Juin2016 Flashcards
En 1948, des critiques sont adressées au béhaviorisme par K. Lashley pour qui :
A – Concevoir le comportement sous forme d’actes réflexes, ne permet pas de décrire la complexité des comportements.
B – Il est essentiel de concevoir l’organisation du comportement en fonction du contexte dans lequel l’homme se trouve.
C – Il est essentiel de construire une approche scientifique des états subjectifs de l’homme.
D – Le cerveau humain est une « boîte noire » dans laquelle ce qui s’y passe n’est pas observable
A – Concevoir le comportement sous forme d’actes réflexes, ne permet pas de décrire la complexité des comportements.
Jérôme Bruner, dès le début de sa carrière, a :
A – remis en cause les principes béhavioristes.
B – souligné le fait que le cerveau a une structure propre.
C – défini l’esprit humain comme une boîte noire.
D – insisté sur l’analyse des structures cognitives complexes qui déterminent l’usage du langage.
A – remis en cause les principes béhavioristes.
Le post-cognitivisme insiste sur la nécessité de mieux comprendre :
A – les processus cognitifs et l’activité du sujet.
B – la résolution de problèmes ancrée dans des représentations symboliques.
C – la compréhension de l’activité en situation naturelle.
D – la pensée humaine en tant que dispositif logique.
A – les processus cognitifs et l’activité du sujet.
C – la compréhension de l’activité en situation naturelle.
Parmi les propositions suivantes, laquelle définit le mieux le concept « d’agent » chez Jérôme Bruner ?
A – l’aptitude à agir qui désigne « la capacité pour le sujet, à se considérer comme « agent actif » animés d’intentions ».
B - le sujet capable qui désigne les capacités d’agir, fonction de désirs, croyances, intentions, engagements.
C – le système cognitif qui est composé d’agents individuels et d’outils.
D – la cognition qui est distribuée entre agents (sur un plan interne) et entre outils (plan externe).
A – l’aptitude à agir qui désigne « la capacité pour le sujet, à se considérer comme « agent actif » animés d’intentions ».
Quel est le nom du scientifique qui a conceptualisé l’approche de l’action située aux Etats-Unis ? A – Jérôme Bruner. B – Lucy Suchman. C – Don Norman. D – Allen Newell.
B – Lucy Suchman.
L’approche de la cognition située ou de l’action située :
A – accorde une grande attention au rôle du contexte et de l’environnement dans lesquels l’homme se trouve.
B – accorde une grande attention aux représentations symboliques de l’esprit.
C – conçoit que toute action est située à l’intérieur de la tête de l’homme.
D – est une approche néo-béhavioriste
A – accorde une grande attention au rôle du contexte et de l’environnement dans lesquels l’homme se trouve.
Quel est le nom du scientifique qui a conceptualisé l’approche de la cognition distribuée ? A – Allen Newell. B – Lucy Suchman. C – Edwin Hutchins. D – Jérôme Bruner.
C – Edwin Hutchins.
Quel est le nom du scientifique qui, le premier, a conceptualisé la théorie de l’activité ? A – Pierre Rabardel. B – Alexis Leontiev. C – François Daniellou. D – Lev Vygotski.
B – Alexis Leontiev.
Quelles sont les trois directions principales de l’approche historico-culturelle ?
A – la loi générale de développement culturel, la loi de médiation sémiotique, la méthode génétique.
B – la nature sociale de l’esprit, la genèse instrumentale, la loi de développement culturel.
C – la loi de développement culturel, la négociation de sens dans la culture, le récit comme instrument.
D – la nature sociale de l’esprit, l’approche située de l’activité, les plans qui émergent des circonstances.
A – la loi générale de développement culturel, la loi de médiation sémiotique, la méthode génétique.
Quelles sont les deux principales thèses de la théorie de l’activité ?
A – l’activité située et le développement des fonctions psychologiques « naturelles »
B – le développement des fonctions « naturelles » et le développement des représentations externes.
C – la nature située de l’esprit et la centralité des représentations externes.
D – l’unité de la conscience et de l’activité et la nature sociale de l’esprit.
D – l’unité de la conscience et de l’activité et la nature sociale de l’esprit.
Qu’est-ce que la méthode génétique de l’approche socio-culturelle de l’esprit humain, permet d’examiner ?
A – l’esprit et de façon annexe l’histoire du développement du sujet.
B – L’origine et l’histoire du développement du sujet.
C – Le produit du développement et la formation des fonctions « naturelles ».
D – Le développement du récit en tant qu’instrument de la culture
B – L’origine et l’histoire du développement du sujet.
Une des implications de la théorie de l’activité est :
A – un engagement à comprendre les situations du point de vue du sujet.
B – un engagement à comprendre les situations du point de vue du système de travail.
