L'éthique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’éthique et en quoi est-elle différente de la morale ?

A

C’est une branche de la philosophie préoccupée par l’étude des questions du bien et du mal et par les manières dont les humains devraient vivre.

Or, la notion du bien et du mal appartient à la morale. La différence entre les deux est que l’éthique se questionne sur ces questions de bien et de mal.

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2
Q

Quelles sont les 6 différences entre l’éthique et la morale ?

A

La morale est l’ensemble des règle d’action et des valeurs qui fonctionnent comme des normes dans la société alors que l’éthique est un questionnement dont elle interroge les règles.

La morale a une connotation religieuse, elle est propre à la religion alors que l’éthique est de nature laïque.

La morale comporte une notion de contrôle puisqu’on la prescrit alors que l’éthique provient de nous même et relève de l’autocontrôle.

La morale est imposée de l’extérieure, elle est prescrite, alors que l’éthique provient de l’intérieur et est non-prescriptive.

La morale porte sur le bien et le mal alors que l’éthique porte sur le positif et le négatif.

La morale interpelle et créer des obligations alors que l’éthique fait réfléchir et responsabilise.

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3
Q

Quel sens a l’éthique ?

A

L’éthique implique de porter des jugements réfléchis qui sont des qualités que l’on attribue aux actions et aux conduites. Elles offrent une manière de faire des choix lors d’incertitudes dans des situations éminement morales.

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4
Q

Pourquoi les règles morales sont-elles essentielles dans le quotidien ?

A

Non pas parce qu’elle expriment la vérité absolue, mais bien parce qu’elles sont généralement des guides fiables dans des circonstances normales.

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5
Q

Quels sont les trois domaines d’étude de l’éthique et en quoi consistent-ils ?

A
  1. Il y a la méta-éthique qui cherche à définir quel est le sens des termes “bien” et “mal”.
  2. L’éthique normative qui étudie les manières de se comporter, les normes de conduite.
  3. L’éthique appliquée qui consiste à résoudre des problème moraux dans la pratique professionnelle.
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6
Q

Quels sont les deux domaines de l’éthique qui sont pertinents en Justice pénale et pourquoi ?

A

L’éthique normative et l’éthique appliquée, étant donné que lorsqu’un client se retrouve devant nous, cela veut absolument dire qu’il y a eu situation conflictuelle.

De plus, il peut survenir des problèmes particulièrement difficile et l’éthique appliquée peut alors aider les professionnels de la Justice pénale.

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7
Q

Donnez des exemples où il y a conflit de valeur entre l’éthique et une autre valeur.

A

Dans le cas du sergent Bradley, il y a conflit de valeur entre la loyauté et l’éthique, car il divulgue des renseignements de l’armée afin que le peuple connaisse les crimes de guerre des États-Unis. Il croit pertinement que c’est le bien.

Dans le cas de Robert Latimaire qui empoisonne sa fille atteinte de paralysie cérébrale, incapable de parler, manger et souffrant constament, il y a conflit de valeur entre la dignité et l’éthique.

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8
Q

Quelle est la valeur de l’éthique en Justice pénale ?

A

Certains croient que les notions d’éthique ne sont pas nécessaire pour prendre des décisions concernant un dilemme puisque l’éthique est trop abstraite et non-reliée au monde pratique.

Or, la pratique de la Justice pénale a des particularités :

  1. Elle est un organe administrant un code de règle morales, donc nous sommes plus susceptibles de rencontrer des dilemmes moraux.
  2. Ce sont des humains qui prennent des décisions sur l’avenir de d’autres humains vulnérabilisés par :
    1) la victimisation
    2) les conditions de vie non optimales
    3) le contact avec la JP

Nous avons plus de pouvoir sur eux qu’eux-mêmes!!

DONC, nous avons besoin d’un ensemble de règles et de principes comme un code déonthologique afin de guider la prise de décision difficile impliquant des composantes morales.

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9
Q

Qu’arrive-t-il en l’absence d’un cadre éthique ?

A

En l’absence d’un cadre éthique comme un code de déonthologie, les décisions sont basées sur les émotions, l’instinct et les valeurs personnelles.

La phrase “si c’était juste de moi, je….. ! “ illustre une prise de décision en l’absence d’un cadre éthique.

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10
Q

Nommez les 4 raisons d’étudier l’éthique.

A
  1. Parce que cela contribue à identifier les comportements non-éthiques. Quand nous n’avons pas d’outils éthiques, il y a des comportements que l’on ne voit pas
    EX : Les inactions qui permettent au négatif de survenir (L’acharnement psychologique de la part des haut dirigeant envers des agents correctionnels ou entre les agents correctionnels.)
  2. Parce que l’on développe des outils permettant de prendre des décisions éthiques.
  3. Parce que l’éthique est au fondement de la plupart des décisions administratives et des politiques pénales. Un juge qui ne procède pas à une délibération éthique court le risque que sa peine ne soit pas éthique. Ex : Rationnels invoqués en détermination de la peine (dissuasion, rétribution)
  4. Parce que l’éthique est centrale au quotidien des professionnels qui utilisent pouvoir et autorité, car il peut y avoir tentation d’en abuser.
    Ex : Décision impliquant de la discrétion
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11
Q

D’où nous viennent l’éthique et les impératifs éthiques ?

