Intervention en situation de crise suicidaire(part.1) Flashcards

1
Q

Vrai ou faux : Le fait de parler du suicide peut briser l’isolement.

A

Vrai.

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Q

Vrai ou Faux : Plus de personne meurent de suicide dans le monde qu’il y a de morts victimes de guerres, d’acte de terrorisme et d’homicides.

A

Vrai.

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3
Q

Vrai ou faux : Il y a environ 5 décès de suicide par jour.

A

Faux. 3 décès.

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4
Q

Pourquoi dit-on qu’il y a 3x plus de décès par suicide chez les hommes que chez les femmes ?

A

Parce qu’ils sont moins porté à demander de l’aide et parce qu’ils utilisent des moyens sans retour. Ex. Fusil, pendaison.

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5
Q

Quels sont les 3 moyens les plus utilisés de se suicider ?

A
  • Pendaison
  • Strangulation
  • Suffocation
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6
Q

Pourquoi en 1999, il y avait plus de suicides qu’aujourd’hui et qu’après les chiffres ont diminué ?

A

Parce qu’il y a eu création de programmes de prévention.

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7
Q

Vrai ou faux : Le taux de suicide selon le groupe d’âge et change à chaque année.

A

Vrai, cela varie.

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8
Q

Nommez quelques facteurs de risques d’une personne suicidaire (6).

A
  • Sexe masculin
  • Problèmes de santé mentale
  • Autochtone
  • Homosexuel
  • Personnes incarcérés
  • Personnes qui vivent seules
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9
Q

Pourquoi dit-on qu’il y a 3-4 fois plus de tentative de suicide chez les femmes ?

A

Car les femmes utilisent des moyens moins létaux. Elles sont plus porté à demander de l’aide comparativement aux hommes qui ne se «ratent» pas lorsqu’ils font des tentative de suicide.

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10
Q

Qu’est-ce qu’un comportement destructeur ? Donnez un exemple.

A

Marcher dans la rue sans regarder si voiture.

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11
Q

Qu’est-ce que le suicide by Cops ?

A

Confrontation avec un policier dans le but de se faire tirer dessus ou ainsi mourir.

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12
Q

Qu’est-ce que permet le processus de crise suicidaire (2) ?

A
  • Mieux cerner la problématique observée

- Établir plus facilement les interventions à mettre en place

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13
Q

Nommez des caractéristiques de l’étape de la recherche de stratégies ou de solution à la crise.

A
  • Solutions encore possibles (autres que le suicide)

- Suicide pas encore envisager

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14
Q

Nommez des caractéristiques de l’étape de l’apparition des idées suicidaires.

A
  • Suicide comme solution envisageable
  • Jongle avec l’idée du suicide.
  • Envisage peu de nouvelles solutions
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15
Q

Nommez des caractéristiques de l’étape de la rumination de l’idée suicidaire.

A
  • Impression qu’il n’y a plus d’autre solutions possibles (évaluation subjective et non une réelle absence de solution)
  • Distortions cognitives importantes
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16
Q

Nommez des caractéristiques de l’étape de la cristallisation et la planification d’un scénario suicidaire.

A
  • Décision est prise: suicide seul option
  • Plan en construction ou déjà établi
  • Indice d’un passage à l’acte spontanée
17
Q

Qu’est-ce que la rémission spontanée et à quelle étape du processus suicidaire elle peut apparaître ?

A

La personne ne sent mieux du jour au lendemain alors que ça faisait longtemps qu’elle n’allait pas bien. C’est indice d’un futur passage à l’acte. Elle apparaît dans l’étape de la cristallisation et la planification d’un scénario suicidaire.

18
Q

Nommez des exemples d’une rémission spontanée.

A

Remerciement, donnez des cadeaux, rédaction de lettres …

19
Q

Nommez des caractéristiques de l’étape de l’élément déclencheur et le passage à l’acte.

A
  • Hospitalisation est la seule option possible

- Diversité de l’élément déclencheur

20
Q

Il y a combien d’étape au processus suicidaire ? Est-il linéaire ?

A

5 étapes. Non, il est possible que les 5 étapes ne soient pas toujours dans le même ordre. Il y a plusieurs façons de d’écrire le processus.

21
Q

Qu’est-ce que le COQ et pourquoi dit-on qu’il est incomplet ?

A

Comment, Ou et Quand. Parce qu’il sous-estime les facteurs et risques et les facteurs de protection.

22
Q

Quels sont les principes directeurs de la nouvelle grille d’estimation de la dangerosité suicidaire élaboré par suicide action Montréal (5) ?

A
  1. Élargir l’estimation du COQ
  2. Privilégier les facteurs proximaux
  3. Situer sur un continuum des facteurs de risques et de protection
  4. Tenir compte des symptômes de santé mentale
  5. Favoriser le jugement clinique dans la prise de décision
23
Q

Pourquoi dit-on que la couleur orange dans l’estimation de la dangerosité suicidaire est une zone grise ?

A

Car il y a un danger important, mais c’est difficile de statuer sur le quand. La gestion du risque est donc plus difficile à ce moment-là.

24
Q

Quel est l’approche du modèle d’intervention en suicide ?

A

Approche centrée sur les solutions.

25
Q

Qu’est-ce que l’approche centrée sur les solutions ?

A

Trouver ce qu’on peut faire pour améliorer la situation, Travailler l’ambivalence tout au long du processus suicidaire pour réduire le niveau de risque de suicide.

26
Q

Quels sont les étapes du modèle d’intervention en suicide (10) ?

A

1- Accueillir et créer l’alliance
2- Repérer la personne vulnérable au suicide
3- Explorer brièvement la situation
4- Vérifier la présence d’idées suicidaires
5- Explorer les critères d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire
6- Travailler l’ambivalence et le repositionnement
7- Convenir d’un plan d’action
8- Estimer la dangerosité et conclure la sécurité
9- Faciliter l’accès au suivi et aux services
10 - Offrir un suivi

27
Q

Comment peut-on vérifier la présence d’IS (3) ?

A

En formulant des questions de façon claire et courte
En utilisant des vraies mots
En vérifiant le présence d’idées homicidaires

28
Q

Quels sont les facteurs à explorer lors de l’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire (6) ?

A
  • Tentative de suicide
  • Présence d’un proche
  • Consommation de substance
  • Capacité à se contrôler
  • Capacité à espérer un changement
  • Capacité à prendre soins de soi
29
Q

Donnez des exemples de ce qu’on peut faire pour travailler l’ambivalence et le repositionnement (5).

A
  • Refléter l’ambivalence
  • Faire grandir la partie qui peut vivre
  • Souligner les forces et les ressources
  • Identifier les exceptions
  • Aider à voir que l’état n’est pas permanent
30
Q

Selon la dangerosité on peut orienter, référer et accompagner la personne vers les ressources appropriés. Nommez les codes de couleurs qui correspondent avec l’usage que l’on doit faire.

A
Vert =  orienter
Jaune =  référer
Orange/rouge =  accompagner
31
Q

À quelle étape devons-nous rendre les moyens moins accessibles ?

A

À l’étape de l’Estimation de la dangerosité et la conclusion sur la sécurité de la personne.

32
Q

Vrai ou Faux : Lorsqu’on vérifie la présence d’IS, il est important de poser les vraies questions et d’utiliser les vrais mots.

A

Vrai.