Introduction Flashcards
Définition du DI pénal
- normes et institutions désignées à engager la R de particuliers pour des comportements qualifiés de crimes dnas l’OJ international
=> lutte c/ l’impunité c’est-à-dire paix et sécurité internationales
=> branche du DIP = droit créé par les Etats
=> coexiste avec d’autres branches du DI (DIH / DIDH)
=> branche rétributive de la justice transitionnelle
Contexte de 1ère génération du DI pénal
- 1945 = acte de naissance DI pénal
- Tribunaux internationaux militaire Nuremberg (45-46) et Tokyo (46-48)
=> transposition à l’échelle internationale du droit pénal interne + pp ayant permis sanction de comportements individuels à l’échelle internationale
Contexte de 2ème génération du DI pénal
- Années 90
- phase de renouveau de la justice internationale pénale
- TPIR (94) + TPIY (93) institués par le CSNU => juridictions ad hoc «hors-sols» c’est-à-dire dans un Etat tiers
Contexte de 3ème génération du DI pénal
- Années 90-2000
- juridictions hybrides c’est-à-dire ad hoc ayant des compétences restrictives <=> mélange droit interne au DI (compétence, définition des crimes, financement, personnes qui y sièges)
=> tribunal spécial pour la Sierra Leone, TS irakien, TS pour le LIban, chb spécialisée du Kosovo, cour pénal spécial centre-africaine
=> création alors que CPI existe pas - source d’ECHEC - INSATISFAISANTE
Contexte de 4ème génération du DI pénal
- Création CPI : stabilisation / routinisation de la justice pénale internationale.
=> Statut de Rome 1998 + entrée en vigueur 2002
=> 1er exercice de codification et de conceptualisation du DI pénal - BILAN mitigé (30 affaires ouvertes devant la Cour / 13 jugements / 4 condamnation pour crimes internationaux)
Damien SCALLIA
- juriste du DI pénal
«Entre la décennie 2002 et 2020 on serait entré dans une décennie morose marqué par l’engouement pour un regard critique et fossoyeur de ladite justice»
<=> tellement de droite sur la justice internationale, beaucoup souhaite mettre fin à cette forme de justice avec des traitements seulement interne sans considération internationale
Le crime de génocide
- conceptualisation de Raphaël LEMKIN (réaction au génocide arménien puis contre peuple juif)
- 1ère incrimination en 48
- Convention de crime du génocide (art.2 puis repris art.6 Statut de Rome)
«Si ce mot est indécis le mal qu’il entend est aussi vieux que l’humanité […] la nécessité de revoir le DI à la lumière des pratiques allemandes de la guerre actuelle»
Élément LÉGAL du crime de génocide
- art. 6 statut de Rome (CPI)
- auteurs = agents de l’Etat / personnes privées
- indépendant de tout conflit armé
- identification de groupes aux contours précis (groupes nationaux, ethniques, raciaux, religieux)
=> conflit rwandais: génocide se fonde sur l’ethnicité du groupe
Élément MATÉRIEL du crime de génocide
- 5 crimes sous-jacents réparti selon des atteintes purement physiques, biologiques ou culturel
- impact quantitatif et qualitatif (personnes particulières visées, certains mb du groupes notamment les femmes)
Élément MORAL du crime de génocide
- dol général : commission de l’acte par l’auteur en connaissance des circonstances qui en font un crime (intention + connaissance)
- dol spécial : intention + connaissance MAIS intention animé par un but criminel précis
Génocide exige preuve d’un dol spécifique => cf. Affaire Rutaganda TPIR : faisceau d’indice pour déterminer dol spécifique
Le crime contre l’humanité
=> vise à protéger les individus plus que des groupes
=> construction de ce crime dans le contexte de la 2GM
Élément LÉGAL crime c. Humanité
- article 7 statut de Rome
=> attaque non entendu dans le sens de conflit armé (attaque non militaire, adminsitrative, etc)
=> rapporter la preuve que l’attaque est généralisée (à grande échelle / systématique / comportement récurrent traduisant un mode opératoire)
Élément MATÉRIEL crime c. Humanité
- 11 crimes sous-jacents
=> 8 crimes inhumains
=> 3 crimes visant davantage des persécutions
Élément MORAL crime c. Humanité
- dol général (connaissance + intention)
- dol spécial exigé pour les grossesses forcées et disparitions forcées
Le crime de guerre
- plus anciens des crimes internationaux
- distinction avec les 2 autres (intention pas forcément généralisée / individus pas directement visés)