La démarche et les épreuves cérébelleuses Flashcards

1
Q

Nommez les fonctions du cervelet (4)

A
  • Rythme (vitesse)
  • Amplitude
  • Précision des mouvements
  • Coordonne la contraction musculaire

Note : il n’a aucune fonction sensitive.

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2
Q

Décrire : Atteinte cérébelleuse

A
  • Les signes d’une atteinte cérébelleuse s’observent même en présence d’une force musculaire normale et de sensibilités normales.
  • Pour se le représenter : penser à une personne en état d’ébriété
    • La personne a une démarche instable et irrégulière, sa prononciation est moins fluide et ses mouvements sont imprécis.
  • L’atteinte cérébelleuse est souvent notable dès le début de l’entrevue
  • Peut toucher plusieurs sphères : mvt oculaires, la prononciation, la coordination des membres et la démarche.
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3
Q

Nommez : Signes cardinaux de l’atteinte cérébelleuse (6)

A
  • Dysarthrie
  • Nystagmus
  • Hypotonie
  • Dysmétrie
  • Adiadococinésie
  • Ataxie
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4
Q

Décrire : Ataxie

A

l’ataxie (du grec ataxiā, signifiant « désordre ») est une pathologie neuromusculaire qui consiste en un manque de coordination fine des mouvements volontaires.

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5
Q

Décrire : Dysmétrie

A

désigne une exécution des mouvements sans mesure dans le temps et dans l’espace, avec un mouvement trop long (hypermétrie) ou trop court (hypométrie) dans son orientation.

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6
Q

Décrire : Adiadococinésie

A

lorsqu’une personne présente des difficultés à l’exécution rapide de mouvements alternatifs.

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7
Q

Décrire : Dysarthrie

A

est un trouble de l’articulation de la parole.

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8
Q

Comment latéraliser la lésion au cervelet (2)

A
  • Pour latéraliser la lésion, il faut se référer à l’évaluation des signes appendiculaires que sont :
    • La dysmétrie
    • L’adiadicocinésie
  • Le plus souvent, l’atteinte neurologique est ipsilatérale à la lésion cérébelleuse
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9
Q

Par rapport à une lésion au cervelet, remplir ce tableau

A
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10
Q

Quel est l’effet de l’âge sur la démarche? (2)

A
  • Le patron de marche demeure assez constant entre 7 ans et 45 ans, bien qu’il y ait des différences entre les individus
  • La démarche se modifie de façon physiologique en vieillissant
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11
Q

La démarche se modifie de façon physiologique en vieillissant.

Nommez les raisons (7)

A
  • Il se produit une cyphose dorsale
  • Une diminution du balancement des bras
  • Un élargissement de la base de sustentation
  • Une augmentation de l’oscillation
  • Flexion des hanches et des genoux plus marquée
  • Réaction postural plus lente
  • Démarche plus lente
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12
Q

Avant d’évaluer la démarche proprement dite, il est pertinent d’évaluer la ___ et ___, qui sont des éléments indissociables de la démarche.

A

Avant d’évaluer la démarche proprement dite, il est pertinent d’évaluer la posture et l’équilibre, qui sont des éléments indissociables de la démarche.

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13
Q

Décrire : Posture (7)

A
  • Correspond à la position du corps dans l’espace
  • Habituellement, une bonne posture permet une répartition du poids sur chacune des articulations.
  • La posture normale correspond à des lignes imaginaires en coupe antéro-postérieur et sagittale.
  • En position debout, une posture normale correspond à une ligne imaginaire passant par le lobe de l’oreille, les corps vertébraux cervicaux, la pointe de l’épaule, le milieu du thorax, le long des corps vertébraux lombaires, derrière l’acétabulum de la hanche et légèrement en antérieur de l’articulation du genou et de la malléole externe.
  • Une altération de la posture peut avoir des répercussions sur la démarche.
  • Ex : un pt avec cyphose dorsale déplace son centre de gravité vers l’avant, ce qui amène une démarche à plus petits pas avec une augmentation de la base de sustentation pour compenser.
  • Pour évaluer la posture, regarder la position de la tête, des épaules, du dos, des hanches et des genoux. Recherchez une asymétrie entre les côtés droit et gauche.
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14
Q

Le maintien de l’équilibre sollicite l’intégrité de plusieurs systèmes interreliés.

Nommez les. (4)

A
  • Le système visuel
  • La proprioception
  • Le système vestibulaire
  • Les voies cérébelleuses
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15
Q

L’équilibre peut être perturbé par quoi? (4)

A
  • Douleur
  • Atteinte articulaire
  • Faiblesse musculaire
  • Atteinte cérébelleuse, proprioceptive, etc.
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16
Q

L’équilibre peut être statique ou dynamique.

Différenciez.

