ITEM 247 : Diabète Sucré 1 Et 2 Flashcards
Facteurs de risque de DT2
- Obésité
- Sédentarité
- Âge
- Stéatose hépatique
- Syndrome des ovaires polykystiques
- ATCD familiaux de DT2
- ATCD diabète gestationnel ou macrosomie
- Les composantes du syndrome métabolique
Quel est l’HbA1c cible en général lors du diabète ?
En dessous de 7%
Mais cela varie selon l’état du patient. Éviter de le mettre en hypoglycémie !!
Objectif glycémie chez un patient diabétique :
1) Au réveil
2) Avant le repas
3) 2h après le repas
4) Avant de se coucher
5) Durant la nuit
1) 1-1,20 g/L
2) 0,80-1,20 g/L
3) 1,20-1,80 g/L
4) ≈ 1,2 g/L
5) > 0,80 g/L
Vrai ou Faux ?
L’autosurveillance glucidique est indispensable chez les DT2
Faux, si il ne montre pas un effet thérapeutique (pour que le patient voit l’évolution), cela ne sert pas à lui prescrire.
Cependant cela peut lui montrer que l’activité physique et les autres moyens thérapeutiques sont efficaces
PS : faire aussi une prise de la tension artérielle par le patient
Chez un diabétique, la valeur de :
1) LDL-c cible si pas de risque cardio vasc
2) LDL-c cible si risque cardio-vasc
3) TG cible
4) HDL-c cible
1) < 1 g/L
2) < 0,7 g/L
3) < 1,5 g/L
4) > 0,4 g/L
Vrai ou Faux ?
A) En cas de diabète, le risque cardio-vasc n’est pas le même chez les hommes et les femmes
B) Dans le DT2, la résistance à l’action de l’insuline n’est pas un paramètre fixe
C) L’implication génétique plus forte dans le diabète de type 2 que le type 1
D) Les corps cétoniques sont spécifiques du DT2
E) Traiter pendant 10 ans de manière intensive permet seulement de traiter les complications microangiopathiques mais non macroangiopathique
A) Faux, le risque devient le même si une femme a le diabète
B) Vrai, elle peut être améliorée par l’exercice physique, l’alimentation meilleure…
C) Vrai
D) Faux, spécifique du DT1 car nécessité d’une insulinopénie absolue pour leur production
E) Vrai
Facteurs de risque de la néphropathie diabétique
- HTA
- Tabagisme
- Équilibre glycémique
Caractéristiques néphropathie diabétique :
1) Stade 1
2) Stade 2
3) Stade 3
4) Stade 4
5) Stade 5
Par rapport à : l’atteinte rénale, la filtration glomérulaire, la pression artérielle, l’albumine
1) Hypertrophie rénale + hyperfiltration glomérulaire
2) Phase silencieuse + hyperfiltration glomérulaire
3) Néphropathie incipiens + microalbuminurie + PA peut être élevée + DFG normal ou abaissé
4) Néphropathie + Protéinurie + PA élevée + DFG abaissé de 100 mL/min/an
5) Insuffisance rénale + Protéinurie massive + PA élevée + DFG effondré
Quels examens peuvent être faits pour dépister une néphropathie diabétique ?
- Bandelette urinaire simple sur laquelle on peut retrouver une microalubminurie (entre 3-30 mg/mmol) ou une macroalbuminurie/protéinurie (> 30 mg/mmol)
- Sur urines 24h
- Sur échantillon
PS : De base. c’est fait une fois par an. Si on trouve une albuminurie anormale, refaire le test 6 mois plus tard pour vérifier si elle se stabilise ou régresse
Conditions physiologiques ou pathologiques augmentant le risque de faux positifs du dépistage de la microalbuminurie
- Fièvre
- HTA
- Orthostatisme prolongé
- Activité physique intense
- Tabagisme
- Poussée d’insuffisance cardiaque
- Infection urinaire
- Hyperglycémie marquée
Signes cliniques d’une néphropathie diabétique ?
Ils sont tardifs :
* HTA habituelle
* Oedèmes
* Sténose des artères rénales
* Hyperkaliémie
Les médicaments/injections à éviter en cas d’insuffisance rénale
- AINS
- Injections de produits de contraste iodés
- Metformine
- Sulfamide
- Glinide
Traitement de la microalbuminurie
- contrôle de la glycémie par HbA1c
- contrôle de la pression artérielle
- utilisation d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) ou d’antagonistes des récepteurs de type 1 de l’angiotensine II (sartans) qui ralentissent la progression de la néphropathie diabétique
- la prise en charge de tous les facteurs de risque associés, dont le tabac
- le régime hypoprotidique
- des apports en sel modérés, de l’ordre de 6 g par jour
PS : donner des diurétiques si cela s’aggrave et remplacer la metformine
Qu’observe-t-on en cas d’oedème maculaire à l’ophtalmoscope ? Et comment définir la gravité ?
