Intervention de crise Flashcards
Différents noms, différents concepts.
Vrai ou faux. Un jugement clinique / professionnel est associé à une decision finale.
Vrai le termes plutôt associés à une décision finale.
Différents noms, différents concepts.
C’est quoi la sagesse pratique (md, droit)/Sagesse clinique (psychanalyse)?
Termes associés à « la bonne façon de faire la bonne chose » dans l’intérêt de tous.
Différents noms, différents concepts.
C’est quoi un raisonnement clinique (soins infirmiers)?
Terme qui semble faire référence à la démarche qui mène au jugement.
Différents noms, différents concepts.
C’est quoi l’intuition/instinct/gros bon sens (TS) ?
Termes plutôt associé à une forme de pensée qui émerge sans qu’il n’y ait eu une démarche cognitive logique évidente d’effectuée.
“L’intuition, c’est l’intelligence qui commet un excès de vitesse”
Cours 1
Vrai ou faux. “Acquérir des connaissances et les utiliser avec créativité et discernement” fait référence à la sagesse.
Différents noms, différents concepts.
Vrai. La sagesse c’est d’acquérir des connaissances et les utiliser avec créativité et discernement.
Cours 1
Vrai ou faux. Il faut être capable de savoir que l’on n’est jamais sûr de ce qu’on fait et il faut savoir gérer l’incertitude.
Vrai. C’est très important pour un TS, car cela leur permet de s’adapter à des situations complexes, de prendre des décisions réfléchies et éthiques, de réduire le stress, et de collaborer efficacement avec d’autres professionnels pour mieux aider leurs clients.
Raisonnement clinique
Donne moi la définition d’un raisonnement clinique.
Activité intellectuelle par laquelle le clinicien synthétise l’information obtenue dans une situation clinique, l’intègre avec les connaissances et l’expérience antérieures, et les utilise pour prendre des décisions.
Raisonnement clinique
Quels sont les trois types de raisonnement clinique ?
Explique chacun des types.
Cours 1
- Instinctuel (s’appuyer sur son état, sur mon feeling)
- Normatif (appliquer les normes et règles, je m’appuie la dessus)
- Éthique (s’interroger sur le bien-fondé des normes et règles, est-ce la bonne affaire, allez au-delà du prescrit.)
Raisonnement clinique
Quel est le risque du raisonnement instinctuel?
Cours 1
Le risque du raisonnement instinctuel est que les choix d’action du professionnel s’appuient sur «son gros bon sens» qui se rapporte souvent à des valeurs, à des opinions et à des attitudes très personnelles.
Ce qu’exige le jugement clinique
Quels sont les éléments nécessaires pour un bon jugement clinique ?
Cours 1
- Des connaissances théoriques
- Une certaine expérience clinique
- Une capacité rigoureuse d’observation (les indices, indicateurs)
- Une bonne capacité de raisonnement (capable de distinguer les informations importantes et ceux qu’ils ne le sont pas)
- Une pensée critique développée
- La confiance en soi, en ses connaissances et la capacité d’oser
- L’acceptation des responsabilités inhérentes au jugement clinique
- Le respect des standards de qualité et des principes éthiques
Les enjeux en situation de crise
Quels sont les enjeux en situation de crise ?
Cours 1
Capacité de raisonnement : Poids disproportionné au raisonnement instinctuel ou intuitif. Lors des crises, on a tendance à s’appuyer sur notre instinct. Il est important de prendre du recul, même juste quelques minutes, pour réfléchir avant d’agir.
Acceptation des responsabilités : Dans les situations à risque élevé, on peut être tenté d’utiliser des grilles de décision. Ces grilles sont utiles pour structurer la pensée, mais elles ne doivent pas remplacer notre jugement. Il est essentiel de gérer la complexité et d’accepter l’incertitude, car chercher une réponse unique peut nuire à la qualité de notre jugement.
Capacité d’observation : Porter attention uniquement aux éléments de danger. Les émotions, surtout la peur, peuvent nuire de façon marquée à la cueillette de données
Concepts clés
Qu’est-ce qu’une crise selon Caplan ?
Cours 1
Une crise est définie par un déséquilibre entre les mécanismes d’adaptation de l’individu et un événement perçu comme dangereux.
Concepts clés
Quels sont les issus de la crise ?
Trois issues possibles :
* Favorable
* Défavorable
* Neutre
Concepts clés
Vrai ou faux. Une personne est en équilibre si elle est capable d’avoir des choix et des mécanismes équilibrés en vue de rester fonctionnelle.
