Intra 2 Flashcards
Quels sont les principax problèmes avec le modèle attentionnel de Broadbent?
Il y a divers arguments qui laissent croire qu’il y aurait du traitement sémantique très tôt dans le système attentionnel. On s’est rendu compte que les participants étaient capable de détecter leur prénom dans l’oreille à ignorer, ce qui va à l’encontre de la sélection hâtive, parce que ça laisse corire qu’il y a du traitement sémantique des deux messages. Dans le même ordre d’idée, les participants avaient tendance à suivre un message qui se poursuivait sémantiquement dans l’autre oreille. En plus de cela, si on présentait un mot biaisant dans l’oreille à ignorer, cela pouvait changer l’interprétation de la phrase à rapporter. Finalement, des mots conditionnés au choc (par exemple des noms de villes) présentés dans l’oreille à ignorer ont provoqué des réponses électrodermiques chez les participants.
Pour Collin Cherry et Broadbent, sur la base de quelles caractéristiques faisons nous de la sélection hâtive?
Les caractéristiques physiques du son telles que le timbre, la hauteur, etc.
Quels sont les ajouts de la part de Treisman au modèle attentionnel qui ont pour but de régler les problèmes?
Un atténuateur, un analyseur hiérarchique et une unité dictionnaire. Ainsi, les deux entrées sont traitées en même temps, mais une avec plus d’importance. Les mots comme notre nom sont haut dans la hiérarchie de l’unité dictionnaire et ça explique qu’on le détecte même s’il est dans le canal atténué.
Comment calcule-t-on le niveau d’activation totale d’un mot dans le modèle de Norman?
C’est le niveau de pertinence + l’activation sensorielle.
Dans le modèle hybride de Johnston et Heinz, qu’est-ce qui détermine si on va faire de la sélection hâtive ou de la sélection tardive?
On se base sur les besoins de la tâche. Par exemple, si les deux messages sont rapportés avec la même voix, on ne peut pas se baser sur la sélection hâtive parce qu’il n’y a pas de distinction de caractéristique physique du son. On fait alors du traitement sémantique. Dans la mesure ou le message a le même sens des deux côtés, on va plutôt faire de la sélection hâtive parce qu’on ne peut que distinguer les deux via les caractéristiques physiques du son.
De plus, on a remarqué que les TRS étaient plus lents pour le traitement sémantique que pour le traitementbasé sur les caractéristiques physiques.
Qu’est-ce qui est le plus important pour l’attention visuelle manifeste?
La saillance (le degré de différence avec l’entourage)
Qu’implique le mécanisme de verrouillage postulé par Egg et al. à la suite d’une tâche d’indiçage apparentée à celle de Posner?
On aurait un mécanisme de verrouillage qui bloque l’attention sur un objet plutôt qu’un emplacement comme l’avait postulé Posner. Le fait est qu’on porterait notre attention sur des objets dans les scènes dynamiques et sur des emplacements dans des scènes statiques.
Qu’est-ce que la tâche de Stroop démontre?
Que nous avons une capacité de traitement limitée et que ce ne sont aps tous les types de traitement qui prennent autant de ressources. Le traitment des couleurs est plus lent que la lecture, qui elle est devenue un automatisme avec le temps et la pratique.
Quelles sont les conditions à l’automaticité?
La pratique exhaustive
et un appariement constant (association systématique entre un stimulus et une réponse précise)
Dans quelle condition l’effet de flanker n’a-t-il pas lieu dans l’expérience de Foster et Lavie?
Lorsque la charge perceptuelle est déjà trop grande, c’est-à-dire lorsque la tâche a un haut niveau de difficulté. Les participants ne sont alors pas capables de traiter le stimulus en périphérie.
En plus de la charge perceptuelle, qu’est-ce qui est démontré par l’effet “flanker”?
Que notre lentille attentionnelle a un minimum et que nous traitons parfois les stimuli en périphérie de celui auquel on porte principalement attention.
Qu’est-ce qui cause la cécité au changement?
Le changement peut être dans notre champ visuel sans que notre attention soit portée à ce même endroit.
Est-ce que le clignement attentionnel est systématique?
Non. Il a été démontré qu’il n’y a pas de clignement attenionnel s’il n’y a pas de risque de consufion. En effet, il s’agit d’un mécanisme pour protéger l’entrée d’informations.
Qu’est-ce qui prouve que l’oubli dans la MCT est par interférence?
Les participants de l’étude de Keppel et Underwood oubliaient de plus en plus à mesure que les essais avancaient. Il n’y avait pas d’oubli au début, et ensuite ça n’a fait que croître.
Qu’est-ce que l’étude de Zhand et Simon sur les radicaux du mandarin a soulevé?
Qu’il n’y a pas que du codage AVL dans la MCT parce que ces radicaux ne sont pas associés à des sons, mais ils n’était pas pour autant oubliés davantage dans la tâche de rappel.