La Révolution et l'Empire 1789-1815 Flashcards
(49 cards)
5 mai 1789
L’ouverture des états généraux
20 juin 1789
Le serment du Jeu de paume
Il a été prononcé par environ 300 députés du tiers état. Ce jour-là, ils ont juré de ne pas se séparer avant qu’une Constitution ne soit élaborée et approuvée par la monarchie.
9 juillet 1789
L’Assemblée nationale se déclare constituante !
Les états généraux deviennent Assemblée nationale puis Constituante.
14 juillet 1789
La prise de la Bastille répond à deux nécessités:
- Les insurgés qui se sont procuré ont besoin d’armes.
- Faire tomber un symbole de la répression monarchique.
26 aout 1789
La déclaration des droits de l’homme et du citoyen
Après avoir abolit les privilèges, l’Assemblée nationale constituante, formée de députés issus des trois ordres alors abolis, adopte un texte s’inspirant de la déclaration d’indépendance des États-Unis en 1776.
Il sert d’ailleurs de préambule à la Constitution de 1791, affirmant alors le transfert de la souveraineté du roi vers la nation.
5-6 octobre 1789
Le roi est pris en otage à Paris
Le 5 octobre 1789, à Paris, quelques milliers de femmes mécontentes de la cherté de la vie et de la disette se rendent à Versailles auprès du roi Louis XVI. Victime de ses hésitations, le roi va se trouver prisonnier des révolutionnaires et des agitateurs parisiens.
19 décembre 1789
L’Assemblée confisque les biens du clergé
Afin de résorber la crise financière, elle décide de mettre à gage les biens du clergé.
En échange d’un prêt à l’État, les particuliers reçoivent un assignat (î 5%) qu’ils peuvent échanger à tout moment contre un bien national.
22 décembre 1789
La création des départements
83 départements sont créés en France.
Le nouveau découpage doit favoriser l’esprit national et non les particularités locales.
14 juillet 1790
La fête de la fédération
La Fête de la Fédération est la fête célébrée le 14 juillet 1790, premier anniversaire de la prise de la Bastille, sur le Champ-de-Mars de Paris. Le roi Louis XVI assiste à cette fête et y prête serment à la Nation et à la loi dans un climat d’union nationale, en présence des députés des 83 départements de l’époque.
21 juin 1791
Le roi en fuite est arrêté à Varennes
La constitution civile du clergé du 12 juillet 1790, fonctionnarise les prêtres et les oblige à prêter serment.
Ce schisme avec Rome achève de convaincre le roi
de quitter Paris.
17 juillet 1791
La fusillade du Champ-de-Mars
La fuite du roi remet en question l’équilibre fragile de la monarchie constitutionnelle.
Deux jours avant la fusillade, l’Assemblée nationale constituante décrète le début de la monarchie constitutionnelle, malgré la tentative de fuite ratée du roi Louis XVI et de sa famille.
Les leaders républicains se rassemblent pour protester ce qui aboutit au massacre.
30 septembre 1791
L’Assemblée constituante se sépare pour laisser place à l’assemblée nationale (élue au suffrage censitaire).
Le 13 septembre 1791, en acceptant la Constitution élaborée par les membres de la Constituante (Constitution de 1791), Louis XVI fait passer la France d’une monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle.
Elle confie l’essentielle de pouvoirs à l’Assemblée nationale législative. (propose et décret les lois, les guerres etc…)
Représentante de la souveraineté nationale, l’assemblée délègue au roi le pouvoir exécutif, il peut notamment retarder les lois par un veto suspensif de 4 ans…
La crise est inévitable, car le conflit de légitimité est d’emblée introduit.
20 avril 1792
Le choix de la guerre
L’idée d’une exportation de la Révolution est dans les esprits (discours Brissot).
Brissot, ne souhaite pas vraiment la guerre mais plutôt s’en servir pour la politique intérieur : faire oublier la crise éco, la Révolution s’essouffle, servir la cause de la République en discréditant le roi qui s’y opposera certainement.
Robespierre leader des Jacobins, s’y oppose fermement il veut combattre les ennemis intérieurs.
Le roi se résout à la guerre (mauvais état de son armée)
Un ultimatum est envoyé à l’empereur François II d’Autriche le sommant de renvoyer les émigrés français. Sans réponse, la guerre est déclaré à la quasi unanimité par l’Assemblée législative.
