Introduction et questionnaire neurologique Flashcards
Symptômes et signes : perte de force ou de sensibilité d’un hémicorps
Régions lésionnelles possibles : ?
Hémisphère cérébral controlatéral
Symptômes et signes : atteinte du langage (difficulté d’expression ou de compréhension)
Régions lésionnelles possibles : ?
Hémisphère dominant (frontal ou temporal)
Symptômes et signes : atteinte des champs visuels (hémianopsie, quadranopsie)
Régions lésionnelles possibles : ?
Hémisphère controlatéral (occipital, temporal, pariétal)
Symptômes et signes : vision double qui se corrige en fermant un oeil
Régions lésionnelles possibles : 3 ?
- Tronc cérébral
- Nerfs crâniens (III, IV, VI) sur son trajet périphérique
- Jonction neuromusculaire
Symptômes et signes : négligence d’un hémicorps ou incapacité à reconnaître un déficit (anosognosie)
Régions lésionnelles possibles : ?
Hémisphère pariétal non dominant
Symptômes et signes : faiblesse unilatérale du visage
Régions lésionnelles possibles : 2 ?
- Tronc cérébral
- NC VII sur son trajet périphérique
Symptômes et signes : faiblesse des 4 membres
Régions lésionnelles possibles : 2 ?
- Atteinte de la moelle cervicale
- Atteinte périphérique diffuse (racines, nerfs, jonction neuromusculaire, muscles)
Symptômes et signes : faiblesse isolée des 2 MI
Régions lésionnelles possibles : 2 ?
- Atteinte de la moelle dorsale
- Atteinte des racines lombaires (queue de cheval)
Symptômes et signes : faiblesse ou atteinte sensitive dans un territoire qui correspond à une racine nerveuse
Régions lésionnelles possibles : ?
- Racine nerveuse cervicale, thoracique ou lombo-sacrée
Symptômes et signes : faiblesse ou atteinte sensitive dans le territoire d’innervation d’un nerf périphérique
Régions lésionnelles possibles : ?
Mononeuropathie
Symptômes et signes : atteinte sensitive avec ou sans faiblesse aux pieds et aux mains (en gants et chaussettes)
Régions lésionnelles possibles : ?
Polyneuropathie
Fonctions cognitives
Plainte à l’histoire : ?
E/P : ?
Plainte à l’histoire : oublis, confusion, troubles du langage
E/P : atteinte de la mémoire, attention, jugement, langage…
Système moteur
Plainte à l’histoire : ?
E/P : ?
Plainte à l’histoire : faiblesse, perte de fonction “pas capable de”…
E/P : faiblesse, ROT ou réflexes cutanés, tonus
Système sensitif
Plainte à l’histoire : ?
E/P : ?
Plainte à l’histoire : engourdissements, picotements, hypoesthésie, perte d’équilibre
E/P : tact léger, douleur, température, vibration, proprioception
Champs visuels
Plainte à l’histoire : ?
E/P : ?
Plainte à l’histoire : trouble de vision ou souvent aucune plainte du tout
E/P : hémianopsie, quadranopsie
Paires crâniennes
Plainte à l’histoire : ?
E/P : ?
Plainte à l’histoire : varie selon le noyau/nerf atteint (diplopie, dysphagie, perte d’audition…)
E/P : examen des paires crâniennes de I à XII
Système cérébelleux
Plainte à l’histoire : ?
E/P : ?
Plainte à l’histoire : prononciation moins bonne, trouble d’équilibre, maladresse
E/P : nystagmus, saccades anormales, dysarthrie, dysmétrie, adiadococinésie, ataxie
Système extrapyramidal
Plainte à l’histoire : ?
E/P : ?
Plainte à l’histoire : lenteur, festination, tremblements, mouvements involontaires
E/P : tremblements, rigidité, bradykinésie, autres mouvements anormaux
SNA
Plainte à l’histoire : ?
E/P : ?
