Laboratoire 1-6 Flashcards
Qu’est-ce qu’un milieu de culture en laboratoire?
Un milieu de culture est un support physique utilisé en laboratoire pour permettre la croissance et la multiplication des bactéries
Pourquoi est-il important que le milieu de culture soit stérile au départ?
Il est important que le milieu de culture soit stérile au départ pour éviter toute contamination par des micro-organismes indésirables qui pourraient perturber les résultats de l’expérience
Q: Quelles sont les conditions nécessaires pour la croissance bactérienne dans un milieu de culture?
R: La croissance bactérienne dans un milieu de culture nécessite que certaines conditions chimiques et physiques soient respectées, telles que la présence de tous les éléments nutritifs et énergétiques nécessaires, ainsi que des conditions physiques optimales telles que la température, l’iso tonicité et le pH appropriés.
Q: Quelles sont les deux catégories de milieux de culture basées sur leur composition chimique?
R: Les deux catégories de milieux de culture sont les milieux définis ou synthétiques et les milieux complexes.
Q: Quelle est la principale différence entre les milieux définis et les milieux complexes?
R: Les milieux définis ont une composition moléculaire bien établie et reproductible, tandis que les milieux complexes sont composés d’extraits de tissus animaux ou végétaux dont la composition exacte n’est pas précisément connue.
Q: Quels sont les trois types de milieux de culture utilisés en microbiologie?
R: Les trois types de milieux de culture utilisés en microbiologie sont les milieux liquides, solides et semi-solides.
Q: Quelle est la différence entre les milieux liquides et les milieux solides?
R: Les milieux liquides contiennent uniquement des éléments nutritifs dissous dans l’eau, tandis que les milieux solides contiennent également un agent gélifiant pour les rendre rigides.
Q: Qu’est-ce qui distingue les milieux semi-solides des milieux solides?
R: Les milieux semi-solides contiennent moins d’agent gélifiant, ce qui les rend plus mous que les milieux solides. Ils sont dispensés dans des tubes en position debout et sont souvent désignés comme gélose profonde.
Q: Quel est l’agent gélifiant le plus fréquemment utilisé dans les milieux de culture en microbiologie?
R: L’agent gélifiant le plus fréquemment utilisé est l’agar, un polysaccharide complexe extrait de certaines algues marines rouges.
Q: Pourquoi l’agar est-il préféré à la gélatine dans les milieux de culture microbiologique?
R: L’agar est préféré à la gélatine car il se solidifie à une température plus élevée (42°C) et reste solide à température corporelle (37°C), ce qui est optimal pour la croissance bactérienne. En revanche, la gélatine se liquéfie à des températures inférieures (28°C).
Q: Qu’est-ce qu’une culture pure?
R: Une culture pure est une culture contenant une seule espèce de bactérie et issue d’une seule cellule.
Q: Qu’est-ce que la culture primaire?
R: La culture primaire est une technique d’isolement utilisée pour séparer les différentes bactéries d’un mélange et obtenir des colonies isolées et pures sur la surface d’un milieu solide en Pétri.
Q: Comment se développe une colonie bactérienne sur un milieu gélosé?
R: Durant l’incubation, chaque bactérie sur le milieu gélosé se multiplie pour former un clone de cellules identiques. Lorsque ces bactéries sont suffisamment éloignées les unes des autres, le clone se développe de façon optimale et forme une colonie.
Q: Qu’est-ce que le repiquage?
R: Le repiquage consiste à réinoculer la bactérie soit d’un milieu liquide à un milieu solide ou liquide, soit d’un milieu solide à un autre milieu solide ou à un milieu liquide, après l’obtention d’une culture pure.
Q: Quelles sont les méthodes alternatives pour isoler des bactéries?
R: Les méthodes alternatives pour isoler des bactéries incluent l’isolement par dilution et étalement sur la gélose, ainsi que l’isolement par dilution dans la masse dans la gélose.
Q: Quelle est la première étape du processus d’identification bactériologique?
R: La première étape du processus d’identification bactériologique est l’isolement sur gélose pour obtenir un produit mono bactérien à partir d’un mélange pluribactérien.
Q: Quels sont les types de tests utilisés pour l’identification bactériologique?
R: Les types de tests utilisés pour l’identification bactériologique comprennent les examens microscopiques, les tests biochimiques et les tests sérologiques.
Q: Quelles sont les étapes de décontamination en cas d’accident avec du matériel contaminé?