Cours 1
Vrai.
Concepts clés
Vrai ou faux. Une personne en état de désiquilibre n’a pas de mécanismes équilibrés pour rester fonctionnelle.
Vrai.
Types d’intervention
Quels sont les types d’intervention en situation de crise ?
(Explique les)
Cours 1
Intervention de soutien : favoriser l’expression des émotions en la maintenant dans des limites acceptables. Passe essentiellement par l’écoute.
Intervention directe : Vise à agir directement sur les facteurs précipitants (il faut donc identifier les facteurs précipitants et conclure qu’il est possible d’agir sur ceux-ci).
Intervention préventive : Suppose qu’on peut prévoir certaines crises et qu’une réponse adaptée peut être enseignée au préalable.
Intervention individuelle : Dangerosité, facteur précipitant, aire d’impact, formulation de la crise, nouvelles stratégies d’adaptation, résumé et planification.
Quels sont les risques du raisonnement instinctuel en situation de crise ?
Cours 1
Le raisonnement instinctuel peut se baser sur des valeurs et opinions personnelles, ce qui peut compromettre la qualité de l’intervention.
Pourquoi s’engager dans un suivi post-crise est un enjeu ?
Cours 2
Parce que les personnes se sentent mieux après l’intervention de crise et il n’est plus approprié de faire de la prise en charge. Il sera judicieux pendant l’intervention de crise de faire voir le gain à s’engager dans un suivi post-crise.
Quelle est la stratégie pour orienter une personne vers ses propres solutions ?
Cours 2
Encourager la personne à réfléchir aux bons moments avec ses proches et l’aider à découvrir comment ils peuvent faire partie de la solution sans forcer une direction particulière.
Quels sont les dangers d’utiliser des instruments d’évaluation lors de l’entretien en situation de crise ?
Cours 2
Ils peuvent nuire à la création de l’alliance thérapeutique et empêcher d’approfondir des aspects importants selon le jugement clinique.
Comment minimiser l’effet iatrogène lors d’une intervention de crise ?
Cours 2
En faisant la distinction entre un état de crise et une réaction de crise, et en adaptant l’intervention en conséquence.
Déterminer la présence d’une crise
Avant l’élément déclencheur, y avait-il un état de vulnérabilité comme ça…
Cours 2
- Difficulté à réguler les émotions
- Doute de la possibilité de résoudre la situation
- Stratégies d’adaptation émotives de plus en plus présentes
Déterminer la présence d’une crise
Quelles sont les manifestations de l’état de crise ?
- Submersion des émotions
- Ressources cognitives épuisées
- Difficultés deviennent insurmontables
- Perception embrouillée de la réalité
- Solutions inadaptées
Le passage à l’acte
Quelle est la différence entre l’imminence et la létalité du passage à l’acte ?
Cours 2
L’imminence se réfère à l’urgence du passage à l’acte :
* Le type de geste
* L’accès au moyen
* Impulsivité/instabilité
tandis que la létalité concerne le risque de mortalité ou de blessures graves :
* La dangerosité
Le passage à l’acte
Vrai ou faux. Une dangerosité faible ne rend pas la crise moins importante ? Pourquoi ?
Cours 2
Vrai. Elle exigera autant de soins, mais pas les mêmes mesures de sécurité.
Vrai ou faux. Les facteurs distaux sont utiles en suivi post crise, beaucoup moins en état de crise. Il est risqué de désorganiser davantage la personne si on les explore.
Cours 2
Vrai.
Pourquoi est-il déconseillé d’explorer les facteurs distaux en situation de crise ?
Cours 2
Ils peuvent désorganiser davantage la personne et ne sont pas pertinents dans l’immédiat, contrairement aux facteurs proximaux.
Quand se termine une intervention de crise ?
Cours 2
Lorsqu’une personne retrouve ses mécanismes d’adaptation permettant la résolution de problèmes et que l’intervention à long terme peut reprendre.
Savoir s’arrêter
Vrai ou faux : Une intervention de crise ne se termine jamais par l’élaboration d’un plan d’action à long terme.
Vrai
Les facteurs de risque et de protection.
Dans nos interventions, il faut mettre davantage l’accent sur les facteurs proximaux ou les facteurs distaux ?
Cours 2
Il faut mettre l’accent sur les facteurs proximaux.
