Insuffisance respiratoire Flashcards
Qu’est-ce que l’insuffisance respiratoire ?
L’insuffisance respiratoire est la voie finale commune de maladies aigües ou chroniques qui conduisent à une incapacité ventilatoire ou oxygénative.
Qu’observe-t-on dans les formes les plus sévères d’insuffisance respiratoire ?
Dans ses formes les plus sévères, elle mène au décès en quelques instants.
Qu’observe-t-on le plus souvent dans l’insuffisance respiratoire ?
Le plus souvent, il s’agit plutôt de maladies lentement progressives qui résultent en une incapacité croissante du patient et à une réduction de sa qualité de vie.
Sur quels systèmes l’acte de respirer repose-t-elle ?
- les centres nerveux centraux de la respiration qui permettent la rythmicité
- l’appareil respiratoire effecteur, qui inclut :
- le système nerveux efférent,
- la cage thoracique,
- les muscles respiratoires,
- les voies aériennes,
- le parenchyme pulmonaire
- sa vascularisation qui permettent le flot aérien et la mise en contact de l’atmosphère avec le sang veineux
- la membrane alvéolaire qui réalise l’échange gazeux
Qu’est-ce qu’une dysfonction de l’une de ces composantes entraine ?
Une dysfonction de l’une ou l’autre de ces composantes peut amener le patient à percevoir de façon consciente et nociceptive l’acte de respirer
Comment appelle-t-on ce symptôme où l’on perçoit l’acte de respirer
ce symptôme est appelé dyspnée.
Quelles sout les causes possibles de la dyspnée ?:
- d’une maladie cardiaque ( angor, insuffisance cardiaque, arythmie, médication )
- d’une maladie pulmonaire ( MPOC, maladie restrictive, asthme, pneumonie, embolie pulmonaire, masse médiastinale, obstruction bronchique, etc )
- d’une maladie hématopoiétique ( anémie, syndrome de leucoséquestration )
- d’une maladie neuromusculaire ( dystrophie de Duchenne, sclérose latérale amyotrophique, myosite, paralysie diaphragmatique )
- d’habitudes de vie ( tabagisme, obésité, déconditionnement )
- d’une maladie psychiatrique ( anxiété, trouble panique, entité psychosomatique )
- d’une volonté du patient d’obtenir des gains secondaires ( assurances, invalidité, etc )
Quelles sont les différentes causes de dyspnée qui prend origine dans système respiratoire ?
- obstruction des voies aériennes supérieures
- insuffisance respiratoire hypoxémique (manque oxygène dans son sang)
- insuffisance respiratoire hypercapnique (trop de CO2)
- insuffisance respiratoire mixte (mélange hypoxémie/hypercapnie, le plus fréquent)
Pour engendrer une insuffisance respiratoire, où est-ce que l’obstruction doit avoir lieu ?
elle doit être haut située, au sein de la sphère ORL après le carrefour naso-buccal ( pharynx, larynx, glotte ) ou de la trachée.
En l’absence d’autres pathologies concomitantes, l’obstruction en bas de la carène n’amènera pas d’insuffisance respiratoire clinique
Pourquoi est-ce que c’est seulement l’obstruction des voies aériennes supérieures qui causent une insuffisance respiratoire
le poumon contralatéral étant considéré suffisant à assumer seul les fonctions oxygénatives et ventilatoires.
Quelles sont les causes possibles à l’obstruction ?
- lésion endoluminale ( corps étranger, tumeur, fermeture des cordes vocales )
- par compression extrinsèque des structures ( goître, thymome, syndrome compartimental secondaire à une brûlure cervicale ).
Quelles sont les signes d’une obstruction subite et complète ?
Une obstruction subite et complète ( corps étranger, hématome, laryngospasme, fracture trachéale ) réalise un tableau clinique dramatique composé :
- de panique,
- agitation, efforts
- respiratoires inefficaces, cyanose,
- perte de conscience
- convulsions.
Pourquoi observe-t-on ces symptomes dans l’obstruction complète?
- résultante de l’activation adrénergique associé avec la perception d’apnée et des insuffisances respiratoires hypoxémique et hypercapnique qu’elle engendre.