Si il y a un épaississement rétinien et/ou exsudats durs.
+ l’épaississement est proche de la macula, + c’est grave
Facteurs de risque de rétinopathie
- Âge
- IMC
- Tabac
- Néphropathie diabétique/Protéinurie
- HTA
- Équilibre glycémique
- Dyslipidémie
- Durée du diabète
- Grossesse
- Puberté
Que peut toucher la neuropathie autonome ?
- Les fibres amyéliniques des systèmes sympathiques et parasympathiques
- Système cardiovasc, tractus digestif, système urogénital, système sudoral
Que devons-nous rechercher lors d’une neuropathie périphérique ?
Qui doit être systématique et annuelle
- Symptômes positifs (douleurs, dysesthésies, engourdissement) et de symptômes déficitaire (perte de la perception de la douleur ou ne pas sentir le sol sous ses pieds)
- Sensibilité au monofilament de 10g, réflexes ostéotendineux
Les facteurs de risque d’un pied diabétique
- Tabagisme
- Équilibre glycémique
- Troubles de la vision
- Neuropathie périphérique
- AOMI
- Dermite ocre
- Pied de Charcot
- ATCD d’ulcération du pied
- Néphropathie diabétique
- Déformation des pieds
Pied diabétique :
1) Grade 0
2) Grade 1
3) Grade 2
4) Grade 3
1) Pas de neuropathie sensitive
2) Neuropathie sensitive isolée
3) Neuropathie sensitive associée à une AOMI et/ou une déformation du pied
4) ATCD d’ulcération du pied ayant évolué pendant + de 4 semaines et/ou amputation au niveau des MI
PEC du pied diabétique à risque
- Examine le pied et la chaussure à chaque consultation
- Mise en évidence à l’examen des pieds de zones d’hyperappui pour donner des chaussures appropriées
- prescrire des soins podologiques tous les 3 mois en cas de grade 2 ou tous les 2 mois en cas de grade 3
PEC d’une plaie du pied chez un diabétique
Prise en charge immédiate peu importe la plaie :
* Décharge totale du pied jusqu’à la fermeture complète de la plaie ++
* Rechercher, indentifier et supprimer la cause de la plaie
* Adresser le patient pour avis vers l’équipe multidisciplinaire d’un centre spécialisé le plus rapidement possible, sauf si signes d’infection étendue ou avec signes systématiques
20g de glucide sont apportés par …g de pain ou …g de féculents cuits, fruit moyen un bol de lait (… mL) ou un yaourt aux fruits
40
100
300
Citez pour ses formes d’insuline, le début d’action + quand l’administrer :
1) Ultra-rapide
2) Rapide
3) Intermédiaire
4) Mixte
5) Lente
1) 5 à 10 min + début de repas
2) 15 à 30 min + 20 à 30 min avant les repas
3) 1 à 2h + matin et soir
4) 20 min + au moment des repas
5) 1 à 2h + injection 1 fois par jour et tous les jours
La durée d’action des insulines intermédiaires est plus courte que celle des lentes
Principaux effets secondaires de l’insuline
- Hypoglycémie
- Prise de poids : dû à la disparition de la glycosurie
- Lipodystrophie/Lipoatrophie
- Allergies rarissimes
Faut-il arrêter l’insulinothérapie en cas d’intolérance gastrique ?
Non, les besoins en insuline augmentent en cas d’affection aiguë intercurrente telle que gastroentérite, grippe etc
Metformine :
1) Mécanisme d’action
2) Effets indésirables
3) Contre-indications
1) Agit sur l’insulinorésistance, réduit la libération hépatique de glucose, sensibilise le tissu adipeux au glucose
2) Gastro-intestinaux
3) DFG < 30 mL/min, hypoxie, acidose, déshydratation
Sulfamide hypoglycémiant :
1) Mécanisme d’action
2) Effets indésirables
1) Insulinosécreteurs, en stimulant les cellules bêta. Prise de poids
2) Hypoglycémie
Glinides :
1) Mécanisme d’action
2) Effets indésirables
1) Insulinosécreteurs, en stimulant les cellules bêta. Mais plus rapide que les sulfamides
2) Risque d’hypoglycémie moindre par rapport aux sulfamides
Inhibiteurs d’alpha-glucosidase :
1) Mécanisme d’action
2) Effets indésirables
1) Retarde l’absorption de glucose en réduisant la vitesse de digestion des polysaccharides
2) Troubles digestifs (flatulences, diarrhées)