R: En cas d’accident avec du matériel contaminé :
L’équipier sort un plat et un support.
Le tube contaminé est déposé sur le support dans le plat identifié comme contaminé.
Les mains doivent être décontaminées deux fois pendant deux minutes avec un savon antibactérien.
Le plat est remis à une personne responsable.
Q: Pourquoi est-il important d’aviser un responsable en cas d’accident avec du matériel contaminé?
R: Il est important d’aviser un responsable en cas d’accident avec du matériel contaminé pour assurer une décontamination appropriée et éviter la propagation de la contamination.
Q: Quels sont les critères à observer sur des colonies isolées sur gélose en boîte de Pétri?
R: Les critères à observer sur des colonies isolées sur gélose en boîte de Pétri comprennent la forme, l’élévation, la marge, la grosseur, la couleur, l’odeur, l’opacité, la texture et l’aspect de la surface des colonies.
Q: Quels sont les types de formes que peuvent avoir les colonies bactériennes?
R: Les colonies bactériennes peuvent avoir des formes circulaires, irrégulières, etc.
Q: Comment mesure-t-on la grosseur d’une colonie isolée sur gélose en boîte de Pétri?
R: La grosseur d’une colonie isolée sur gélose en boîte de Pétri est mesurée en utilisant des critères tels que ponctiforme, petite, moyenne ou grosse, en fonction de leur diamètre.
Q: Qu’est-ce que l’hémolyse sur gélose au sang et quels sont ses types?
R: L’hémolyse sur gélose au sang fait référence à la dégradation des globules rouges. Ses types sont alpha (at), bêta (B) et gamma (y).
Q: Quels critères sont observés sur la gélose en pente?
R: Sur la gélose en pente, on observe l’aspect des colonies inclinées.
Q: Pourquoi est-il nécessaire d’utiliser un microscope pour observer les bactéries?
R: Les bactéries sont des cellules très petites et peu contrastantes, rendant leur observation à l’œil nu impossible. Ainsi, un microscope est nécessaire pour les observer.
Q: Quelles informations peut-on obtenir lors de l’examen microscopique à l’état frais des bactéries?
R: L’examen microscopique à l’état frais des bactéries permet de détecter leur présence, d’identifier leur forme générale, de visualiser leur mobilité (due aux flagelles), d’observer le bourgeonnement des levures et de distinguer certains constituants cellulaires comme les vacuoles et le noyau chez les levures.
Q: Quelle est la difficulté principale de l’observation des bactéries à l’état frais au microscope?
R: La principale difficulté de l’observation des bactéries à l’état frais au microscope est leur petite taille, ce qui rend leur forme difficile à observer même à un grossissement maximal de 400X.
Q: Pourquoi est-il recommandé d’utiliser très peu de lumière lors de l’examen microscopique à l’état frais des bactéries?
R: Il est recommandé d’utiliser très peu de lumière lors de l’examen microscopique à l’état frais des bactéries car cela permet une observation plus précise en minimisant les reflets et en améliorant le contraste.
Q: Qu’est-ce que l’examen à l’état frais permet d’observer concernant la mobilité des microorganismes?
R: L’examen à l’état frais permet d’observer la mobilité des microorganismes, c’est-à-dire leur déplacement dans une direction donnée ou des culbutes, grâce à leurs flagelles.
Q: Quelle est la différence entre la mobilité des bactéries et le mouvement Brownien?
R: La mobilité des bactéries se réfère au déplacement des bactéries dans une direction donnée ou des culbutes grâce à leurs flagelles, tandis que le mouvement Brownien est un mouvement vibratoire des bactéries dû aux collisions avec les molécules du fluide environnant.
Q: Qu’est-ce que le courant de convection et comment se distingue-t-il de la mobilité des bactéries?
R: Le courant de convection est dû à la chaleur et entraîne toutes les bactéries dans le même sens et à la même vitesse. Il se distingue de la mobilité des bactéries car il est un mouvement passif induit par des forces externes, tandis que la mobilité des bactéries est un mouvement actif dû à leurs flagelles.
Q: Quel est le but de l’expérience d’examen de lames de collection de bactéries?
R: Le but de l’expérience est de se familiariser avec différents types de bactéries et de reconnaître leur morphologie après coloration.
Q: À quelle puissance doit-on observer les lames de collection de bactéries?
R: Les lames de collection de bactéries doivent être observées à une puissance de 1000X avec l’huile à immersion.
Q: Quelles sont les formes les plus courantes de bactéries?
