ACCIDENT D'AERONEF Flashcards
Les interventions pour accidents d’aéronefs se caractérisent par leur complexité liée à
- la zone géographique de l’intervention (ZA, ZVA, itinéraires, etc.) ;
- la multiplicité des intervenants (SSLIA, GTA, PAF, SDIS, etc.) ;
- la gestion des victimes (passagers).
Plates-formes aéroportuaires
- « Charles-de-Gaulle (CDG)»,
- « Le Bourget (LBG)»
- « Orly (ORY)»
- La Base aérienne 107 (aérodrome de Villacoublay)
- La base hélicoptères de la Sécurité Civile d’Issy les Moulineaux
- Et également en dehors de ces emprises.
DOS
Préfet de police ou préfet du département
COS
Général Cdt la Brigade
DSM
Médecin chef
le SSLIA, intervient systématiquement quel que soit le type d’accident concernant un aéronef
ZA et ZVA
Hors ZVA, que défini le CO
une ZDI est à définir apriori.
Elle devra être confirmée ou modifiée rapidement par le COS.
ZA BSPP 1er départ
point zoulou ou à l’adresse
1 groupe ETARE
2 équipes médicales (AR)
Renfort Cdt
ZA BSPP
Complément en ZDI
Plan rouge + 2 SMG
Renfort habitation (sans équipes médicales)
1 équipe NRBC
+ 4 Officiers de liaison envoyés dans différentes salles de crise
ZVA BSPP (93, 92, 94) 1er départ point zoulou ou à l’adresse
IDEM ZA
1 groupe ETARE
2 équipes médicales (AR)
Renfort Cdt
ZVA BSPP
Complément en ZDI
Plan rouge + 2 SMG
Renfort habitation (sans équipes médicales)
1 Groupe INCENDIE
1 équipe NRBC
+ 4 Officiers de liaison envoyés dans différentes salles de crise
ZVA SDIS
(91, 95, 77, 78)
Complément
en ZDI
1 Groupe SAP
1 Groupe INCENDIE
1 OGC officier de liaison auprès du COS SDIS
CHUTE D’AERONEF HORS TOUTES ZONES
1er départ
point zoulou ou à l’adresse
1 groupe ETARE
2 équipes médicales
Renfort Cdt
CHUTE D’AERONEF HORS TOUTES ZONES
Complément en ZDI
Plan rouge + 2 SMG
Renfort habitation (sans équipes médicales)
Renfort Incendie
1 équipe NRBC
INCIDENT EN PHASE D’APPROCHE
1 groupe ETARE
1 groupe PMA
1 groupe Cdt
Le dispositif de secours sur les lieux de l’accident est destiné à mener les actions suivantes
- Lutter contre le sinistre, en procédant à la reconnaissance, à l’extraction des victimes et à l’extinction.
- Procéder au ramassage et transférer rapidement toutes les victimes et impliqués vers le(s) Point(s) de Regroupement des Victimes (PRV), assurer leur recensement et communiquer la liste au DOS.
- Assurer la catégorisation et la médicalisation des victimes au niveau du (des) Poste Médical Avancé (PMA) avant leur évacuation.
- Sécuriser et sectoriser dès que possible la zone de crash.
Ces opérations étant réalisées en
préservant les preuves et indices pour les enquêteurs.
L’engagement ordonné des secours vise à
- déployer les moyens rapidement sur les lieux de l’accident ;
- mettre en place une structure de commandement adaptée, en lien étroit avec l’interservice et l’ensemble des acteurs (SSLIA, ESIS, GTA, PAF, DTSP, DDSP, BEA,…), qui comprend un PCTAC (zone PC).
Cet engagement ordonné impose aux secours de transiter selon le schéma suivant
- le premier départ passe au point Zoulou (Z1, Z2…) si l’accident s’est déroulé en « zone côté piste »ou il se rend directement à l’adresse si l’accident s’est déroulé en dehors de cette zone ;
- les moyens complémentaires se rendent obligatoirement en ZDI ou au Centre de Rassemblement des Moyens (CRM)
l’engagement des moyens stationnés en ZDI est ordonné par le COS. Il se fait
en escorte et de préférence en colonne en ZA.
L’accès à la zone côté piste est
interdit sans escorte.
les missions de guidage reviennent à
la Gendarmerie des Transports Aériens (GTA) en zone côté piste. Les autres zones (ZA « zone coté ville») sont de la compétence de la Police Aux Frontières (PAF).