Il faut noter les facteurs distaux mais éviter de les explorer et surtout de les approfondir
On se concentre surtout sur les facteurs proximaux parce qu’ils sont déterminants pour l’intervention immédiate.
Les facteurs de risque et de protection.
Vrai ou faux. Il faut noter les facteurs distaux mais éviter de les explorer et surtout de les approfondir.
Vrai. Ce n’est pas une bonne idée d’aller explorer les facteurs distaux lors de l’intervention de crise.
C’est quoi la différence entre les facteurs proximaux & les facteurs distaux ?
Cours 2
Les facteurs proximaux sont des éléments immédiats qui influencent la crise actuelle (ex. impulsivité, accès aux moyens)
tandis que les facteurs distaux concernent des événements passés ou éloignés dans le temps (ex. traumatismes d’enfance)
Vrai ou faux. Dès que la personne retrouve accès à des mécanismes d’adaptation qui permettent la résolution de problème, on peut retourner à un cadre d’intervention qui favorise davantage l’autonomie de la personne, dans lequel un plan d’action à long terme pourra être élaboré.
Cours 2
Vrai.
Un cadre spécifique.
Lis cette énoncé : l’intervention ne peut attendre, elle se fait dans des contextes souvent informels et sans préparation singulière. Choisi le bon concept du cadre d’une intervention de crise :
A) Immédiateté
B) Directivité
C) Brièveté
Cours 2
Immédiateté
Un cadre spécifique.
Lis cette énoncé : L’état de crise n’étant pas favorable à une bonne prise de décision, il faut diriger l’intervention avec une fermeté bienveillante, entre la neutralité bienveillante et l’autorité. Choisi le bon concept du cadre d’une intervention de crise :
A) Immédiateté
B) Directivité
C) Brièveté
Cours 2
Directivité
Un cadre spécifique.
Lis cette énoncé : La directivité n’est pas une attitude propice à la reprise de pouvoir et au développement de l’autonomie de la personne, c’est pourquoi le cadre de l’intervention de crise doit prendre fin dès que la personne est de nouveau en mesure de faire appel à ses mécanismes d’adaptation de manière un peu plus équilibrée. Choisi le bon concept du cadre d’une intervention de crise :
A) Immédiateté
B) Directivité
C) Brièveté
Cours 2
Brièveté
Quelle est l’importance de la directivité dans une intervention de crise ?
Cours 2
La directivité aide à guider la personne en crise, car son état ne favorise pas une bonne prise de décision.
Pourquoi est-il risqué de chercher la cause du problème en pleine crise ?
Cours 2
Cela peut sursimplifier la situation ou faire sentir la personne incompétente, augmentant son stress.
Que signifie “désescalade” dans le contexte d’une crise ?
Cours 2
C’est le processus par lequel la personne revient à un état de vulnérabilité où elle peut à nouveau utiliser ses mécanismes d’adaptation.
Déterminer la présence d’une crise
Faire la différence entre un état de crise et une réaction de crise permet quoi ?
L’effet iatrogène
C’est quoi l’effet iatrogène ?
Si on utilise des méthodes de gestion trop cadrer quand la personne est en réaction de crise (vulnérabilité), ça pour effet de nuire au capacité d’adaptation de la personne, car en sit de crise, on ne l’utilise pas souvent. Mais en situation de crise, la personne a encore ses capacités d’adaptation, donc on doit les utiliser.
L’effet iatrogène se réfère aux effets indésirables ou aux dommages causés par une intervention thérapeutique ou par un traitement médical.
Par exemple, une mauvaise gestion d’une crise peut aggraver la situation émotionnelle d’une personne plutôt que de l’apaiser, ce qui serait un exemple d’effet iatrogène.
Est-ce que le passage à l’acte est toujours dangereux ?
Non.
Le passage à l’acte n’est pas toujours dangereux, ce qui aura un impact direct sur le niveau de sécurité qu’il faut assurer
C’est quoi les indicateurs de l’imminence du passage à l’acte : l’urgence
- Le type de geste
- L’accès au moyen
- Impulsivité/instabilité
Est-ce qu’une dangerosité faible rend la crise moins importante ?
Elle exigera autant de soins, mais pas les mêmes mesures de sécurité.
Est-ce une bonne idée de parler des facteurs distaux lors de l’intervention de crise ?
Non, on peut aggraver la situation, la personne n’est pas dans un état émotif pour gérer ça, clairement pas le moment. Elle n’a pas accès à ces mécanismes d’adaptation.
Il est risqué de désorganiser davantage la personne si on les explore.