- En apnée, la pCO2 s’élève de 3- 5 mmHg à la minute.
- L’acidose résultante contribue à l’activation adrénergique et à la perception de mort imminente.
- L’hypoxémie s’installe plus graduellement, obéissant à la courbe de dissociation de l’hémoglobine.
Après combien de temps survient généralement l’arrêt cardiaque ?
Si l’obstruction n’est pas levée, on estime que la perte de conscience et l’arrêt cardiaque surviennent en 4 minutes.
La plupart du temps, comment se caractérise l’obstruction ?
- L’obstruction n’est que rarement complète et immédiate.
- Le plus souvent elle s’installe progressivement et occasionne une symptomatologie faite de dyspnée d’effort, de respiration bruyante ( que l’on appelle stridor si inspiratoire ) et d’inconfort en position déclive.
- Les autres symptômes sont dépendants de la pathologie sous-jacente et leur discussion dépasse le cadre de ce texte.
Quelles sont les 3 situations obstructives hautes ?
- obstruction variable intra-thoracique
- obstruction variable extra-thoracique
- obstruction fixe
est-ce que ces obstructions peuvent cohabiter ensemble ?
Oui
Quelles sont les causes des obstructions variables ?
le résultats de lésions dynamiques qui engendrent une obstruction partielle dépendante de la phase du cycle ventilatoire.
- les structures intra-thoraciques (situées au-dessus de la fourchette sternale) se retrouvent distendue en inspiration, sous l’effet de la pression pleurale qui se négative. L’obstruction est donc réduite.
- En expiration, les voies aériennes intra-thoraciques voient leurs lumières se réduire à l’approche de pression intra- pleurale nulles.
Les obstructions extra-thoraciques, situées au-dessus de la fourchette sternale, ne sont pas soumises aux pressions pleurales.
- En inspiration, elles sont aspirées par le flot inspiratoire et l’obstruction augmente.
- En expiration, le flot expiratoire repousse l’obstruction et dilate les voiesaériennes, réduisant l’effet de l’obstruction sur les débits expiratoires.
Quelles sont les causes des obstrictions fixes ?
Les obstructions fixes sont indépendantes du cycle ventilatoire
Pourquoi le diagnostic des obstructions est souvent difficile et retardé ?
Elles sont souvent assimilées à l’asthme, la MPOC ou l’hyperventilation. Elles sont souvent invisibles à la radiographie pulmonaire, ce qui retarde d’autant leur reconnaissance.
Comment est-il possible de les détecter ?
Pourtant, l’examen des tracés de spirométrie permet de suspecter la présence d’une de ces pathologies. L’on y recourt trop rarement et l’on s’attarde souvent plus aux résultats numériques qu’aux tracés eux-mêmes.
Comment se caractérise les tracés débit-voulme ?
- le débit est représenté sur l’ordonnée,
- le volume sur l’abscisse.
- L’expiration se fait en débit positif et s’amorce à la gauche du graphe.
- L’inspiration se fait à débit négatif et débute à l’extrémité droite du graphe.
De quoi dépend la prise en charge des obstructions hautes ?
La prise en charge des obstructions hautes dépend bien sûr de la cause sous-jacente. Elle implique souvent un chirurgien, réalisant toutefois les challenges techniques et anesthésiques que représentent des interventions dans le carrefour cervico-médiastinal. Certains lymphomes, thymomes ou autres tumeurs solides bénéficieront de radiothérapie ou de chimiothérapie complémentaires ou en monothérapie.
De quoi dépend la prise en charge des obstructions aigues ?
Les obstructions aigues sont des urgences médicales assez communes qu’il faut savoir adresser.
- s’assurer que celui-ci n’est pas atteignable par une exploration rapide de la bouche.
(Habituellement, celle-ci est peu fructueuse et associé à des risques de vomissements ou de réaction vagale.)
