HYDROCARBURES Flashcards
Régime d’autonomie
L’exploitant dimensionne sa défense contre l’incendie pour éteindre seul ou avec de l’aide mutuelle privée les incendies survenant dans les scénarii de référence.
Régime de non autonomie
L’exploitant ne dispose pas de moyens propres suffisants pour lutter contre le sinistre.
Il fait alors appel aux services de secours public.
Direction des Opérations de Secours (DOS) est assurée par
le maire ou le préfet
COS assurée par
les services de secours publics
Direction des Opérations Internes (DOI) assurée par
l’exploitant.
Pour mener sa stratégie d’extinction, l’exploitant dispose des moyens suivants
- Des réserves émulseur fixes ou mobiles.
- Des déversoirs qui projettent de la mousse dans les cuvettes de rétention.
- Une boite à mousse pour déverser de la mousse dans chaque bac.
- Une couronne qui délivre de la mousse ou de l’eau sur le pourtour de chaque bac.
- Des lances « queue de paon » fixes ou mobiles destinées à créer des rideaux d’eau qui luttent contre les effets thermiques.
- Un réseau d’eau.
- Une salle POI qui devient le PCEXploitant.
- Une organisation de gestion de crise décrite dans son POI.
Un incendie de liquide inflammable est donc un phénomène, qui, s’il n’est pas contenu ou éteint ?
Aura tendance à s’amplifier et à conduire à des scénarii d’accident majeur.
L’extinction des feux de liquides inflammables doit être menée avec ?
Des lances canons à mousse.
La mousse a une triple action
- Constituer une couche imperméable qui isole le combustible (vapeurs inflammables) de l’oxygène.
- Participer au refroidissement grâce à l’eau qu’elle contient en grande proportion.
- Empêcher l’émission de vapeurs inflammables, qui constituent le combustible.
Il convient également de noter que la mousse projetée ?
Ne participe pas au remplissage des volumes. En effet, les quantités de chaleur sont telles que l’eau contenue dans la mousse est vaporisée en permanence.
Emulseur
liquide dilué avec de l’eau pour produire de la solution moussante.
Les émulseurs de compositions différentes
ne peuvent pas être mélangés. Cette notion est à prendre en compte notamment en cas de réapprovisionnement des réserves.
Taux d’Application (TA)
uantité de solution moussante (eau + émulseur) en litre, à appliquer par mètre carré et par minute.
TA : x l/m²/mn.
C’est la quantité minimum de solution moussante à projeter sur le feu.
Appliquer ce taux d’application garantit ?
De projeter plus de mousse qu’il n’en sera détruit.
Cmt déterminer les moyens à mettre en place ?
T.A. multiplié par la surface en feu.
Taux de Concentration (TC)
quantité d’émulseur contenu dans la solution moussante exprimée en pourcentage. C’est une donnée du constructeur qui est propre à chaque émulseur.
L’émulseur BSPP s’utilise à ?
- 3% sur les feux d’hydrocarbures.
- 6 % sur les feux de liquides polaires (miscibles à l’eau).
Que déterminent la quantité d’émulseur nécessaire ?
Les taux de concentration, d’application et la durée d’extinction.
Taux de Foisonnement (TF)
rapport entre le volume de mousse et le volume de solution moussante.
Plus le taux de foisonnement est élevé
Plus la mousse est volumineuse, moins elle est projetable et moins elle résiste à la chaleur.
Qui déterminent le taux de foisonnement ?
Le type de lance et l’émulseur
Les mousses sont classées selon 3 foisonnements
- Bas foisonnement (TF < à 20) : LCM
- Moyen foisonnement (TF de 20 à 200) : Générateur BIRO et lance SF 225 du PRM.
- Haut foisonnement (TF > à 200) : générateur TURBEX du PRM.
L’émulseur de la BSPP est ?
multi-foisonnement.
Phase de temporisation
la temporisation précède l’attaque. Elle permet de contenir les effets thermiques et l’incendie pendant le temps nécessaire pour établir les moyens utiles pour l’extinction par les sapeurs-pompiers.
Cmt est effectuée la phase de temporisation ?
Avec la moitié des moyens nécessaires à l’attaque.
Le temps nécessaire à l’établissement de lances canons à mousse ?
