La socialisation, l'autonomie et la compétence sociale Flashcards

1
Q

Définition et particularités de la socialisation

A

Processus d’acquisition des comportements, des attitudes et des valeurs nécessaires à l’adaptation sociale de l’individu.
Début : Dès la naissance
Fin : Jusqu’au décès

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2
Q

La biologie et la socialisation en interrelation

A

§ Changements biologiques qui influent sur les expériences sociales des adolescents et vice-versa:
- Exemple de l’influence de la poussée de croissance
- Exemple de l’influence du temps d’écran ou exposition tardive à la lumière bleue
§ Interrelation donnant lieu à une trajectoire propre à chacun.
§ Ancien débat de l’influence respective de l’innée et de l’acquis.

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3
Q

Particularités de la socialisation à l’adolescence

A
  • Intérioriser de nouvelles règles, normes et repères sociaux
  • Avoir des stratégies d’auto-régulation adaptées
  • S’adapter aux multiples contextes (parfois nouveaux), aux influences des agents de socialisation (p.ex. famille, amis, école, communauté, réseaux sociaux)
  • Naviguer à son rythme malgré une grande hétérogénéité entre les jeunes
  • Combiner la socialisation à une multitude d’autres tâches développementales
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4
Q

Les tâches développementales

A

§ Accéder à l’autonomie émotionnelle et comportementale à l’égard des adultes.
§ Développer les habiletés nécessaires à l’acquisition des rôles civiques.
§ Adopter un comportement social responsable.
§ Élaborer un système de valeurs et de règles éthiques.
§ Établir des relations nouvelles et plus adultes avec les pairs des deux sexes.
§ Assumer un rôle social masculin ou féminin.
§ Accepter son corps tel qu’il est et l’utiliser efficacement.

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5
Q

Les liens d’attachement

A

§ Lien affectif fort et durable qui se développe entre un enfant et son donneur de soins durant les premiers mois de vie.
§ Importance de la sensibilité aux besoins.
§ Modèles internes opérants:
- Représentations cognitives d’un individu sur la valeur qu’il s’accorde et sur ses attentes quant à la capacité des personnes qui l’entourent à répondre à ses besoins.
§ En grandissant, l’enfant interprète ses nouvelles expériences sociales à la lumière de ces modèles, et a donc plus de chances de conserver un patron d’attachement similaire.
§ Il est aussi possible que les adolescents reconstruisent leurs représentations d’attachement, en raison de l’autonomie et des nouvelles relations significatives qui se forment à cette période.

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6
Q

Le tempérament

A

§ Personnalité: interaction entre le tempérament et les expériences de vie.
§ Affirmation des traits de personnalité à l’adolescence.
- Ces traits ne sont toutefois pas définitifs.
§ Début de l’âge adulte: période de mise en place de traits de personnalité plus durables.

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7
Q

Problèmes dans la socialisation

A

La maltraitance
* Risque de revictimisation = Le système neurologique se protège du stress de la maltraitance en diminuant sa réactivité = Moins bonne régulation émotionnelle (on réagit moins aux stresseurs) et moins bons traitements des informations sociales (on est désensibilisés à certains comportements).
* Risque de continuité dans la perpétration = Cycle intergénérationnel des abus
- Perpétration d’intimidation à l’adolescence = 75% avaient été victimisés auparavant

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8
Q

Autonomie définitions

A
  • Autonomie = Capacité (potentiel, compétence) et pouvoir (liberté de décider) de prendre soi-même les décisions qui nous concernent et d’en assumer la responsabilité.
  • Responsabilisation = S’attribuer la responsabilité de ses actes et de leurs conséquences
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9
Q

Les quatre conditions de l’autonomie

A

1) Désidéalisation des parents
2) Être non-dépendant de ses parents
3) Capacité à percevoir ses parents comme indépendants et multidimensionnels
4) Sentir le besoin de préserver son intimité

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10
Q

L’autonomie émotionnelle

A

§ Capacité de maîtriser ses affects, ses pulsions, ses sentiments et ses frontières personnelles.
§ Certains chercheurs écartent l’idée qu’une rupture doive avoir lieu entre un adolescent et ses parents pour que celui-ci atteigne une autonomie émotionnelle (le « conflit structurant » selon la perspective psychanalytique).
§ Plus un lien d’attachement est de qualité, plus il favoriserait le processus d’autonomie.
§ Exemple du jeune qui passe bcp de temps avec son chum/sa blonde (insécurisant vs sécurisant)

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11
Q

L’autonomie comportementale

A

§ Capacité de maîtriser soi-même ses actes et leurs conséquences.
§ Amélioration des habiletés décisionnelles et de l’autonomie à l’adolescence.
§ Sensibilité par rapport à la pression des autres:
- Les adolescents sont particulièrement sensibles aux pressions des pairs quant à leur comportement de tous les jours et à la prise de risque.
- Les parents exercent une plus grande influence en ce qui a trait aux décisions à long terme.

