L'ART Flashcards

1
Q

Pour lui, l’art est un savoir-faire consistant à faire venir qqch à l’existence. Les réalités produites par l’art supposent l’intervention d’un agent extérieur, elles ne sont pas elle-même le principe de leur existence. Mais il n’y a pas une opposition radicale avec les produits naturels car… “l’art imite la nature ou porte à son achèvement ce que la nature ne parvient pas elle-même à faire”.
Sa définition suppose que l’art est un prolongement de ce qui existe déjà dans la nature = mimétisme (Réalisme XIXème siècle).

A

Physique, II, 8
Aristote

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2
Q

Le beau est …“Ce qui plaît universellement sans concept”
“Ce qui plaît”: le beau s’énonce par un jugement de goût, donc subjectif
“universellement”: paradoxe? le beau s’énonce par un jugement subjectif qui prétend à l’universel
“sans concept”: 2ème paradoxe? comme le jugement du goût est un ressenti, il se fonde sur aucune raison logique, sur aucune règle
→ seul l’agréable est ainsi purement subjectif
Dans cet ouvrage, il fait une distinction entre les termes “beau” et “agréable”, les 2 sont subjectives mais “agréable” + extreme car se base sur cette subjectivité:
Beau: repose sur des caractéristiques intrinsèques à l’objet, exige l’accord des esprit (objectivité), tout le monde devrait saisir le même plaisir esthétique.
Agréable: expérience sensorielle + perception, avec subjectivité absolue, tellement

Pour lui, le goût est “la faculté à juger le beau” c’est-à-dire la “faculté de juger d’un objet ou d’un mode de représentation, sans aucun intérêt, par une satisfaction ou une insatisfaction”.
→ “juger”: jugement de la raison=énonciation (traiter rationnellement du subjectif) formuler avec usage du langage pour retranscrire un sentiment subjectif du point de vue esthétique
→ “aucun intérêt”: car il faut qu’il y est absence de préoccupation utilitaire, affective, personnelle (ça ne m’apporte rien dire que c’est beau ou pas)
→ “mode de représentation”: car on peut formuler jugement dans un objet laid de notre quotidien ou d’une oeuvre d’art
→ “insatisfaction”: car jugement soit un plaisir soit un rejet esthétique (un dégoût)

A

Critique de la faculté de juger (1790), section I, livre I, 7
Kant

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3
Q

il remet en question l’idée du génie comme une figure exceptionnelle et quasi mystique. Il soutient que ce que l’on attribue au “ génie” résulte en réalité d’un long processus de travail, d’apprentissage et d’influences culturelles. Selon lui, les réalisations remarquables ne sont pas le fruit d’une inspiration divine ou d’un don inné, mais plutôt d’efforts continus et d’un développement progressif des facultés intellectuelles et créatives. Ainsi, il déconstruit le mythe du génie en insistant sur l’importance des conditions historiques et personnelles dans la formation des grands esprits.

A

Humain, trop humain
Nietzsche

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4
Q

“c’est là une qualité héréditaire dans notre famille”
pour lui…
le goût est donc rare et surtout qqch qui s’apprend : certaines personnes naissent avec une sensibilité particulière → “délicatesse naturelle” qui leur permet de percevoir la beauté plus facilement que d’autres, ceci peut être héréditaire. MAIS ce don naturel ne suffit pas toujours pour formuler un jugement esthétique précis.
le goût s’acquiert par l’expérience et l’apprentissage : il se développe par le biais de l’expérience, la pratique, etc. Une personne sans pratique ni connaissance dans un domaine (ex: la musique) aura du mal à juger correctement une œuvre musicale. Elle peut donc, en étudiant et analysant des œuvres, affiner son goût. ⇒ cela permet d’expliquer pourquoi on le trouve beau.

A

David Hume
De la norme du goût

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5
Q

*exemple de main d’une vieille femme
Selon lui, le goût n’est pas un simple choix personnel, il est fortement influencé par la position sociale. Les individus des classes supérieures tendent à formuler des jugements plus sophistiqués et raffinés, tandis que ceux des classes populaires ont des jugements plus immédiats et émotionnels.
Sa devient donc un moyen de distinction sociale, une manière de se différencier des autres, en particulier des groupes sociaux moins favorisés… “Le goût est le dégoûts des goûts des autres”
————————————————————————————————————
il dit qu’il fait des schèmes d’interprétation (un concept) qui va faire des catégories dans ma perspective → cadrer la réalité de façon à la comprendre de manière plus exacte.
exemple : qqn dans un musée peut rester des heures à regarder un tableau puisqu’il a ces schèmes d’interprétation (éléments d’analyse) = interprétation purement esthétique.

A

Pierre Bourdieu
Le sens pratique

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6
Q

Pour lui, ce qui distingue l’artiste et l’artisan c’est …
l’artiste : il a une vague idée de la direction dans laquelle il veut aller mais il découvre à chaque fois son œuvre → il se rend compte que peut-être il n’atteint pas son résultat mais il découvre de nouvelles choses. l’artiste est donc capable à tout moment de développer des nouvelles compétences → face à sa création, lui-même se surprend.
l’artisan : il a le savoir faire pour pouvoir faire ce don → il repose sur une habilité technique utile

A

Alain
Système des Beaux-Arts, livre premier, chap VII, “De la matière”

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7
Q

“l’oreille, du nez, de la langue, des doigts, du coeur et du cerveau”
il dit qu’il y a une forme de sacralisation de l’art : elle a sa propre fin (l’art pour l’art) donc pas d’autre objectif que lui même → dimension détache du pragmatique / du réel
le degré d’expérience (habitude) dans ce rapport à l’art, détermine notre saisie de l’art
le raffinement et la richesse du vocabulaire conditionnent l’énonciation du jugement esthétique
→ selon lui, nous ne percevons jamais l’art de manière pure ou innocente. Notre manière de voir une œuvre d’art est toujours influencée par notre passé (nos expériences antérieures) et nos autres sens (l’ouïe, le toucher, etc.), qui viennent enrichir notre perception. Autrement dit, notre expérience personnelle (habitudes, connaissances, émotions vécues) façonne et détermine la manière dont nous interprétons une œuvre d’art.

A

Nelson Goodman
philosophe américain

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