessite plus de temps ou une concentration plus élevée d’agent pour assurer une destruction efficace.

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10
Q

Question : Quel rôle joue l’environnement dans l’efficacité de la destruction microbienne ?

A

Réponse : Les propriétés chimiques et physiques de l’environnement dans lequel se trouvent les microorganismes influencent le taux et l’efficacité de la destruction microbienne. Par exemple, la consistance du milieu, la présence d’hydrates de carbone, le pH et la présence de matière organique peuvent tous affecter la capacité d’un agent antimicrobien à éliminer les microorganismes.

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11
Q

Question : Quelles sont les différentes actions des agents antimicrobiens sur les microorganismes ?

A

Réponse : Les agents antimicrobiens peuvent agir de différentes manières sur les microorganismes, notamment en causant des dommages à la paroi cellulaire, en altérant la perméabilité membranaire, en affectant les protéines et les acides nucléiques, en inhibant l’action enzymatique, en interférant avec le métabolisme, et en inhibant la synthèse protéique et des acides nucléiques.

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12
Q

Question : Quels sont les effets de la dessiccation sur les microorganismes ?

A

Réponse : La dessiccation entraîne la déshydratation de la cellule microbienne et de son environnement, ce qui conduit à une cessation de son activité métabolique. Cela altère les différents enzymes présents et entraîne un déclin de la population viable totale. La survie des microorganismes après dessiccation dépend de facteurs tels que le type d’organisme, le matériel de séchage, les conditions physiques (lumière, température, humidité) et la durée de la dessiccation.

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13
Q

Question : Qu’est-ce que la lyophilisation et comment est-elle utilisée dans divers domaines ?

A

Réponse : La lyophilisation est un cas particulier de dessiccation qui implique une déshydratation très rapide à froid, suivie de l’étanchéité sous vide du matériel. Cette technique permet de conserver les microorganismes viables pendant plusieurs années. Outre son utilisation en microbiologie, la lyophilisation est de plus en plus utilisée dans l’industrie alimentaire, l’agriculture et même l’industrie aérospatiale.

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14
Q

Question : Quel est l’effet des basses températures sur les microorganismes ?

A

Réponse : Les basses températures peuvent rendre les bactéries “dormantes”, c’est-à-dire qu’elles restent vivantes mais n’ont aucune activité métabolique détectable. Ces conditions statiques sont utilisées couramment pour la préservation des aliments par réfrigération et congélation. Cependant, la congélation peut également avoir un effet bactéricide en raison de la cristallisation de l’eau à l’intérieur des bactéries, entraînant le bris de certaines structures cellulaires.

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15
Q

Question : Quelles sont les conséquences néfastes de la formation de zones à forte concentration en sel sur les bactéries lors de la congélation ?

A

Réponse : La formation de zones à forte concentration en sel provoque la précipitation et la dénaturation des protéines des bactéries, ce qui peut entraîner leur destruction. Cependant, ces conséquences néfastes peuvent être évitées en congélant les bactéries en présence d’un cryoprotecteur tel que la glycérine, le sucrose, l’albumine ou le lait écrémé en poudre. De plus, une congélation très rapide à l’azote liquide permet de congeler les bactéries en un seul bloc, réduisant ainsi la formation de cristaux.

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16
Q

Question : Quels sont les modes d’action de la chaleur sèche dans le contrôle des microorganismes ?

A

Réponse : La chaleur sèche peut être utilisée dans le contrôle des microorganismes par incinération à la flamme ou au four Pasteur. Dans les deux cas, le mode d’action est l’oxydation des protéines des microorganismes, entraînant leur destruction. La flamme est souvent utilisée dans les laboratoires de microbiologie pour stériliser les fils de nichrome, tandis que le four Pasteur est utilisé pour stériliser la verrerie, les instruments métalliques non en acier inoxydable et la poudre.

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17
Q

Question : Quels sont les principaux moyens de stérilisation à la chaleur humide ?

A

Réponse : Les principaux moyens de stérilisation à la chaleur humide sont l’ébullition et l’utilisation de l’autoclave. L’ébullition, à une température de 100°C, est un moyen de contrôle bien connu, bien que son efficacité puisse être contestée dans certains cas. L’autoclave, quant à lui, est une enceinte dans laquelle la vapeur d’eau est portée à une pression élevée, entraînant une température de 121°C. En général, 15 minutes d’autoclavage suffisent pour tuer toute forme de vie, et cet appareil est largement utilisé pour stériliser des milieux de culture, de la verrerie, etc.

