L’éducation et la formation professionnelle / Le développement socioaffectif à l’adolescence Flashcards

1
Q

Formation de l’identité,
développement positif à l’ÉCOLE

A

▪ Acquièrent des connaissances et des compétences diverses
▪ Interagissent et passent du temps avec leurs amis
▪ Participent à des activités parascolaires variées (artistiques, sportives, communautaires…)
▪ Explorent des choix professionnels

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2
Q

Décrocheurs: les discrets

A
  • milieux défavorisés
  • aiment l’école
  • engagé de leur scolarisation
  • aucun/peu de problèmes de cpt
  • rendement scolaire faible
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3
Q

décrocheurs: les inadaptés

A
  • en échec scolaire
  • trouble de comportements
  • difficulté dans leur vie scolaire, familiale & sociale
  • proviennent de milieux familiaux difficile
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4
Q

Décrocheurs: les désengagés

A
  • ne font pas sens de leur scolarisation
  • un peu de problème de comportements
  • résultat scolaire dans la moyenne
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5
Q

4 types de décrocheurs

A
  • désengagés
  • discrets
  • inadaptés
  • sous-performants
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6
Q

Décrocheurs: sous-performants

A
  • rendement scolaire; échec scolaire élevé
  • peu de motivation scolaire
  • aucun/ peu de problème de comportement
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7
Q

Le système scolaire peut freiner les aspirations professionnelles des jeune

A

En privilégiant certaines habiletés (capacité d’analyse, mémorisation) au détriment d’autres (pensée pratique).

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8
Q

Certains adolescents et jeunes adultes vont renoncer aux études collégiales ou universitaires en raison

A

des
contraintes financières

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9
Q

Tâche centrale de l’adolescence

A

Quête d’identité → le jeune doit découvrir :

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10
Q

Quête d’identité → le jeune doit découvrir :

A

(- se définir soi-même
- se situer par rapport à autrui)
▪ Qui il est et ce qu’il veut faire dans la vie
▪ Ses propres valeurs, croyances, objectifs
▪ Ses différents rôles sociaux

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11
Q

Théorie psychosociale d’Erikson

A

▪ Identité = conception unifiée du soi
composée d’objectifs, de valeurs et de
croyances auxquels l’individu est
fortement attaché.
▪ Moratoire psychosocial = temps d’arrêt
qu’apporte l’adolescence et qui permet
aux jeunes de chercher des engagements
qu’ils peuvent tenir.

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12
Q

Identité vs confusion des rôles

A

❑ Cinquième crise du développement psychosocial qui doit être résolue durant l’adolescence.
▪ Pendant cette crise, le jeune cherche à acquérir un sens cohérent du soi et du rôle qu’il jouera au sein de la société.

❑ Selon Erikson, les adolescents ont 3 problèmes majeurs à résoudre :
1. Choix d’une activité professionnelle.
2. Adoption de valeurs avec lesquelles ils sont en accord.
3. Développement d’une identité sexuelle satisfaisante.

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13
Q

Identité vs confusion des rôles

Crise résolue de façon satisfaisante :

A

▪ Nouvelle force adaptative = fidélité et loyauté envers soi-même.
▪ Prolongement de la confiance à l’égard des autres, pour devenir soi-même digne de confiance.
▪ S’identifier à une série de valeurs, idéologie, religion, groupe ethnique…
▪ Intégration de plusieurs éléments (forces des stades précédents + compétences actuelles +
aspirations futures).

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14
Q

Identité vs confusion des rôles

Crise non résolue :

A

▪ L’adolescent vivra une confusion identitaire, laquelle peut retarder sa maturité psychologique.
▪ Mais… un certain degré de confusion identitaire est « normal ».
Ex. : doutes quant à sa sexualité, son choix de carrière, etc.

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15
Q

L’identité selon James Marcia

identité = pas concept unitaire

A

❑ Les adolescents vivent des états identitaires différents, chacun correspondant à un stade de développement
du soi, à un moment particulier.
▪ Identité = état de structuration progressive du MOI qui émerge pour la première fois à l’adolescence.
▪ Une réalité subjective accessible par l’introspection.

