Introduction Flashcards

1
Q

Quels sont les Trois principaux arguments en débat dans la démarche de recherche en psychologie et qui résume ces idées ?

A

1) Position scientifique : Certains chercheurs veulent que la psychologie adopte les méthodes des sciences naturelles pour lier les phénomènes psychologiques à la biologie (Matalon, 1999).

  • Expérimentation, mathématisation et mesure
    => biologie de la psychologie

2) Complexité humaine : pas d’être humain en générale, unicité de chaque individu (historiquement et culturellement situés), et trouvent difficile de généraliser.

  • L’expérimentation est limitée, laissant des connaissances partielles, locales, approximatives visant à terme des théories plus générales. (Matalon, 1999).

3) Unicité de l’être humain : L’humain n’agit pas forcément en réaction à des stimuli de l’environnement, il est unique en raison de sa conscience, de son attribution de sens, de son intentionnalité et de son suivi de règles. L’être humain est conscient, il agit en fonction de la logique de la situation

  • Les régularités observées ne découlent pas d’un déterminisme, nécessitant des méthodes d’étude adaptées en raison de la subjectivité des chercheurs (Matalon, 1999).
    => non au mode de pensée causal, il faut recourir à d’autres modes d’étude
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2
Q

Qu’est-ce que la psychologie du développement ?

A

La psychologie du développement est la sous-discipline de la psychologie qui étudie les conduites humaines du point de vue de leurs transformations au cours du temps, de la conception de l’individu jusqu’à sa mort.
—> L’objet d’analyse n’est jamais le développement lui même.
—> La psychologie du développement est essentiellement une psychologie comparative.
—> Plusieurs niveaux d’analyse: temporalité phylogénétique, ontogénétique ou sociogénétique
—> Interdépendance entre nos connaissances historiques successives et connaissances scientifiques d’une époque.

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3
Q

Quels sont les différents niveaux d’analyse ? (3)

A

Plusieurs niveaux d’analyse existent pour comprendre le développement psychologique:

  • phylogenèse : étude de l’évolution des espèces
  • ontogenèse : étude des changements individuels, centrée sur l’évolution individuelle
  • sociogenèse : étude de l’évolution des sociétés et des cultures, aussi bien pour l’espèce humaine que pour certaines sociétés animales
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4
Q

En fonction des dictionnaires de psychologie, le développement psychologique se définit selon quels ensembles et selon qui (2)?

A

1) Bloch définie le dvpt comme :

  • **un processus interne qui conduit un organisme à maturité et est influencé par l’environnement. **
  • *“l’ensemble des processus successifs qui, dans un ordre déterminé, conduisent un organisme à sa maturité.” *
  • Il insiste sur l’étude des relations entre l’organisme et son environnement, soulignant l’impact de l’environnement sur le développement en activant ou en modifiant les potentialités génétiques.
  • Les synonymes du développement incluent la maturation, la croissance ou la psychogenèse, et il est étudié à travers l’observation des comportements qui se succèdent au fil du temps.
  • Bloch distingue également les modèles de développement en fonction de la nature des changements (quantitatifs ou qualitatifs), de leur caractère continu ou discontinu, et de leur échelle temporelle.

= Bloch met l’accent sur les processus interne endogènes de maturation et de croissance, Organisme vivant

2) Selon Bronckart, le devpt :

**implique des transformations chez les êtres vivants et les institutions humaines, basées sur l’appropriation et l’intériorisation d’instruments de pensée culturels.
**

  • comme “l’ensemble des processus de transformation qui affectent soit les organismes vivants, soit les institutions humaines (société, culture, économie, etc.), soit encore leurs différentes propriétés.”
  • idées de continuité et de finalité, semblable à celle d’évolution, où le développement conduit à un état final considéré comme plus complexe et stable.
  • défi de l’identification des facteurs de développement et de leur poids respectif.

= Bronckart élargit la notion de développement pour englober les transformations internes dans les organismes vivants et les institutions humaines.

  • Les deux perspectives ont des implications différentes pour la relation entre développement et apprentissage.
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5
Q

Quelle est la DEF de la connaissance et selon qui ?