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18
Q

Question : Comment la présence d’une forte concentration d’une substance neutre peut-elle influencer le mécanisme de dénaturation des protéines par la chaleur humide ?

A

Réponse : La présence d’une forte concentration d’une substance neutre, telle que le glycérol ou le sucrose, peut ralentir le mécanisme de dénaturation des protéines par la chaleur humide en réduisant l’activité de l’eau.

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19
Q

Question : Pourquoi l’état de la culture est-il un facteur crucial dans l’efficacité de la stérilisation à la chaleur humide ?

A

Réponse : L’état de la culture est crucial car une culture jeune, en phase exponentielle de croissance, est généralement moins résistante qu’une culture en phase stationnaire. Cela signifie que les microorganismes dans la phase exponentielle sont plus sensibles à la chaleur et donc plus facilement éliminés par la stérilisation à la chaleur humide.

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20
Q

Question : Quelle est l’importance du temps d’exposition à la chaleur humide dans le processus de stérilisation ?

A

Réponse : Le temps d’exposition à la chaleur humide doit être augmenté si le volume à stériliser est très important. Cela garantit que tous les microorganismes présents sont suffisamment exposés à la chaleur pour être éliminés.

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21
Q

Question : Quelle est la différence entre la pénétration de la chaleur humide et de la chaleur sèche ?

A

Réponse : La chaleur humide est plus pénétrante que la chaleur sèche. Plus le pourcentage d’humidité est bas, plus le temps d’exposition doit être long pour que la chaleur puisse atteindre tous les microorganismes et les éliminer.

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22
Q

Question : Quels sont les principaux modes d’action de la chaleur humide sur les microorganismes ?

A

Réponse : Les principaux modes d’action de la chaleur humide sur les microorganismes sont la coagulation des protéines ou des enzymes essentiels, ainsi que la liquéfaction des lipides.

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23
Q

Question : Qu’est-ce que la pasteurisation et quel est son objectif dans l’industrie alimentaire ?

A

Réponse : La pasteurisation est un procédé de désinfection par la chaleur humide utilisé dans l’industrie alimentaire pour détruire les bactéries pathogènes dans certaines denrées. Son objectif est de rendre les aliments plus sûrs à consommer en réduisant la charge microbienne.

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24
Q

Question : Quelle est la température utilisée dans la procédure de chauffage au bain-marie ?

A

Question : Quelle est la température utilisée dans la procédure de chauffage au bain-marie ?

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25
Q

Question : Quelle est la durée d’exposition des tubes au bain-marie dans la procédure de chauffage ?

A

Réponse : Les tubes sont exposés au bain-marie pendant 15 minutes.

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26
Q

Question : Pourquoi est-il important de retirer les tubes après 5 et 15 minutes dans la procédure de chauffage au bain-marie ?

A

Réponse : Il est important de retirer les tubes après 5 et 15 minutes pour déterminer l’efficacité du traitement thermique à différentes durées sur les souches bactériennes.

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27
Q

Question : Qu’est-ce qui est utilisé comme indicateur pour tester la fonctionnalité des autoclaves dans la procédure d’autoclave ?

A

Réponse : Un bioindicateur, tel que Sterikon®, est utilisé pour tester la fonctionnalité des autoclaves.

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28
Q

Question : Quelle est la température et la durée d’exposition des tubes dans la procédure d’autoclave ?

A

Réponse : Les tubes sont exposés à une température de 121°C pendant 15 minutes dans la procédure d’autoclave.

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29
Q

Question : Que signifie l’incubation des géloses à 37°C pendant 24 heures dans la procédure d’autoclave ?

A

Réponse : L’incubation des géloses à 37°C pendant 24 heures permet la croissance des microorganismes après le traitement à l’autoclave afin d’évaluer l’efficacité de la stérilisation.

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30
Q

Question : Quel est l’effet des rayons ultraviolets sur l’ADN des microorganismes ?

A

Réponse : Les rayons ultraviolets agissent sur l’ADN des microorganismes en formant des dimères de thymine (T-T) ou de cytosine (C-C) sur le même brin d’ADN.

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31
Q

Question : Quel peut être l’effet des faibles doses de rayons ultraviolets sur les microorganismes ?

