L’anxiété et la dépression chez l’enfant Flashcards
Qu’est-ce que l’anxiété?
L’anxiété est la réponse naturelle de l’organisme au stress. C’est une peur ou une inquiétude temporaire envers ce qui est à venir.
C’est de l’ANTICIPATION.
Les réactions d’anxiété normales nous protègent du danger, par un comportement prudent près d’une falaise, par exemple.La transpiration, les tensions musculaires, les poussées d’énergie ou même la colère sont des réactions de l’organisme pour se préparer à se défendre ou à fuir.
Quelles sont les différences entre le stress et l’anxiété?
Ce qui différencie l’anxiété du stress, c’est l’émotion de peur ressentie par l’enfant, le sentiment d’une menace, d’un danger, sans qu’il soit réel. Par exemple: la peur de l’abeille quipersisterait au-delà de sa présence (Peur absolue vs peur relative).
Plus l’anxiété sera forte quand quoi?
Plus un enfant se sent petit (ou manque de confiance en soi) face à un objet qui lui fait peur, et plus il perçoit l’objet de sa peur comme étant gros, plus l’anxiété sera forte. Ce qui peut amener un cercle vicieux: si rien n’est fait pour aider l’enfant à se sentir plus confiant et moins petit, l’anxiété risque de s’installer pour plus longtemps.
Que faire pour un enfant qui a peur envers un objet ou une situation? Quel est le cercle vicieux de l’anxiété ?
Ne pas lui permettre d’Éviter une situation qui lui fait peur, car cercle vicieux: Sentiment d’impuissance et de ne pas ê capable —> impact sur la confiance et de ne pas être à la hauteur
Amène une perception erronée —> la situation va nous paraître plus grosse
Cercle vicieux qui devient difficile à défaire et participe à l’anxiété
- À retenir = ne pas permettre un enfant d’éviter une situation qui lui fait peur
Quelles sont les peurs normales au cours du développement? Est-ce qu’elles vont s’estomper?
Oui elles vont s’estomper.
- vers huit mois, c’est la peur des étrangers;
les petits peuvent avoir peur des bruits forts (ex. le tonnerre)
- vers trois ans, c’est la peur des personnages imaginaires, tels que les monstres et les sorcières; vont pas passer halloween par exemple
-vers cinq ans, c’est la crainte de débuter l’école;
-vers huit ans, ce sont des craintes plus sociales et existentielles tels que la peur d’être rejeté par ses amis, d’avoir l’air ridicule, peur de vieillir et de la mort.
Quand est-ce qu’on peut parler d’un trouble anxieux? quand est-ce que l’anxiété devient problématique?
lorsque anxiété devient une souffrance et affecte toutes les sphères de la vie de l’enfant + quand le comportement de fuite dure + de 6 mois, que la peur prend toute la place dans la tête de l’enfant et le fait souffrir.
Quelles sont les composantes d’une situation stressante?
C: représenter un contrôle faible —> ex. déménagement, séparation
I: imprévisible —> un changement d’enseignant en cours d’année, un adulte important dans la vie de l’enfant qui a des sautes d’humeur, ne pas savoir à l’avance ce qui va se produire, etc.
N: nouveauté —> un changement d’école, le passage garderie/école, le passage primaire/secondaire, une nouvelle activité parascolaire, quelque chose qui n’a jamais été expérimenté, etc.
É: menace à l’égo —>se sentir ridiculisé lors d’un exposé oral, ne pas être choisi pour remplir une responsabilité, car on croit que l’enfant en est incapable, que l’on doute de ses capacités, etc.
Quels sont les troubles anxieux les + importants chez les enfants?
1) Trouble d’anxiété de séparation: triste ou bouleversé lors de la séparation avec la parent, peuvent refuser d’aller à l’école ou incapable de s’endormir sans la présence d’un parent, sx physiques
2) Anxiété généralisée: Tendance à l’inquiétude, s’inquiètent constamment, inquiétude excessive, intolérance à l’incertitude, les gens anxieux tolèrent mal cette anxiété
3) Phobie sociale: inquiétude face aux situations sociale, vont éviter les situations sociales qui leur font peur, souffrent de faible estime de soi, se sentent embarrassés (plus ados qu’enfants)
4) Mutisme sélectif: des enfants qui ne parlent pas dans certaines situations et parlent dans d’autres. préoccupation particulière au sujet de la parole, mais seulement dans les situations qui leur causent de l’anxiété. peuvent parler seulement à leurs parents, mais pas aux autres adultes —> se développer en phobie sociale
5) Phobie spécifique:
6) Trouble panique: crise de panique = peur excessive, difficulté à respirer avec FC élevée. tremblements et étourdissements, crises de paniques fréquentes = indication trouble panique, réponse physique temporaire au stress
7) TOC
Quelles sont des interventions aidantes?