- une tentative de libération pneumatique doit être tentée par une des variations de la technique de Heimlich,
*décrite en 1974 par un chirurgien thoracique américain Controversée, cette manœuvre représente souvent la dernière chance d’un patient en-dehors du milieu hospitalier. Par exemple, pas approprié pour femme enceinte, infarctus
- À l’hôpital, ou si par chance un opérateur expérimenté est présent lors de l’aspiration, une crycotomie peut être tentée.
* Il s’agit d’une intervention délicate qui ne devrait pas être entreprise après la seule lecture de ce texte. En pratiquant une ouverture dans la membrane crycothyroïdienne, l’opérateur peut rétablir un flot aérien entre la trachée supérieure et l’espace alvéolaire, permettant une ventilation de secours. La technique n’est utile que si l’obstruction se situe au-dessus de la membrane crycothyroïdienne
*toute obstruction plus distale ne pouvant être ainsi levée. À la rigueur, une approche per- cutanée au moyen d’un crayon bille à cartouche peut être utilisée.
*La technique n’est pas nécessairement difficile mais elle demande un minimum de repère anatomique et doit prendre en compte le très abondant apport sanguin de cette région du cou. Le trait entre héroïsme et témérité est parfois difficile à tracer.
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Enfin, il faut réaliser que les réactions allergiques sévères peuvent être associées à un angio- œdème réalisant une obstruction respiratoire haute.
- L’usage d’une dose d’épinéphrine, que l’allergique connu devrait garder sur lui sous forme d’un dispositif à injection rapide, peut permettre de gagner assez de temps pour atteindre le système médical. L’usage de ce dispositif devrait être connu des proches et des autres potentiels intervenants car le sujet n’est pas toujours en mesure de procéder lui-même à l’injection de la dose pré-préparée. Le port d’un bracelet Medic-Alert devrait être encouragé chez l’allergique et sa lecture fait partie des premiers gestes qu’un secouriste doit intégrer à sa routine d’intervention.
Qu’est-ce qui distingue l’hypoxémie de. L’hypoxie ?
- hypoxémie : abaissement du contenu en oxygène du sang, généralement défini comme une PaO2 inférieure à 60 mmHg.
- hypoxie : déficit oxygénatif au niveau tissulaire se traduisant par une dysfonction cellulaire et le passage en anaérobie. Conséquence de la faible oxygénation aux tissus. Parfois hypoxémie va causer hypoxie, mais pas nécessairement (par exemple si le sang oxygéné se rend simplement pas) par contre, si hypoxémie globalement, on finit par être hypoxique.
Quelles sont les causes de l’hypoxémie ?
- la réduction de la PAO2 (pression partielle dans les alvéoles)
- l’hypoventilation alvéolaire (ventiler pas assez : CO2 monte, moins d’espace pour oxygène)
- le shunt
- es anomalies ventilation/perfusion (shunt partiel)
Quelles sont les causes de l’hypoxie ?
- L’hypoxie peut être la conséquence de l’hypoxémie.
- Elle peut également se produire en présence d’une PaO2 normale car, en plus d’être correctement oxygéné, le sang doit atteindre les tissus. Ce concept est illustré par l’équation de Fick simplifiée :
Qu’est-ce que la loi de Fick?
En plus d’être correctement oxygéné, le sang doit atteindre les tissus
Qu’est-ce que l’équation de Fick permet de comprendre ?
Un patient en choc cardiogénique pourrait donc être hypoxique même si sa saturation artérielle en oxygène est complètement normale, soit sans être hypoxémique. Nous nous intéresserons pour la discussion aux causes de l’hypoxémie.
Par quoi est conditonnée la pression en oxygène ?
Quel est le gradient normal entre la PaO2 et la PaCO2 chez un sujet sain ?
Chez le sujet sain, le gradient entre la PAO2 et la PaO2 ( gradient alvéolo-capillaire ) est estimé à 10 mmHg, reflet de la limitation diffusionnelle au niveau de la membrane alvéolo-capillaire et de la présence d’un shunt physiologique dont nous reparlons plus loin.
Comment les maladies pulmonaires viennent affecter ce gradient ?
Les maladies pulmonaires affecteront ce gradient à la hausse.