A

Réponse : À faibles doses, les rayons ultraviolets peuvent entraîner des modifications de l’ADN qui ne sont pas létales pour la cellule, conduisant à l’apparition de mutants au lieu de la mort des cellules.

32
Q

Question : Quelle est la méthode utilisée pour tester l’efficacité des agents chimiques sur les bactéries ?

A

Réponse : Pour tester l’efficacité des agents chimiques sur les bactéries, on réalise une technique où certaines bactéries sont ensemencées sur des géloses nutritives. Ensuite, des disques de papier imprégnés des agents chimiques à tester, à diverses concentrations, sont déposés sur les géloses. En observant les zones d’inhibition de croissance des bactéries, on peut conclure sur l’efficacité des agents chimiques testés.

33
Q

Question : Quels sont les principaux facteurs à prendre en compte dans l’interprétation des résultats de cette expérience ?

A

Réponse : Les principaux facteurs à prendre en compte sont la nature et la concentration de l’agent chimique utilisé, ainsi que la nature des microorganismes en cause. Pour une évaluation complète de l’efficacité d’un produit, il est également nécessaire d’étudier tous les autres facteurs influençant l’action de l’agent, comme mentionné dans l’introduction.

34
Q

Question : Pourquoi est-il important d’utiliser des disques de papier stériles dans cette expérience ?

A

Réponse : Il est important d’utiliser des disques de papier stériles pour éviter toute contamination lors de l’application des agents chimiques sur les géloses et pour garantir des conditions expérimentales stables et fiables.

35
Q

Question : Quel est l’avantage de tester les agents chimiques à diverses concentrations ?

A

Réponse : Tester les agents chimiques à diverses concentrations permet de déterminer la concentration optimale nécessaire pour obtenir une efficacité maximale contre les microorganismes tout en minimisant les effets indésirables. Cela permet également d’évaluer la sensibilité des microorganismes à différentes concentrations de l’agent.

36
Q

Question : Quelle est la différence entre les agents chimio-thérapeutiques et les désinfectants chimiques en termes d’action sélective ?

A

Réponse : Les agents chimio-thérapeutiques, y compris les antibiotiques, ont une action sélective car ils interfèrent sélectivement avec la croissance des microorganismes sans affecter significativement les fonctions des cellules infectées. En revanche, les désinfectants chimiques ont une action peu sélective, affectant à la fois les microorganismes et les cellules humaines ou animales.

37
Q

Question : Pourquoi est-il important de déterminer la susceptibilité d’un agent pathogène aux agents chimiothérapeutiques ?

A

Réponse : Il est crucial de déterminer la susceptibilité d’un agent pathogène aux agents chimiothérapeutiques afin de sélectionner le traitement le plus efficace pour le patient tout en minimisant le risque de développer une résistance aux antibiotiques. Cela garantit des chances de guérison maximales et réduit les risques de complications.

38
Q

Question : Comment se réalise l’antibiogramme ?

A

Réponse : L’antibiogramme se réalise en plaçant des disques imprégnés d’antibiotique sur une gélose Mueller Hinton préalablement ensemencée avec la souche bactérienne à l’étude. Chaque antibiotique diffuse dans la gélose et agit sur la croissance bactérienne. Les valeurs standard pré-établies sont utilisées pour déterminer la sensibilité de la bactérie à un antibiotique donné.

39
Q

Question : Quelle est la méthode utilisée pour déterminer la concentration minimale inhibitrice (CMI) d’un antibiotique ?

A

Réponse : Pour déterminer la concentration minimale inhibitrice (CMI) d’un antibiotique, des dilutions en tube (liquide) de l’antibiotique sont réalisées. On recherche ensuite la concentration la plus faible qui empêche la croissance bactérienne. Cette méthode est quantitative et permet d’évaluer précisément l’efficacité de l’antibiotique contre la souche bactérienne.

40
Q

Question : Quel est le but de l’antibiogramme par concentration minimale inhibitrice (CMI) ?

A

Réponse : L’objectif de l’antibiogramme par CMI est de déterminer la concentration minimale d’un antibiotique nécessaire pour inhiber la croissance d’une souche bactérienne donnée. Cela permet d’évaluer la sensibilité de la bactérie à l’antibiotique et d’adapter le traitement en conséquence.

41
Q

Question : Pourquoi utilise-t-on des tubes stériles dans cette méthode ?