- Fournir une validation inconditionnelle. Tout d’abord, assurez-vous que votre enfant se sent à l’aise de vous exprimer ses craintes, inquiétudes ou autres sentiments pénibles. Validez ces préoccupations. Ne les minimisez pas. Si un enfant sent qu’il peut venir en toute sécurite à un adulte attentif avec ses soucis, cela l’aide à se sentir au fond de lui un peu plus sûr de monde.
- Soyez patient et rassurant. Parlez-lui et soyez positif concernant sa capacité de faire face aux situations qui provoquent l’anxiété. Gardez ouvertes les lignes de communication.
- Récompensez votre enfant pour ses bons comportements d’adaptation. Félicitez-le pour son comportement «courageux» et pour ses succès, même partiels. Il faut mettre l’accent sur les efforts que fait votre enfant pour confronter et gérer ses inquiétudes.
-Gérez vos propres anxiétés sans permettre à vos propres préoccupations d’influer sur le comportement de votre enfant. Soyez un modèle pour votre enfant et montrez-lui comment agir dans la vie quotidienne sans crainte et anxiété. - Au lieu d’éviter la question qui cause de la peur ou de l’anxiété, renforcez l’exposition de votre enfant à celle-ci. Si votre enfant a peur des araignées, vous pourriez commencer à lui lire un livre sur les araignées. Si votre enfant a peur de parler devant un groupe, il pourrait parler de son jouet favori lors de la prochaine réunion familiale. Donnez à votre enfant des occasions de surmonter sa frayeur en renforçant son exposition à ce qui lui fait peur et en lui permettant d’enregistrer de petites victoires.
- Enseignez à votre enfant les monologues positifs. Comme la petite locomotive qui pouvait y arriver, enseignez à votre enfant à se répéter une phrase positive qui l’aidera à surmonter sa crainte. «Je sais que je peux y arriver» ou «Je suis courageuse et je n’ai pas peur» peuvent aider votre enfant à se sentir forte quand elle a peur ou est anxieuse.
- Enseignez à votre enfant à imaginer qu’il se trouve dans un endroit agréable, relaxant, un endroit où il se sent en sécurité. Les distractions peuvent faire des merveilles quand on essaye de faire face à des situations qui provoquent l’anxiété. Les enfants peuvent aussi apprendre à gérer leur anxiété en calmant leur respiration et réduisant la tension de leurs muscles. Ces techniques sont facilement disponibles sur l’internet (voir les sites web ci-dessous).
Quels sont les principaux troubles avec lesquels les troubles anxieux peuvent coexister?
TDAH et TSA
Qu’est-ce que la dépression chez l’enfant?
Sentiments persistants de tristesse, impuissance, vide, désespoir et dévalorisation de soi, influe sur le raisonnement de l’enfant ainsi que son humeur et ses comportements
Quelles sont les causes principales de la dépression?
-Un des deux parents biologiques a ou a eu des troubles desanté mentale(particulièrement la dépression et la maladie bipolaire)
-Un déséquilibre biologique dans le fonctionnement de son cerveau
-L’état de santé: un enfant qui vit avec une condition médicale particulière ou une maladie chronique est plus à risque
-L’environnement familial: des sévices physiques ou sexuels, de la violence, des conflits à la maison ou encore de la négligence
-Des facteurs de stress: l’échec, le rejet, l’intimidationou l’indifférence de ses proches, par exemple
-Des changements récents: laséparation de ses parents, le deuil d’un proche, la maladie d’un parent, la perte d’un animal de compagnie, undéménagement, un changement d’école ou de garderie, etc.
Quels sont les facteurs de risque de dépression chez le jeune enfant?
Antécédents familiaux de dépression: risque de développer dépression est de 3-5x plus élevé lors que les parents biologiques en ont eux-mêmes souffert
Tempérament difficile (du pov de l’autocontrôle, attachement et des crises) et sensible depuis leur naissance
Mère qui a souffert de dépression durant la grossesse