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Psycho des dépendances été 2019 > Introduction aux dépendances > Flashcards

Introduction aux dépendances Flashcards

1
Q

Au cours des 40 dernières années, l’intervention dans le domaine des dépendances a évolué en suivant quelles trois tendances centrales?

A
  1. Responsabilisation de l’individu
  2. Mobilisation des acteurs du milieu
  3. Prévention accrue des problèmes sociaux
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Q

Quelles sont les deux principales conceptions de la dépendance qui ont influencé le champ d’intervention des 40 dernières années?

A
  1. Approche de la maladie

2. Approche du style de vie

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3
Q

Quelles sont les trois principales caractéristiques de l’approche de la maladie?

A
  • la consommation est incontrôlable
  • le consommateur est perçu comme une victime de sa maladie
  • la solution à la dépendance est d’admettre son impuissance face à la consommation du produit et à se résigner à l’abstinence totale
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4
Q

Les groupes d’entraide en 12 étapes (ex: les AA) se basent sur l’approche ________

A

L’approche de la maladie

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5
Q

Quelle est la principale critique de l’approche de la maladie?

A

Elle confère peu de pouvoir à l’individu à l’égard des facteurs environnementaux et personnels influençant sa dépendance.

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6
Q

De quelle approche s’agit-il? La dépendance est une maladie incurable qui dure toute la vie. Les
symptômes sont chroniques et se développent progressivement.

A

L’approche de la maladie

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7
Q

De quelle approche s’agit-il? La personne peut résoudre son problème de dépendance en
changeant son style de vie et sa façon d’être en relation avec les autres.

A

L’approche du style de vie

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8
Q

Vrai ou faux? Avec l’approche du style de vie, la personne dépendante n’a pas d’autre choix que d’admettre son impuissance face à la consommation du produit.

A

Faux - Avec l’approche du style de vie, la personne dépendante a le choix: l’abstinence ou la consommation contrôlée.

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9
Q

Quelle est la principale critique de l’approche du style de vie?

A

La résolution du problème dépend de la motivation de la personne à s’en sortir.

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10
Q

Quelles sont les 4 principales caractéristiques de l’approche du style de vie?

A
  1. Consommation = façon de composer avec les éléments de la vie
  2. Consommation = habitude apprise dans l’environnement
  3. Consommation est mauvaise stratégie d’adaptation pour gérer les évènements de la vie
  4. La personne s’accroche au sentiment de soulagement de la substance
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11
Q

Un ____________ est une caractéristique qui augmente la probabilité qu’un trouble ou un problème ne survienne et qui augmente la probabilité que ce trouble/problème soit plus grave ou de longue durée

A

Facteur de risque

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12
Q

Vrai ou faux? Le fait de présenter un facteur de risque entraîne automatiquement le développement d’une dépendance.

A

Faux - pas automatiquement

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13
Q

Alexandre vit dans un milieu où la drogue est omniprésente. Le fait de vivre dans ce genre de milieu constitue un ______________ pour le développement d’une dépendance à une substance.

A

Facteur de risque

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14
Q

Un ______________ est une caractéristique qui contribue à l’adaptation positive d’une personne en situation
d’adversité ou malgré la présence de ________________.

A

Facteur de protection

Facteurs de risque

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15
Q

Les parents de Victoria sont physiquement et émotionnellement présents pour elle. Victoria est moins à risque de développer une dépendance à une substance, en dépit du fait que plusieurs de ses camarades de classe consomment de la drogue. La présence des parents de Victoria constitue un _______________ pour le développement d’une dépendance à une substance.

A

Facteur de protection

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16
Q

L’__________ est un trait de personnalité caractérisé par l’adoption d’un comportement par un individu qui ne considère pas, ou peu, les conséquences de ses actes.

A

Impulsivité

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17
Q

Eysenck et Eysenck ont lié l’impulsivité à quelles 3 caractéristiques?

A
  1. Prise de risque
  2. Manque de planification mentale
  3. Prise de décision rapide
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18
Q

De quel concept de base en dépendance s’agit-il? Immédiatement après s’être chicané avec sa conjointe, Olivier se rend sans trop réfléchir chez son fournisseur de drogues et consomme de la cocaïne. Aussitôt, il se sent mieux.

A

Impulsivité

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19
Q

La ___________ est lorsqu’au moins deux troubles psychiatriques sont présents chez un même
individu au même moment.