C – un engagement à analyser les interactions entre le sujet et les outils de travail.
D – un engagement à analyser les interactions distribuées dans le système de travail.
A – un engagement à comprendre les situations du point de vue du sujet.
C – un engagement à analyser les interactions entre le sujet et les outils de travail.
De combien de niveaux est constituée la structure hiérarchique de l’activité chez Leontiev ? A – quatre niveaux. B – trois niveaux. C – six niveaux. D – deux niveaux.
B – trois niveaux
A quoi renvoie la notion d’“objet” dans la théorie de l’activité ?
A – à un artefact utilisé par la personne.
B – à un objectif qui motive l’activité.
C – à un objet fabriqué par l’homme.
D – à tout objet matériel présent dans l’environnement
B – à un objectif qui motive l’activité.
Quel est le premier niveau de la structure hiérarchique de l’activité de Leontiev ?
A – l’action orientée par un motif.
B – l’opération en relation étroite avec des conditions.
C – l’activité orientée par un motif.
D – l’activité orientée par un but
C – l’activité orientée par un motif.
Que comprend le système d’activité selon Engeström? A – deux processus : 1. Sujet-objet-outil. 2. Sujet-objet-communauté.
B – un processus Sujet-outil-communauté.
C – deux processus 1. Sujet-objet-instrument. 2. Sujet-objet-autres sujets.
D – deux processus 1. Sujet-objet-instrument. 2 ; Règles-communauté-division du travail
A – deux processus : 1. Sujet-objet-outil. 2. Sujet-objet-communauté.
Les méthodes de l’ergonomie et de la psychologie cognitive s’appuient principalement et respectivement sur :
A – des situations de terrain pour la première, des expérimentations en laboratoire pour la seconde.
B – des expérimentations en laboratoire pour la première, des situations de terrain pour la seconde.
C – des méthodes de tests pour la première, des entretiens d’auto-confrontation pour la seconde.
D – des entretiens d’auto-confrontation pour la première, des entretiens d’explicitation pour la seconde.
A – des situations de terrain pour la première, des expérimentations en laboratoire pour la seconde.
Quels sont les pôles du modèle quadripolaire des situations d’activité instrumentée :
A – l’activité, les motifs, l’action, les objectifs et les opérations.
B – le sujet, l’objet, l’outil et la communauté.
C – le sujet, l’objet, l’instrument et les autres sujets.
D – le sujet, les représentations internes, les représentations externes et l’action.
C – le sujet, l’objet, l’instrument et les autres sujets.
À quelle équation l’instrument correspond-il dans l’approche instrumentale ?
A – un artefact plus un objet de l’activité.
B – un artefact plus un schème.
C – un artefact plus des règles d’action.
D – un artefact plus des invariants opératoires
B – un artefact plus un schème.
Dans la théorie instrumentale, qu’est-ce que la genèse instrumentale permet d’identifier ?
A – l’élaboration instrumentale en situation.
B – la transformation de l’artefact à l’instrument.
C – l’adéquation de l’instrument à l’homme.
D – la constitution de l’instrument par le sujet.
B – la transformation de l’artefact à l’instrument.
Dans l’étude sur la conduite automobile, Villame (2004) utilise l’approche de la
« cognition située » pour rendre compte des relations spécifiques entre :
A – le conducteur, sa cognition, et l’environnement.
B – le conducteur, le système d’assistance et l’environnement.
C – le conducteur, sa cognition, et le système d’assistance.
D – le conducteur, sa perception et le système d’assistance.
B – le conducteur, le système d’assistance et l’environnement.
Villame (2004) postule que :
A – la cognition est uniquement contenue dans les processus perceptifs internes à l’acteur.
B – la cognition est uniquement contenue dans les processus mentaux internes à l’acteur.
C – la cognition est considérée comme instanciée dans l’action.
D – la cognition est considérée comme instanciée dans la perception
C – la cognition est considérée comme instanciée dans l’action.
Dans l’étude menée dans le secteur automobile, Chassaing (2004) conclut que le geste :
A – doit être interprété à partir de la compréhension d’objectifs visant la qualité et la production.
B – renvoie simplement à une exécution.
C – doit être standardisé pour permettre la préservation de la santé.
D – peut reposer sur des principes communs aux opérateurs
D – peut reposer sur des principes communs aux opérateurs
Dans la démarche ergonomique, l’étape d’analyse de la demande sert à :
A – mettre à jour les éléments non considérés à priori dans la demande initiale.
B – relever les problèmes soulevés par le demandeur. C – formuler un diagnostic de la situation.
D – formuler des propositions d’amélioration au problème posé.
A – mettre à jour les éléments non considérés à priori dans la demande initiale.
L’étape d’analyse de la demande se mène :
A – par l’ergonome.
B – par l’ergonome et le demandeur.