❑ Marcia utilise une entrevue semi-structurée portant sur 3 domaines :
a) L’idéologie → la région et la politique
b) Le choix professionnel → aspiration, emploi, etc.
c) Les relations interpersonnelles → rôles sexuels, amitiés, relations amoureuses

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16
Q

Formation de l’identité :
jeunes autochtones

autour de la migration des jeunes.

A

▪ Quitter leur communauté pour les études ou le travail.
▪ Départ accompagné de plusieurs défis : choc culturel; remise en question des valeurs de sa culture
d’origine, mais aussi de celles de la culture d’accueil.
▪ Fierté de son identité autochtone et de son appartenance à la communauté.
▪ Attachement aux valeurs traditionnelles : la famille (grands-parents), la communauté, le territoire et la nature.
▪ Reconnaissance des conditions de vie plus difficiles dans leur milieu d’origine (problèmes familiaux, de
logement, éducation limitée, etc.).
▪ Processus de la construction identitaire dans un contexte d’affirmation et d’ambivalence, marqué par :
- un échange interculturel,
- une intégration des valeurs contemporaines (société d’accueil) sans pourtant renoncer à leurs propres valeurs,
- un va-et-vient entre les milieux naturel, rural et urbain, entre la langue maternelle et la langue de la majorité.

17
Q

Théorie psychosexuelle de Freud

Stade génital (organes génitaux)
* Puberté à fin de la vie

A

▪ L’adolescent acquiert la maturité sexuelle
(capacité d’avoir des relations sexuelles
procréatrices).
▪ Les pulsions sexuelles (libido) resurgissent.
▪ Plusieurs adolescents commencent à avoir des
relations sexuelles complètes et adoptent un
mode de gratification sexuelle comparable à
celui des adultes.

18
Q

Maturation sexuelle :

A

un des principaux changements physiques à la puberté.

▪ Apparition des caractères sexuels primaires et secondaires.
▪ L’individu devient apte à se reproduire.

19
Q

Prise de conscience de la sexualité :

A

aspect important dans la formation de l’identité à l’adolescence.

▪ Influence sur l’image de soi et sur les relations.
▪ Le jeune se voit comme un être sexué, reconnaît son orientation sexuelle et peut vivre un attachement amoureux ou sexuel avec
une autre personne.

20
Q

Bien que la sexualité soit un processus biologique, son
expression est en grande partie définie par

A

la culture

21
Q

Orientation sexuelle

A

Attirance sexuelle et intérêt émotif
systématiques pour une personne
en fonction de son genre.

l’orientation
sexuelle comprend :
▪ l’identité sexuelle
▪ l’attirance sexuelle
▪ le comportement sexuel

22
Q

Identité sexuelle ou de genre

A

Genre auquel une personne
s’identifie, lequel peut correspondre
ou non au sexe assigné à la naissance.

Expérience intime et personnelle de
son genre, y compris :
▪ la conscience personnelle du corps
▪ d’autres expressions du genre
(ex. : habillement)

23
Q

Plusieurs idées préconçues entourant l’adolescence → image négative des jeunes :

A

▪ vivent des « crises » épouvantables ;
▪ n’ont pas d’ambitions ;
▪ sont difficiles à gérer / à contrôler ;
▪ ne savent pas ce qu’ils veulent ;
▪ hypersexualisés ;

24
Q

Rébellion (Freud, Erickson) :

A

période de crise et de tourmente affective qui peut comporter des bouleversements
émotionnels, des conflits avec la famille, la prise de distance par rapport à la société adulte, le rejet
de ses valeurs et des comportements irresponsables.