SSLIA
Le service de sauvetage et de lutte contre l’incendie des aéronefs
EXTRACTION
cette mission est prioritaire. Même si les procédures aéronautiques prévoient l’évacuation immédiate de l’aéronef, les reconnaissances doivent permettre de confirmer l’absence de victimes dans la cabine et dans le poste de pilotage. Il est important de prendre en compte la totalité de l’axe principal des débris lors des reconnaissances.
En cas de feu d’aéronef, la tactique d’intervention consiste à
- Intervenir massivement avec les moyens mousses sur le foyer.
- Maintenir un tapis de mousse pour éviter une ré-inflammation.
- Maintenir un couloir de survie si besoin et/ou assurer l’évacuation par les moyens existant (issues de secours) ou par la création d’ouverture dans le fuselage (« effraction »). La mise en surpression de la cellule de l’avion au moyen des VOE est de nature à faciliter cette mission et permettre la survie des passagers qui n’ont pas pu évacuer.
En ZA et ZVA, l’extinction est réalisée
généralement par le SSLIA au moyen de ses Véhicules d’Intervention Massif (VIM) et éventuellement complété par les moyens de renforcement.
Que doivent être entreprises impérativement par le COS.
La recherche de la nature du chargement et la levée de doute sur un risque NRBC
La prise de renseignement sur la nature du chargement peut se faire
auprès du commandant de bord (si joignable) ou bien :
En ZA et ZVA :
- auprès du Commandant des Opérations Aéroportuaire. Hors ZA et ZVA :
- auprès des stations directrices (PVO ORLY – STA PCDG).
- du SSLIA LBG.
- de la Base aérienne 107 - aérodrome de Villacoublay.
L’action du ramassage consiste à
prendre en charge les victimes et impliqués sortis de l’avion et assurer leur transfert vers le(s) PRV.
Le PRV peut correspondre à
l’endroit où se sont naturellement regroupés les premières victimes et impliqués. Elle est située à un emplacement aussi protégé que possible du danger. Une fois les victimes ou impliqués regroupés et catégorisés, ils sont accompagnés vers le PMA ou le Point de Regroupement des Impliqués (PRI). Sur décision du COS et en accord avec le DSM, le PRV peut-être co-localisé avec le PMA en fonction du nombre de victimes.
Sur décision du DSM, la catégorisation est
effectuée par le 1er médecin au niveau du PRV ou de l’entrée du PMA. L’objectif est de répartir les passagers vers la zone PMA ou PRI.
Les victimes et impliqués devront
être porteurs du bracelet SINUS.
Le PRI accueille
les impliqués qui sont dirigés rapidement vers une structure d’accueil (CAI)
une des missions prioritaire du COS.
Le montage du PMA
LES MESSAGES RADIOS
- Type d’appareil.
- Compagnie aérienne
- Nombre de passagers et membres d’équipage.
Pour certifier un aéronef, on doit pouvoir évacuer
100 % de l’effectif total de passagers transportés par 50 % des issues, dans un délai maximum de 90 secondes.
Un réacteur
aspire tout sur son passage (distance de sécurité minimum 8 m). La poussée d’un réacteur est un danger à prendre en compte (distance minimum deux fois la longueur de l’avion lors de la poussée des réacteurs)
Une hélice
qui tourne ne se voit pas. On doit rester à distance pour ne pas risquer d’être heurté (distance minimum 4 mètres).
Un accident aérien mettant en cause un aéronef militaire (de combat ou de transport), est aggravé par
la présence de dispositifs spécifiques (sièges éjectables, munitions actives ou en fret, lances leurres).
L’avion de combat présente
un risque instantané, compte tenu de son armement.
Les munitions conventionnelles emportées par les aéronefs respectent généralement
un code de couleur permettant leur identification, et par conséquence l’évaluation des risques pour les intervenants.
SINUS
Le COS doit particulièrement s’attacher à faire transmettre rapidement, puis à échéances régulières, les données SINUS. Les impliqués ainsi que les victimes décédées laissées sur place pour l’enquête devront également être prises en compte via SINUS. La gestion de SINUS ne doit pas entraver l’évacuation des victimes.
