Infections aiguës des parties molles d'origine dentaire Flashcards
Anatomie de l’organe dentaire ?
> Odonte : - émail = dure, cellulaire - dentine = avec couronne (intraorale, recouverte par l'émail) et la racine (intraosseuse, recouverte par le cément) - pulpe => dentine + pulpe = endodonte
> Parodonte :
- gencive = chorion, recouvert d’un épithélium
- desmodonte = ligament alvéolo-dentaire
- cément = adhère à la dentine radiculaire
- os alvéolaire (maxillaire ou mandibulaire) = formé d’os spongieux entouré de 2 corticales fines
Mécanismes de l’infection dentaire ?
Voie endodontique (carie et évolution naturelle) = carie de l'émail => dentine => pulpite => nécrose pulpaire => parodontite apicale => compactions infectieuses
Voie parodontique (sulculaire marginale) = pfarodontopathie => nécrose pulpaire => parodontale apicale => complications infectieuses
Lésions dentaire : Carie ?
= protéoyse microbienne de l’émail et de la dentine (souvent à streptococcus mutans)
Carie de l’émail : asymptomatique, sensibilité ++ aux tests thermiques, tache blanche puis tache brune
Carie de la dentine (dentinite) : douleur brève, inconstante localisé à la dent, provoqué par le chaud, froid, le sucre et l’acide, dentine ramollie mais vitalité pulpaire conservée
=> cliché rétro-alvéolaire ou orthopantomogramme dentaire montrant une lacune radiotransparente
=> Évolution naturelle sans TTT vers la pulpopathie ++
Lésions dentaire : Pulpopathie ?
Pulpite aiguë (rage de dent) : suite à la dentinite ++
= réversible si TTT rapide mais peut devenir irréversible lorsqu’il y a nécrose pulpaire (mortification)
= douleur spontanée, continue, violente et mal localisée
Pulpite chronique : sans TTT adéquat mis en place
= nécrose ou gangrène pulpaire
= pas de douleur, seulement déclenchée à la mastication
= test de vitalité négatif (aucune douleur provoquée)
Lésions dentaire : Parodontite ?
= atteinte inflammatoire du parodonte, stade local de la diffusion de l’infection dentaire
Desmodontite aiguë :
= inflammation du ligament alvéolo-dentaire
= suite à une pulpite mais pas exclusivement
= douleur spontanée, continue, lancinante, pulsatile, irradiante dans le territoire du trijumeau et majorée par le chaud, le décubitus et la percussion
= test de vitalité pulpaire négatif (dent mortifiée)
= évolution vers la chronicité ou la suppuration parodontale en l’absence de TTT
Desmondontite chronique :
= non douloureuse, test de vitalité négatif
= dyschromie dentaire
= épaississement du ligament avec clarté épaisse autour des racines de la dent
Granules et kystes apicaux dentaires :
= atteinte de l’os alvéolaire au contact de l’apex dentaire avec formation d’un tissu de granulation
= selon taille < 5 mm (granulome) > 5mm (kyste)
= évolution commune de la carrie ou desmodontite
= lacune radiotransparente autour de l’apex
TTT des lésions dentaire ?
- Prévention ++ des caries dentaires (hygiène bucco-dentaire)
- TTT des caries systématique
- ATB dès le stade de pulpite
- TTT antalgique important (CI des anti-inflammatoires)
Parodontopathies : gingivite tartrique ?
Tartre = pique dentaire calcifiée
=> inflammation de la gencive liée à l’irritation locale du au tartre entrainant une protéolyse, une fragilisation et une destruction de la gencive (incisive inf et molaire sup ++)
= hygiène buccale médiocre + conso alcoolotabagique
= couche de tartre attachée à la gencive, rouge, inflammatoire, hypertrophiée et saignant au contact
=> évolution vers une lyse de la gencive (parodontolyse) qui peut aboutir à une gingivostomatite ulcéreuse
TTT :
- prévention : arrêt tabac, brossage soigneux
- local avec détartrage, bain de bouche et gels gingivaux
Parodontopathies :
- gingivite ulcéronécrotique
- gingivite odontiasique
- hypertrophie gingivale
Gingivite ulcéronécrotique : immunoD
= gingivorragie, pétéchies, hypertrophie
= recherche une hémopathie ++
Gingivite odontiasique :
= complication liée à l’éruption dentaire (péricoronarite de la dent de sagesse)
= très algique, odynophagie
Hypertrophie gingivale : fréquentes
- idiopathique
- hormonales
- carentielle (vitamine C)
- iatrogène avec antiépileptique (phénytoine), antihypertenseur (nifédipine) ou immunosuppresseur (ciclosporine)
- hémopathie (leucémie)
Complications des foyers infectieux dentaires et gingivaux ?
Locales : pyorrhée, abcès, ostéite, stomatite, fistule faciale, granulome apical puis kyste
Régionales : sinusite maxillaire d’origine dentaire, cellulite, adénite, thrombophlébite
Générales (à distance) : complications cardiaque (EI), ophtalmique, métastases septiques
Sinusite maxillaire d’origine dentaire ?
40% de sinusite maxillaire
= à partir d’une infection endodontie ou parodontale d’une dent sinusienne (prémolaire sup, molaire sup) ++ quelque fois cause iatrogène (après avulsion d’une dent)
= rhinorrhée purulente, unilatérale, fétide et obstruction
= douleur maxillodentaire unilatéral élective à la pression
=> TDM sinusien / tomographie informatisée (Cone beam) / orthopantomogramme (recherche foyer dentaire)
- niveau hydroéarique sinusien avec épaississement
- radioclarté au niveau dentaire
Cellulite faciale ?
Cellulite aiguë :
- stade non collectée (cellulite séreuse)
= tuméfaction douloureuse, peau tendue, chaude et érythémateuse, gène lingual ou mandibulaire
- stade suppuré ou collecté
= peau rouge, luisante, chaude avec une masse adhérente, douleur importante à prédominance nocturne, trismus ++ avec signes généraux
- stase diffusé (cellulite gangreneuse)
= nécrose extensive des tissus, crépitations dues à la présence de gaz, pus brunâtre et fétide
Cellulite chronique :
= cellulite suppurée mal traité
= nodule indolore, adorant à la peau avec présence d’un cordon le reliant à la zone en cause
Thrombophlébite faciale et craniofaciale ?
= association d’un syndrome septique +
- oedème important de la paupière supérieure
- exophtalmie
- atteinte des nerfs III, IV et VI (ptosis, diplopie, strabisme)
- atteinte méningée avec céphalées, nausées, raideur