A

L’éthique date des Romains qui ont lié pour la première fois l’éthique à la Justice.

Les impératifs éthiques proviennent de Immanuel Kant à l’époque du siècle des lumières.

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12
Q

Qu’est-ce qu’un impératif hypothétique ?

A

C’est une conduite liée à un désir quelconque et qui est menée par le mot “devrait”. Tout ce qui commence par “Si” est un impératif hypothétique.

Ex : SI je veux des meilleures notes, je DEVRAIS étudier plus fort, assister à mes cours…etc

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13
Q

Qu’est-ce qu’un impératif catégorique?

A

C’est une obligation morale qui ne dépend pas de désirs particuliers, c’est un acte inconditionnel qui est rattaché à ZERO condition.

On est plus dans le “je devrais” , mais dans le “je dois”. On doit agir selon ces impératifs catégoriques, peut importe si cela est à notre avantage où non.

EX : Obligation morale d’aider son prochain

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14
Q

Donnez un exemple de règle catégorique et de règle hypothétique.

A

Règle catégorique :
Nous DEVONS aider nos prochains peut importe nos désirs.

Règle hypothétique :
Nous devrions aider nos prochains SI on se soucie d’eux, SI un de nos objectif serait atteint (ex : bien paraitre, obtenir qqchose)
“Il faut que j’y trouve mon compte”

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15
Q

Quel est le seul impératif catégorique qui existe selon Kant ?

A

Il s’agit du principe d’universalité, soit : “Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi universelle”

C’est-à-dire : Il faut se comporter comme si sa conduite allait devenir une loi universelle, s’appliquant à tous universellement.

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16
Q

Comment devrait-on déterminer si un acte est éthiquement permissible ?

A

En se posant la question “ Serais-je prêt à ce que l’acte que je m’apprête à poser s’applique à tous tout le temps?’

Cette question est issue d’un désir de réciprocité envers tous. À l’époque, c’était très innovateur puisque le principe de réciprocité valait seulement pour les gens de la même classe sociale.

Cette question constitue également une réflexion rationnelle.

17
Q

Comment doivent être les jugements et les décisions ?

A

Les jugements et les décisions doivent être appuyés pas des raisons valables (rationalité) et doivent être le résultat d’une réflexion rationnelle.

Par ex : Une personne veut emprunter de l’argent. Elle sait qu’en fonction de ses conditions de vie, elle ne sera pas capable de le rembourser. Tout de même emprunter pourrait devenir un principe de vie, malgré le fait que cela ne peut PAS devenir un principe universel.

18
Q

Selon Kant, quel est le principe éthique ULTIME ?

A

“Agis de telle sorte que tu traites l’humanité (La tienne ou celle d’un autre) toujours comme une fin, et jamais simplement comme un moyen”

C’est une règle morale qui commande de respecter les autres car ils sont des êtres rationnels comme nous.

C’est une reconnaissance de la dignité d’autrui. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut donner ou enlever à quelqu’un peut importe les actions de la personne.

19
Q

Sur quoi est basée la notion de respect et sur quoi n’est-elle pas basée ?

A

La notion de respect est non basée sur :
1. Le rang social
ex : Si vous êtes membre du comité des citoyens = respect
Si vous êtes la conjointe d’un détenu = pas de respect
2. Les talents personnels
3. La moralité de la personne

La notion de respect est basée sur la dignité de l’humanité, soit une valeur intrinsecte que possède toute personne ayant la capacité d’être un agent moral.

Ex : La fille d’Ewanchuck dit qu’il est le meilleur père au monde. Ce n’est pas parce que quelqu’un commet un crime qu’il perd sa capacité d’être un agent moral dans toutes situations.

20
Q

En justice pénale, quel est le rapport à la notion de respect envers les détenus ?

A

Les personnes criminalisées ne perdent pas ce respect du fait de leurs crimes.

Lorsque les réactions sociales aux crimes manifestent du mépris envers les personnes criminalisées, cela témoigne de notre jugement de ces personnes comme ayant perdu ce respect, leur humanité.

Personne ne remet en question l’utilisation de la force pour réagir à la criminalité. Cependant, il faut déterminer le NIVEAU de force employé.

21
Q

Que préfèrera quiconque qui met en pratique le principe moral ultime de Kant en lien avec les personnes criminalisées ?

A
  1. Que les personnes criminalisées recule paisiblement
    EX : Qu’un voleur redonne les biens, pas qu’il soit trouvé coupable sur la place publique, justice réparatrice.
  2. Que les personnes criminalisées n’endurent pas des souffrances et des humiliations permanentes.
  3. Que les personnes criminalisées puisse rejoindre la communauté citoyenne.

Ils font partie de NOUS pas de EUX. Lorsqu’on les place dans la catégorie de EUX on considère qu’ils n’ont plus cette dignité humaine.

22
Q

Comment s’intègre le respect en Justice pénale ?

A
  1. Procès juste et équitable
  2. Accès à un conseiller juridique
  3. Interjection d’appel
  4. Prise en compte des circonstances atténuantes