- 90 minutes pour 1 à 2 lances.
- 150 minutes pour 3 à 5 lances.
- 210 minutes pour 6 lances.
Phase d’attaque
Phase pendant laquelle tous les moyens nécessaires (calculés en fonction du TA) sont en action. Cette phase, une fois lancée, ne peut pas être stoppée.
Phase d’attaque Dépôt autonome
La phase d’attaque avec les moyens fixes est calculée pour une durée de 20 minutes, majorée en fonction des surfaces en feu au-delà de 2000m2. Une deuxième extinction de 20 minutes est à prévoir.
Phase d’attaque Dépôt non autonome
Lorsque le recours aux services de secours est prévu, les durées d’attaques dépendent des scénarii qui figurent dans le POI des dépôts ainsi que dans les dossiers ETARE réalisés par les centres de secours.
Explosion de vapeurs
Pour les carburants et combustibles typiquement rencontrés et à température ambiante, seule l’essence présente un danger d’explosion de vapeurs inflammables dans l’environnement. Ce phénomène est souvent l’élément générateur qui va provoquer l’incendie et ne peut plus arriver (en plein air) dès lors qu’il existe un incendie dans le dépôt.
Dès lors qu’un exploitant a été soumis à une explosion de vapeur ?
Il est probable qu’à l’arrivée des secours ses moyens soient partiellement ou totalement inopérants. Dans ce cas l’exploitant perd son autonomie si tel était son régime d’exploitation.
Boil Over
La présence d’eau dans le fond d’un bac est presque inévitable avec des hydrocarbures insolubles.
Mémento Chef de Garde | SGT FOUCAULT 103
Lors d’un feu de bac, la chaleur générée va chauffer cette eau qui va se transformer en vapeur. Cette vapeur va être expulsée du bac en provoquant une boule de feu (mélange d’hydrocarbure et de vapeur d’eau).
Le boil over, exclusivement lié à un feu de bac, à la nature et à la quantité de produit stocké, apparait généralement ?
au-delà de 4 heures.
BLEVE
Pour stocker du gaz inflammable en grande quantité il est nécessaire de le liquéfier en le comprimant dans des réservoirs sphériques. Cette quantité énorme de gaz liquéfié génère des pressions très importantes. Lorsque l’enveloppe du stockage est altérée et cède (chaleur ou impact extérieur), la totalité du gaz liquéfié se détend sous la forme d’une boule de vapeurs inflammables. Si l’élément générateur est un incendie, ces vapeurs s’enflamment.
Le BLEVE ne peut intervenir que sur ?
Du GPL (réservoir sphérique).
Cmt éviter le prblm de BLEVE ?
Seul le refroidissement massif d’un réservoir de GPL soumis à un incendie permettra d’éviter ce phénomène.
Explosion interne de Bac
Les vapeurs produites par le liquide peuvent atteindre les limites d’inflammabilité. En l’absence d’une protection particulière telle que l’inertage, elles peuvent alors exploser en présence d’une source d’inflammation (travaux, incendie extérieur, voire foudre).
Explosion interne de Bac : Il conviendra de se méfier plus particulièrement
Des petits réservoirs.
Surpression de bac à toit fixe
Lors d’un feu de cuvette, les bacs contenus dans la cuvette de rétention sont soumis à la chaleur et peuvent être portés à ébullition. Ils produisent donc des vapeurs qui montent en pression à l’intérieur des bacs et peuvent les faire éclater.
Plus le réservoir résiste à la pression, plus ?
le phénomène sera violent (on se méfiera tout particulièrement des réservoirs verticaux ou horizontaux à fonds totalement bombés (cigares).
L’extinction d’un feu dans un dépôt de liquide inflammable est ?
Planifiée par scénario, dans le POI de l’exploitant.
POI / On doit y trouver obligatoirement ?
- Le nombre de lances.
- La durée de la temporisation.
- La durée de la phase d’attaque.
- L’emplacement des ZDI, ZE, ZAL, PC EXPLOITANT, axes logistiques.
- L’emplacement des moyens à mettre en place.
L’emplacement des lances et des différentes zones doit être déterminé en fonction ?
Des effets thermiques de l’incendie. Ces rayons de dangers sont identifiés dans le POI.
