La méthode clinique Flashcards
Signification du terme clinque
Etymologie :
Vient de la médecine
Kliné : le lit, le chevet
Signification :
Médecin qui travaille au chevet du malade
qui s’intéresse aux malades et non pas aux maladies
Maladie versus Malades :
Maladie : un concept théorique, des mécanismes généraux
au moyen de la recherche, dans les livres
Malades : chaque cas particulier, avec ses propres spécificités
au chevet, à l’aide de techniques spécifiques
Intérêt, quelle que soit la spécialité, pour les singularités
du fonctionnement ou du dysfonctionnement psychique
des individus ou des groupes,
dans une optique d’aide (thérapeutique, éducative, de conseil),
fondé principalement sur l’analyse approfondie des cas individuels au moyen de l’entretien et de l’observation, et/ou du bilan psychologique
Quand la psychologie clinique a été créer
1947
Création de la licence de Ψ en France
Ce qui ravive les débats entre Ψ clinique et expérimentale
1949
D. Lagache se bat pour l’unité de la Ψ (clinique et expérimentale)
Certains psychologues adhèrent à cette vision, d’autres non certains pensent que la recherche expérimentale nuit à la compréhension des ssngularités (cf. diapo suivante)
Deux types de pratiques de la méthode clinique
Ψ armée (Lagache, Wallon, Binet) (pour la recherche)
Qui utilise des indices objectivés, mesurables, notamment au moyen d’échelles ou de tests psychologiques
En général, dans une optique de diagnostic
Ψ à mains nues (Favez-Boutonnier, Psychanalystes)
Qui insiste sur l’intersubjectivité (approche de l’homme par l’homme dans une situation d’implication réciproque)
Attitude relationnelle qui fait émerger des mouvements psychiques propres au sujet (désirs, fantasmes, conflit) et les mouvements intersubjectifs suscités dans ce cadre.
Cf. Transfert et contre-transfert du cadre psychanalytique
Modèle duconditionnement opérantdeSkinner
Le traumatisme réduit la motivation à répondre ( on peut ne plus tenter de s’échapper ), les expériences traumatiques interdiraient l’apprentissage de nouvelles réponses. Cet état serait un des facteurs de la dépression et/ ou de l’anxiété. ( on est plus apathique )
( d’aprés expérience de Seligman sur ce modéle )
Etude du psychisme : Limites et Bias
Limites : pas directement observable que les effets sont visibles , fait intervenir la subjecitvité
Bias : observation = selection , le dispositif a des effets sur le sujet
Question du titre de psychologue clinicien
tout master de psychologie ayant une pratique clinique ( majorité ) donne la possiblité d’ utiliser ce terme , il n’y a pas de titre .
Taches du psychologue clinicien
Diagnostic et orientation
Information et accompagnement
Mais aussi (tâches souvent requises en institutions) :
Prévention
Formation du personnel
Régulation institutionnelle
+ psychothérapie pour les psychologues ayant une formation de psychothérapeute (mais souvent en cabinet libéral)
Registres psychologiques impliqués
Affectif
Normal : difficultés d’adaptation, intolérance à la frustration
Pathologique : troubles mentaux, addiction
Cognitif
Normal : difficulté de concentration, de motivation, surdouement
Pathologique : les «Dys»
Comportemental
Normal : tristesse, agressivité du jeune enfant
Pathologique : dépression, passage à l’acte
Relationnel
Normal : Opposition du jeune enfant ou de l’adolescent
Pathologique : Trouble de l’opposition avec provocation (TOP
Différents types d’entretiens
• Structuré, directifs
– Ensemble des questions pré-établies et posées dans un ordre constant
– Pas de relance
– A la limite du questionnaire, mais en tête-à-tête (de l’interrogatoire ?)
• Semi-structuré
– Questions centrales pré-établies, ordre variable
– Thèmes fixés, mais sous-thèmes libres
– Relances et reformula0ons possibles
• Non Structuré, non directif, ouvert
– Seul le thème de l’entretien est décidé à l’avance
– Pas de définition à priori de la formulation, de l’ordre, ni du contenu des
questions
– Relances et reformulations nécessaires
Définition et spécificités de l’entretien clinique
En recherche = Comme outil de recueil des
données
• En clinique = Comme méthode clinique
– Appréhension de la singularité d’autrui à travers les
échanges langagiers qui sont des actes de parole
interactifs.
• Qui a 3 objectifs 1. Etablir l’alliance ….. Afin de : 2. Appréhender la singularité = entretien de type diagnostic 3. Permettre le changement (dans certains cas)
ce n’est pas une conversation on essaye de comprendre la singularité du patient , ce n’est pas un interrogatoire permet juste à la personne de se livrer
Etapes de l’exploration de la singularité
L’évaluation clinique
– Evaluation de la demande : explicite et implicite ( ce que le patient veut vraiment )
– Approche synchronique : définir le « problème » par le cadre de vie actuel de la personne
– Approche diachronique : resituer le « problème » dans une histoire ( anamnèse )
– Recueil des données cliniques
• La transmission du compte-rendu
– Expliquer la démarche (démystifier le rôle du psychologue)
– Informer sans sitgmatiser
Définition de l’anamnèse
– Biographie du sujet
– Recueillir des informations relatives au passé en lien avec la
problématique
Le recueil des données cliniques (si psychopathologie)
• Analyse sémiologique
– Repérer les symptômes
– Leur fréquence, intensité, étendue, retentissement, histoire
– Les regrouper dans une structure ou une pathologie
• En référence à une classification ?
• DSM 5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder, APA, 2015 pour la France)
L’importance de la qualité de communication
Savoir écouter ( avoir une écoute participative (hochements de tetes ,..)et active (reformulation , résumé , ..) )
Faire dire et non dire (Privilégier les questions ouvertes , Rester au niveau des faits ,Savoir se taire )
Utilisation de l’étalonnage ( loi normale )
Moyenne centrale
symétrie autour de la moyenne
effectif décroissant à partir de la moyenne
Permet de calculer la zone de normalité ( par ecart-type ) valeur inf : moyenne - ecart type
valeur sup : moyenne + ecart type