A
  • Statique : consiste à maintenir une position sans bouger. Il s’évalue en position assise ou debout. Il suffit de demander au patient de rester debout ou assis les bras le long du corps. Une légère oscillation physiologique est attendue.
  • Dynamique : s’évalue lors d’un déplacement.
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17
Q

La démarche sollicite plusieurs fonctions neurologiques. Nommez les. (6)

A
  • les systèmes extrapyramidal
  • moteur
  • sensitif
  • cérébelleux
  • visuel
  • vestibulaire.
18
Q

Les ganglions de la base sont responsables de quoi par rapport à la marche? (2)

A
  • l’initiation de la marche
  • Des mvt automatiques, tel le balancement des bras
19
Q

Dans la démarche normale, nommez l’implication des différents systèmes. (7)

A
  • La démarche sollicite plusieurs fonctions neurologiques, notamment : les systèmes extrapyramidal, moteur, sensitif, cérébelleux, visuel et vestibulaire.
  • Les ganglions de la base sont responsables de :
    • l’initiation de la marche
    • Des mvt automatiques, tel le balancement des bras
  • Le cortex moteur génère la force musculaire nécessaire
  • Le cervelet sert à maintenir la posture et l’équilibre
    • Il contrôle la trajectoire, la vélocité et l’accélération du mouvement
  • La moelle épinière achemine les influx sensitifs et la proprioception
  • La vision contribue à l’équilibre et au maintien de la posture en communiquant avec le système vestibulaire pour amener des réajustements de la position
  • L’intégrité du système locomoteur est également importante pour une démarche fluide
20
Q

Nommez les 2 étapes de la démarche normale.

A
  • Phase d’appui
  • Phase de balancement
21
Q

Vrai ou Faux

Il y a toujours un pied qui touche au sol peu importe la phase de marche

A

Vrai

22
Q

Décrire : La phase d’appui de la démarche normale (5)

A
  • Commence lorsque le talon touche le sol
  • Se termine lorsque le pied quitte le sol
  • Il se produit alors un transfert de poids sur l’autre jambe
  • Ce sont surtout les muscles extenseurs qui sont sollicités
  • Principaux muscles : Le gluteus maximus (muscle grand fessieur), le quadriceps et les muscles de la flexion plantaire
23
Q

Décrire : La phase de balancement de la démarche normale (6)

A
  • Commence lorsque la jambe se soulève puis se projette vers l’avant
  • Se termine quand la jambe reprend appui sur le talon
  • L’autre jambe est en phase d’appui
  • Les 2 pieds sont très peu longtemps au sol en même temps
  • Ce sont surtout les fléchisseurs qui sont sollicités
  • Le muscle iliopsoas (muscle psoas), les ischiojambiers, le tibial antérieur (muscle jambier antérieur) et les extenseurs des orteils
24
Q

À la marche normale, qu’est-ce qu’ils font :

  • Corps
  • Bras
  • Thorax
  • Pieds
  • Malléoles internes
  • Pas
A
  • À la marche, le corps est droit et les bras se balancent en direction opposée au mvt de la jambe du même côté
  • Le thorax bouge légèrement en rotation dans le sens opposé au mvt du pas
  • Les pieds sont légèrement tournés vers l’extérieur
  • Les malléoles internes sont près l’une de l’autre à environ 5 à 10 cm
  • Les pas sont habituellement petits et égaux
25
Q

L’examen de la démarche peut être complété par quoi?

A

un examen locomoteur à la recherche d’une atteinte musculo-squelettique, articulaire ou musculaire.

26
Q

Décrire : La dissociation des ceintures

A

Coordination entre scapulas et la ceinture pelvienne

27
Q

Nommez les diagnostiques différentiels d’un trouble de la marche (5)

A
  • Atteinte musculo-squelettique : arthrose, traumatisme, arthrite, amputation, lombalgie, etc.
  • Atteinte neurologique : hémiparésie, parkinsonisme, atteinte cérébelleuse, myopathie, polyneuropathie, etc.
  • Déficit visuel
  • Affectation générale : IC ou insuffisance respiratoire, trouble métabolique
  • Effets secondaires d’une substance : alcool, benzodiazépine
28
Q

Décrire : Atteinte musculo-squelettique du patron de marche (4)

A
  • Patron de marche modifié par la douleur ou la perte d’amplitude articulaire
  • Le pt adapte sa démarche pour qu’elle demeure fonctionnelle
  • La démarche est caractérisée par de la boiterie et de la douleur
  • Le temps de mise en charge au sol du membre douloureux est minimal
29
Q

Décrire : Atteinte neurologique du patron de marche (2)

A
  • La démarche est influencée par la faiblesse, la spasticité, le contrôle moteur et l’atteinte sensitive
  • Moins de capacité d’adaptation compte tenu de l’atteinte neurologique
30
Q

Décrire : Dysarthrie lors d’une atteinte cérébelleuse (5)

A
  • Lors d’une atteinte cérébelleuse, la parole perd son rythme et devient irrégulière et scandée.
  • La prononciation est souvent ébrieuse (comme celle d’une personne soûle) à cause d’une perturbation de la coordination des muscles de la parole.
  • Le patient a de la difficulté à prononcer les mots et le rythme de langage est altérer.
  • rès peu localisatrice
  • Par exemple : une faiblesse des lèvres ou de la langue ou une spasticité de ces mêmes muscles peut occasionner une dysarthrie, dont la qualité sera différente d’une dysarthrie cérébelleuse.
31
Q

Distinguer l’aphasie de la dysarthrie

A
  • Dysarthrie : le patient est capable de nommer des objets, de répéter des mots, de comprendre le langage et de faire des phrases qui ont du sens, mais la prononciation est déficiente.
  • Aphasie : est une atteinte du langage bien distincte qui ne sera pas traitée dans ces notes de cours.
32
Q

Un nystagmus peut être pathologique ou physiologique. Distinguez.