R: Les formes les plus courantes de bactéries sont les cocci (coques) et les bacilles.
Q: Citez quelques exemples de formes de bactéries mentionnées dans le texte.
R: Quelques exemples de formes de bactéries mentionnées dans le texte sont les microcoques (coques), les bacilles, les vibrions, les spirilles, les diplobacilles, les diplocoques, les tétracoques, les sarcines, les staphylocoques, les chaînes de coques et les chaînes de bacilles.
Q: Pourquoi utilise-t-on la coloration sur des microorganismes tués?
R: L’utilisation de la coloration sur des microorganismes tués augmente considérablement le contraste et rend les cellules clairement visibles.
Q: Quels sont les objectifs de la coloration des bactéries?
R: Les objectifs de la coloration des bactéries sont :
Repérer les formes des microorganismes.
Différencier les structures des cellules.
Permettre des grossissements plus importants.
Q: Quelles sont les structures des bactéries qui peuvent être différenciées par la coloration?
R: Les structures des bactéries qui peuvent être différenciées par la coloration comprennent la capsule, l’endospore, les flagelles, la paroi cellulaire, le matériel nucléaire, le cytoplasme, etc.
Q: Quelle est la puissance de grossissement utilisée pour l’examen après coloration des bactéries?
R: La puissance de grossissement utilisée pour l’examen après coloration des bactéries peut être plus importante, jusqu’à 990X.
Q: Qu’est-ce qu’un colorant cationique ou basique?
R: Un colorant cationique ou basique est un colorant dont le chromophore est un ion positif. Ces colorants ont une affinité pour la surface des cellules bactériennes car celles-ci possèdent une charge de surface négative lorsque le pH est près de la neutralité ou légèrement alcalin.
Q: Quels sont quelques exemples de colorants basiques utilisés en bactériologie?
R: Quelques exemples de colorants basiques utilisés en bactériologie sont le bleu de méthylène, le cristal violet, la safranine et le vert de malachite.
Q: Pourquoi les colorants basiques travaillent-ils mieux dans un environnement neutre ou légèrement alcalin?
R: Les colorants basiques travaillent mieux dans un environnement neutre ou légèrement alcalin car les charges négatives des surfaces bactériennes sont plus prononcées dans ces conditions, ce qui favorise l’affinité des colorants basiques pour les cellules bactériennes.
Q: Pourquoi la coloration d’une vieille culture bactérienne peut-elle donner de moins bons résultats?
R: La coloration d’une vieille culture bactérienne peut donner de moins bons résultats car les acides neutraliseront les charges négatives des surfaces bactériennes, réduisant ainsi l’affinité des colorants pour les cellules bactériennes.
Q: Qu’est-ce qu’un colorant anionique ou acide?
R: Un colorant anionique ou acide est un colorant dont le chromophore est un ion négatif. Ces colorants, tels que l’éosine et la nigrosine, ont une affinité pour les protéines.
Q: Dans quel contexte en bactériologie utilise-t-on principalement les colorants anioniques?
R: En bactériologie, les colorants anioniques comme l’éosine et la nigrosine sont principalement utilisés dans les colorations négatives pour colorer le fond de la lame.
Q: Qu’est-ce qu’un colorant neutre?
R: Un colorant neutre est un colorant composé de deux chromophores, un positif et un négatif, qui se neutralisent mutuellement.
Q: Quel est un exemple de colorant neutre et dans quel domaine est-il utilisé?
R: Un exemple de colorant neutre est le Giemsa, utilisé en parasitologie.
Q: Quels sont les trois types de colorations que vous allez expérimenter lors de cet exercice?
R: Les trois types de colorations sont les suivants :
Colorations simples : utilisant un seul colorant pour déceler la présence d’un microorganisme qui sera alors entièrement coloré.
Colorations différentielles : utilisant une combinaison de colorants pour tirer avantage des différences chimiques entre les bactéries, où chaque type de bactérie sera coloré différemment.
Colorations structurales : mettant en évidence une structure particulière de la bactérie, comme l’endospore, la capsule, les flagelles ou les inclusions.
Q: Pourquoi est-il nécessaire de traiter les cellules bactériennes à la chaleur avant une coloration?
R: Il est nécessaire de traiter les cellules bactériennes à la chaleur avant une coloration pour les tuer et les fixer sur la lame. La fixation permet d’arrêter les réactions chimiques en coagulant le protoplasme bactérien et de faire adhérer les bactéries sur la lame afin de ne pas les perdre au lavage.
