La maturation des ARN Flashcards

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1
Q

Le transport dépend de protéines associées à l’ARN durant la transcription et la maturation. Lesquelles?

A

Celles qui reconnaissent les exons, celles qui s’associent à la coiffe 5’ et celles qui s’associent à la queue Poly-A.

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Q

Pourquoi est-ce que le transport dépend de ces protéines?

A

Les facteurs d’export ou d’import, les karyophérines (exportine ou importine), lient des séquences spécifiques d’acide aminés.

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3
Q

Quelles modifications chimiques sont apportées au long ARNr (transcrit primaire) chez les eucaryotes?

A

Plus de 100 réactions de méthylation en 2’-OH des
sucres des nucléotides.

Plus de 100 isomérisations des uridines en pseudouridines.

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Q

Quelles modification du long ARNr (transcrit primaire) est réalisé chez les procaryotes?

A

Le clivage de 30S par la RNase III produit les 3 ARNr matures.

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5
Q

À quoi servent les réactions d’isomérisation en pseudouridines?

A

Rigidifier la structure secondaire-tertiaire des ARN.

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6
Q

Quelles-sont les 3 modifications que subissent les précurseurs d’ARNt?

A

Les U en 3’ sont remplacés par CCA (un acide aminé est attaché à cette extrémité plus tard).

Méthylation sur 2’ des riboses (méthylguanine).

Conversion de U spécifiques en pseudouridine, ribothymidine (T) ou dihydrouridine (D).

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7
Q

Quelles-sont les étapes de maturation de l’ARNr? (3)

A
  1. Clivage au 5’ par la RNase P
  2. Modifications de 10% des nucléotides environ
  3. Épissage (seulement certains)
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8
Q

Vrai ou faux, on observe de la traduction co-transcriptionnelle chez les eucaryotes.

A

Faux, on doit modifier les ARN avant la traduction

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9
Q

Quelle affirmation est fausse concernant la maturation?
A) Se passe dans le noyau
B) Se passe pendant la transcription par l’ARN Pol II
C) Il y a des facteurs de maturation associés à l’ADN qui stimulent le taux de transcription.

A

C) Il y a des facteurs de maturation associés à l’ADN qui stimulent le taux de transcription.

Faux! Les facteurs de maturation sont associés à la queue CTD de la polymérase II

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10
Q

Quels-sont les 3 processus de maturation des ARNm?

A
  1. Ajout de la coiffe 5’
  2. Clivage et polyadénylation (ajout de la queue Poly-A)
  3. Épissage des exons
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11
Q

Qui suis-je?
Longue par rapport à la polymérase. Enzymes responsables de l’assemblage de la coiffe, de la reconnaissance du site de polyadénylation et de l’épissage des exons y sont associées durant la transcription.

A

La queue CTD

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12
Q

Quelle affirmation est fausse:
A) La coiffe est une 7-méthylguanosine triphosphate, ce qui veut dire que c’est une Guanine qui a un méthyle sur sont carbone #7
B) La coiffe est ajoutée lorsque le transcrit atteint 25-30 nt
C) L’enzyme de coiffe catalysant la réaction est associée à la queue CTD.
D) La coiffe d’ajoute en 5’ de l’ARN

A

Quelle affirmation est fausse:
A) La coiffe est une 7-méthylguanosine triphosphate, ce qui veut dire que c’est une Guanine qui a un méthyle sur sont carbone #7

–> Faux, c’est sur l’azote #7 de la guanine qu’est ajouté le méthyle.

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13
Q

Laquelle des suivantes n’est pas une fonction de la coiffe 5’?
A) Protection de l’ARN contre la dégradation par les exonucléases
B) Prodigue un signal d’attache à la petite sous-unité du ribosome.
C) S’unie à au complexe protéique CBC qui facilite la traduction et le transport

A

C) S’unie à au complexe protéique CBC qui facilite la traduction et le transport

Faux, le complexe CBC facilite la maturation et le transport à travers le pore nucléaire

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14
Q

Quelles-sont les 3 étapes de la réaction de l’ajout de la coiffe 5’?