10 aout 1792
La liquidation de la monarchie
Avec une armée française désorganisé, la guerre commence mal face à l’Autriche et la Prusse son alliée.
Plusieurs veto du roi exaspèrent, de plus le chef de l’armée prussienne menace Paris de destruction si on touche au roi ou sa famille, ce qui achève de désespérer le peuple.
Au matin du 10 août, une foule de sans-culottes se rassemblent aux abords des Tuileries.
Un combat meurtrier à lieu avec les gardes suisses qui sont finalement massacrés car le roi leurs a demandé de déposer les armes.
Le roi est déposé le soir même et interné à la prison du temple. La monarchie constitutionnelle n’aura duré que 11 mois.
20 septembre 1792
Valmy
Après la journée du 10 août et l’emprisonnement du roi Louis XVI, les Prussiens ont envahi sans difficulté l’est de la France. Le 23 août, la garnison de Longwy capitule. Le 2 septembre, Verdun.
Kellerman, Dumouriez et Beurnonville dirige 50 000 hommes face à 35 000 soldats de Brunswick.
L’infanterie prussienne monte à l’assaut du moulin mais doit presque aussitôt reculer sous le feu de 36 canons. Pour la première fois depuis le début des hostilités, les Français encaissent l’attaque sans broncher.
21 janvier 1793
Louis XVI est guillotiné
Le 21 septembre 1792, les députés de la Convention, réunis pour la première fois, décident à l’unanimité l’abolition de la monarchie constitutionnelle en France.
Les Girondins veulent stopper la révolution et épargner le roi. Les montagnards veulent l’inverse.
Il est condamné à mort pour 1 voix.
30 mai/2 juin
La chute des Girondins
Coalition des pays d’Europe s’oppose à la politique conquérante de la Convention.
Une insurrection royaliste à lieu en Vendée contre la conscription.
Les Girondins, majoritaire à l’Assemblée sont affaiblis par la trahison de Dumouriez.
Impuissants à mobiliser leurs propres partisans, pour la plupart en province.
L’insurrection du 2 juin, préparée par Marat, encerclent l’assemblée.
Les Montagnards ont enfin les mains libres.
27 juillet 1793
Robespierre entre au comité de salut public
C’est grâce à son art oratoire qu’il entre au comité de salut public. Ce dernier qui prend de plus en plus le pas sur la convention est dominé par Danton.
5 septembre 1793
La Terreur est à l’ordre du jour
Après l’assassinat de Marat par Charlotte Corday, la pression des sans-culottes s’accélèrent .
Levée en masse d’hommes, M-A est guillotinée, 22 girondins le sont également.
15/16 octobre 1793
La bataille de Wattignies
Après la levé en masse Lazare Carnot organise la défense nationale avec 570 000 hommes.
Il gagne à Wattignies contre les autrichiens et le même jours les Vendéens sont vaincus à Cholet.
22/23 décembre 1793
Fin de la guerre de Vendée
La répression est atroces, à la tête de ses colonnes infernales, le général Turreau massacre hommes, femmes enfants. la guerre de Vendée qui va se rallumer en 1795 à fait entre 220 et 250 000 morts + 100 à 220 000 dans le camps Républicain.
5 avril 1794
Exécution de Danton
Les montagnards unis au plus fort du danger, se divisent quand les menaces s’éloignent.
2 factions s’opposent les “Enragés” Hébert les Indulgents de Danton.
Robespierre s’appuie sur les dantonistes pour se débarrasser des hébertistes (leurs procès à lieu et 19 d’entre eu sont guillotinés)
Les indulgents pensent triompher mais Robespierre déclare que toutes les factions doivent périr du même coup. Danton et Desmoulins sont exécutés.
10 juin 1794
L’apogée de la Terreur
Désormais tout puissant le comité de salut public dicte ses volontés à la convention. Le 22 prairial de l’an II (10 juin 1794) est voté la “Grande terreur” les droits de la défense sont supprimés => mort ou l’acquittement.
Libérée de toute entrave la terreur s’abat comme jamais.
27 juillet 1794 (9 thermidor an II)
La chute de Robespierre
Le triomphe de Robespierre est de courte durée. La terreur inquiète d’autant plus qu’elle agave la crise économique. Les sans-culottes ne soutiennent plus un pouvoir qui les affament, Robespierre vote le maximum des salaires. Le 8 thermidor (26 juillet) il exige de la convention une nouvelle épuration de l’assemblée et du comité de salut Public.
Le lendemain l’incorruptible est guillotiné.