A

Comorbidité

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20
Q

De quel concept de base en dépendance s’agit-il? Amanda souffre d’un trouble bipolaire et a aussi un diagnostic de trouble lié à l’utilisation des amphétamines.

A

Comorbidité

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21
Q

Vrai ou faux? Les troubles liés aux substances impliquent des changements dans les circuits neuronaux.

A

Vrai

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22
Q

Lorsqu’il est question de substances psychoactives, le système _____________ est activement sollicité.

A

Dopaminergique

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23
Q

Le ________________ constitue le circuit de la récompense et des punitions qui gère les désirs, le plaisir et les émotions.

A

Système dopaminergique

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24
Q

Vrai ou faux? C’est en agissant sur les voies neuronales du système dopaminergique et en augmentant, directement ou indirectement (par l’intermédiaire des neurones GABAergiques, opioïdergiques, etc.), l’activité des neurones dopaminergiques que les drogues créent la dépendance.

A

Vrai

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25
Q

Quels sont les 3 facteurs du modèle étiologique général d’Olievenstein?

A
  1. Liés à l’individu
  2. Liés à un produit
  3. Liés à l’environnement
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26
Q

Vrai ou faux? Le modèle d’Olievenstein résume les éléments impliqués dans le développement de la dépendance à une substance, mais ne peut pas être généralisé aux autres dépendances.

A

Faux - Le modèle d’Olievenstein peut être généralisé aux autres dépendances.

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27
Q

Vrai ou faux? L’étiologie d’une dépendance est multifactorielle.

A

Vrai

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28
Q

Le fonctionnement familial et liens

familiaux font partie de quel facteur de modèle étiologique général d’Olievenstein?

A

Facteurs liés à l’environnement

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29
Q

Les événements de vie font partie de quel facteur de modèle étiologique général d’Olievenstein?

A

Facteurs liés à l’individu

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30
Q

Quelles sont les 3 principaux rôles des approches théoriques en dépendance?

A
  1. Comprendre le développement et le maintien des troubles
  2. Élaborer des stratégies et techniques thérapeutiques pour évaluer et intervenir au plan psychologique auprès des personnes présentant une dépendance
  3. Élaborer des stratégies préventives pour la population générale ou pour une clientèle ciblée
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31
Q

Vrai ou faux? L’évaluation psychologique est un processus qui peut parfois être nécessaire à la mise en place d’une intervention psychologique, selon la situation précise de l’individu.

A

Faux - L’évaluation psychologique est un processus nécessaire à la mise en place d’une intervention psychologique, peu importe la situation.

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32
Q

Au cours de l’évaluation psychologique, les informations sont habituellement recueillies par le biais d’_____________ et la passation de _______________.

A
  • Entrevues individuelles

- Questionnaires

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33
Q

Un outil diagnostique incontournable à l’évaluation psychologique est le ________.

A

DSM - Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux

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34
Q

Le DSM est athéorique, c’est-à-dire qu’il ne repose pas sur des fondements théoriques propres à une approche particulière. Ainsi, il peut être utilisé par des psychologues s’identifiant à différentes approches (cognitive-comportementale, psychodynamique, humaniste, etc.)

A

Vrai

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35
Q

L’évaluation psychologique vise à établir une compréhension clinique de la problématique et à émettre des hypothèses quant à quels 3 facteurs?

A
  • Facteurs prédisposants
  • Facteurs précipitants
  • Facteurs de maintien
36
Q

Les facteurs ____________ sont des éléments de l’histoire personnelle susceptibles d’avoir fragilisé l’individu, qui le rende plus vulnérable. Ce concept s’apparente à celui de facteurs de risque individuels, mais ils peuvent inclurent des facteurs familiaux et de l’entourage (histoire familiale de violence, banalisation des problèmes, etc).

A

Facteurs prédisposants

37
Q

De quel facteur de l’évaluation psychologique s’agit-il? Suite à plusieurs événements négatifs dans sa vie, Éléonore est une adolescente qui a développé une très faible estime d’elle-même. Éléonore a très peur du rejet de ses pairs et est prête à tout pour se faire aimer.

A

Facteurs prédisposants

38
Q

Les facteurs _____________ sont des éléments déclencheurs, stresseurs identifiables qui précèdent l’apparition du problème

A

précipitants

39
Q

De quel facteur de l’évaluation psychologique s’agit-il? Nolan est très ébranlé par son déménagement récent dans une autre ville. Il a dû changer d’école et se faire de nouveaux amis.