A

Selon Besnier, 1996, la connaissance est « la mise en relation d’un sujet et d’un objet par le truchement d’une structure opératoire »

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6
Q

Pour décrire et tenter d’expliquer comment l’être humain comprend le monde et produit des connaissances, il existe plusieurs théories de la connaissance. Lesquelles?

A

1 ) Orientation du préformisme, deux visions :

innéisme : maturation biologique, compétences présentes dès la naissance, Différences individuelles génétiquement déterminées (innéisme).
—> Prédétermination biologique de compétences humaines.

le nativisme : prédétermination de compétences qui se manifestent bien après la naissance
Sujet vers objet —> pour comprendre le monde tout est dans le sujet.

2 ) Orientation de l’associationnisme : Objet vers le sujet
héritage de l’empirisme, estime que le développement se fait par les liens créés dans le vécu, les expériences de l’individu. Seules les conduites renforcées sont conservées.
Apprentissage = tâtonnement aveugle.

3 ) Orientation du constructivisme :
Sujet <—> Objet
Les instruments mentaux de la connaissance ne sont ni innés ni tirés de l’environnement mais se construisent par la coordination des actions. Piaget, 1975.
souligne le rôle actif de l’enfant : le développement résulte de la « réaction » de l’individu à l’expérience, aux sollicitations environnementales ; comme la réaction à un temps t dépend des réactions précédentes, on a une détermination progressive du développement qui n’est ni un préformisme, ni un associationnisme passif.

Structuralisme entre sujet/objet : l’être humain ne peut comprendre le monde qu’en l’assimilant à ses structures cognitives. Piaget, 1975.

4 ) Orientation du socioconstructivisme : Le développement de la connaissance se construit dans et par les interactions sociales. Le sujet est à la fois centre de décision et point d’intersection de plusieurs lignes de force, dont les analyses peuvent relever de plusieurs niveaux (intra-individuel, inter-individuel et situationnel, positionnel et idéologique)

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7
Q

Def structuralisme

A

Structuralisme : Approche visant à analyser la structure de l’esprit en décomposant les processus mentaux en éléments plus simples, en utilisant l’introspection.

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8
Q

Comment peut-on classer les théories de la connaissance en se basant sur la manière dont le sujet est relié à l’objet de connaissance, et quelles sont ces catégories ?

A
  • au sujet : on parle alors de la conception idéaliste de la connaissance ; elle donne naissance aux théorisations nativistes du développement humain;
    = la connaissance est dans le sujet
  • à l’objet : il s’agit de la conception empiriste ; elle donne naissance aux théorisations associationnistes et béhavioristes ;
    = la co est dans les expériences de l’ind
  • à la fois au sujet et à l’objet : cela définit la conception constructiviste de la connaissance ;
    = la co se fait par l’indi et sa relation à l’environnement
  • exclusivement à leur relation : cela renvoie à la conception structuraliste.
    = la co se fait par assimilation des informations aux structures mentales
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9
Q

Le chercheur Sorsana (1999) propose différents niveaux d’analyse, basés sur une classification. Quels sont les niveaux d’analyse et de qui est cette classification ? et A quoi sert de se positionner sur un certain niveau d’analyse pour mener à bien une recherche ?

A

1) -> classification de Doise (1982, 1993, 1999).

**niveau 1 ou intra-individuel : **
= Étude des processus cognitifs internes de l’individu.

  • le chercheur se concentre sur les processus cognitifs et internes de l’individu, sans aborder directement l’interaction entre l’individu et l’environnement social.

Exemple : Pour comprendre comment un enfant aborde une tâche, le chercheur examinera les aspects cognitifs de l’enfant, tels que ses schémas cognitifs, sa mémoire et sa motivation

** niveau 2 ou interindividuel et situationnel : **
= Analyse des interactions entre individus dans une situation donnée

  • Les individus sont considérés comme interchangeables, et l’accent est mis sur les interactions entre eux dans des situations données.

Exemple : Pour expliquer le comportement d’un enfant face à une tâche, le chercheur étudie les interactions et les coordinations entre cet enfant et les autres participants, qu’il s’agisse d’autres enfants ou d’adultes. L’interaction sociale est prise en compte.