Dans les faits, la réduction de la PAO2 est rare et résulte de 3 mécanismes indépendants :
- réduction de la FiO2
- réduction de la Patm
- augmentation de la PACO2
Dans quel contexte observe-t-on une diminution de la fraction inspirée d’oxygène ?
La réduction de la FiO2 ne se produit que lors d’accident impliquant des scaphandres ou des systèmes industriels de lutte aux incendies. En pratique, la FiO2 de l’atmosphère terrestre fluctue très peu là où l’homme s’aventure.
Quelle est la cause la plus fréquente d’hypoxémie ?
réduction de la Patm est une cause plus fréquente d’hypoxémie.
Pourquoi observe-t-on une augmentation de l’hypoxémie due à la réduction de la pression athmosphérique?
Autrefois elle n’affectait que les populations des hautes montagnes et les alpinistes. Avec le développement des voyages aériens, 2 000 000 de personnes sont exposées chaque jour à une dépressurisation volontaire. Les avions modernes sont pressurisés afin de reproduire une altitude en cabine variant de 2000 à 2500 m, soit une Patm de 530 à 570 mmHg. Ceci a peu d’importance pour la majorité des gens.
Cependant, pour des patients porteurs de maladies déjà hypoxémiantes, la réduction de la Patm peut contre-indiquer le voyage ou obliger la location d’une source d’oxygène supplémentaire qualifiée pour le vol, ce qui s’avère complexe et onéreux.
Dans quelle contexte la PaCO2 peut augmenter ?
Quelle va être la conséquence de cette augmentation ?
Enfin, la PACO2 peut être augmentée en raison de maladies neuromusculaires ou obstructives.
L’espace occupé dans l’alvéole par le CO2 réduit celui disponible pour l’O2. Il en résulte une réduction de la PAO2 maximale possible.
Pourquoi observe-t-on un facteur de 0.8 dans l’équation des gaz alvéolaires ?
Le facteur 0,8 de l’équation des gaz alvéolaire corrige la différence de volume entre les molécules des deux gaz.
Quel est un des premiers mécanismes de compensation de l’hypoxémie ?
Quel est son effet ?
l’augmentation de la ventilation alvéolaire.
La réduction de la PACO2 permet de loger plus d’O2 dans l’alvéole et augmente la PAO2.
Est-ce que la pression en H2O affecte la PaO2 ?
En pratique la PH O ne fluctue pas assez, essentiellement en fonction de la température du mélange gazeux, pour affecter la PAO2.
Quelle est l’effet de l’hypoventilation alvéolaire ?
La réduction de la ventilation ou l’augmentation de l’espace mort augmente en directe proportionnalité la PACO2.
Le résultat est à la fois une insuffisance respiratoire hypercapnique et, tel que décrit par l’équation des gaz alvéolaires, celle-ci entraine une réduction de la PAO2. La résultante est une insuffisance respiratoire dite mixte. Nous y reviendrons plus loin.
Qu’est-ce qu’un shunt ?
Le shunt est le passage de sang directement du retour veineux droit à la circulation systémique. Il en résulte une dilution du sang oxygéné artérialisé par du sang veineux.
Quelle est l’effet du shunt sur le transport de l’oxygène ? sur celui du CO2 ?
L’effet, en raison des équations de contenus et de la courbe de dissociation de l’hémoglobine, est beaucoup plus important sur le transport de l’oxygène que sur celui du dioxyde de carbone.
Le shunt, pour affecter l’oxygénation tissulaire, doit être important.
Quels sont les deux types de shunts ?
On distingue classiquement les shunts intracardiaques des shunts intra-pulmonaires.
Qu’est-ce qu’une communication veino-artérielle des autres organes va entrainer ?
passage de sang du circuit pressurisé ( artériel ) vers les vaisseaux de capacitance ( veineux ), entrainant une hausse du débit cardiaque et un remodelage vasculaire mais pas de désaturation.
Qu’est-ce qu’un shunt intracardiaque ?
Quelles peuvent être les causes ?
Le shunt intracardiaque met en communication les cavités droite et gauche, au niveau auriculaire ou ventriculaire.