A

Facteurs précipitants

40
Q

Les facteurs _____________ sont des mécanismes ou comportements qui contribuent à la persistance du problème dans le temps.

A

de maintien

41
Q

De quel facteur de l’évaluation psychologique s’agit-il? Nicolas ne consomme du cannabis qu’avec Joël et Florence. Malgré qu’il désire cesser sa consommation, il continue de les fréquenter tous les jours.

A

Facteur de maintien

42
Q

Quelles sont les 6 catégories de questions qui sont répondues lors d’une bonne évaluation de la dépendance?

A
  1. produit(s) ou les comportements
  2. circonstances du comportement addictif
  3. conséquences du comportement
  4. avantages et les inconvénients
  5. l’ambivalence face au changement
  6. solutions déjà essayées
43
Q

À quelle grande catégorie de questions de l’évaluation la verbalisation tente de répondre?
- « Je consomme de la cocaïne seulement la fin de semaine. Généralement, j’en prends lorsque mes amis et moi sortons dans un bar. Cela nous permet de faire durer la soirée plus longtemps. […]. Mon vendeur c’est Pierre-Luc; il est presque toujours là quand je consomme et peut me fournir à n’importe quel moment de la soirée. »

A

Questions concernant les circonstances

44
Q

À quelle grande catégorie de questions de l’évaluation la verbalisation tente de répondre?
- « J’ai envie d’arrêter à 7/10 parce que ça fait trop longtemps que ma femme me menace de me quitter si j’arrête pas de jouer, mais, en même temps, j’ai tout autant envie de continuer parce que si j’arrête, je perds définitivement mes chances de gagner beaucoup d’argent. »

A

Questions concernant l’ambivalence face au changement

45
Q

Vrai ou faux? Les stratégies motivationnelles visent à tirer profit du potentiel de changement d’un individu par le biais d’interactions empreintes d’empathie, de non-confrontation et de compréhension

A

Vrai

46
Q

Vrai ou faux? L’approche motivationnelle s’intéresse davantage à la compréhension du développement du trouble qu’à l’intervention psychologique.

A

Faux - Elle s’intéresse davantage à l’intervention psychologique qu’à la compréhension du développement du trouble

47
Q

L’approche motivationnelle est basée sur le modèle de Prochaska et DiClemente. Ce modèle illustre quelles 6 étapes par lesquelles une personne doit passer lorsqu’elle opère un changement de comportement?

A
  1. Précontemplation
  2. Contemplation
  3. Préparation
  4. Action
  5. Maintien
  6. Rechute
48
Q

Le stade de ___________ est quand la personne n’a pas l’intention de modifier son comportement. Elle peut être dans le déni et ne pas être consciente des conséquences négatives de son comportement.

A

Précontemplation

49
Q

Dans le stade de _____________, la personne est ambivalente; elle oscille entre les avantages et les inconvénients liés au changement. Elle commence à reconnaître le problème et envisage de changer éventuellement. Elle récolte de l’information à cet effet. Elle n’est toutefois pas encore engagée dans un processus de changement concret

A

Contemplation

50
Q

Le stade de ____________ commence lorsque la personne décide de prendre les moyens nécessaires pour faire le changement et prévoit passer à l’action dans un futur rapproché. Elle se fixe des objectifs et est prête à demander de l’aide ou à intégrer un programme de soins

A

Préparation

51
Q

Vrai ou faux? Dans le stade de préparation, toute forme d’ambivalence est résolue.

A

Faux

52
Q

Le ______________ est la phase qui demande le plus de temps et d’énergie, car la personne exerce un changement de comportement. Même à ce stade avancé du processus, la personne peut encore ressentir de l’ambivalence à propos du changement. Elle peut avoir de la difficulté à s’insérer dans son nouveau style de vie et regretter ses anciennes habitudes

A

Stade de l’action

53
Q

Dans le stade ___________ , la personne travaille à prévenir la rechute et à garder les gains acquis. Ce stade nécessite beaucoup de motivation.

A

de maintien

54
Q

Quelle est la durée minimale du stade de maintien?

A

6 mois - Après cela, la personne intègre le changement dans sa vie

55
Q

Dans le stade de la ________, l’individu consomme de nouveau. Ça n’implique pas nécessairement de refaire le cycle.

A

rechute

56
Q

Vrai ou faux? L’entretien motivationnel est une méthode d’entrevue qui vise à résoudre l’ambivalence du client face au changement.