** niveau 3 ou positionnel : **
= prise en compte du milieu socioculturel de l’individu et de son statut.

  • le chercheur considère les individus comme des acteurs sociaux et examine leur position dans le réseau de relations sociales d’une société donnée.

Exemple : Pour comprendre comment un enfant aborde une tâche, le chercheur prendra en compte le milieu socioculturel de l’enfant ou son statut scolaire, ainsi que les relations entre ce milieu ou ce statut et les connaissances scolaires.

niveau 4 ou idéologique
= Exploration des croyances, représentations et normes sociales.

  • Ces systèmes influencent les comportements des individus et créent des distinctions sociales sur la base de principes culturels et idéologiques.

Exemple : Pour expliquer le comportement d’un enfant face à une tâche, le chercheur examinera les représentations sociales de la connaissance partagées au sein de la famille de l’enfant, ainsi que les pratiques éducatives, et leur relation avec les normes sociales et culturelles, telles que l’équité.

2) * Car il détermine la perspective sous laquelle il aborde la relation entre le psychologique et le social

  • il peut explorer les processus internes, les interactions sociales, les positions sociales ou les systèmes de croyances pour mieux comprendre le développement humain.
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10
Q

Sur quels critères reposent l’analyse scientifique des conduites humaines ? (4)

A

Critères scientifiques : (O V R F)

  • Objectivité : Les résultats sont indépendants du chercheur.
  • Validité : Mesures sont précises pour distinguer le comportement étudié. Le critère choisi pour mesurer un comportement est-il valide, c’est-à-dire permet il de distinguer sans ambiguïté le comportement étudié d’un autre ?
  • Réplicabilité : Procédures donnant des résultats similaires. Donc elle correspond au fait qu’une même procédure utilisée par différents chercheurs doit donner lieu aux mêmes résultats
  • Fiabilité : Cela signifie deux choses : d’une part, la mesure doit être homogène, c’est-àdire que chaque observateur doit pouvoir mesurer le même comportement ; d’autre part,
    deux observateurs indépendants doivent être d’accord sur le comportement étudié ;

+ recueil de données auprès d’un échantillon représentatif de participants !

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11
Q

Quelles sont les différentes démarches scientifiques?

A

inductive : La démarche inductive consiste à s’appuyer sur des faits établis par l’observation pour en induire des lois et des théories

versus

déductive: La démarche déductive s’appuie sur la formulation de lois ou de théories pour en déduire des prédictions et des explications.

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12
Q

Quelles sont les différentes méthodes de la démarches scientifiques? (6)

A

ExCli-PsyLon-TransMixte
ECPLTM ou CLEPTM

Méthode (a)
1.Expérimentale : Teste la plausibilité d’une hypothèse.
2.Clinique : analyse approfondie de cas individuels issus en particulier de la pratique de terrain.
3.Psychométrique : Utilise des tests standardisés via l’utilisation d’instruments comme les tests.

Méthode (b) comparative: compte les méthodes longitudinales, transversales et mixtes.

4.Longitudinale : Suit un groupe sur une longue période.
5.Transversale : Compare différents groupes d’âge.
6.Mixte : Combine les méthodes longitudinales et transversales pour une vue d’ensemble.

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13
Q

Quelles sont les techniques pour collecter des données ?

A
  • Grille d’observation : Catégorise les comportements et utilise des indices objectifs pour regrouper les données en catégories.
  • Entretien : Utilisé pour recueillir des informations qualitatives auprès des participants.
  • Test : Évalue des performances standardisées.
  • Et d’autres techniques spécifiques à la recherche.
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14
Q

Quels sont les intérêts et limites des différentes méthodologies de la psychologie du développement.

A

méthode longitudinale :
- avantage
- inconvénient

méthode transversale
- avantage
- inconvénient

méthode mixte
- avantage
-inconvénient

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15
Q

En fonction de quoi varient les méthodes utilisées pour une recherche scientifique ?

A

Les méthodes varient en fonction :
- des objectifs de l’étude, notamment l’expérimentation,
- de l’observation clinique
- et de l’utilisation de tests standardisés.