A

Réponse : Les tubes stériles sont utilisés pour éviter toute contamination externe lors de la préparation des dilutions d’antibiotiques et des cultures bactériennes. Cela garantit que les résultats de l’antibiogramme sont précis et fiables.

42
Q

Question : Pourquoi réalise-t-on des dilutions en série dans cette méthode ?

A

Réponse : Les dilutions en série permettent d’obtenir une gamme de concentrations croissantes de l’antibiotique dans les tubes. Cela permet de déterminer avec précision la concentration minimale d’antibiotique nécessaire pour inhiber la croissance bactérienne, ce qui est essentiel pour évaluer la sensibilité de la souche bactérienne.

43
Q

Question : Quel est le rôle du tube 11 dans cette procédure ?

A

Réponse : Le tube 11, sans antibiotique, sert de témoin dans la procédure. Il permet de comparer la croissance bactérienne dans les autres tubes contenant différentes concentrations d’antibiotique. Cela aide à évaluer si la croissance bactérienne est inhibée par l’antibiotique et à déterminer la concentration minimale inhibitrice.

44
Q

Question : Pourquoi est-il nécessaire de déterminer les concentrations obtenues de l’antibiotique ?

A

Réponse : Il est essentiel de connaître les concentrations obtenues de l’antibiotique dans chaque tube afin de pouvoir évaluer correctement l’effet de l’antibiotique sur la croissance bactérienne. Cela permettra de déterminer la concentration minimale inhibitrice (CMI) et d’évaluer la sensibilité de la souche bactérienne à l’antibiotique.

45
Q

Question : Comment détermine-t-on la concentration minimale inhibitrice (CMI) à partir des résultats de l’incubation ?

A

Réponse : La CMI est déterminée en observant la concentration la plus faible d’antibiotique qui empêche la croissance bactérienne visible après l’incubation. On compare les résultats avec un tableau de référence pour déterminer la sensibilité de la souche bactérienne à l’antibiotique.

46
Q

Question : Quelle est l’importance de l’incubation des tubes à 37°C pendant 24 heures ?

A

Réponse : L’incubation des tubes à 37°C pendant 24 heures permet de créer des conditions favorables à la croissance bactérienne. Cela permet d’observer si les bactéries se développent ou non en présence d’antibiotique, ce qui est crucial pour déterminer la concentration minimale inhibitrice (CMI) et évaluer l’efficacité de l’antibiotique.

47
Q

Question : Pourquoi est-il important de marquer les points sur la gélose avant de déposer les disques d’antibiotiques ?

A

Réponse : Il est crucial de marquer les points sur la gélose avant de déposer les disques d’antibiotiques pour assurer une distribution uniforme des disques sur la surface de la gélose. Cela garantit que chaque antibiotique est testé dans une zone spécifique et facilite l’interprétation des résultats en associant chaque zone d’inhibition à un antibiotique spécifique.

48
Q

Question : Quelle est la raison de l’incubation des boîtes à 37°C pendant 18 à 24 heures ?

A

Réponse : L’incubation des boîtes à 37°C pendant 18 à 24 heures permet aux bactéries présentes sur la gélose de se développer et de former des colonies. Ce temps d’incubation est nécessaire pour observer la croissance bactérienne et les zones d’inhibition causées par les antibiotiques.

49
Q

Question : Pourquoi est-il nécessaire de noter le diamètre d’inhibition de croissance pour chaque antibiotique ?

A

Réponse : Noter le diamètre d’inhibition de croissance pour chaque antibiotique permet d’évaluer l’efficacité de chaque antibiotique contre les souches bactériennes testées. Cela fournit des informations sur la sensibilité relative des bactéries à chaque antibiotique, ce qui est crucial pour déterminer le meilleur traitement antibiotique pour une infection bactérienne spécifique.

50
Q

Question : Pourquoi est-il important de dénombrer le nombre de bactéries dans une suspension quelconque ?

A

Réponse : Il est important de dénombrer le nombre de bactéries dans une suspension pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cela permet d’évaluer la croissance bactérienne dans un échantillon, ce qui peut être crucial dans divers domaines comme l’industrie alimentaire, l’industrie pharmaceutique et la santé publique. De plus, cela permet d’estimer l’effet d’un agent sur la croissance bactérienne, d’évaluer la qualité de l’eau et d’autres substances, et de suivre l’efficacité des méthodes de traitement et de désinfection.

51
Q

Question : Quelle est la différence entre les techniques de dénombrement qui mesurent le nombre total de bactéries et celles qui mesurent le nombre de bactéries viables ?

