Comprendre et traiter les dépendances avec substances Flashcards
Dans le DSM-5 (2003), quels sont les 3 diagnostics principaux possibles pour chacune des substances psychoactives?
- Intoxication à la substance
- Sevrage à la substance
- Trouble lié à l’utilisation de la substance
Exception: pour la caféine, seuls les diagnostics d’intoxication et de sevrage sont possibles.
Le DSM-5 (2003), propose des critères diagnostiques spécifiques à combien de catégories de substances psychoactives?
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Qu’est-ce que l’usage d’une substance ?
Utilisation d’une substance qui n’entraîne pas de dommages
Qu’est-ce que l’usage à risque ?
Dans certaines circonstances, la consommation apparemment socialement acceptable est
susceptible d’entrainer des dommages. L’usage à risque représente la transition entre l’usage et la dépendance.
À quelques reprises, lors de ses « soirées de gars », Olivier a consommé plus de bières que prévu. Il devient parfois nauséeux et étourdi en fin de soirée. De quel type d’usage s’agit-il?
Usage à risque
Vrai ou faux? Tous les vendredis soirs, Olivier a une « soirée entre gars ». Lors de ces soirées, en écoutant une partie de hockey ou en jouant au poker, il consomme quelques bières. Olivier fait un usage à risque de l’alcool.
Faux - Il s’agit simplement de l’usage d’une substance car sa consommation n’a pas entraîné de dommages.
Qu’est-ce que l’intoxication à une substance?
Une utilisation récente d’une substance précise, qui se manifeste par des symptômes précis selon la substance consommée, pendant ou après son utilisation. Cette utilisation est accompagnée de changements comportementaux ou psychologiques cliniquement significatifs.
La _______________________ se caractérise par:
•Le besoin de l’individu de consommer des quantités plus importantes de la substance pour obtenir l’intoxication désirée
ET/OU
•Lors de l’utilisation continue d’une même quantité de la substance, les effets ressentis par le consommateur sont considérablement diminués
Tolérance à une substance
Le ____________ se définit comme suit:
•À la suite de l’arrêt de la consommation, après avoir consommé fréquemment une substance pendant une période de temps prolongée (environ à tous les jours pendant au moins quelques mois), des symptômes se présentent à l’intérieur d’un laps de temps approximatif (p.ex. une semaine).
sevrage
Vrai ou faux? Les symptômes rencontrés lors du sevrage aux stimulants (p.ex. cocaïne) sont : fatigue et sommeil perturbé, insomnie (ou hypersomnie), augmentation de l’appétit, agitation ou ralentissement psychomoteur.
Vrai
Vrai ou faux? Le trouble lié à l’usage d’une substance inclut une gamme de symptômes cognitifs, comportementaux et physiques.
Vrai
Le trouble lié à l’usage d’une substance peut comprendre des symptômes de _________ et de __________.
- Tolérance
- Sevrage
Afin de correspondre au diagnostic de trouble d’usage d’une substance, l’individu doit présenter un mode d’utilisation problématique d’une substance menant à une souffrance cliniquement significative ou à de la détresse, caractérisé par la présence d’au moins deux des critères diagnostiques suivants, au cours d’une période de 12 mois (en donner au moins 4):
- La substance est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu
- Présence d’un désir persistant ou d’efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l’utilisation de la substance
- Une grande quantité de temps est passée à des activités nécessaires à l’obtention de la substance, à son utilisation ou à récupérer de ses effets
- Désir intense (craving) ou sentiment d’urgence quant à la consommation de la substance
- Utilisation récurrente de la substance résultant en l’incapacité de remplir adéquatement ses obligations professionnelles, scolaires ou familiales.
- L’utilisation de la substance est poursuivie malgré la présence persistante ou récurrente de problèmes sociaux ou interpersonnels causés ou exacerbés par les effets de la substance
- Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de la substance
- Utilisation récurrente de la substance dans des situations où cela pourrait être dangereux physiquement
- L’utilisation de la substance est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant et récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la substance
- Tolérance
- Sevrage
Laquelle de ces caractéristiques sociodémographiqus ne prédispose pas des individus à développer un trouble lié aux substances?
− Sexe: être un homme
− Âge: être un adulte
− Statut matrimonial: être célibataire
− Statut socioéconomique: avoir un faible statut socioéconomique
− Scolarité: avoir un faible niveau de scolarité
L’âge - être un adolescent ou un jeune adulte est un facteur prédisposant
Quels sont les facteurs de risque individuels d’un trouble lié aux substances par rapport au tempérament ? (4)
- Niveau élevé de recherche de sensations/nouveauté, faible évitement du danger
- Faible estime de soi
- Réactions émotionnelles excessives
- Difficulté à établir des relations stables et satisfaisantes et à résoudre des problèmes interpersonnels
Quels sont les facteurs de risque individuels d’un trouble lié aux substances par rapport à la comorbidité psychiatrique? (2)
- Troubles de la personnalité (ex: TPL)
- Troubles de l’humeur (ex: trouble dépressif majeur)
Quels sont les facteurs de risque individuels d’un trouble lié aux substances par rapport à l’influence des événements de vie sur le fonctionnement psychique? (1)
- Évènements traumatisants répétés (ex: abus sexuels)
Quels sont les facteurs de risque environnementaux (culturels et sociaux) d’un trouble lié aux substances?
Exposition à la substance
Vrai ou faux? Plus la personne est confrontée à la substance (p.ex., alcool,
comparativement à la cocaïne), moins il est nécessaire d’avoir une forte vulnérabilité individuelle pour développer un trouble lié à cette substance
Vrai
Quels sont les facteurs de risque environnementaux (familiaux) d’un trouble lié aux substances? (3)
- Usage de la substance au sein de la famille
- Attitudes favorables ou défavorables envers la consommation
- Fonctionnement familial: conflits, mauvaise supervision parentale, etc.
Quels sont les facteurs de risque environnementaux (influence des pairs) d’un trouble lié aux substances?
- Usage des substances au sein du groupe de pairs, pression des pairs
- Tolérance du groupe face aux substances
Le modèle de la rechute de Marlatt (1993) conceptualise la rechute d’un trouble lié à l’utilisation de l’alcool en présentant quels deux facteurs?
- Les facteurs précipitants de la rechute
2. Les facteurs de maintien de la dépendance
Le modèle de la rechute de Marlatt (1993) postule qu’un individu ayant entamé un changement de comportement tel que l’abstinence devrait vivre une hausse du _________________________ lié à ce comportement. Par des stratégies d’adaptation efficaces face à une situation à haut risque (ex: états émotionnels négatifs), cette hausse diminue la probabilité d’une rechute.
Sentiment d’efficacité personnelle
Même si le modèle de la rechute de Marlatt (1993) considère les situations à haut risque comme les déclencheurs de la rechute, que stipule-t-il?
C’est la réponse de l’individu à la situation qui détermine s’il vivra une rechute.
Dans le modèle de la rechute de Marlatt (1993), lors de situations à haut risque, qu’arrive-t-il aux individus n’offrant pas de réponse adéquate à ces situations?
Ils ont tendance à idéaliser les effets de la consommation à court terme (p. ex. réduction des affects négatifs). Ils placent donc toute leur attention envers ces bénéfices et négligent les conséquences négatives à long terme = rechute.