L’action du vent a une influence notable sur ces effets, néanmoins on peut retenir ?
- Qu’un personnel en tenue de feu ne peut pas s’engager dans la zone qui subit 5 kW/m² de flux thermique.
- Qu’un personnel en tenue d’approche ne peut rester dans une zone qui subit 5 kW/m² de flux thermique que sur une durée très courte (déposer une lance).
Un feu de bac ne peut être attaqué par des moyens extérieurs que ?
Lorsque le toit a disparu, soit lors de l’explosion de bac (bac à toit fixe) soit s’il a coulé au fond du bac (bac à toit flottant).
Les lances doivent être disposées de manière à ?
Atteindre le milieu du bac.
Que doivent être pris en compte ?
Les effets thermiques et le vent.
Dans un feu de cuvette de rétention, il est impératif de refroidir les bacs qui sont dans la cuvette dans l’ordre suivant ?
- Le plus petit.
- Celui dont le niveau est le plus bas.
- Ceux qui disposent d’un toit fixe.
- Ceux qui disposent d’un toit flottant.
L’extinction est optimisée par ?
Une projection indirecte de la mousse (attaque indirecte). Il faut donc diriger le jet sur un bac pour que la mousse s’étende progressivement sur la nappe en feu.
Si un feu de cuvette de rétention est alimenté par une fuite sur un bac ?
la phase d’attaque ne peut commencer que lorsque la fuite est recouverte ou arrêtée.
En cas de feux de bacs et de cuvette de rétention, la priorité est donnée ?
Au feu de cuvette, puis aux feux de bacs.
SITE AUTONOME
1 groupe ETARE dont 1 F + CA ou BA L’OGC sera l’officier de liaison.
Mess site autonome
« Feu de dépôt hydrocarbure, raison sociale, adresse, scénario conforme au régime d’autonomie du site,
moyens BSPP restent à disposition du Directeur des Opérations Internes ».
SITE NON AUTONOME
1 groupe ETARE 1 groupe CDT X FA-CA/BA 1 groupe hydrocarbure
GROUPE HYDROCARBURE
- ZDI : 1 OGC
- Off EMULSEUR LOG: 1 OGC
- Off RENS-POI: 1 OGC
- ZAL : 2 VL CDG
- Coordination ALIMENTATION : OFF PREVENTION
- Zone ATTAQUE : 1 OGC
- Zone EMULSEUR : 1 OGC.
MISSION DES FACA
Avant l’attaque ?
- Se rendre en ZDI si activée sinon à l’adresse.
- Prendre contact avec l’officier ZDI pour recevoir leur mission ou avec l’OGC en cas de site autonome.
- Réaliser les établissements de lignes de 110 mm.
MISSION DES FACA Pendant l’attaque
- Se tenir à disposition des officiers ZAT et ZE.
MISSION DES FACA En fin d’intervention
- Lorsque l’ordre est donné d’arrêter l’attaque, l’eau provenant du rinçage des établissements doit être projetée à l’extérieur des cuvettes de rétention.
L’exploitant élabore une stratégie de lutte contre les sinistres avec un objectif d’extinction ?
n moins de trois heures après le début de l’incendie
Un exploitant n’est autonome que pour ses scénarii de référence. Pour un feu simultané de bac et de cuvette ?
il fera appel aux services de secours.
Le Poste de commandement est activé ?
Dans des bâtiments du dépôt. C’est ce qu’il est convenu de nommer « PC EXploitant ».
1ers intervenants
se conforment à la marche générale des opérations. L’ouverture de tous les accès au dépôt doit être considérée comme prioritaire afin de faciliter l’installation des établissements de tuyaux et la circulation des véhicules.
L’utilisation des moyens du dépôt n’est pas incompatible avec la tactique d’engagement des secours.
La sécurité des personnels prévaut (effets thermiques).
L’engagement des personnels dans les cuvettes de rétention est à proscrire.
Les VL CdG doivent ?
- veiller en permanence à l’alimentation en eau des engins ;
- coordonner la mise en eau progressive puis en pression des établissements lors de la phased’attaque
- rendre compte des différentes actions et des éventuels incidents (rupture de tuyaux oud’alimentation) à l’officier PC ;
- être en relation permanente avec les chefs d’agrès et/ou conducteur des FA/FPT.