C – avec tous les acteurs qui jouent un rôle dans la situation étudiée.
D – par le demandeur et les acteurs du terrain.
C – avec tous les acteurs qui jouent un rôle dans la situation étudiée.
En ergonomie, les hypothèses du pré-diagnostic :
A – visent à proposer des pistes de solution aux problèmes posés.
B – permettent de tisser des premiers liens pour expliquer les problèmes identifiés.
C – sont formulées par les acteurs rencontrés sur le terrain.
D – sont formulées à partie des observations systématiques.
B – permettent de tisser des premiers liens pour expliquer les problèmes identifiés.
La démarche ergonomique :
A – a un modèle d’intervention unique applicable à toute demande.
B – est chronologique et linéaire.
C – s’adapte à la singularité de chaque demande.
D – se termine obligatoirement par le suivi des propositions faites.
C – s’adapte à la singularité de chaque demande.
En ergonomie, pour analyser l’activité :
A – toutes les méthodes se valent.
B – on choisit une méthode en fonction du diagnostic. C – les méthodes sont exclusives.
D – on choisit une méthode en fonction des caractéristiques de la situation à étudier.
A – toutes les méthodes se valent.
D – on choisit une méthode en fonction des caractéristiques de la situation à étudier.
En ergonomie, les observations ouvertes sont également appelées : A – observations provoquées. B – observations encadrées. C – observations spontanées. D – observations naïves.
D – observations naïves.
Les observations ouvertes sont utilisées :
A – avec un « cadre explicitement préétabli ».
B – lors de la phase du diagnostic.
C – dans les phases préliminaires de l’analyse.
D – lors des auto-confrontations.
C – dans les phases préliminaires de l’analyse.
En ergonomie, les observations systématiques servent à : A – formuler le pré-diagnostic. B – formuler le diagnostic. C – vérifier le pré-diagnostic. D – vérifier le diagnostic.
B – formuler le diagnostic.
C – vérifier le pré-diagnostic.
En situation réelle, le choix d’observables :
A – ne dépend que des caractéristiques de la situation de travail.
B – est en nombre indéfini.
C – doit viser l’exhaustivité.
D – dépend des hypothèses du diagnostic.
B – est en nombre indéfini.
Citez une catégorie d’observables utilisée dans l’étude menée dans le secteur automobile sur l’activité de picking (Ekodo, Toupin, 2003) : A – la taille du serveur. B – les communications entre serveurs. C – le type de contenant utilisé. D – les douleurs dorsolombaires.
C – le type de contenant utilisé.
La méthode de l'ergonome qui permet de dépasser les représentations qu’ont les acteurs de l’activité est : A – le questionnaire. B – la simulation. C – l’entretien. D – l’observation.
D – l’observation.
Dans l’approche ergonomique, les mécanismes cognitifs :
A – peuvent être appréhendés lors des observations ouvertes.
B – ne peuvent pas être appréhendés lors des observations systématiques.
C – peuvent être appréhendés grâce à des questionnaires.
D – ne peuvent pas être appréhendés lors des verbalisations
B – ne peuvent pas être appréhendés lors des observations systématiques.
Dans l’étude menée dans le secteur automobile (Ekodo, Toupin, 2003), les verbalisations servent à :
A – expliciter les processus cognitifs mis en œuvre lors de l’activité de picking.
B – expliciter les douleurs dorso-lombaires ressenties par les serveurs.
C – relever les postures adoptées lors de l’activité de picking.
D – relever le type de contenant utilisé
A – expliciter les processus cognitifs mis en œuvre lors de l’activité de picking.
Les verbalisations provoquées par l’ergonome en questionnant l’opérateur sur les motifs de son action, alors même qu’il réalise l’activité, sont : A – les verbalisations interruptives. B – les verbalisations consécutives. C – les verbalisations spontanées. D – les verbalisations simultanées
A – les verbalisations interruptives.
Dans quel type de verbalisation, cette consigne pourrait être donnée : « indiquez moi, à partir de ces traces vidéo de votre activité, les moments où vous détectez des erreurs dans le cadre de votre activité de picking » : A – les verbalisations interruptives. B – les verbalisations consécutives. C – les verbalisations spontanées. D – les verbalisations simultanées
B – les verbalisations consécutives.
En ergonomie, quelle méthode permet de reconstituer artificiellement une situation inaccessible en veillant à l’exhaustivité : A – l’autoconfrontation simple. B – l’autoconfrontation croisée. C – la simulation. D – la stimulation
C – la simulation
Dans la démarche ergonomique, les résultats d’analyse doivent être restitués, avant toute diffusion :
A – au demandeur de l’étude.
B – aux opérateurs ayant participé à l’étude.
C – au service des méthodes.
D – à l’ergonome du site.
B – aux opérateurs ayant participé à l’étude.