La pratique de la détermination de la peine au Canada : Partie 2 Flashcards

1
Q

C’est quoi le voile de l’ignorance

A

ne pas tenir compte des conditions d’application de la peine, en particulier les impacts de la libération conditionnelle

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2
Q

V ou F: Le juge qui adopte le voile de l’ignorance sera plus sévère

A

Faux

Il sera plus clément puisqu’il ne compensera pas pour la libération conditionnelle…

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3
Q

Effets néfastes du voile le l’ignorance selon la commission (3)

A
  • Disparité des peines
  • Incertitudes du public
  • Distorsions sur l’efficacité de la peine
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4
Q

Recherche que Leclerc (2009) a fait?

A

l’impact de l’adoption (ou non) du voile de l’ignorance sur la détermination de la peine

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5
Q

Constats (hypothèse) #1 fait par Leclerc

A

avocats de la défense et agents de probation ont tendance à ne pas adopter le voile de l’ignorance, contrairement aux procureurs et aux juges

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6
Q

Constat 2 (hypothèse) fait par Leclerc

A

juges et procureurs recommandent en moyenne des peines deux fois plus sévères

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7
Q

Conséquence des deux constats

A

entente possible sur recommandations communes partant d’une perception de la peine différente

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8
Q

Conclusion Leclerc : adoption (ou non) du voile de l’ignorance par des parties opposées facilite les négociations… et réduit la disparité des peines?

A

OUI

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9
Q

Comment la différence entre les peines souhaitées entre les différentes catégories d’acteurs adoptant (ou non) le voile de l’ignorance peut-elle influencer des négociations sur la peine?

A
  1. Diff catégorie d’acteurs qui souhaitent peine différentes, juge adopte v.i tendance vouloir peine plus sévère, défense qui n’adopte pas v.i veulent peine moins sévère que juge. Mais si adopte peine 3 ans, défense sait qu’avec L.C il va s’agir juste 1 ans. Donc pacifie négociation pcq acteurs comprennent que l’autre groupe adopte ou non le v.i
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10
Q

La conférence de Jean-Daniel Levy porte sur quoi

A

Le rôle des médias et de l’opinion publique sur la question de la récidive

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11
Q

Sondage fait après fait exposer dans les médias, les Français ont 3 opinions

A

La prison n’évite pas la récidive

Vision négative de la justice et de la prison, elles ne sont pas capables de mener à bien les missions qui lui sont confiées

Vision plus ferme à l’égard des récidivistes

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12
Q

Interroge le rôle de la prison et les classe en ordre d’importance chez les français

A

1 : protéger la société des délinquants

2 : punition

3 : dissuader

4 : Réinsertion sociale

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13
Q

v ou f : La prison peut réinsérer, lorsqu’on pose un regarde « rationnel » sur la chose, dans les moments « normaux »

A

vrai

Dans les moments des émotions, volonté de faire appliquer la loi (fermement) pour se protéger.

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14
Q

Interroge sur si la prison permet de lutter contre la récidive :

A

20% nomme que la prison permet de lutter contre la récidive

33% nomme que la prison favorise la récidive

La justice n’est pas assez sévère face aux récidivistes (50%)

Les prisons doivent changer

Les aménagements de peine sont un moyen efficace pour lutter contre la récidive (64%), mais, si on fait le sondage dans un moment fort (après un fait divers), 67% se positionnent contre les aménagements de peine…

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15
Q

La réalité de l’opinion publique sur la peine

A

La prison est bonne à tout faire

La prison ne fonctionne pas (mais il en faut plus)

L’instabilité/la volatilité de l’opinion publique

= Conclusion: mesure douteuse de l’opinion populaire

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16
Q

Comment comprendre la punitivité populaire (3)

A
  1. Sécurité et peine
  2. Choix du public vs choix du système
  3. Variables individuelles
17
Q

Sécurité et peine : Pourquoi avoir une tendance punitive dû à l’insécurité… (3)

A

Situation provoquée par la déformation populaire de la criminalité, D. Garland (2001)

Représentations médiatiques + transformations sociales = insécurité

L’instrumentalisation de la victime (gagner de l’importance dans l’apport médiatique)
= Climat d’incertitude

18
Q

Pourquoi il y a une punitivité populaire?

A

Les politiques pénales sont aligner sur la perception populaire

19
Q

Choix public vs choix système :
Mande et English (1989): comparaison entre les peines du public et les peines des acteurs judiciaires dans les scénarios criminels (2)

A

Les peines des acteurs du système pénal sont plus sévères dans la majorité des cas

Le public est plus sévère seulement dans les questions générales

20
Q

Recherche de Tremblay et al. (1994) (similaire Mande et English) (2)

A

l’échantillon du public est toujours plus sévère (peines de 1,5x à 2x plus longues)

Une différence encore plus importante entre les juges et le public (peines jusqu’à
2,4x plus longues

21
Q

Rossi et Berk (1997): mesure des écarts entre les peines souhaitées par le public et les peines prévues par la loi (2)

A

Tendance du public à être plus sévère pour les crimes moins graves, et moins sévères pour les crimes plus graves

Différences notables dans les infractions liées aux drogues

22
Q

Kuhn et al. (2002): cas fictifs, échantillon du public vs échantillon de juges (2)

A

Public en moyenne plus punitif dans 3 cas sur 4, mais la moyenne est affectée par une minorité de répondants très punitifs

Proportion du public plus clément que les juges = 50-80% des répondants

23
Q

V ou F : Majorité du public est plus punitif que la moyenne des juges

A

Faux

Ils sont moins punitifs que les juges

24
Q

Variable individuelle de L’âge des répondants =

A

les plus jeunes et les plus âgés sont moins sévères

25
Q

Variable du niveau d’éducation des répondants

A

Nombre d’années d’études/diplôme élevé = moins punitifs

26
Q

Variable individuelle du degré d’information/connaissance du système pénal

A

perceptions erronées du système pénal = plus de sévérité

27
Q

Limites : les chercheurs critique les sondages d’opinions pourquoi? (3)

A
  1. Citoyens questionnés sur une réalité qu’ils ne connaissent pas
  2. Questions posées sont très générales, donc sujettes à interprétation
  3. Sondages « capturent » les réponses émotives (et volatiles!) des citoyens
28
Q

C’est les sondages d’opinions publique ou les études d’opinions publique qui sont retenus dans les débats ?

A

Les sondages d’opinions publiques m^me s’il y a un gros contraste

29
Q

Les sondages créent l’impression d’une…

A

Volonté générale… pk ils sont utilisés

30
Q

BONUS
Il y a une hypothèse classique en pénologie qui veut que la sévérité accrue des peines contemporaines soit une réponse à l’insécurité du public et l’insatisfaction de celui-ci face au système de justice…

Comment les recherches sur l’opinion publique permettent-elles de nuancer cet énoncé?

Pourquoi les politiciens persistent-ils à utiliser les résultats des sondages d’opinion?

A
  • Sécurité et peine
  • Choix du public vs choix du système
  • Variable individuele

Les politiques répressives s’adressent à des segments précis de la population/électorat, mais les sondages créent l’impression d’une volonté générale…
d’opinion publique, généraliser ce que les gens veulent)