25
Les adolescents doivent accomplir trois tâches développementales
1. Construire leur identité (y compris l’identité sexuelle / de genre). 2. Devenir indépendants de leurs parents (autonomie). 3. Développer des relations intimes avec les pairs et avec des partenaires amoureux (intimité).
26
Sources d’influence dans la quête d'identité
▪ Les interactions avec les pairs permettent aux jeunes de trouver des modèles différents, mais aussi d’avoir de la compagnie et de partager de l’intimité. ▪ Les parents demeurent, quant à eux, une base sécuritaire pour l’adolescent afin qu’il puisse poursuivre son évolution. Souvent, les valeurs qui seront adoptées par les adolescents seront en effet proches des valeurs de leurs parents
27
Rôle important d’Internet aussi → le temps passé en ligne leur permet :
▪ D’explorer des aspects liés à leur sexualité et à leur identité. ▪ De publier des informations sur eux-mêmes et d’expérimenter les réactions des pairs. ▪ De communiquer, interagir et créer des liens et des connexions émotionnelles avec les autres.
28
Individuation :
processus d’acquisition d’une autonomie et d’une identité personnelle chez les adolescents. ▪ Processus qui commence dans l’enfance (co-régulation) et se poursuit à l’adolescence. ▪ Elle peut occasionner des conflits familiaux, car le jeune doit définir les limites de l’autorité parentale
29
Un attachement sécurisant à l’enfance permettra
au jeune de découvrir sa sexualité, d’établir de nouvelles relations et d’accepter de nouveaux rôles sociaux
30
Disputes et conflits entre parents et adolescents :
▪ Souvent sur des aspects liés à la vie quotidienne (ex. : tâches ménagères, travaux scolaires, habillement, argent, couvre-feu, relations amoureuses et amitiés, etc.). ▪ Intensité émotive « exagérée » → reflet du processus d’individuation sous-jacent
31
Les pratiques parentales démocratiques favorisent:
le développement psychosocial sain à l’adolescence ▪ Contrôle sur le comportement du jeune, mais pas sur ses sentiments, ses croyances, son sens de l’identité. ▪ Ados → plus de confiance en eux, sentiment de compétence plus élevé.
32
Le contrôle psychologique peut nuire
au développement psychosocial et à la santé mentale des jeunes ▪ Techniques de manipulation (ex. : rejet, terroriser, négliger besoins affectifs). ▪ 2 types de contrôle psychologique → axé sur la dépendance (proximité physique et émotionnelle) → axé sur la performance (ex. : sports, école)
33
Style disciplinaire =
type de conséquence en cas de non-respect des règles : ▪ Style punitif : conséquences négatives. ▪ Style coercitif : insultes, menaces, punitions corporelles. ▪ Style inductif : appel à la réflexion et à la négociation
34
Éloignement normal :
moins de temps consacré aux frères et sœurs, car plus de temps passé avec les amis.
35
Changements dans les relations fraternelles :
❑ Changements dans les relations fraternelles : ▪ Elles deviennent moins proches. ▪ Elles deviennent progressivement plus égalitaires (- pouvoir, - supervision) ▪ Le niveau d’intimité peut diminuer au début de l’adolescence, et encore augmenter plus tard (en général, plus d’intimité entre sœurs, qu’entre frères ou qu’entre paires mixtes).
36
Influence positive ou négative sur le développement du jeune :
▪ Relations fraternelles chaleureuses → associées à une meilleure adaptation psychologique. ▪ Avoir un frère aîné antisocial → facteur de risque pour des comportements antisociaux, des problèmes de consommation de substances, des comportements sexuels à risque et de violence. Mais cela peut varier selon la situation familiale (ex. : dans une famille monoparentale, les frères et sœurs aînés pourraient jouer un rôle protecteur).
37
Rôle déterminant à l’adolescence :
▪ Source importante de soutien affectif. ▪ Espace où l’adolescent peut expérimenter différentes facettes de sa personnalité. ▪ Milieu où le jeune devient autonome et indépendant de ses parents. ▪ Lieu pour établir des relations intimes et pour s’exercer à l’intimité avant l’âge adulte
38
Coexistence de trois niveaux de regroupements entre pairs :
1. Amitiés individuelles : relations dyadiques. 2. Clique : groupe structuré d’amis qui font des choses ensemble. 3. Bande : regroupement de jeunes (plus nombreux que dans une clique) basé sur la réputation, l’image ou l’identité. L’appartenance à cette bande est une construction sociale, une série d’étiquettes que les jeunes utilisent en se basant sur le quartier, l’ethnicité, le statut socioéconomique ou d’autres facteurs.
39
Effet pervers de la « mascarade »
faire semblant d’être ce que l’on n’est pas.