A

Réponse : Les techniques de dénombrement qui mesurent le nombre total de bactéries incluent toutes les bactéries présentes dans l’échantillon, qu’elles soient vivantes ou mortes. En revanche, les techniques qui mesurent le nombre de bactéries viables se concentrent uniquement sur les bactéries vivantes, car chaque colonie provient généralement d’une seule bactérie viable. Cela permet d’estimer la quantité de bactéries capables de se multiplier et donc de causer des problèmes de santé ou de contamination.

52
Q

Question : Quelles sont les méthodes mentionnées pour dénombrer le nombre de bactéries viables ?

A

Réponse : Les méthodes mentionnées pour dénombrer le nombre de bactéries viables incluent les techniques d’étalement sur et dans la gélose (spread plate, pour plate), ainsi que la technique de la membrane filtrante. Ces méthodes reposent sur le principe que chaque colonie provient généralement d’une seule bactérie viable, ce qui permet d’estimer le nombre de bactéries viables par unité de volume.

53
Q

Question : Quelles sont les normes bactériologiques pour l’eau potable selon le site du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec ?

A

Réponse : Selon le site du ministère, l’eau potable ne doit contenir aucun organisme pathogène ni aucun organisme indicateur d’une contamination fécale, tels que les bactéries coliformes fécales, y compris Escherichia coli, et les bactéries entérocoques. De plus, l’eau ne doit pas contenir plus de 10 bactéries coliformes totales par 100 millilitres d’eau prélevée, lorsqu’on utilise une technique de dénombrement. Si des coliformes totaux sont détectés, d’autres échantillons doivent être testés à intervalles sur une période de temps définie. Sur l’ensemble des échantillons testés, 90% doivent être négatifs pour que l’eau soit considérée comme potable.

54
Q

Question : Pourquoi la présence de bactéries E. coli dans l’eau est-elle significative en termes de qualité bactériologique de l’eau ?

A

Réponse : La présence de bactéries E. coli dans l’eau indique une contamination fécale, ce qui signifie que l’eau peut contenir des microorganismes pathogènes d’origine fécale. Les bactéries E. coli sont strictement d’origine fécale et leur présence est donc un indicateur de contamination par des matières fécales, ce qui représente un risque potentiel pour la santé publique.

55
Q

Question : Quelle est la signification de la présence de bactéries entérocoques dans l’eau d’un puits ?

A

Réponse : La présence de bactéries entérocoques dans l’eau d’un puits peut indiquer une contamination fécale ou une infiltration d’eau de surface. Bien que certaines espèces de bactéries entérocoques ne soient pas d’origine fécale, il est prudent de considérer leur présence comme une indication de contamination fécale, ce qui peut présenter un risque pour la santé publique.

56
Q

Question : Quelle est la différence entre les bactéries coliformes totales et les bactéries coliformes fécales en termes d’origine et de risque pour la santé ?

A

Réponse : Les bactéries coliformes totales comprennent un groupe hétérogène de bactéries d’origines fécale et environnementale, pouvant se trouver naturellement dans le sol et la végétation. Leur présence dans l’eau n’indique pas nécessairement une contamination fécale ni un risque sanitaire, mais plutôt une dégradation de la qualité bactériologique de l’eau. En revanche, les bactéries coliformes fécales, telles qu’Escherichia coli, sont strictement d’origine fécale et leur présence indique une contamination par des matières fécales, représentant un risque potentiel pour la santé publique.

57
Q

Question : Quelle est la méthode d’ensemencement utilisée dans la technique “pour plate” pour le dénombrement bactérien ?

