Dépendance au travail Flashcards

1
Q

En terme d’heures de travail, quand parle-t-on de dépendance au travail?

A

Plus de 9 à 11 heures par jour et plus de 50 à 60 heures par semaine.

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2
Q

Vrai ou faux? La dépendance au travail est reconnue comme un diagnostic formel et fait donc partie du DSM-5.

A

Faux.

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3
Q

Différence entre le workaholic et le travailleur acharné?

A

Le travailleur acharné décroche facilement lorsque son objectif est atteint.

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4
Q

Symptômes spécifiques de la dépendance au travail?

A
  • Hyperactivité au travail (surcharge de travail)
  • Esprit de compétition et de défi
  • Forte personnalité d’entreprise
  • Désir illimité de satisfaction professionnelle
  • Culte de l’entreprise et du travail
  • Difficulté à s’investir dans loisirs personnels
  • Détente difficile pendant vacances/fds
  • Négligence de vie familiale
  • Stress au travail
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5
Q

Étapes de la dépendance au travail selon Fassel, 1990?

A
  1. Beaucoup d’énergie et accomplissement de beaucoup d’heures supplémentaires
  2. Difficultés dans vie familiale et sociale
  3. Diminution des capacités au travail, symptômes psychosomatiques (ex: troubles sommeil)
  4. Complications majeures en lien avec le stress vécu (ex: burnout)
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6
Q

Éric est avocat pour une prestigieuse firme depuis déjà 2 ans. Il y investit beaucoup de temps et délaisse son rôle parental puisque son boulot lui prend trop d’énergie. Cela engendre plusieurs frictions avec sa copine qui se sent surchargée et seule pour gérer toutes les responsabilités familiales. À quel stade de la dépendance au travail se trouve Éric ?

A

Stade 2 - Difficultés dans la vie familiale et sociale

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7
Q

Quels sont les deux types de dépendance selon Haylett, Stephenson et Lefever (2004) et à quel type la dépendance au travail se rattache-t-elle?

A
  1. Dépendance de type «hédoniste», centrée sur la recherche du plaisir
  2. Dépendance centrée sur les besoins de base (ex: dépendance au travail, achats compulsifs, etc.)
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8
Q

Quelles sont les similitudes entre les troubles liées aux substances et le workaholisme?

A
  • Conséquences vécues par l’entourage (ex: conflits)

- Étiologie (faible estime de soi, tendance à la compulsion, etc.)

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9
Q

Vrai ou faux? Le quart des travailleurs s’identifieraient comme ayant une dépendance au travail.

A

Faux - le tiers.

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10
Q

Vrai ou faux? Les hommes sont plus touchés par la dépendance au travail que les femmes.

A

Vrai.

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11
Q

Les personnes dépendantes au travail s’engagent dans divers comportements pathologiques en lien avec le travail, et sont motivées par des _______________ qui s’accompagnent d’_______________.

A
  1. Croyances irrationnelles (ex: pour réussir dans la vie, tout passe par le travail)
  2. Exigences élevées
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12
Q

Quelle est la personnalité de type A du dépendant au travail?

A
  • Attention orientée sur la tâche
  • Peu de souci pour les relations avec les proches
  • Rythme de vie dense et actif
  • Haut degré de compétitivité
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13
Q

De quelle personnalité de dépendant au travail s’agit-il?

  • Besoin intense d’effectuer son travail en étant excessif
  • Négligence des autres sphères de la vie
  • Perfectionnisme
  • Besoin important de contrôle
A

Personnalité obsessionnelle-compulsive avec des préoccupations pour l’ordre

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14
Q

Vrai ou faux? Le fait d’avoir des parents workaholiques peut favoriser le développement du workaholisme chez un individu.

A

Vrai.

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15
Q

Avoir [peu ou beaucoup?] de liberté dans l’organisation du travail peut favoriser le développement du workaholisme chez un individu.

A

Beaucoup

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16
Q

Quels sont les 5 profils du workaholisme selon Oates (1971)?

A
  1. Le perfectionniste
  2. Le converti
  3. L’occasionnel
  4. Le pseudo workaholique
  5. L’évitant
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17
Q

De quel profil du workaholisme selon Oates (1971) s’agit-il?
Nicholas manque énormément de confiance en lui. Toutefois, il est très brillant. Il travaille comme comptable pour une grosse compagnie. Il fait plusieurs heures supplémentaires afin d’impressionner ses patrons. Dans sa relation de couple, c’est sa femme qui dirige tout, alors Nicholas compense par le travail. Il arrive à trouver un peu de contrôle et de reconnaissance par le boulot, c’est pourquoi il y investit beaucoup de temps.

A
  1. Le pseudo-workaholique
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18
Q

Quel est le seul profil du workaholisme selon Oates (1971) qui remplit les manifestations de la dépendance au travail?

A
  1. Le perfectionniste
19
Q

Quelles sont les 3 pathologies qui peuvent coexister avec la dépendance au travail?

A
  1. Personnalité type A
  2. Traits de personnalité obsessionnels-compulsifs
  3. Hypomanie dans le cadre d’un trouble bipolaire
20
Q

Vrai ou faux? L’acharnement au travail est démontré comme un obstacle à la productivité et à l’épanouissement professionnel.

A

Vrai

21
Q

L’addiction au travail est perçue comme une addiction __________, i.e. c’est la dépendance la plus socialement acceptée puisqu’elle rejoint des valeurs socialement valorisées.

A

Propre

22
Q

Exemple de conséquence positive du workaholisme sur la vie professionnelle?

A

Dans certaines entreprises, les dépendants au travail sont considérés comme un atout précieux puisqu’ils sont productifs.

