II. LES FACTEURS COGNITIFS ET EMOTIONNELS INDIVIDUELS Flashcards
Sur quoi repose la perception des risques et leurs traitements ?
La perception des risques repose sur des capacités physiologiques (motrices et cognitives), et des capacités sensorielles. Leur traitement (évaluation) sur : des traitements cognitifs (connaissance) et émotionnels (valeur)
Qu’est-ce que le raisonnement heuristique ?
stratégies mentales simplifiées qui sont liées à des processus cognitifs, et donc dépendants du système de traitement de l’information.
Ce sont des raccourcis mentaux pour juger ou résoudre un problème, de manière rapide.
Qu’est- ce que l’heuristique de représentativité ?
Impression de similitude : on se base sur le nombre de similitude.
Mécanisme de catégorisation : prototypie et les stéréotypes => basée sur le nombre de similitude mais surtout sur leur saillance.
Propotypie = l’objet ou la situation qui présente toutes les caractéristiques essentielles de la catégorie.
Qu’est-ce que l’heuristique de représentativité disponibilité ?
On est attentif à la saillance (désigne les éléments qu’on rencontre le plus couramment et dont on se rappelle le plus d’un objet ou d’une situation), c’est-à-dire les caractéristique les plus courantes et ou les plus récentes. – D’où les phobies !
Qu’est ce que l’heuristique des précédents ?
Ce sont les mécanismes d’ancrage qui interviennent. (Cas déjà connu)
On catégorise plus vite quelque chose qu’on connait déjà (sauf dans les situations extrêmes). Quand ça sort trop de l’ordinaire, au contraire ça nous marque.
=>focalisation sur la première impression.
Ajustement (modifications pour ajuster le contexte) :
- Repose sur l’idée que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
- Ou qu’un événement qui ne s’est jamais produit ne se produira pas.
Biais de confirmation
Nous privilégions les issues qui nous paraissent les plus souhaitables.
Et celles qui sont conformes à nos attentes et à nos schémas antérieurs (WASIN, 1960, 1981)
Le biais d’optimisme et de sur-confiance
- Sous estimation voir négation du risque WEINSTEIRN, 1980
Il s’appuie sur l’expérience antérieur réussie
Optimisme : l’accident arrive qu’aux autres
Surconfiance : je suis meilleure conducteur que tout le monde donc pas d’accident
L’exposition prolongée à un risque entraine l’augmentation de la tolérance.
Le biais de proximité ( ou d’exposition)
Géographique et/ou temporelle (GREGORY et MENDELSON)
La proximité géographique se traduit par deux mécanismes selon que le danger a eu lieu ou s’il n’a pas eu lieu :
- Si le risque est avéré ou réel, par une rationalisation cognitive qui augmente le taux d’acceptation, avec un déni de la dangerosité (probabilité et/ou gravité) => je minimise le danger.
- Si le risque est évitable, à l’inverse par l’effet nimby (not in my back yard = c’est bien, mais pas chez moi) dans les groupes sociaux qui peuvent choisir. Amener quelque chose qui n’existe pas => il y a rejet total !
La proximité temporelle
L’évaluation de la dangerosité dépend cette fois de l’ancrage social et des perspectives d’avenir perçues (présence dans le futur).
=>Dangereux en fonction de son éloignement dans le temps mais aussi en fonction de l’ancrage social (perspective de futur).
Qu’est-ce que l’illusion de contrôle ?
4 aspects diminuent la crainte, regroupés en 2 axes
- la compréhension du danger : Perception/Compréhension
- la maîtrise des conséquences
deux axes qui se croisent :
- Evénements observables/ événements pas observables
- Evénements contrôlable/ non contrôlable : le non-contrôlable fait d’avantage peur
Le LOC (Locus Of Control) de ROTTER (1966) :
Attribution : une fois que l’événement a eu lieu
Disposition des personnes à a priori penser qu’ils sont responsables ou non responsables, et ce même hors contexte.
Sentiment a priori de contrôle de la situation
- > Echelle LEVENSON 3 sous-dimensions (IPC):
- Internalité
- Personnages tout puissants
- Chance
Sur quoi est basée la notion d’utilité espérée ?
Elle est basée sur la théorie des choix en contexte d’incertitude et la théorie des jeux.
Que mesure l’utilité espérée et quels sont les deux types de mesure ?
L’utilité mesure l’intensité de satisfaction retirée de la possession d’une ressource.
- L’utilité cardinale : mesure directement le degré de satisfaction qu’un agent retire de la possession d’un bien
- L’utilité ordinale : mesure la comparaison et le classement des solutions selon un ordre de préférence.