A
  1. Retrait du phosphate y du premier nt transcrit par la phosphatase
  2. Ajout d’un GMP en liaison inverse par une guanyltrasférase
  3. Ajout d’un groupement méthyle sur le guanosine et parfois sur les sucres de nt adjacents
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15
Q

Qui suis-je?
Protège contre la dégradation par les exonucléases, permet l’exportation de l’ARNm du noyau vers le cytoplasme, si c’est mal fait, rapidement dégradé dans le noyau.

A

Clivage et polyadénylation

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16
Q

Quelle affirmation est fausse:
A) Tous les animaux on une séquence AAUAAA en amont de la queue Poly-A sur leurs ARNm
B) Si la séquence AAUUAAA est mutée, la polyadénylation est grandement réduite
C) Le site de clivage poly-A a également une section riche en GU ou U en aval
D) Le clivage se fait à un site précis.

A

Quelle affirmation est fausse:

C) Le site de clivage poly-A a également une section riche en GU ou U en aval

–> Faux, c’est en amont. Le site de clivage est donc encadré par la séquence AAUUAAA et une région riche en GU ou U.

17
Q

Vrai ou faux.

Le transcrit d’ARN continue plus loin que le site Poly-A c’est pourquoi on a besoin d’un clivage.

A

Vrai

18
Q

Mettre les étapes dans l’ordre:

  1. CFI et CFII stabilisent le complexe
  2. CPSF lie AAUUAAA
  3. L’enzyme PAP stimule le clivage en aval du site AAUUAAA
  4. CStF se lie à la région riche en GU ou U et induit la formation d’une boucle en interagissant avec CPSF
  5. La PAP ajoute 12 adénines et recrute la PABPII
  6. Clivage par CFI et CFII qui sont ensuite relâchées avec l’extrémité 3’ clivée
  7. La PABPII accélère la polyadéylation par PAP et signal l’arrêt à 200-250 nt
A

Mettre les étapes dans l’ordre: 2-4-1-3-6-5-7

  1. CPSF lie AAUUAAA
  2. CStF se lie à la région riche en GU ou U et induit la formation d’une boucle en interagissant avec CPSF
  3. CFI et CFII stabilisent le complexe
  4. L’enzyme PAP stimule le clivage en aval du site AAUUAAA
  5. Clivage par CFI et CFII qui sont ensuite relâchées avec l’extrémité 3’ clivée
  6. La PAP ajoute 12 adénines et recrute la PABPII
  7. La PABPII accélère la polyadéylation par PAP et signal l’arrêt à 200-250 nt
19
Q

Quelle affirmation est fausse:
A) Le fait que PAP soit déjà présente au clivage fait que la polyadénylation sera rapide et assure la protection
B) Une PABPII est présente par tranche de 12 nt
C) Le complexe doit rester assemblé jusqu’à la fin de la polyadénylation
D) C’est PABPII qui fait le signal d’arrêt de la polyadénylation

A

Quelle affirmation est fausse:

C) Le complexe doit rester assemblé jusqu’à la fin de la polyadénylation

–> Faux, CFI et CFII se dissocient une fois le clivage réalisé

20
Q

Vrai ou faux.

L’épissage peut débuter seulement après la fin de la transcription.

A

Faux, il peut débuter dès que le premier intron a émergé de l’ARN Pol et se poursuit souvent après la transcription.

21
Q

Quelle affirmation est vraie:
A) les introns sont des séquences codantes
B) L’épissage peut commencer avant la transcription
C) Lépissage doit attendre que la queue Poly-A soit ajoutée
D) Il y a des motifs moyennement conservés de chaque côté des sites d’épissage
E) Un ARNm fonctionnel est constitué seulement d’introns épissés

A

D) Il y a des motifs moyennement conservés de chaque côté des sites d’épissage

22
Q

Quelles affirmations sont vraies concernant les jonctions introns-exon?
A) Seuls les 30-40 nt à chaque extrémité des introns sont nécéssaires pour permettre l’épissage
B) La première réaction de transestérification se fait par un OH sur un A qui attaque le groupement P du G en 5’
C) Le groupement 5’OH de l’exon 1 vient attaquer le groupe P au site d’épissage 3’ de l’intron
D) Le spliceosome implique 5 snARN riches en uracile associées à des protéines
E) Les ARN des snRNP servent à l’assemblage du complexe par appariement de bases

