infections urinaires Flashcards
Microbiologie des infections urinaires :
- principales bactéries impliquées (6)
- résistance de E coli
- E.coli (90%), proteus mirabilis
plus rarement : staphylocoque, pseudomonas aeruginosa, coynebacterium urealyticum, entérocoque - E.coli :
>20 % de resistance à l’amoxicilline, augmentin, cotrimoxazole
entre 10 et 20% de résistances aux fluoroquinolone en augmentation, il faut donc ne pas en prescrire si dans les 6 mois et en cas de résistance à l’acide nalixidique ou à la norfloxacine.
5 % de résistances aux C3G du aux BLSE
moins de 5 % de résistances à fosfomycine-trométamol, nitrofurantoïne, aminoside
facteurs protecteurs de l’infection urinaires : (4)
- longueur de l’urètre
- flux permanent
- miction
- pH acide et osmolarité faible
facteurs favorisant l’infection U (6)
- urètre court
- rapports sexuels
- iatrogène ( sondage et endoscopie )
- stase urinaire : uropathie obstructive, médicaments ( anticholinergique, opiacé, neuroleptique )
- Modification de la flore bactérienne vaginale lors de la ménopause
- diabète : glycosurie et troubles mictionnels
infection urinaire à risque de complication :
Anomalie de l’arbre urinaire (8)
Terrain à risque (6)
Anomalie de l’arbre urinaire
- Uropathie obstructive : lithiase, sténose urétrale ou urétérale, hypertrophie bénigne
de prostate, corps étranger, tumeur
- Résidu post-mictionnel, vessie neurologique, reflux vésico-urétéral, PKRAD
- Iatrogène : geste chirurgical ou endoscopique, sondage
Terrain à risque
- Sexe masculin
- Age > 65 ans si ≥ 3 critères de fragilité de Fried
- Grossesse
- Age > 70 ans
- Immunodépression grave
- IRC sévère < 30 mL/min
infection urinaire grave : (2)
- sepsis grave, choc septique
- nécessité de drainage chirurgicale ou interventionnel ( hors sondage vésicale simple)
citez les 2 cas ou il faut traiter une bactériurie asymptomatique :
- femme enceinte de > 4mois avec bactériurie > 10^5 UFC/ml
- avant intervention sur les voies urinaires ( fibroscopie, biopsie, chirurgie)
Leucocyturie aseptique causes (12)
- Infection urinaire décapitée par une antibiothérapie
- Prostatite aiguë
- Urétrite, vaginite
- Cystite non bactérienne : tumeur, corps étranger, lithiase, médicament, radiothérapie…
- Période péri-menstruelle (avec hématurie associée)
- Tuberculose urogénitale : diagnostic par recherche de BK sur les urines 3 jours de suite
- Germes particuliers : Chlamydia, mycoplasme…
- Chez l’enfant : maladie de Kawasaki
- Néphrite interstitielle chronique
- Tumeur urothéliale
- Fréquente chez le sujet âgé, notamment incontinent
règles hygiéno-diététiques (6)
- Apports hydriques abondants > 1,5L/jour
- Suppression des mictions retenues, encourager les mictions fréquentes (toutes les 4-6h)
- Régularisation du transit intestinal
- Miction après les rapports sexuels
- Essuyage d’avant en arrière
- Sous-vêtements en coton
Quels sont les causes d’orchi-épididimyte (11)
- IST ( 4 )
- Germe des infections urinaire (3)
- cause plus rare (4)
Sont des causes d’orchi-épididymites :
IST (+++ chez le jeune)
- Chlamydia
- Gonocoque
- Candida
- Trichomonas vaginalis (protozoaire / parasite)
Ceux des Infection urinaires (++++ chez le patient âgé) et/ou après geste local type biopsie
- Entérobactéries +++ (E.Coli et Proteus mirabilis)
- Pseudomonas aeruginosa
- Entérocoque
4 causes plus rares à ne pas méconnaître :
- BK (+++ chez l’immunodéprimé, avec une forme chronique/.sub-aiguë)
- Bilharzose (faisant suite à une infection vésicale ou prostatique)
- Ourlienne (Oreillons - avec restitution as integrum ++, mais parfois un risque exceptionnel de stérilité surtout si bilatérale)
- Médicamenteuse (Amiodarone +++, quand > 200mg/j, mais régresse à l’arret du ttt)
quel est le pH des urines
Le pH normal des urines est de 5,8. Il est important de le connaitre car il permet d’orienter vers le types de calcul urinaire.Un pH acide (<5,8) favorise la formation des calculs d’acide urique, de cystine et d’oxalate de calcium.Un pH basique (>5,8) favorise la lithiase infectieuse et phosphocalcique.
le reflux vésico rénal
- prévalence
- epidémiologie
- diagnostic
- complication
Le RVR concerne près de 1% de la population.
40 à 50 % des enfants qui ont des pyélonéphrites présentent un RVR ! Chez la nouveau-né, le RVR touche essentiellement le garçon, mais passé 3 ans, il concerne 4 filles pour 1 garçon.
Son diagnostic est porté après une suspicion apportée par :
échographie anténatale avec dilatations des cavités pyélo-calicielles
ATCD de RVR familial
Infections urinaires basses ou hautes.
Néphropathie inexpliquées. (dite de reflux)
Diagnostic positif par Cystographie rétrograde +++ (parfois, Cystographies isotopopiques ou UIV)
Complication :
Infections urinaires récidivantes
Néphropathies de reflux (cicatrices infectieuses rénales avec un bilan systématique par Scintigraphie Rénale au DMSA quand diagnostic confirmé)
protéinurie, HTA, I.Rénale Chronique…
Le traitement est fonction de la cause, avec une prise en charge parfois uniquement médicale (certaines causes néonatale régressent spontanément), endoscopique, voire chirurgicale avec la fameuse intervention de Cohen.