imagerie scientegraphie Flashcards
PET-SCAN
Introduction Aussi appelée imagerie métabolique, elle consiste en l’utilisation de radioisotopes et est fonctionnelle et/ou morphologique. Elle sert à détecter les pathologies aussi bien malignes que bénignes.
1- Caméra PET/ CT ou TEP-TDM
2- Installation du patient après préparation et injection du
radio traceur : fluoro-desoxyglucose marqué par fluor 18
IV/ Modalités d’acquisition des images
scintigraphiques 18FDG (Traceur )
3- Acquisition première d’images en coupes TDM (scanner à rayons X)
4- Acquisition des images TEP par détection en coïncidence des photons
gamma de 511KeV émis par annihilation (e+, e-)
5- Fusion des images PET et des images morphologiques du
scanner X
Principe
Principe L’imagerie scintigraphique est une imagerie par émission. Le produit, tracéur radioactif, une fois introduit à l’intérieur de l’organisme, émet des rayonnements gamma ou
β+β +qui sont détectés. La bio-distribution du traceur radioactif est connue, il ne suffit plus que de mesurer sa concentration.
Principe traceur - marqueur :
Un traceur ou vecteur est une substance capable de se localiser de façon sélective au niveau d’une structure particulière de l’organisme (organe, secteur liquidien, pathologique…).
Un marqueur radioactif est un isotope incorporé au traceur et qui permet de suivre sa distribution dans l’organisme ainsi que son évolution dans le temps. Il existe deux grands types d’examens (y compris scintigraphie classique) ou
β+β + (imagerie PET scan).
L’association vecteur/marqueur forme le radio traceur.
Radio Traceurs
Modalités d’acquisition des images En imagerie classique :
Modalités d’acquisition des images En imagerie classique :
On a recours aux Gamma caméras à scintillations. Après l’installation du patient, on peut choisir le type d’acquisition de l’image scintigraphique qui varie selon la pathologie étudiée et le site anatomique cible :
Acquisition statique : On fixe le détecteur sur une structure particulière (ex : organe) pendant une durée bien déterminée.
Acquisition dynamique : Une image est produite chaque 2 min par exemple.
Acquisition tomographique : On tourne autour du patient.
Acquisition de fusion : On place l’image scanner et scintigraphique l’une sur l’autre.
Par la suite, on étudie la distribution du radio traceur dans différents organes et on distingue alors trois types de zones: hyperfixantes actives chaudes, non-fixantes inactives froides et normo-fixantes.
En imagerie par émission de positons (TEP - scan) :
En imagerie par émission de positons (TEP - scan) :
On a recours aux caméras PET/CT ou TEP-TDM. Après l’installation du patient et l’injection du radio traceur, les rayonnements β+β+ émis sont détectés en superposition d’images CT et des images PET. En fusionnant les 2, on obtient l’image PET-scan complète.
Parmi les radio traceurs utilisés fréquemment pour ce type d’imagerie, on retrouve le fluoro-désoxyglucose 18F 18
F . Le FDG est introduit dans la cellule pour les transporter et est phosphorylé par l’hexokinase, empêchant l’élimination du FDG qui n’est pas reconnu par l’enzyme suivante, le G6P isomérase. Plusieurs FDG6P stockés dans les cellules jusqu’à atteindre une concentration détectable par les détecteurs. On parle d’imagerie métabolique.
Isotopes :
Isotopes :
Technétium 99m
Iode 131
Thallium 201
Indium 111
Ces isotopes ont une demi-vie pas très longue (pour ne pas irradier le patient) ni trop courte.
Vecteurs :
HMPD, DMSA : marqué par le technétium 99m.
Leucocytes : marqués par l’indium 111.
Anticorps : marqués par l’Iode 131.
Administration du radio traceur au patient
Dans un flacon, on mélange l’isotope et le vecteur, on agite et on chauffe le tout. On prélève du flacon le radio traceur selon l’activité requise puis on l’injecte au patient.
Cœur: scintigraphie myocardique
- Traceurs: Tl201, MIBI-Tc99m, …
- Permet l’étude de : - Viabilité myocardique
- Vascularisation
- Calcul de la fraction d’éjection ventriculaire (FEV)
(FEV: ( VGD – VGS / VGD) X100)
Vecteurs :
Quand est-ce qu’on demande un PET scan ?
Le PET-CT ou FDG est demandé en cas de cancer à ses différents stades, ou en cas de pathologie bénigne.
Contre-Indications et Risques
Il ne faut utiliser ni la scintigraphie classique, ni l’imagerie moderne en cas de grossesse (sauf dans des cas particuliers où il est absolument nécessaire de poser un diagnostic).