Plainte à l’histoire : difficulté d’accommodation pupillaire, lenteur digestive, dysfonctionnement érectile, incontinence urinaire…
E/P : tachycardie posturale, HTO…
Définition : processus lésionnel focal
Lésion unique d’un côté du SN
Ddx = ? si événement qui apparaît en quelques secondes ou minutes
Événement vasculaire
Ddx = ? si présentation progressive subaiguë (quelques jours à quelques semaines)
Maladie inflammatoire ou infectieuse touchant le SN
Ddx = ? si présentation chronique (sur plusieurs mois ou années)
- Processus néoplasique
- Maladie métabolique
- Maladie dégénérative
Exemples de déficits qui peuvent s’améliorer au fil du temps (2)
- Ischémie cérébrale
- Crise d’épilepsie isolée
Mécanismes physiopathologiques derrière une pathologie touchant le SN (10)
VINDICATEP : V : vasculaire I : inflammatoire N : néoplasique D : dégérératif/déficience I : iatrogénique/idiopathique C : congénital A : auto-immun/inflammatoire T : traumatisme E : endocrinien, métabolique ou toxique P : psychiatrique
Pourcentage de la population qui est droitière
90%
Hémisphère dominant pour le langage
Hémisphère gauche : dominant pour le langage chez 95% des droitiers et chez 60 à 70% des gauchers
Autre type d’atteinte possible (autre que le langage) s’il y a une lésion à l’hémisphère dominant
Apraxie
Définition apraxie
Difficulté à exécuter des mouvements complexes (manipuler des ustensiles, s’habiller, se brosser les dents…) malgré l’intégrité des fonctions motrices, sensitives et cognitives requises pour les accomplir.
Rôle de l’hémisphère non-dominant
Il se spécialise dans les fonctions non verbales comme les habiletés visuo-spatiales. (Plus souvent l’hémisphère droit.)
Conséquence d’une lésion à l’hémisphère non dominant
Héminégligence ou inattention controlatérale en plus d’une atteinte des fonctions visuo-constructives
Même si le PQRST est important, il y a 4 points à ne pas oublier dans le questionnaire neuro
- Préciser la symptomatologie du patient
- Questionner tous les systèmes neurologiques impliqués
- Établir un bilan lésionnel avec localisation précise des déficits
- Caractériser la chronologie des événements (patron temporel)
Drapeaux rouges SN (11)
- Convulsions de novo ou crises répétées
- Sx neuros focaux subits avec ou sans déficit persistant lors de la consultation (doit faire penser à une événement vasculaire)
- Perte de vision monoculaire et brève (amaurose)
- Sx B : perte de poids, fatigue invalidante, fièvre, sudation nocturnes, perte d’appétit
- Céphalée nouvelle à partir de 50 ans
- Changement du patron de céphalée usuelle
- Pire céphalée à vie
- Céphalée nocturne ou matinale
- Céphalée ou altération de l’état de conscience dans un contexte de traumatisme à la tête
- Céphalée provoquée par l’exercice, l’activité sexuelle, la toux, le valsalva…
- Raideur de la nuque
Définition céphalée primaire
La céphalée elle-même représente la maladie sous-jancente.
Définition céphalée secondaire
La céphalée est le sx d’un autre problème.
Pourcentage des céphalées qui sont primaires
90%
Type de céphalée primaire (3)
- Migraine
- Céphalée de tension
- Céphalée trigémino-autonomiques (ex. : céphalée de Horton)
Caractéristiques des céphalées primaires (3)
- Elles sont épisodiques, périodiques ou chroniques
- Elles débutent rarement après 50 ans
- Le dx se fait selon des critères cliniques
Migraines, épidémiologique = ?
Fréquentes
Touche 17% des femmes, 7% des hommes et 2% de la population en souffre chroniquement
Migraine, PQRST = ?
P : provoquée par divers éléments dont manque de sommeil, stress, alcool, certains aliment (chocolat), cycle hormonal
Q : souvent pulsatile, intensité modérée à sévère, aggravée par l’activité habituelle
R : souvent unilatérale
S : No/Vo, sonophobie, photophobie
T : apparition rapide (minutes/heures), durée de 4 à 72h
Migraine, particularité = ?
- Aura : sx qui peuvent précéder ou accompagner le début de la migraine.
- L’aura visuel sous forme de scotomes scintillants est le plus fréquent, mais on peut retrouver des manifestations sensitives, langagières, motrices, du tronc cérébral ou rétinienne.
- La migraine peut être épisodique ou devenir chronique.
Céphalée tensionnelle, épidémiologique = ?
Très fréquente (la plus fréquente), un peu plus présente chez la femme
Céphalée tensionnelle, PQRST = ?
- De présentation variable, elle est habituellement bilatérale, non pulsatile, plus souvent serrative, non augmentée par l’activité physique.
- Absence de No/Vo.
- Épisodique ou chronique
Céphalée de Horton, épidémiologie = ?
Rare, touche plus des hommes que les femmes
Céphalée de Horton, PQRST = ?
P : on ne connaît pas les facteurs déclencheurs, souvent la nuit soulagée par l’oxygène et certains Rx
Q : très sévère
R : orbito-temporale, unilatérale
S : sx autonomiques ipsilatéraux dont rougeur conjonctivale, larmoiement, congestion nasale, rhinorrhée, oedème de la paupière, sudation faciale, myosis ou pose. Tendance à l’agitation psycho-motrice lors des crises douloureuses.