Liaisons radios, en ZA, le COS peut bénéficier
d’un émetteur récepteur propre à l’aéroport pour communiquer avec le SSLIA/CTAR.
les enquêteurs du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) doivent
pouvoir accéder immédiatement et sans restriction au site de l’accident.
Lorsque les enregistreurs de vol, également appelés « boites noires » sont découverts par les primo-intervenants
il convient de prendre toutes les précautions afin de ne pas les altérer et de les préserver. Le COS rappelle cette consigne in situ à l’ensemble des chefs de secteurs.
Un aérodrome
Terrain aménagé pour l’atterrissage, le stationnement, l’entretien et le décollage habituels des aéronefs (les pistes, les tours de contrôle d’un aérodrome, les hangars, les aires de stationnement).
Un aéroport
Ensemble englobant l’aérogare, les pistes d’envol et d’atterrissage, ainsi que les installations et services nécessaires au trafic aérien (la douane, les boutiques, les services techniques de l’aéroport).
Le terminal
ensemble des bâtiments destinés aux passagers et aux frets empruntant la voie aérienne.
La tour de contrôle
Elle contient les matériels de surveillance électronique et de communication qui permettent aux contrôleurs aériens de vérifier et de diriger au sol et en vol dans une périphérie prédéterminée les déplacements des avions. Ces matériels sont répartis entre deux lieux distincts : la salle de vigie, situé au sommet et la salle de contrôle d’approche, généralement située en dessous dans une pièce obscure.
Il existe deux catégories d’aéronefs
- les aérostats, (montgolfières, ballon à gaz) ;
- les aérodynes, dont la force est assurée par une force aérodynamique, la portance, produite à l’aide d’une voilure (avion, ULM, hélicoptères…).
Qui sont les seuls à connaitre exactement le chargement transporté.
Le commandant de bord et la compagnie aérienne
Avion de ligne (court, moyen, long courrier)
appareil utilisé pour le transport de passagers sur des bases commerciales. Il dessert des lignes régulières ou sont affrétés pour le transport de groupes à partir et à destination d’aéroports commerciaux. Il s’agit typiquement d’avions équipés de plus de 20 sièges pour passagers (ex : capacité d’un A 320 : 150 places). En deçà de ces limites on parle d’avions d’affaires. On retrouve également du Fret dans les soutes.
Avion de transport de fret ou cargo
avions de transport de passagers modifiés. Le plancher est renforcé et une porte de chargement est ajoutée sur le côté. Le fret est généralement transporté sous forme de palettes. Ils ne se distinguent d’un avion de transport de passagers que par la dimension des portes de chargement et éventuellement l’occultation des hublots. Certains appareils peuvent être mixtes (une cabine passagers et une cabine fret en-dessous du plancher).
Avion d’affaires
permet de transporter quelques passagers, de l’ordre d’une dizaine ou moins. L’aménagement de la cabine est généralement luxueux.
Avion de transport régional
court ou très court courrier. Il transporte quelques dizaines de passagers sur des distances réduites (de l’ordre de 200 à 1000 km). La capacité moyenne de ces avions est de l’ordre de 30 à 40 passagers, avec une tendance à augmenter vers 60 à 80 passagers.
Avion de tourisme
avions monomoteurs de une à six places.
Avion sans pilote (drone)
C’est un aéronef sans personne à bord, télécommandé ou autonome, qui peut éventuellement emporter une charge utile, destinée à des missions (ex. : de surveillance, de renseignement, de combat, de transport, …). Les drones ont d’abord été utilisés au profit des forces armées ou de sécurité (police, douane), mais ont aussi des applications civiles (Cinéma, télévision…).
L’hélicoptère est devenu un des principaux acteurs du monde aérien. Les particularités qui font l’intérêt est sa manoeuvrabilité inégalée qui lui permet d’être employé dans de nombreuses applications
- Tourisme ;
- Secours à victimes ;
- Lutte contre l’incendie ;
- Hélitreuillage.
Service de Sauvetage et de Luttes contre l’Incendies des Aéronefs (SSLIA)
Il a pour objet principal de sauver des vies humaines en cas d’accident ou d’incident d’aéronef dans la zone dite « d’aérodrome » ou dans la « zone voisine d’aérodrome » par la mise en place sur les plates-formes de moyens et d’une organisation adaptés au niveau de protection requis. Lors d’un crash, les pompiers du Groupe ADP sont les premiers à intervenir, en moins de trois minutes, suivis par le service médical.