Introduction Flashcards
Le système nerveux
Permet de produire et conduire l’influx nerveux, il est continu, forme un réseau en toile d’araignée, s’adapte aux mouvements du corps en bougeant, s’étirant, glissant par rapport aux tissus adjacent sa pour respecter la fonction de conduction.
La dure-mère
Enveloppe la plus externe, la plus résistante, légèrement élastique.
S’attache au niveau du foramen magnum (+++) et des foramens sacrés de S2 à S4.
Innervé par le nerf sinu vertébral (partie ventrale ++) à 4-6 niveaux segmentaires
Le nerf périphérique
Tissu nerveux entouré par du tissu conjonctif protectif, créant une connexion des tissus environnants avec possibles zones de compressions.
Tissu conjonctif innervé : nervi-nervorum
Tissu conjonctif vascularisé : vasa-vasorum
La racine nerveuse
Dépourvue de périnèvre, beaucoup moins résistante que les nerfs périphériques, l’IVF est une zone de danger, sensible ++ aux compressions et inflammation
Bioméca de la moelle épinière et canal rachidien en flexion/extension
En flexion, le canal vertébral s’allonge (augmente ses diamètres sagittaux et frontaux jusqu’à 5-9 cm).
Bioméca des racines nerveuses
Se relâchent en inclinaison/rotation homolat
En tension en inclinaison/rotation controlat et hyperflexion pour les cervicales
Pour les lombaires, en flexion, la racine L3 ne bouge pas, les racines en dessous subissent une traction caudale et les racines au-dessus une traction crâniale.
Bioméca des nerfs périphériques
S’adapte par rapport aux mouvement des tissus environnants par étirement intrinsèques, glissement extra neural et rapprochement de l’axe de rotation.
Rapport de tension du SN
Le SN est continu, il existe une transmission des forces tout le long du système neuro-méningé.
Si le SN est relâché : le mouvement d’une articulation aura des effets localement sur le nerf concernés.
Si le SN est en tension : le mouvement d’une articulation peut avoir des effets sur tout le système neuro-méningé.
→ explique le CONCEPT DE DIFFÉRENCIATION STRUCTURELLE
Douleur
Perception, expérience sensorielle et émotionnelle associée à une atteinte tissulaire, qu’elle soit réelle (côté sensoriel) ou potentielle (côté émotionnel).
Médié par les fibre C et A-delta.
Douleur nociceptive
Sensation, processus sensoriel qui va être à l’origine du message nerveux qui va provoquer ou non la perception de douleur.
- Relation claire stimulus/réponse à l’examen clinique et avec présence de facteurs aggravants/favorisants
- Douleur localisée à la zone d’atteinte avec parfois +/- irradiation
- Amélioration en accord avec le temps de guérison des tissus lésés
- Efficacité du traitement
Douleur neurogénique
Atteinte du système nerveux périphérique provoquant l’apparition de décharges ectopiques = AIGS (Abnormal Impulse Generated Sites) au niveau des fibres sensitives (C et A-bêta ++) et déclenché par stimuli mécanique, chimique, conséquence vasculaire.
Dans les nerfs, les fibres sensitives sont plus superficielles donc d’abord sensitif puis moteur.
Douleur dans le dermatome, bien définie (peut le dépasser dû à l’innervation du périoste).
Douleur liée à la sensibilisation centrale : mécanisme
Répétition d’influx nociceptifs modifiant l’organisation des voies de la douleur et aboutissant au dérèglement des systèmes de contrôle descendants de la douleur.
Douleur liée à la sensibilisation centrale : conséquences
Diminution du seuil d’activation (allodynie), augmentation de l’intensité de la réponse (hyperalgésie), diffusion de la sensation douloureuse à d’autres dermatomes.
Peu de concordance entre douleur et état des tissus, patient difficile à traiter, souvent présence de facteurs psycho-sociaux (ex : fibromyalgie).
Douleur liée à la sensibilisation centrale : traitement
Activité physique douce et éducation du patient
Inflammation neurogénique- réflexe d’axone : mécanisme
Libération en périphérie de neuropeptides algogènes (substance P, CGRP, neurokinine A) au niveau du site lésionnel et à la périphérie de la lésion initiale. Ils vont ensuite progressivement diffuser dans tous les tissus sains adjacents → douleur