Q: Quelle est l’importance de la préparation adéquate d’un frottis bactérien?
R: La préparation adéquate d’un frottis bactérien est importante car sa qualité influence grandement la réussite d’une coloration et son interprétation. Une préparation inadéquate peut rendre l’action et le rinçage des colorants difficiles, cristalliser l’excès de colorant sur la lame, et rendre ardue la détermination de la morphologie et de l’arrangement précis des bactéries.
Q: Comment doit-on ajuster la préparation du frottis bactérien selon le type de milieu de culture utilisé?
R: À partir d’un bouillon, où la quantité de bactéries est souvent faible, il est préférable de délimiter la zone d’étalement en faisant un cercle d’au moins un centimètre de diamètre avec un crayon gras. En revanche, à partir d’un milieu solide, il faut prélever une petite portion de colonie et l’étaler de façon à obtenir une mince pellicule de bactéries.
Q: Quelles sont les étapes de préparation d’un frottis bactérien à partir d’un milieu liquide?
R: Les étapes de préparation d’un frottis bactérien à partir d’un milieu liquide sont les suivantes :
Déposer une mini-goutte d’une culture liquide au centre de la lame.
Disperser les microorganismes sur une large surface (1.5 - 2.0 cm).
Laisser sécher la lame à la température de la pièce.
Fixer le frottis en passant 2 ou 3 fois à travers la flamme avec l’aide de pinces et non avec les doigts.
Q: Quelles sont les étapes de préparation d’un frottis bactérien à partir d’un milieu solide?
R: Les étapes de préparation d’un frottis bactérien à partir d’un milieu solide sont les suivantes :
Déposer 1 bouclée ou une mini-goutte d’eau au centre de la lame.
Émulsionner une parcelle d’une colonie isolée dans l’eau avec le fil bouclé et disperser l’étalement (2 cm).
Laisser sécher la lame à la température de la pièce.
Fixer le frottis en passant 2 ou 3 fois à travers la flamme avec l’aide de pinces et non avec les doigts.
Q: Comment réalise-t-on une mini-goutte à partir d’une pipette Pasteur?
R: Pour réaliser une mini-goutte, on laisse monter par capillarité le liquide dans la pipette Pasteur, puis on penche légèrement le tube pour faire monter plus de liquide. Ensuite, avec l’index, on ferme l’extrémité de la pipette, on ferme le tube, et on appuie la pipette Pasteur sur la surface de la lame sans enlever l’index de l’extrémité de la pipette Pasteur. L’étalement se fait ensuite avec l’aide de la pipette Pasteur.
Q: Qu’est-ce que la coloration simple et quel est son avantage?
R: La coloration simple utilise un seul colorant et est donc très rapide à réaliser. Elle permet d’étudier la forme générale ainsi que l’arrangement des microorganismes.
Q: Quels sont les matériaux nécessaires pour réaliser cette coloration?
R: Les matériaux nécessaires sont du yogourt (avec ou sans probiotiques) et du bleu de méthylène 5%.
Q: Quelles sont les étapes à suivre pour réaliser cette coloration?
R: Les étapes sont les suivantes :
Prélever un peu de yogourt à l’aide du fil bouclé et l’étaler sur une lame dégraissée sans ajout d’eau.
Laisser sécher à la température de la pièce avant de fixer.
Fixer à la chaleur.
Recouvrir le frottis de bleu de méthylène et attendre 2 minutes.
Laver avec un mince filet d’eau du robinet.
Sécher entre des papiers buvards sans détacher les feuilles.
Observer au microscope à l’immersion (1000X).
Q: Quelle est la couleur des microorganismes, des granulations cytoplasmiques, des spores et des vacuoles après la coloration?
R: Les microorganismes se colorent en bleu, les granulations cytoplasmiques en bleu foncé, tandis que les spores et les vacuoles (si présentes) restent incolores.
Q: Qu’est-ce que la coloration de Gram et en quoi consiste-t-elle?
R: La coloration de Gram est une coloration différentielle qui divise les bactéries en deux groupes : les bactéries Gram positives, qui retiennent le cristal violet et apparaissent en violet foncé, et les bactéries Gram négatives, qui perdent le cristal violet et apparaissent roses après coloration à la safranine.
Q: Quels sont les réactifs utilisés dans la coloration de Gram et quel est leur rôle?
