"Historiens" Flashcards
Ammien Marcelin
- Ammien Marcellin (c. 330-395) est un historien et militaire romain d’origine grecque, né à Antioche et mort à Rome.
- Il est l’auteur des “Res Gestae”, une œuvre couvrant l’histoire romaine de 96 à 378, bien que seules les années 353 à 378 soient conservées.
- Ammien est reconnu pour sa perspective critique, notamment envers Constance II, et son admiration pour Julien.
- Son œuvre, écrite en latin, est une source essentielle pour comprendre la période du Bas-Empire romain, marquée par les grandes invasions et les bouleversements religieux.
- Malgré son style complexe, les “Res Gestae” restent une référence majeure en historiographie de l’Antiquité tardive.
Socrate le Scolastique
- Socrate le Scolastique (c. 380-440) était un historien chrétien de Constantinople.
- Son œuvre principale, “Histoire ecclésiastique”, couvre la période de Constantin Ier (306-337) à Théodose II (438).
- Il adopte une perspective large et tolérante envers les différents courants chrétiens, influencé par son appartenance aux novatiens.
- L’œuvre est divisée en sept livres, abordant des événements politiques et religieux majeurs, tels que la crise arienne et les conciles.
Socrate plaide pour la tolérance religieuse et critique la persécution des dissidents.
Olympiodore le Jeune
- Olympiodore le Jeune (c. 495-570) était un philosophe néoplatonicien et astrologue d’Alexandrie.
- Il fut disciple de Damascios et enseigna à l’école néoplatonicienne d’Alexandrie, où il était actif vers 550.
- Son œuvre inclut des commentaires sur Platon et Aristote, ainsi qu’un commentaire sur l’astrologie de Paul d’Alexandrie.
- Olympiodore est parfois identifié à tort avec Olympiodore l’Alchimiste.
Il avait un point de vue critique envers le christianisme, manifestant un certain anti-christianisme, au point de justifier des pratiques comme le suicide. - Son approche pédagogique innovante dans la tradition néoplatonicienne influença ses disciples et marqua la fin de l’école néoplatonicienne d’Alexandrie.
Zosime
- Zosime (c. 460-520) était un historien grec et fonctionnaire de l’Empire byzantin, actif à Constantinople à la fin du Ve et au début du VIe siècle.
Il est l’auteur de l’“Histoire nouvelle”, une œuvre en six livres qui retrace la décadence de l’Empire romain d’Occident. - Zosime, un païen fervent, attribue la chute de Rome à deux causes principales : l’abandon des dieux traditionnels au profit du christianisme et la négligence des empereurs, notamment Constantin et Constance II.
- Son récit, influencé par son paganisme, critique vivement le christianisme et reflète les croyances et superstitions païennes encore présentes à cette époque.
- Son œuvre a été peu diffusée et souvent critiquée pour son ton anti-chrétien, mais elle reste une source importante pour l’étude de l’Antiquité tardive.
Prosper d’Aquitaine
- Prosper d’Aquitaine (c. 390-463) était un écrivain chrétien, théologien, et historien, originaire de l’Aquitaine romaine.
- Disciple de saint Augustin, il est connu pour sa défense ardente de la doctrine augustinienne de la grâce, notamment contre les pélagiens.
- Prosper a entretenu une correspondance avec saint Augustin, qu’il n’a jamais rencontré, et a contribué à diffuser ses enseignements en composant des résumés et des versifications de ses idées théologiques.
- Son œuvre principale inclut le “De gratia Dei et libero arbitrio” (432), écrit contre Jean Cassien, ainsi que l’“Epitoma Chronicon”, une chronique couvrant la période de 379 à 455.
- Il fut appelé à Rome par le pape Léon Ier pour servir comme secrétaire, marquant ainsi son influence dans les cercles ecclésiastiques.
- Bien que laïc, il est vénéré comme saint, avec une fête célébrée le 25 juin.
- Son engagement dans la controverse pélagienne et sa propagation des idées augustiniennes lui ont valu une place centrale parmi les premiers défenseurs de la théologie de la grâce.
Hydace de Chaves
- Hydace de Chaves (c. 400 - après 469) était un évêque et historien de la Gallaecia (Galice) au Ve siècle, né à Lemica (près de l’actuelle Xinzo de Limia).
- Il est principalement connu pour sa “Chronique”, qui couvre la période de 379 à 469 et documente les invasions barbares et la fin de l’Empire romain d’Occident, avec un focus particulier sur la péninsule ibérique.
- Hydace a voyagé en Orient dans sa jeunesse, où il a rencontré saint Jérôme, un événement qui a marqué son engagement religieux et intellectuel.
