L'épreuve du réel à l'écran Flashcards
Nomme des exemples de marqueurs d’authenticité dans le film Cameraperson (2016, Kirsten Johnson).
Le mouvement de la caméra, l’urgence du moment, l’image du chutier et l’éternuement (tilt caméra sec lorsqu’elle éternue).
Qu’est-ce que l’impression de réalité?
La base commune qui assure la croyance entre ce qu’on voit ou entend (c’est ce qui fait qu’on y croit).
Qu’est-ce que l’irruption du réel?
C’est un aspect supplémentaire qu’on ne peut pas prévoir qui nous ramène au réel et apporte un charme au film (par exemple, un avion qui passe dans le ciel alors que ce n’était pas prévu).
À l’aide de l’extrait se déroulant au Yémen dans le film Cameraperson (2016, Kirsten Johnson), explique les éléments qui font franchir la fiction vers le documentaire.
Les personnages savent à quoi s’attendre mais sont quand même inquiets (ils ne savent pas quel genre d’irruption du réel va arriver), la camérawoman se met du même point de vue que nous et commente l’image au fur et à mesure, et elle fait ses réflexions à voix haute (on l’entend parler de sa mise en scène en même temps que ça arrive).
À l’aide de l’extrait se déroulant à New York dans le film Cameraperson (2016, Kirsten Johnson), explique les éléments qui font franchir la fiction vers le documentaire.
L’intervention de ses enfants avec la caméra (ils touchent la lentille, le micro), ce n’est plus la subjectivité de la camérawoman mais aussi la subjectivité de la femme/mère de famille (on la voit dans son quotidien avec ses enfants).
Quelle est l’intention de Kirsten Johnson derrière le titre de son film Cameraperson? Comment l’ouverture confirme-t-elle cette intention?
Que le film porte sur la subjectivité, que toute caméra a un point de vue. Au début du film, Johnson nous demande de recevoir ses images comme si elles étaient son mémoire (ses souvenirs, la preuve qu’elle a vécue). Ainsi, elle redonne à ses images une existence.