R: Les réactifs utilisés sont :
Cristal violet : colorant primaire qui colore toutes les bactéries en bleu violet.
Iode de Gram ou Lugol : mordant qui augmente l’affinité entre le colorant et les composantes bactériennes.
Alcool à 95% : agent décolorant qui décolore les bactéries Gram négatif.
Safranine : colorant de contraste qui colore en rose les bactéries précédemment décolorées.
Q: Quel est l’avantage de la coloration de Gram?
R: La coloration de Gram est l’une des techniques les plus utilisées en bactériologie car elle permet une distinction rapide entre les bactéries Gram positives et Gram négatives, ce qui peut être crucial pour le diagnostic et le traitement des infections.
Quel est le but de la coloration del Vecchio ?
Le but de la coloration del Vecchio est de mettre en évidence les granulations métachromatiques dans le corps bacillaire des Corynebacterium.
Quelle est la caractéristique morphologique des Corynebacterium qui est mise en évidence par cette coloration ?
Les Corynebacterium présentent des extrémités renflées, réalisant un aspect de massue ou parfois en haltère (pléomorphisme), et sont regroupés en petit nombre, réalisant des arrangements rappelant les lettres de l’alphabet chinois ou des paquets d’épingles.
Qu’est-ce que les granulations métachromatiques dans le corps bacillaire des Corynebacterium ?
Ce sont des granulations colorées en bleu foncé dans le corps bactérien des Corynebacterium.
Quel matériel est nécessaire pour réaliser la coloration del Vecchio ?
Le matériel nécessaire comprend du Corynebacterium sur gélose (culture de 48 heures), du bleu de méthylène à 1 %, du lugol (iode de Gram), et de la safranine de Gram.
Quelles sont les étapes de la méthode de la coloration del Vecchio ?
Les étapes de la méthode sont : préparer un frottis sur une lame dégraissée, fixer le frottis à la chaleur, faire agir le bleu de méthylène 1 % pendant 1 minute, laver à l’eau, recouvrir la lame de lugol (iode de Gram), chauffer jusqu’à émission de vapeur pendant 1 minute, laver à l’eau, surcolorer 1 minute avec la safranine (safranine de Gram), laver à l’eau, et enfin sécher aux papiers buvards sans frotter.
Combien de temps faut-il faire agir le bleu de méthylène ?
Il faut faire agir le bleu de méthylène pendant 1 minute.
Quel est le rôle du lugol dans cette coloration ?
Le lugol agit comme mordant, augmentant l’affinité entre le colorant et les composantes bactériennes.
Comment procède-t-on à la surcoloration avec la safranine ?
On surcolore pendant 1 minute avec la safranine (safranine de Gram), puis on lave à l’eau.
Quels sont les résultats attendus de la coloration del Vecchio ?
Le corps bactérien est coloré en jaune et les granulations sont colorées en bleu foncé. En cas de surcoloration à la safranine, le corps bactérien est coloré en rose.
Quelle est la couleur des granulations métachromatiques dans le corps bactérien selon les résultats de la coloration ?
Les granulations métachromatiques dans le corps bactérien sont colorées en bleu foncé.
Qu’est-ce que la coloration de Wirtz-Schaeffer-Fulton permet de mettre en évidence ?
La coloration de Wirtz-Schaeffer-Fulton permet de voir la spore (verte) et la cellule végétative (rose) des bactéries sporulées.
Pourquoi les spores sont-elles difficiles à colorer avec une coloration ordinaire comme la coloration de Gram ?
Les spores sont difficiles à colorer avec une coloration ordinaire car elles résistent à la coloration ordinaire et apparaissent sous forme de régions non colorées à l’intérieur de la cellule végétative.
Quel est le rôle de la chaleur dans la coloration de Wirtz-Schaeffer-Fulton ?
La chaleur permet au colorant (vert de malachite) de pénétrer à l’intérieur de la spore. De plus, elle détruit la paroi cellulaire, permettant ainsi à la cellule végétative d’être colorée par la safranine.
Quels sont les critères de classification des bactéries sporulées ?
Les critères de classification des bactéries sporulées sont :
La forme de l’endospore (elliptique ou sphérique)
La grosseur de l’endospore (non déformante ou déformante)
La position de l’endospore dans la cellule végétative (centrale, terminale ou subterminale)
Quelles sont les positions possibles de l’endospore dans la cellule végétative selon la classification ?
Les positions possibles de l’endospore dans la cellule végétative sont centrale, terminale ou subterminale.