A

Vrai

57
Q

Vrai ou faux? L’entretien motivationnel équivaut à une psychothérapie.

A

Faux - L’entretien motivationnel doit être considéré comme une manière d’interagir avec le patient et non comme une
psychothérapie

58
Q

Dans l’entretien motivationnel, de qui doit émaner le changement?

A

Du client (et non du thérapeute)

59
Q

Les principes directeurs de l’approche motivationnelle peuvent être résumés par l’acronyme FRAMES, qui signifie:

A
  • Feedback
  • Responsabilité du changement qui appartient au client
  • Advice
  • Menu d’options thérapeutiques ou d’aide alternative est proposé au client
  • L’Empathie est au centre du style utilisé par le thérapeute
  • Self-efficacy
60
Q

L’approche __________ met l’accent sur le présent et s’intéresse particulièrement aux perceptions et pensées des individus dans différentes situations.

A

Cognitive

61
Q

Aaron T. Beck est considéré comme le père de la thérapie _________.

A

Cognitive

62
Q

Aaron T. Beck s’est intéressé au traitement de la dépression et a constaté que celle-ci se caractérise surtout par des pensées négatives qui contribuent au maintien des symptômes. Ces pensées sont connues sous le nom de triade cognitive de Beck et constituent des croyances fondamentales sur 3 éléments:

A
  • Le Soi – ex. : Je ne suis pas quelqu’un d’important
  • Le Monde – ex. : Pour survivre, on ne doit faire confiance à personne
  • Le Futur – ex. : L’avenir est menaçant, car il est inconnu
63
Q

L’approche ___________ inclut les modèles des conditionnements classique et opérant.

A

Comportementale

64
Q 
Selon Beck (1963), les \_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_ s’agissent d’un contenu de pensées idiosyncratiques, c’est-à-dire
propre à chaque individu, reflétant des conceptualisations irréalistes ou déformées
A

Distorsions cognitives

65
Q

De quel terme important de l’approche cognitive-comportementale cette pensée illustre-t-elle? « Si je ne prends pas de la cocaïne avec mes amis, cela veut dire que je ne suis pas aussi cool qu’eux et donc, que je vais me faire rejeter. »

A

Distorsions cognitives

66
Q

Vrai ou faux? Dans leur discours intérieur, les individus ont des distorsions cognitives et des pensées erronées.

A

Vrai

67
Q

Les modèles des dépendances reposent sur quels 4 principes des théories de l’apprentissage?

A
  • Le conditionnement classique
  • Le conditionnement opérant
  • Les théories de l’apprentissage social
  • Les théories de l’apprentissage cognitif
68
Q

Le __________________ est une association répétée d’un stimulus neutre (conditionnel) avec un autre stimulus (inconditionnel) qui évoque une réponse (inconditionnelle), de sorte que le stimulus conditionnel en vient avec le temps à provoquer la réponse

A

Conditionnement classique

69
Q

Un toxicomane à l’héroïne peut ressentir des symptômes de sevrage à la simple vue d’une seringue. De quel type de conditionnement s’agit-il?

A

Conditionnement classique. Selon cette théorie, l’héroïne est le stimulus inconditionnel et les symptômes de sevrage sont une réponse inconditionnelle. La seringue nécessaire à l’injection de la substance devient donc, par association répétée avec l’héroïne, le stimulus conditionnel. Ainsi, les symptômes de sevrage qui se déclenchent à la vue de la seringue représentent la réponse conditionnelle.

70
Q

Vrai ou faux? En conditionnement classique, la capacité du stimulus conditionnel à déclencher la réponse dépend, entre autres, de la fréquence à laquelle les stimuli conditionnels et inconditionnels ont été associés, de l’intensité du stimulus conditionnel et de l’état physiologique et psychologique de la personne au moment de l’exposition.

A

Vrai

71
Q

Vrai ou faux? Un renforcement est négatif si les conséquences du comportement induisent des conséquences négatives qui diminuent a possibilité que le comportement se reproduise.

A

Faux - un renforcement est négatif si les conséquences du comportement induisent la suppression d’un événement déplaisant, ce qui accroît la possibilité que le comportement se reproduise.

72
Q

Marc est alcoolique et consomme une bière le matin avant de se rendre au travail pour diminuer les tremblements de ses mains liés au sevrage. Cette diminution de symptômes désagréables amènera Marc à consommer à nouveau de la bière le matin. De quel type de renforcement s’agit-il?