23
Q

Vrai ou faux? Le workaholisme peut emmener chez les enfants du dépendant une atteinte à l’image et à l’estime de soi, mais il est rare qu’ils compenseront plus tard par le travail et la reproduction du modèle parental.

A

Faux - Il y a bel et bien atteinte à l’image et à l’estime de soi, et plusieurs de ces enfants compenseront plus tard par le travail et la reproduction du modèle parental.

24
Q

Exemples de conséquences du workaholisme sur la santé?

A
  • Burnout (corrélation positive et significative)
  • Diminution de l’estime de soi
  • Anxiété, dépression, irritabilité
  • Troubles somatiques (ex: troubles cardiovasculaires)
25
Q

Quelle est la distinction importante entre l’épuisement professionnel (burnout) et la dépression?

A

L’épuisement professionnel est surtout lié au stress du milieu de travail et entraine une incapacité à remplir ses fonctions, alors que la dépression serait plus complexe. De plus, le burnout n’est pas un diagnostic de santé mentale, mais plutôt un terme pour décrire un état, contrairement à la dépression.

26
Q

Quelles sont les cinq dimensions du Work Addiction Risk Test (WART) de Bryan Robinson (1989)?

A
  1. Tendances compulsives
  2. Contrôle
  3. Faculté de communication et repli sur soi
  4. Incapacité à déléguer
  5. Valeur attribuée
27
Q

Quelles sont les trois échelles du Workaholism Battery (WorkBat) de Spence et Robbinsen (1992)?

A
  1. Implication
  2. Travail compulsif
  3. Jouissance consécutive au travail
28
Q

Vrai ou faux? La prise en charge idéale doit être unidimensionnelle, doit ne requérir l’intervention que d’un professionnel de la santé. Le moment de la prise en charge importe peu.

A

La prise en charge idéale doit être la plus précoce possible et multidisciplinaire, i.e. implique plus d’un professionnel de la santé comme le médecin, le
travailleur social, le psychologue, etc.

29
Q

Exemples d’objectifs de la prise en charge de la dépendance?

A
  • Prévenir la rechute
  • Corriger les troubles somatiques
  • Resocialiser le sujet
  • Corriger les troubles psychologiques
30
Q

Quelle est la première étape du traitement?

A

La reconnaissance de la problématique par l’individu et l’acceptation de l’aide

31
Q

Vrai ou faux? Puisque la rechute est fréquente, un suivi à long terme est souvent nécessaire.

A

Vrai.

32
Q

On doit porter une attention particulière aux _________________, puisque le traitement sera différent, le cas échéant

A

Comorbidités psychiatriques

33
Q

Les stratégies de réhabilitation gravitent autour de ces trois sphères:

A
  1. Communications non accusatrices
  2. Instauration de limites
  3. Diversification d’intérêts et des buts existentiels
34
Q

La thérapie cognitive-comportementale se base sur le modèle REBT (Rational Emotive Behavior Therapy). Quel est le postulat de base de ce modèle?

A

La source de la dépendance au travail se trouve dans un manque de confiance et d’estime de soi. L’individu tend à compenser ce manque par le travail.

35
Q

Exemples de croyances irrationnelles ou inadaptées du workaholic face au travail, qu’il travaillera avec son thérapeute?

A
  • Devoir impressionner des autres
  • Être à la hauteur des attente
  • Surpasser les performances de ses collègues
36
Q

Tout comme dans la dépression, les distorsions cognitives du client sont:

A
  • Inférences arbitraires
  • Abstractions sélectives
  • Surgénéralisation
37
Q

Après l’identification des croyances dysfonctionnelles, le thérapeute utilisera la __________________: Cette technique consiste à remplacer les croyances dysfonctionnelles par des croyances plus réalistes et saines

A

Restructuration cognitive

38
Q

Exemples de stratégies comportementales?

A
  • Cesser de comptabiliser le nbr d’heures de travail et de ne pas voir ce chiffre comme une manifestation de l’importance de son poste
  • Tenir deux agendas: un pour les activités professionnelles et un pour les activités personnelles
  • Changer leur comportement pour avoir un mode de vie plus équilibré et ainsi avoir une meilleure estime de soi
39
Q

Vrai ou faux? Le groupe d’entraide Work Anonymes offre du soutien et en 12 étapes invite le sujet souffrant de sa relation au travail à apprendre et partager de ses expériences personnelles

A

Vrai

40
Q

Quels sont les objectifs de la thérapie de couple ou familiale?

A
  • Améliorer la communication
  • Identifier la dynamique familiale
  • Aider les proches à mieux comprendre pourquoi le client workaholique n’a du temps que pour les activités professionnelles et permet de consolider le changement
41
Q

Vrai ou faux? Il est toujours nécessaire de faire une thérapie de couple ou familiale dans le cas d’une dépendance au travail.

A

Faux - tout dépend du cas du client

42
Q

Quelles sont les conduites des directeurs d’entreprise préconisées par Fassel (1990)?

A
  • Être à l’affût des signes et symptômes de la dépendance au travail
  • S’assurer que les employés quittent à des heures conventionnelles et prennent leurs congés
  • Être sensibles aux inquiétudes qui alimentent le besoin de travailler plus (ex: insécurité liée à l’emploi)
43
Q

Exemples de démarches de prévention proposées aux entreprises par Piotrowski et Vodanovich (2007)?

A
  • Identifier les employés ayant risque de dépendance au travail
  • Évaluer étendue de la problématique dans l’entreprise
  • Encourager les activités personnelles
  • Orienter les valeurs de l’organisation vers la promotion d’un équilibre entre vie professionnelle/personnelle
  • Ne pas renforcer le perfectionnisme à outrance