A
  • Pathologique :
    • peut être dû à une lésion du système nerveux périphérique (oreille interne ou nerf vestibulaire, par exemple) ou central (cervelet ou tronc cérébral)
  • Physiologique :
    • reflète une incapacité des intégrateurs centraux à maintenir les yeux en position excentrique dans l’orbite.
    • Il s’agit d’un nystagmus horizontal, rapidement épuisable, qui est généralement présent uniquement dans le regard latéral extrême.
33
Q

Décrire : Nystagmus périphérique (5)

A
  • Atteinte du système vestibulaire, du nerf vestibulaire ou des noyaux vestibulaires.
  • Généralement horizonto-rotatoire ou horizontal, jamais vertical
  • La phase rapide du nystagmus est dirigée vers le côté opposé à la lésion
  • Nystagmus généralement important, mais qui s’atténue ou disparaît en quelques jours ou semaines
  • Associé à des vertiges, à des nausées, à des vomissements
34
Q

Décrire : Nystagmus central (5)

A
  • Atteinte des connexions vestibulaires centrales, du cervelet ou du tronc cérébral.
  • Horizontal, vertical, rotatoire ou mixte
    • Si vertical : généralement associé à une atteinte du tronc cérébral
    • Dans l’atteinte cérébelleuse, le nystagmus est le plus souvent horizontal
  • La phase rapide du nystagmus survient vers le côté de la lésion
  • Nystagmus généralement moins franc, mais qui persiste
  • Associé à d’autres symptômes qui pointent vers une atteinte centrale (cérébelleux ou tronc cérébral, par exemple)

Peut être associé à des vertiges, à des No/Vo

35
Q

L’atteinte d’un hémisphère cérébelleux peut entraîner des mvt volontaires incoordonnés des membres

  • a) contralatéraux
  • b) ipsilatéraux.
A

b) ipsilatéraux.

36
Q

L’atteinte d’un hémisphère cérébelleux peut entraîner des mvt volontaires incoordonnés des membres ipsilatéraux.

3 signes physiques principaux qui témoignent de cette maladresse.

Nommez les.

A
  • La dysmétrie
  • Le tremblement d’intention
  • L’adiadococinésie (mvt alternés rapides anormaux)
37
Q

Avant d’effectuer les épreuves cérébelleuses spécifiques, assurez-vous de quoi? (1)

A

Les forces et les sensibilités sont normales ou presque

  • Une atteinte proprioceptive sévère ou une lésion du motoneurone supérieur pourrait fausser l’évaluation
38
Q

Décrire : Dysmétrie (2)

A
  • est un terme médical désignant une exécution des mouvements sans mesure dans le temps et dans l’espace, avec un mouvement trop long (hypermétrie) ou trop court (hypométrie) dans son orientation.
  • On retrouve une dysmétrie dans les atteintes du cervelet.
39
Q

Nommez les manifestations d’irritation méningée (4)

A
  • Spasmes musculaires douloureux quand les structures en état d’inflammation comme les racines nerveuses et les méninges sont mises sous tension.
  • Raideur de la nuque
  • Signe de Brudzinski
  • Signe de Kernig
40
Q

Les signes d’irritation méningée peuvent être absents chez qui? (3)

A

les patients comateux, paralysés ou chez les jeunes enfants

41
Q

Décrire : Raideur de la nuque (5)

A
  • Signifie que ni le patient ni l’examinateur ne peuvent fléchir la nuque du patient en raison d’un spasme réflexe des muscles du cou.
  • La flexion du cou induit une tension sur les nerfs spinaux et les méninges en tirant la moelle épinière vers la tête
  • En cas d’inflammation méningée, ce mvt entraîne une douleur importante qui cause immédiatement un spasme réflexe pour empêcher la flexion douloureuse
  • Se retrouve seulement quand le cou est étiré en flexion.
  • Alors qu’une raideur cervicale (comme dans l’arthrose sévère) indique une résistance aux mvt du cou dans TOUTES les directions (flexion, extension, rotation), ce qui n’indique pas une atteinte méningée.
42
Q

Décrire : Signe de Kernig (2)

A
  • Une flexion de la hanche avec le genou en extension produit une traction sur le nerf sciatique et déplace la partie basse de la moelle (le conus) vers le sacrum.
  • Lorsqu’un processus inflammatoire touche l’espace sous-arachnoïdien, cette traction sur les structures atteintes est très douloureuse et entraîne un spasme involontaire qui empêche le mvt passif. Une flexion du cou réflexe peut parfois se produire, ce qui permet de diminuer la tension sur les méninges et les racines nerveuses.