I. C. Citations de Bouvier dans ses entretiens Flashcards
Routes et déroutes. Entretiens avec Irène Lichtensein-Fall, sur la culture mosaïque
« Je chéris ce qu’on appelle la culture générale et je me bricole de petits morceaux de savoir comme on ramassait les morceaux épars d’une mosaïque détruite, partout où je peux, sans esprit de système. » p.55
Routes et déroutes. Entretiens avec Irène Lichtensein-Fall, sur l’accord entre monde physique et monde intellectuel
« Il faut qu’il y ait un équilibre entre le monde physique et le monde intellectuel, qui s’est vite établi chez moi puisque très tôt, à chaque fois je le pouvais, je partais. Ce que j’appelle la connaissance, qui pour moi était un privilège extraordinaire et une sorte d’opium, un vertige. » p.55
Routes et déroutes. Entretiens avec Irène Lichtensein-Fall, sur l’importance de la musique :
« Les musiques successives, sur cette route, sont comme les perles d’un rosaire, chacune a une couleur différente, avec des astuces rythmiques particulières et une sorte de fil rouge qui est la manière Tziganes. » p.65
Routes et déroutes. Entretiens avec Irène Lichtensein-Fall, à propos de l’UM, grande ménagerie
« J’étais parti pour rencontrer des gens et ce livre est une gigantesque ménagerie, où un singe observe un cheval, un cheval observant un mollah, qui observe une fourmi, et ces constats éberlués donnent lieu à des réflexions cocasses. » p.68
Routes et déroutes. Entretiens avec Irène Lichtensein-Fall, Bouvier pas démiurgique, sur les écrivains
« Les écrivains ne vivent pas des choses exceptionnelles. Simplement, ils font ce travail de recherche, de greffier, par lequel ils parviennent à convaincre le lecteur qu’il est beaucoup plus riche intérieurement et beaucoup plus intelligent qu’il ne le pensait. Ils lui font découvrir des territoires qu’il a en lui, mais qu’il a laissé en friche. » p.88