A

Réponse : Dans la méthode d’ensemencement “pour plate”, la suspension bactérienne est mélangée avec de la gélose dans des boîtes de Pétri. Voici les étapes de la méthode :
Préparer trois bouteilles à dilution pour les dilutions 10^-2, 10^-4, et 10^-6.
Réaliser la dilution 10^-2 à partir de la solution mère.
Homogénéiser la dilution 10^-2 par 25 mouvements d’arc de bras complets.
Transférer 1 ml de la dilution 10^-2 dans une deuxième bouteille pour obtenir la dilution 10^-4. Prélever 1 ml et 0,1 ml de cette dilution pour ensemencer deux boîtes de Pétri, créant ainsi les dilutions 10^-2 et 10^-3.
Ajouter 20 ml de gélose liquéfiée dans chaque boîte de Pétri.
Mélanger la gélose et l’inoculum en faisant délicatement plusieurs rotations de la boîte.
Répéter les étapes 3 à 6 avec la dilution 10^-4 pour ensemencer les dilutions 10^-4 et 10^-5.
Répéter les étapes 3 à 6 avec la dilution 10^-6 pour ensemencer la dilution 10^-6.
Laisser solidifier la gélose dans les boîtes de Pétri.
Incuber les boîtes à 37°C pendant 24 heures.
Pour le dénombrement, utiliser uniquement la dilution qui présente entre 30 et 300 UFC (Unités Formant Colonie). Si plusieurs dilutions sont dans cette plage, calculer la moyenne des résultats.

58
Q

Question : Pourquoi est-il important de ne pas empiler les boîtes de Pétri pendant la solidification de la gélose ?

A

Réponse : Il est important de ne pas empiler les boîtes de Pétri pendant la solidification de la gélose car cela pourrait entraîner une répartition inégale de la gélose, ce qui affecterait la croissance bactérienne. En laissant les boîtes non empilées, on garantit une surface de gélose plane et uniforme, favorisant une répartition uniforme des bactéries et une croissance équilibrée des colonies.

59
Q

Question : Pourquoi ne faut-il utiliser que la dilution qui présente entre 30 et 300 UFC pour le dénombrement bactérien ?

A

Réponse : Il est recommandé d’utiliser uniquement la dilution qui présente entre 30 et 300 UFC pour le dénombrement bactérien car cela garantit une plage optimale pour compter les colonies individuelles de bactéries. Si le nombre de colonies est inférieur à 30, cela peut entraîner une sous-estimation du nombre de bactéries présentes, tandis que si le nombre de colonies dépasse 300, cela peut rendre le comptage difficile et peu fiable. En utilisant cette plage, on obtient des résultats plus précis et représentatifs du nombre de bactéries dans l’échantillon.

60
Q

Question : Quel est le principe de la méthode de la membrane filtrante pour le dénombrement bactérien ?

A

Réponse : Le principe de la méthode de la membrane filtrante est de faire passer un liquide contenant des bactéries à travers un filtre dont la porosité est de 0.45 um ou 0.22 um. Les bactéries sont retenues à la surface du filtre. Ensuite, le filtre est placé sur un milieu de culture stérile où les bactéries peuvent se multiplier et former des colonies. Après incubation, les colonies qui se développent sur le filtre sont comptées pour calculer le nombre d’UFC/ml de la solution initiale.

61
Q

Question : Quels sont les avantages et les inconvénients de la méthode de la membrane filtrante pour le dénombrement bactérien ?

A

Réponse : Les avantages de la méthode de la membrane filtrante sont sa rapidité, sa simplicité et son faible coût par rapport à d’autres méthodes de dénombrement bactérien. De plus, cette méthode permet de recueillir tous les microorganismes d’un large volume de liquide sur un petit disque, où ils peuvent être observés directement ou cultivés.
Cependant, un inconvénient majeur est que la suspension à filtrer doit contenir peu de matière en suspension pour éviter l’obstruction du filtre. De plus, cette méthode nécessite une sélection appropriée du milieu de culture, du temps et de la température d’incubation en fonction du spécimen et du type de bactérie à dénombrer.

62
Q

Question : Quels sont les types de filtres habituellement utilisés dans la méthode de la membrane filtrante ?

A

Réponse : Les deux types de filtres habituellement utilisés dans la méthode de la membrane filtrante sont ceux faits à base d’ester de cellulose ou de polycarbonate. Ces filtres ont la forme d’un disque de 47 mm de diamètre et 0.1 mm d’épaisseur. La porosité du filtre doit être de 0.45 um ou 0.22 um pour retenir les bactéries efficacement.

63
Q

Question : Pourquoi est-il important de vérifier si le liquide s’écoule correctement dans l’appareil à filtration avant d’ajouter la solution bactérienne ?

A

Réponse : Il est important de vérifier si le liquide s’écoule correctement dans l’appareil à filtration avant d’ajouter la solution bactérienne pour s’assurer que le filtre n’est ni percé ni défectueux. Si le liquide s’écoule immédiatement dans l’appareil ou à l’extérieur par le joint du filtre, cela indique un problème avec le filtre ou le montage de l’appareil, ce qui pourrait compromettre les résultats de la filtration. Il est donc essentiel de détecter ces problèmes avant d’ajouter la solution bactérienne pour éviter toute contamination ou perte de l’échantillon.