A

Quelles affirmations sont vraies concernant les jonctions introns-exon?
A) Seuls les 30-40 nt à chaque extrémité des introns sont nécéssaires pour permettre l’épissage
B) La première réaction de transestérification se fait par un OH sur un A qui attaque le groupement P du G en 5’

D) Le spliceosome implique 5 snARN riches en uracile associées à des protéines
E) Les ARN des snRNP servent à l’assemblage du complexe par appariement de bases

23
Q

Quels-sont les types d’interactions moléculaires lors de l’épissage? (3)

A

ARN/ARN: snARN/snARN ou snARN/ARN
ARN/protéine: snRNP ou protéines auxiliaires/ARNm
Protéine/protéine: snRNP/snRNP ou protéines auxiliaires/snRNP

24
Q

Mettre les étapes d’assemblage du complexe d’épissage dans l’ordre (spliceosome):

  1. snRNP/U4 et U6 déjà assemblées se lient à snRNP/U5 et elles créent un complexe avec U1 et U2 = lasso
  2. BBP peut se lier, la snRNP/U2 vient la déplacer et lier: le A ressort du brin
  3. snARNU1 et sa prot. aux. lient le site d’épissage 5’ et U2AF lie la zone polypyrimidine en 3’
  4. U6 s’associe avec U2 et U5 = complexe catalytiquement actif = première transesterification
  5. Reconfiguration des appariements libère U1 et U4, c’est donc U6 qui s’apparie avec les bases au site d’épissage en 5’
  6. Les snRNPs se dissocient de l’intron qui est dégradé
  7. U5 termine le rapprochement des extrémités = 2e transesterification
A

3-2-1-5-4-7-6

  1. snARNU1 et sa prot. aux. lient le site d’épissage 5’ et U2AF lie la zone polypyrimidine en 3’
  2. BBP peut se lier, la snRNP/U2 vient la déplacer et lier: le A ressort du brin
  3. snRNP/U4 et U6 déjà assemblées se lient à snRNP/U5 et elles créent un complexe avec U1 et U2 = lasso
  4. Reconfiguration des appariements libère U1 et U4, c’est donc U6 qui s’apparie avec les bases au site d’épissage en 5’
  5. U6 s’associe avec U2 et U5 = complexe catalytiquement actif = première transesterification
  6. U5 termine le rapprochement des extrémités = 2e transesterification
  7. Les snRNPs se dissocient de l’intron qui est dégradé
25
Q

Quelle affirmation est fausse:
A) Les introns peuvent être longs, donc besoin de plus de protéines pour la reconnaissance des jonctions intron-exon.
B) La dégradation des introns est faite par un complexe appelé exosome
C) L’exosome est formé d’enzyme de débranchement et RNases.
D) Les protéines SR interagissent avec les introns sur des séquence amplificatrice d’épissage.
E) U2AF est importante car elle permet à U2 de lier le point de branchement

A

Quelle affirmation est fausse:

D) Les protéines SR interagissent avec les introns sur des séquences amplificatrices d’épissage.

–> Faux, elles intéragissent avec les exons

26
Q

Vrai ou faux, les SR peuvent faire des interactions protéine-protéine et ARN-protéine.

A

Vrai, elles interagissent avec des séquences amplificatrices d’épissage sur les exons et également favorisent la formation du spliceosome.

27
Q

Qui suis-je?
Un facteur qui régule l’association du spoliceosome au pré-ARNm sans interagir directement avec lui. Interagit également avec l’ARN au site ESS (élément répresseur exonique) pour empêcher l’épissage en bloquant l’accès aux protéines SR ou au complexe d’épissage.

A

hnRNP (ribonucléotide nucléaire hétérogène.

28
Q

Vrai ou faux, l’épissage est le même pour tous les ARNm indépendamment du type cellulaire.

A

Faux, on peut réguler l’épissage en fonction du type cellulaire, du développement, ou de certains signaux extracellulaires.