II - Névroses Flashcards
Ex de névrose sur structure psychotique
Une névrose peut être une défense contre une angoisse de morcellement, préservant d’un effondrement psychotique.
Ou un mode de défense temporaire au cours d’une dépression sur une organisation limite
Névrose = symptômes névrotiques ?
Non : on parle surtout de névrose quand les symptômes névrotiques sont associés à une personnalité pathologique.
Définition d’angoisse et d’anxiété.
Sentiment de menace non fondé objectivement.
Certains auteurs réservent “angoisse” aux phénomènes accompagnés de manifestations physiques.
Anxiété : vigilance douloureuse concernant une crainte plus ou moins nette : sentiment d’alarme, d’attente, d’appréhension d’un danger plus ou moins vague.
Angoisse : peur sans objet, subjective, qui induit un état d’hypervigilance douloureuse concomitant de manifestations somatiques (sensation d’étau, crampes d’estomac, boule dans la gorge etc.) (Lévy-Soussan, 1994)
Trois types de névroses anxio-phobiques
- Névroses d’angoisse (absence de fixation de l’angoisse, fond anxieux permanent)
- Névroses phobiques : l’angoisse est fixée sur des objets ou situations précis.
- Névroses obsessionnelles : l’angoisse est fixée sur des idées absurdes (Lévy-Soussan, 1994)
L’angoisse est-elle pathologique ?
Elle le devient si les défenses qu’elle suscite enferment le sujet dans la répétition.
Sinon, elle est mobilisatrice et souvent créatrice.
Présence de l’angoisse
Présente dans tout trouble psychique :
- soit exprimée dans les symptômes
- soit masquée par les défenses
- soit dominant l’ensemble du tableau, cas des névroses anxio-phobiques.
Syndromes anxio-phobiques
- Crise d’angoisse et trouble panique
- Anxiété généralisée
- Phobies
Névrose d’angoisse
Associe crises d’angoisse et anxiété généralisée (“intercritique”)
Classification des phobies
- agoraphobie (espaces publics découverts + (DSM5) situations sans issue (foule, file d’attente, stades, transports en commun.
- phobies sociales : crainte d’être exposé à l’observation d’autrui. Redoute humiliation ou embarras en public.
- phobies simples ou “spécifiques”= les autres.
Age de début de l’agoraphobie
Surtout femmes, début entre 16 et 35 ans
Age de début des phobies sociales
15 à 21 ans
Contexte des symptômes phobiques
- Névroses phobiques (lorsque les symptômes phobiques dominent le tableau de façon durable avec retentissement social)
- Dépressions (phobie liée à l’inhibition globale du sujet)
- Schizophrénie (phobies atypiques, qui focalisent l’angoisse de morcellement, sans critique vérifiable)
- Autres troubles névrotiques (hystérie, névrose obsessionnelle…)
- Psychopathologie “quotidienne”
Quel fonction a une idée ou un acte compulsif ?
L’annulation de l’obsession.
Variétés d’obsessions
- Ob. idéatives
- Ob. impulsives (ne se réalisent pas sauf klepto, pyro et exhib.)
- Ob. phobiques
Rituel
Procédure compulsive stéréotypée, effectuée de façon quasi-magique.
Résistance à la compulsion
Lutte anxieuse
Névrose obsessionnelle
Syndrome obsessionnel compulsif persistant avec retentissement important sur la vie du sujet. (Sur personnalité obsessionnelle (?) )
Contextes des syndromes obsessionnels compulsifs
- Névrose obsessionnelle
- Trouble Ob-c. transitoire (préado, pression des événements vitaux…)
- Dépression
- Schizophrénie (syndrome ob-c “atypique”, sans lutte anxieuse ni véritable critique)
- autres troubles névrotiques (syndromes anxio-phobiques…)
Obsessions
Représentations intrusives qui assiègent la conscience, pénibles et absurdes pour le sujet, d’autant qu’il reconnait qu’elles sont le produit de son psychisme.
Origines de conversion hystérique
- Conflit entre désirs et interdits (souvent)
- Angoisse de castration (structure névrotique)
- Angoisse d’abandon (organisation-limite)
- Angoisse de morcellement (structure psychotique)
Types de syndromes hystérique
- Conversion somatique ( = “conversion”)
- Conversion psychique ( = trouble dissociatif, à ne pas confondre avec Spaltung)
- Névrose hystérique
Quels organes peuvent être impliqués dans une conversion somatique ?
Tous.
Types de troubles dans une conversion somatique
- Troubles moteurs (crise épileptoïde, paralysie, spasme, aphonie, tremblement, perte de connaissance, pseudo-coma…)
- Troubles sensitifs et sensoriels (anesthésie, algie, perturbations visuelles et auditives…)
- Troubles neurovégétatifs (vertige, malaise, céphalée, dyspnée, palpitations, symptômes digestifs…)
- Troubles sexuels variés
Diagnostics différentiels des conversions somatiques
- pathologie organique réelle
- pathologie psychosomatique (avec lésion non-intentionnelle liée à un conflit psychique)
- trouble factice ou pathomimie (production intentionnelle d’une lésion en lien avec un trouble psychique. Ex : syndromes de Münchhausen et de Lasthénie de Ferjol)
- hypochondrie
- dépression
- trouble anxieux
(?) psychosomatique
On distingue
- maladies psychosomatiques
- troubles ou syndromes psychosomatiques, qui n’ont pas statut de maladie.
Condition pour parler de “maladie psychosomatique”
- Type de maladie (peau, allergie, cardio-vasculaires etc.)
- facteur déclenchant (postulat de causalité)
- existence de processus psycho-cognitifs particuliers chez le sujet (pensée opératoire (Marty, 1980), Alexithymie (Sifnéos 1972))
Syndrome de Münchhausen
(Richard Asher, 1951)
Affabulateurs mythomanes, absorption de corps étrangers ou de médicaments ; (nécessite hospitalisation d’urgence)
Connaissance telle des questions médicales que les sujets arrivent à mimer les pathologies, se faire opérer pour rien
Syndrome de Lasthénie de Ferjol
(Bernard, 1967)
Anémie auto-infligée par ponctions sanguines
Origines possibles de l’hypochondrie
Origine névrotique, psychotique (paranoïa), schizophrénique, thymique ou organique (syndrome démentiel)
Conversions psychiques
- Amnésie psychogène
- Fugue psychogène
- Personnalité multiple
- Dépersonnalisation
- États de transe (ou état second)
- États crépusculaires
- États somnambuliques
Def névrose hystérique
Présence de syndromes conversifs multiples et persistants, au centre du tableau clinique, avec un retentissement important sur la vie du sujet.
On trouve en général une personnalité hystérique avec double polarité : histrionisme et dépendance affective.
Contextes de syndromes conversifs
- Névroses hystériques
- Conversion somatique transitoire liée à la pression des événements vitaux
- Dépression
- Trouble de la personnalité psychopathique ou borderline (relevant d’une angoisse d’abandon plutôt que de castration)
- Schizophrénie