T : crises d’une durée de 15 à 180 min qui se répètent entre 1 fois au 2 jours à 8 fois/jour de façon continue ou pendant une période de quelques semaines, parfois de façon saisonnière
Céphalée de Horton, particularités = ?
Extrêmement invalidante. Les céphalées surviennent par cycles de quelques semaines et sont décrites comme atroces. Certains patients auront des idées suicidaires.
Drapeaux rouges céphalées secondaires (11)
- Céphalée nouvelle après 50 ans
- Changement du patron usuelle de céphalée
- Pire céphalée à vie
- Céphalée provoquée par l’exercice, l’activité physique, la toux, le valsalva
- Présence de sx/signes neurologiques focaux
- Fièvre ou raideur de nuque
- Traumatisme significatif récent
- Atteinte de l’état général
- Cancer actif/récent ou immunosuppression
- Céphalée qui progresse dans le temps
- Céphalée nocturne ou matinale
Cause de céphalée secondaire : tumeur ou masse cérébrale
Présentation et éléments discriminants : ? (4)
- Céphalée progressive sur quelques jours ou semaines
- Sx d’HTIC possibles
- Sx focaux
- Épilepsie nouvelle
Cause de céphalée secondaire : hématome sous-dural
Présentation et éléments discriminants : ? (4)
- Traumatisme récent (peut être mineur)
- Attention chez les patients anticoagulés
- Sx focaux
- Épilepsie nouvelle
Cause de céphalée secondaire : hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA)
Présentation et éléments discriminants : ? (4)
- Installation rapide, en coup de tonnerre
- Sévère
- Peut s’accompagner d’une altération de l’état de conscience, de raideur de nuque
- Signes focaux
Cause de céphalée secondaire : méningite
Présentation et éléments discriminants : ? (6)
- Progressive sur quelques jours
- Contexte épidémique
- Photophobie
- Raideur de la nuque
- Fièvre
- Pétéchies possibles (méningocoque)
Cause de céphalée secondaire : sinusites
Présentation et éléments discriminants : ?
- Céphalée frontale progressive dans un contexte d’IVRS
- Congestion nasale de plus de 10 jours, écoulement postérieur, fièvre, toux
Cause de céphalée secondaire : dentaire, infection odontogénique, dysfonctionnement temporel-mandibulaire
Présentation et éléments discriminants : ?
- Céphalée unilatérale, frontale, accompagnée d’un mal de dent, progressif/oedème maxillaire, fièvre
- Douleur irradie souvent à l’oreille, problème de fermeture de la mâchoire avec claquement, subluxation, bruxisme.
- Douleur exacerbée par le fait de parler ou de marcher bcp
Cause de céphalée secondaire : glaucome
Présentation et éléments discriminants : ?
Douleur a/n du globe oculaire, assez rapide, sévère avec oeil rouge et atteinte de la vision
Cause de céphalée secondaire : dissection artérielle (carotide ou vertébrale)
Présentation et éléments discriminants : ? (4)
- Plus rare, donne une douleur cervicale antérieure, postérieure ou unilatérale
- Syndrome de Horner possible (rare, ptose, myosis, anhydrose)
- Sx focaux possibles (AVC secondaire)
- Rechercher un traumatisme crânien récent
Cause de céphalée secondaire : HTA sévère
Présentation et éléments discriminants : ?
- HTA importante avec parfois encéphalopathie
- Papilloedème
Cause de céphalée secondaire : fièvre/bactériémie
Présentation et éléments discriminants : ?
- Une personne fiévreuse présente souvent une céphalée. Le soulagement de la fièvre amène alors une résolution du sx.
- Sx infectieux autres
Cause de céphalée secondaire : toxique ou médicamenteuses dont :
- Utilisation excessive d’analgésique contre la céphalée (céphalée de surconsommation médicamenteuse)
- Sevrage de caféine
- Intoxication au monoxyde de carbone
- Certains Rx
Présentation et éléments discriminants : ? (4 donc 1 par classe)
- Si plus de 15 jours/mois pour les analgésiques simples (acétaminophène, ibuprophen)
- Si plus de 10 jours/mois pour les triptans, analgésiques combinés, opiacés…
- Fréquent chez les utilisateurs chroniques
- Contexte d’exposition au CO
- Contraceptifs oraux, nitrates, psychostimulants
Élément le plus important du PQRST pour distinguer une céphalée primaire ou secondaire
Questionnement du “T”