A

Renforcement négatif

73
Q

Vrai ou faux? Un renforcement est positif si les conséquences du comportement augmentent la possibilité que le comportement se reproduise.

A

Vrai

74
Q

Lisa est plus susceptible de consommer à nouveau des amphétamines si elle a ressenti une sensation de bien-être lors de l’intoxication. De quel type de renforcement s’agit-il?

A

Renforcement positif

75
Q

Dans le conditionnement _________, l’apprentissage se réalise comme une conséquence de l’action. Le sujet a tendance à répéter les comportements qui lui procurent des bénéfices ou qui lui permettent
d’échapper à des sensations désagréables.

A

opérant

76
Q

L’_________________ est quand une personne peut apprendre par imitation le comportement d’une autre personne. Ce processus est connu sous le nom de modelage.

A

Apprentissage social

77
Q

L’apprentissage social ne nécessite que peu d’expositions comparativement au conditionnement classique et opérant

A

Vrai

78
Q

Dans l’apprentissage _________, les consommateurs développent des attentes positives envers les effets de la consommation de substances et des attentes négatives envers le sevrage et l’abstinence.

A

Cognitif

79
Q

Selon le modèle cognitif-comportemental de l’______________, la chaîne de comportements est déclenchée par un stimulus interne ou externe qui active des attentes. Ces attentes activent des pensées automatiques qui déclencheront l’envie de consommer. Il faudra d’autres pensées automatiques pour que le comportement de recherche de la substance se mette en œuvre et aboutisse à la consommation.

A

Apprentissage cognitif

80
Q

À quel modèle cognitif-comportemental la mise en situation suivante fait-elle référence?
Geneviève a toujours regardé sa sœur aînée, Rosalie, avec admiration. Étant constamment avec Rosalie, elle a tendance à imiter tout ce que fait cette dernière. Récemment, trouvant sa sœur très élégante avec une cigarette à la main, Geneviève s’est acheté un paquet de cigarettes.

A

Apprentissage social - le modelage

81
Q

À quel modèle cognitif-comportemental la mise en situation suivante fait-elle référence?
Florent déteste être seul, particulièrement la fin de semaine. Lorsque ça lui arrive, il fume plusieurs joints de marijuana. Consommer des joints lorsqu’il est seul apaise son sentiment de solitude. Ainsi, à toutes les fois qu’il se retrouve seul, Florent consomme de la marijuana.

A

Conditionnement opérant - renforcement négatif

82
Q

À quel modèle cognitif-comportemental la mise en situation suivante fait-elle référence?
Depuis qu’il boit du café régulièrement, Dominic est enivré par son arôme. Ainsi, au travail, lorsqu’il sent l’odeur du café, cela lui donne presque automatiquement envie d’en boire une tasse. Cela ne lui arrivait jamais lorsqu’il n’en buvait qu’occasionnellement.

A

Conditionnement classique

83
Q

À quel modèle cognitif-comportemental la mise en situation suivante fait-elle référence?
Souvent, lorsque Maude se sent en colère ou irritée, elle espère que boire un verre de vin l’aidera à se calmer. Elle se dit alors: «si je veux me calmer, je dois absolument boire un verre», ce qui lui donne envie de consommer. Puis, elle poursuit son dialogue avec elle-même: « je vais prendre juste un p’tit verre », ce qu’elle s’empresse de mettre à exécution. Or, elle finit toujours par prendre plusieurs consommations.

A

Apprentissage cognitif

84
Q

Quels sont les 3 types de prévention dans le domaine des dépendances?

A
  • Prévention primaire
  • Prévention secondaire
  • Prévention tertiaire
85
Q

La prévention _________ vise à limiter l’apparition des problèmes et de leurs répercussions. Elle a comme population cible les personnes qui ne présentent pas le problème.

A

primaire

86
Q

La prévention _________ vise à limiter la propagation ou l’aggravation des problèmes et de leurs répercussions ou à diminuer la prévalence de ces problèmes. Elle préconise le dépistage précoce et les interventions brèves.

A

secondaire

87
Q

La prévention __________ vise à limiter les conséquences résultant du problème, à diminuer la gravité des symptômes, l’altération du fonctionnement et la souffrance associée au problème. Elle s’étend au domaine de la réadaptation, préconise la thérapie, les interventions de longue durée et la prévention de la rechute.

A

tertiaire

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