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12
Q

Autonomie comportementale – habiletés

A

Les habiletés décisionnelles s’améliorent entre 12 et 18 ans :
* Les risques sont davantage considérés
* Les conséquences font davantage partie des préoccupations
* L’ouverture à aller chercher de l’aide extérieure (p.ex. avis d’un spécialiste) augmente
* Comprennent mieux que les opinions de certaines personnes sont tranchées d’avance
* Les jeunes et leur mère notent une grande amélioration de la capacité de décider

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13
Q

Autonomie comportementale - pressions

A

En quoi se distinguent les jeunes moins sensibles aux pressions ?
* Ont une plus grande autonomie émotionnelle
* Ont de bonnes habiletés de communication : facilite l’affirmation des décisions
* Ont un meilleur concept d’eux-mêmes : favorise le respect de soi
* Accordent davantage d’importance à leur propre opinion qu’à l’image projetée aux autres
* On doit être fort pour affirmer des choix opposés à ceux de ses pairs et surmonter sa peur d’être rejeté

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14
Q

Le rôle du contexte dans la trajectoire vers l’autonomie

A

§ Influence du contexte sur le contenu des apprentissages sociaux.
§ Différents types de contextes:
- Spatiotemporel
- Socioculturel
- Sociohistorique
§ Exemple de la pauvreté:
- Le désir d’autonomie d’un adolescent peut amener celui-ci à s’exposer à des risques réels.

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15
Q

La responsabilisation

A

§ Processus d’attribution à une personne de la responsabilité de ses actes et de leurs conséquences.
§ Levier essentiel du cheminement vers l’autonomie.
§ Rôle de la famille:
- Maintenir l’équilibre entre la sous-responsabilisation et la surresponsabilisation.
- Réunir certaines conditions favorables (par exemple, pour que l’adolescent puisse apporter son aide).
§ « Rôle des rôles »:
- Renforce le sentiment d’occuper une place, d’être utile et de faire partie d’un milieu tout ayant sa propre identité.

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16
Q

Compétences sociales - définition

A

« Habiletés personnelles et interpersonnelles permettant d’établir des relations fonctionnelles et réciproquement satisfaisantes avec des personnes ou des groupes »

17
Q

Caractéristiques individuelles – ressources internes

A
  • Estime de soi positive (G > F)
  • Sentiment d’efficacité personnelle
  • Plus grande cognition sociale
  • Capacité de résoudre des problèmes interpersonnels
18
Q

Caractéristiques individuelles – équilibre

A
  • Ça prend un équilibre entre la sociabilité et l’individualité
  • Les adolescents qui, tout en étant aptes à établir et à entretenir des contacts sociaux, sont capables d’agir par eux-mêmes et ne suivent pas constamment les autres sont généralement plus valorisés que leurs pairs moins autonomes.
  • S’établit par le rapport de force entre le monde privé de l’adolescent et celui de son monde social.
19
Q

Les habiletés sociales avec les pairs

A

§ Habiletés nécessaires pour être populaire: varient d’un groupe à l’autre.
§ Compétence sociale et popularité à différencier:
- Certains jeunes moins populaires peuvent afficher un haut niveau d’adaptation sociale, et inversement.

20
Q

Les comportements de pseudo-maturité

A

§ Comportements qui ont l’air cool (transgresser des règles, afficher son ouverture sexuelle, etc.).
§ L’évolution de la relation entre la pseudo-maturité et la popularité de 13 à 15 ans

21
Q

L’apparence physique

A

§ Influe sur le développement de la compétence sociale.
§ Occupe une grande place à l’adolescence.
§ Existence d’un lien entre la satisfaction à l’égard de l’apparence, l’estime de soi et la compétence sociale.

22
Q

L’intimidation

A

L’intimidation consiste en des agressions entre pairs qui :
1) Se produisent à répétition (2-3 fois par mois)
2) Durent depuis une certaine période de temps
3) Impliquent une personne qui exerce un pouvoir sur une autre personne
4) Entrainent de la détresse ou de la peur chez une personne qui ignore comment se défendre
* Intimidation: dès le début de l’école primaire.
* Cyberintimidation: au début de l’adolescence.
* Différentes trajectoires:
- De 5 à 10% des adolescents évolueront sur une trajectoire d’intimidation ou de victimisation élevée et chronique
* Divers facteurs de risque.

23
Q

Types d’intimidation

A

Verbale – Sociale – Physique - Matérielle

24
Q

Les différences entre les filles et les garçons

A

§ Garçons: plus susceptibles d’être à la fois agresseurs et victimes d’intimidation.
§ Filles: plus susceptibles de présenter des symptômes dépressifs à la suite d’un épisode de cyberintimidation.

25
Q

Exemples de stratégies de prévention ou d’intervention en milieu scolaire

A

§ Inclure des activités diversifiées qui relèvent des trois niveaux de prévention:
- Primaire ou universel (tous les élèves)
- Secondaire ou ciblé (élèves à risque)
- Tertiaire ou clinique (élèves agresseurs ou victimes)