64
Q

Q1 : Quels sont les avantages de la technique d’ensemencement en surface “spread plate” ?

A

R1 : Les avantages incluent un grand choix de milieux de culture, une description facilitée de la morphologie des colonies, une isolation plus aisée des colonies lorsque leur nombre est entre 30 et 300, et peu ou pas d’interférences de polluants toxiques.

65
Q

Q2 : Quels sont les avantages de la méthode d’ensemencement dans la masse “pour plate” ?

A

R2 : Cette méthode est rapide, offre un grand choix de milieux de culture, nécessite moins de dilutions, permet d’ensemencer jusqu’à 10 ml, est plus sensible que l’ensemencement en surface, et présente peu ou pas d’interférences.

66
Q

Q3 : Quels sont les avantages de la technique de membrane filtrante ?

A

R3 : Les avantages comprennent un décompte plus rapide avec 20-80 colonies, un bon choix de porosité des filtres, un gain de temps en évitant les dilutions, et la possibilité de récupérer des bactéries viables par une pré-incubation des milieux appropriés.

67
Q

Q4 : Quels sont les désavantages de la technique d’ensemencement en surface “spread plate” ?

A

R4 : Les désavantages incluent parfois la nécessité de séries de dilutions, la présence de bactéries envahissantes, la difficulté d’isoler des colonies, et un décompte difficile en présence d’aliments ou de substrats solides.

68
Q

Q5 : Quels sont les désavantages de la méthode d’ensemencement dans la masse “pour plate” ?

A

R5 : Les désavantages comprennent un volume d’ensemencement inférieur à 1 ml, la possibilité d’inhiber certaines bactéries aérobiques strictes, et un décompte difficile en présence d’aliments ou de substrats solides.

69
Q

Q6 : Quels sont les désavantages de la technique de membrane filtrante ?

A

R6 : Les désavantages incluent parfois la nécessité de séries de dilutions, la présence de bactéries envahissantes, et la concentration possible de polluants toxiques sur les filtres, pouvant inhiber ou tuer certaines bactéries.

70
Q

Q1 : Quels sont les avantages de la méthode du Nombre Plus Probable (NPP) ?

A

R1 : Les avantages incluent une grande utilité pour les solides et les eaux troubles, peu ou pas d’interférences par des polluants, une grande sensibilité permettant de détecter facilement 10 bactéries par litre ou par kilogramme de matériel, et la possibilité de récupérer les bactéries viables.

71
Q

Q2 : Quels sont les désavantages de la méthode du Nombre Plus Probable (NPP) ?

A

R2 : Les désavantages comprennent une moindre précision, sauf si une très grande quantité de tubes est utilisée, l’impossibilité d’isoler les bactéries, et l’absence d’informations sur l’aspect des colonies.

72
Q

Q1 : Quelles sont les exigences en termes de dilutions pour les différentes méthodes de dénombrement lorsque le nombre estimé d’UFC ou de bactéries est de 10’ par ml ou gramme de matériel ?

A

R1 : Peu importe la méthode utilisée (membrane filtrante, nombre plus probable, ensemencement en surface ou dans la masse), des dilutions ou l’équivalent de dilutions doivent être effectuées.

73
Q

Q2 : Quels types de supports de culture sont nécessaires pour les différentes méthodes de dénombrement lorsque le nombre estimé d’UFC ou de bactéries est de 10’ par ml ou gramme de matériel ?

A

R2 : Pour la membrane filtrante, des petites géloses sont nécessaires, pour l’ensemencement en surface, des géloses en boîte de Pétri sont requises, et des tubes doivent être préparés pour le nombre plus probable et l’ensemencement dans la masse.

74
Q

Q3 : Quelles sont les difficultés rencontrées lors de l’utilisation de la membrane filtrante pour filtrer des échantillons contenant 1 UFC ou bactérie par ml ou gramme de matériel ?

A

R3 : L’utilisation de la membrane filtrante est limitée lorsque le nombre estimé d’UFC ou de bactéries est de 1 par ml ou gramme de matériel, car il faut être capable de filtrer au moins 20 ml de liquide. Cela nécessite un liquide clair, ce qui est presque impossible pour les solides tels que la terre ou les aliments.

75
Q
A