Des malformations congénitales peuvent réaliser un shunt par des voies embryologiques aberrantes ou par augmentation du débit et remodelage au sein de l’artère pulmonaire (syndrome d’Eisenmenger) mais elles ne seront pas traitées ici.
Pour que le sang veineux passe aux cavités gauches pressurisées, il faut qu’un certain degré d’hypertension pulmonaire crée un gradient droit-gauche suffisant pour ouvrir un foramen ovale ou renversé le flot d’une communication inter-auriculaire ou inter-ventriculaire existante. Il s’agit de conditions rares, essentiellement des pathologies pulmonaires fibrosantes ou hypertensives avancées, aigues ou chroniques. Le shunt vient ici approfondir une hypoxémie déjà établie par la maladie de base. La suspicion clinique est confirmée par échographie cardiaque ou résonnance magnétique.
Qu’est-ce qu’un shunt intrapulmonaire ?
Un shunt intrapulmonaire est le résultat de la dissociation complète d’une portion importante de la circulation pulmonaire de son lit alvéolaire.
Vrai ou faux. il existe un shunt intra-pulmonaire chez tous les humains
Un certain degré de shunt intra-pulmonaire existe, avec le retour veineux des veines bronchiques et des veines coronariennes qui se drainent en partie dans le ventricule gauche et les veines pulmonaires.
Comment s’appelle le shunt intra-pulmonaire présent chez tous les humains?
C’est ce que l’on appelle le shunt physiologique, et ce qui explique en partie le gradient PAO2-PaO2.
Quelle est la principale cause du shunt intrapulmonaire ?
Comment peut-elle se manifester ?
Sa principale incarnation est la malformation artério-veineuse pulmonaire.
Celle-ci peut être
- isolée,
- idiopathique
- résultante d’un trauma ou d’une infection
elle va alors se présenter comme une hypoxémie associée à une anomalie radiologique qui peut prendre l’aspect d’un nodule ou d’une masse.
Elle peut également être associée à d’autres anomalies vasculaires au sein du syndrome de Osler-Rendu-Weber, une condition autosomale dominante qui entraîne des malformations artério-veineuses notamment au niveau du poumon (50%), du cerveau (30%) et du foie (10%). La tomodensitométrie infusée montre les vaisseaux anormaux afférents et efférents, ce qui confirme le diagnostic. Certaines de ces malformations sont multiples et entrent dans le diagnostic différenciel des nodules pulmonaires multicentriques.
Vrai ou faux. les différentes formes de shunt sont rarement suffisants pour entrainer une insuffisance respiratoire.
Pourquoi sont-ils problématiques ?
Vrai.
Ils sont cependant tous une source d’embolisation artérielle potentielle puisque le poumon ne peut exercer son effet de rétention dans sa circulation des embols formés dans le réseau veineux. Le risque emboligène est le plus souvent la motivation justifiant le recours à une intervention correctrice.
Qu’est-ce que le modèle tri-compartimental?
A : poumon normal. Alvéole bien ventilée sur lequel se breche un capillaire qui n’est PAS obstrué. Ventilation perfusion normale
B : shunt : capillaire normale mais alvéole obstruée (partielle, soit une anomalie ventilation perfusion ou complet, un shunt)
C : espace mort : zone où l’alvéole est bien ventilée, mais pu d’apport vasculaire qui empeche la perfusion de l’alvéole. Cause de la montée en CO2.
Qu’est-ce que l’anomalie ventilation/perfusion ?
Dans les faits, le pairage entre les capillaires pulmonaires et la membrane d’échange n’est pas entièrement efficace. Certaines alvéoles sont mieux perfusées que ventilées.
Comment appelle-t-on ce déséquilibre ?
Ce déséquilibre entraîne ce que l’on appelle un effet-shunt. Il s’agit d’un obstruction partielle
Comment l’effet shunt peut être corriger ?
L’effet shunt est corrigé par un mécanisme de vasoconstriction hypoxique qui redirige le débit sanguin vers les unités alvéolaires les mieux ventilées en vasoconstrictant les artérioles pulmonaires alimentant les unités où la PAO2 est la plus faible.