De plus, les méthodes longitudinales, transversales et mixtes sont utilisées pour examiner les changements au fil du temps, tandis que diverses techniques de collecte de données sont employées pour obtenir des informations pertinentes.

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16
Q

Quels sont les principaux champs d’études et d’applications de la psy du développement?

A
  • Domaines de l’éducation, de la formation et de la socialisation (dans les différentes institutions qui ont pour mission d’accompagner les familles, leurs enfants, les parents, mais aussi les adultes, les personnes âgées): …
  • Domaine de la santé : auprès des patients (bébé, enfant, adolescent, adulte, pers. âgée) mais également auprès des professionnels de la santé (pour les former sur les connaissances issues de la psychologie du développement): …
  • Professionnel indépendant dans un cabinet, en interaction avec d’autres professionnels : accompagnement des moments de transition; bilan psychologique (psychométrie), évaluation et accompagnement des enfants et des adolescents (hauts potentiels intellectuels ; difficultés scolaires ; phobies scolaires ; difficultés d’apprentissage [les « DYS »] ); guidance parentale. Formations et stages (particuliers, professionnels).
  • Au sein de chacun de ces milieux professionnels, le psychologue développementaliste pourra également participer à la réalisation de programmes de recherche
17
Q

Qui dit « l’Homme, la personne humaine, n’a pas le même statut social et culturel, il n’est pas le même, selon les sociétés et les époques » ?

A

Parot & Richelle, 1992

18
Q

Complétez la phrase : La psychologie n’est pas l’étude des conduites humaines, mais l’étude de…

A

…notre perception et de notre représentation des conduites humaines, en fonction de notre époque (début XXIème siècle), de notre société (occidentale, industrialisée) et de notre position de chercheur (on parle de postulats de recherche…).

19
Q

Donner l’étymologie de la psychologie du développement et la définition de la psychologie en 1754?

A

1) * psukhê -> âme (aujourd’hui terme laïque « esprit »)
* logos -> parole, raison, étude

La psychologie est l’étude de nos perceptions et de nos représentations des conduites humaines en fonction de notre époque et de notre position de chercheur.
Françoise Parot attire l’attention sur la mise en difficulté de la psychologie: à vouloir biologiser l’humain, on en oublie les symbolismes du fonctionnement humain.

2) « Étude scientifique des phénomènes de l’esprit, de la pensée, caractéristiques de certains êtres vivants chez qui existe une connaissance de leur propre existence » (Petit Robert, 1987, p. 1561)

20
Q

Définissez les mécanismes, processus et déterminants, les facteurs de développement :

A

Mécanismes : Les éléments fondamentaux du développement.

= Mécanismes :
* « peuvent être considérés comme constituant l’essentiel de la détermination biologique du développement » (Lehalle & Mellier, 2013, p. 39).

  • Les mécanismes dans le développement simplifient les phénomènes en éléments de base, expliquent leur évolution en fonction de leur état précédent, et peuvent être liés à des processus ou organes accomplissant des fonctions spécifiques.
  • Par exemple, si l’on voit l’apprentissage comme l’acquisition d’habitudes constituées de séquences de mouvements, cela peut être qualifié de “mécanisme”.

Processus : Les étapes mentales qui traitent l’information. * Les processus sont hypothétiquement reconstruits à partir des moments repérés dans l’évolution (Lehalle & Mellier, 2013). = enchaînements d’opérations internes, mentales, notamment de traitement de l’information

  • D’après Richelle (1991), le terme “processus” se réfère à des séquences d’opérations mentales, notamment liées au traitement de l’information. Il implique l’idée de traiter quelque chose en le transformant.
  • Les processus mettent l’accent sur le rôle actif de l’individu dans le traitement de l’information.

Déterminants :« correspondent à tout ce qui est susceptible de déclencher et de différencier les évolutions individuelles » (Lehalle & Mellier, 2013)

  • Les facteurs de développement : « rechercher les sources de variation de l’ontogenèse, mais il existe également des ‘déterminants’ qui stimulent le développement sans
    le différencier », en gros ils sont utilisés pour rechercher les sources de variation dans l’ontogenèse, c’est-à-dire les différentes voies de développement individuel.
  • Ils sont responsables des variations dans le développement.