L'ordre mondial institutionnalisé Flashcards
Quel est l’argument principal de Maïka Sondarjee?
Que l’ordre mondial institutionnalisé contribue à creuser les inégalités Nord-Sud et à perpétuer l’exploitation et la dépossession des populations du sud.
Qu’est-ce que l’ordre mondial institutionnalisé?
L’ordre mondial institutionnalisé relève d’un réseau globalisé et institutionnalisé de pouvoir appuyé par des normes, des accords et des traités économiques et politiques duquel découle le processus de mondialisation.
Comment est-ce que la mondialisation accentue les inégalités?
La mondialisation accentue les inégalités par le fait que l’ordre mondial institutionnalisé est défini par un mode d’organisation capitaliste, dans lequel les nations du Sud se font exploitées par celles du Nord, car leur main d’œuvre coûte moins cher et leurs ressources moins cher à extraire. Premièrement, les inégalités de richesse augmentent dans 70% des pays. Deuxièmement, les inégalités augmentent, car les pays du nord externalisent ses coûts sociaux vers les pays du sud. En effet, le nord s’accapare les ressources des pays du sud toute en externalisant les coût environnementaux de cette exploitation vers les pays du nord. Il est a l’avantage des pays du nord d’exploiter des ressources sans qu’il y ait de normes environnementales, car ainsi cette extraction coûte moins cher. Ainsi, le sud subit les coûts environnementaux de cette exploitation, alors que le nord consomme ses bénéfices. Ensuite, la mondialisation repose aussi sur le racisme systémique. En effet, l’explication en lien avec racisme systémique international considère qu’il est moins difficile d’externaliser les effets néfastes de la mondialisation si les corps de ceux qui subissent ces conséquences sont racisés. De plus, les femmes subissent une grande partie des contre-coups de la mondialisation. Effectivement, les femmes du sud occupent souvent des emplois moins sécuritaires dans l’industrie du textile. Dans cette industrie les emplois sont beaucoup moins bien rémunérés et sécuritaires. En effet, au Bangladesh en 2013, un bâtiment dans lequel travaillait des femmes œuvrant dans l’industrie du textile c’est effondré faisant plus de 1000 décès et 80% des femmes travaillant dans l’industrie du textile au Bangladesh disent avoir été témoins ou victimes d’agression ou d’harcèlement sexuel.