III Troubles thymiques et personnalités Flashcards
Trouble thymique
syndrome dépressif, maniaque ou mixte survenant isolément.
Inhibition.
C’est un symptôme (pas un mécanisme de défense).
Inhibition psychique ou mentale, sociale, de la parole, de la volonté.
Symptômes du syndrome dépressif
3 groupes
- douleur morale (tristesse durable, perte de l’estime de soi, culpabilité, anhédonie, pessimisme, idées noires.)
- ralentissement psycho-moteur
- signes non spécifiques (angoisse, anorexie, hyperphagie, insomnie, hypersomnie, diminution de la libido.)
Formes cliniques de la dépression
- Formes somatiques (“dépression masquée”)
- Formes comportementales (fugue, attitude ordalique, conduite anti-sociale)
- Formes cognitives (inhibition intellectuelle)
- Formes addictives (“équivalents dépressifs”)
- Formes névrotiques (syndromes obsessionnels, phobiques, hystériques)
- Formes psychotiques ou mélancolies (avec syndrome délirant aigu au 1er plan)
Formes de mélancolie
- mélancolies typiques
- idées délirantes (parfois trompeuses)
- syndrome de Cotard
- agitation intense au lieu de ralentissement
Dépressions primaires
Ne dépend pas d’un trouble psychique ou organique plus fondamental. (C’est un trouble thymique.)
- Dép. psychogènes (ou “névrotico-réactionnelles”)
- Dép. endogènes (PMD)
- Névrose dépressive (“dysthymie” ou “trouble dépressif persistant”)
Durée médiane des épisodes dépressifs
3 mois (Üstün & Kessler, 2002)
Tableau de l’état maniaque
Après un prodrome (insomnie, irritabilité) :
- Euphorie (+ éléments évocateurs)
- Excitation psychomotrice
Trouble état-limite
organisation limite + personnalité limite
Syndrome mixte
Coexistence ou alternance rapide de composantes maniaques et de composantes dépressives.
Trouble de la personnalité
Regroupement de modes de comportement, de pensée, d’affectivité et de relation induisant des difficultés au long cours, avec une souffrance subjective et/ou une altération de l’adaptation sociale. (Persistant)
Personnalités associées à un terrain de décompensation névrotique
Personnalités obsessionnelles, hystériques, évitantes…
Personnalités offrant parfois un terrain
de décompensation psychotique
Personnalités paranoïaque, schizoïde, schizotypique.
Personnalités proches de la personnalité limite (ou borderline)
Personnalités psychopathique et narcissique.
Personnalité évitante
Coexistance d’une inhibition et d’un retrait social malgré une volonté de relation et un désir d’être aimé et reconnu. (A défaut, risque de décompensation anxieuse, dépressive ou comportementale (colères). Timidité, peur d’être mal jugé, critiqué, ridicule, pas à la hauteur.
Personnalité dépendante
Besoin excessif d’être pris en charge.
Personnamité obsessionnelle
Double polarité :
- Besoin anankasitque de contrôle
- Tendance psychasthénique au doute
Personnalité hystérique
Double polarité :
- Histrionisme
- Dépendance affective
Personnalité paranoïaque
4 traits fondamentaux :
- Hypertrophie du Moi
- Méfiance
- Fausseté du jugement
- Inadaptation sociale (conséquence des 3 premiers)
Personnalité schizoïde
Retrait dans tous les champs de la vie, avec richesse de la vie imaginaire
Personnalité schizotypique
Considérée comme une forme de schizophrénie a minima dans la nosographie classique. Elle fait toutefois partie des troubles de la personnalité dans les classifications internationales
Personnalité limite
Mode général d’instabilité du comportement, de l’image de soi, de l’affectivité et des relations.
Un doute sur la valeur de soi sous-tend le fonctionnement et le sujet tantôt s’idéalise tantôt se dévalorise.
Personnalité narcissique
Variante de la personnalité limite, où le sujet maintient plus stable au 1er plan une image idéalisée de soi
Personnalité psychopathique
Proche de la personnalité-limite, mais dévalorisation de soi au 1er plan