- Devenu évêque d’Aquae Flaviae (Chaves) en 427, il a joué un rôle actif dans la défense de la population galaïco-romaine contre les Suèves et a combattu les hérésies, notamment le manichéisme et le priscillianisme.
- Sa Chronique, rédigée dans un contexte de déclin impérial, exprime une vision apocalyptique, voyant les événements de son temps comme des signes avant-coureurs de la fin du monde.
- Hydace est une source essentielle pour l’étude des derniers jours de l’Empire romain en Hispanie, offrant un témoignage précieux sur une période de transition entre l’Antiquité et le Moyen Âge.
Philostorge
- Philostorge (c. 368 - après 425) était un historien et écrivain religieux originaire de Cappadoce, connu pour ses œuvres écrites dans le contexte de l’Antiquité tardive.
- Il est l’auteur d’une “Histoire ecclésiastique” en douze livres, qui couvre la période 324-425 et représente une des rares sources conservées offrant le point de vue arien sur les événements ecclésiastiques du IVe siècle.
- Sa vision historique est influencée par son adhésion à l’arianisme, une branche du christianisme qui contestait la doctrine de la Trinité promue par l’Église nicéenne.
- Les écrits de Philostorge sont majoritairement perdus; cependant, nous en avons des fragments préservés grâce à l’abrégé réalisé par le patriarche Photios et à d’autres sources byzantines comme la Souda.
- Outre son œuvre principale, Philostorge aurait aussi écrit une “Réfutation de Porphyre” et un “Éloge d’Eunome”, bien que ces textes ne nous soient pas parvenus.
- Sa perspective offre un éclairage précieux et alternatif sur les conflits théologiques de son époque, en particulier les débats autour de l’arianisme.
Théodoret de Cyr
- Théodoret de Cyr (c. 393 - c. 458) était un évêque, théologien, et historien ecclésiastique grec, affilié à l’École d’Antioche.
Né à Antioche, il fut élevé dans un cadre religieux et entra au monastère de Nicerte avant d’être nommé évêque de Cyr en 423. - Théodoret joua un rôle crucial dans les controverses théologiques de son temps, notamment contre le nestorianisme et en réponse aux positions de Cyrille d’Alexandrie.
- Il participa activement au Concile d’Éphèse (431) et au Concile de Chalcédoine (451), où il fut réhabilité après avoir été déposé lors du Brigandage d’Éphèse (449).
- Auteur prolifique, ses œuvres incluent l’“Histoire ecclésiastique”, qui couvre les événements de 325 à 429, ainsi que divers commentaires bibliques et traités dogmatiques.
- Bien que certains de ses écrits aient été condamnés lors du concile de Constantinople (553), il fut définitivement réhabilité au troisième concile de Constantinople (680-681).
Sidoine Apolinaire
- Naissance et Origines : Sidoine Apollinaire est né vers 430 à Lyon, dans une famille gallo-romaine influente, son père et ses ancêtres ayant occupé des postes importants, comme préfet du prétoire des Gaules.
- Éducation et Carrière Littéraire : Nourri de la culture classique, il devient un poète réputé. Il épouse Papianilla, la fille du sénateur Avitus, ce qui renforce sa position sociale.
- Vie Politique : Soutenu par son beau-père Avitus, devenu empereur en 456, Sidoine compose des panégyriques pour plusieurs empereurs, dont Majorien et Anthémius. Il est nommé préfet de Rome en 468, mais son administration est marquée par des difficultés, notamment des famines.
- Carrière Écclésiastique : Après avoir quitté la vie politique, il devient évêque de Clermont en 471. Il joue un rôle clé dans la défense de la ville contre les Wisigoths, mais finit par être capturé et emprisonné. Libéré, il continue à exercer ses fonctions ecclésiastiques.
- Œuvre Littéraire : Sidoine est l’auteur de nombreux poèmes et lettres, reflétant à la fois son attachement à la culture romaine classique et les tensions de son époque entre tradition romaine et influences barbares. Ses écrits sont une source précieuse pour comprendre la transition entre l’Antiquité et le Moyen Âge.
- Mort et Héritage : Il meurt vers 486 et est reconnu comme saint par l’Église catholique, fêté le 21 août. Son œuvre littéraire et son rôle dans la défense de la culture romaine en font une figure emblématique de son époque.
Mérobaudes
- Origines et Carrière : Flavius Merobaudes est un poète et rhéteur latin du Ve siècle, probablement originaire de la Bétique, en Espagne. Il est issu d’une famille influente, étant le petit-fils du général Mérobaudes.
- Carrière Militaire et Politique : Merobaudes est général des troupes romaines en Espagne et est reconnu pour ses talents militaires et littéraires. Il obtient des honneurs tels que la mise en place de sa statue dans le Forum de Trajan à Rome, un privilège rare pour un païen.
- Relations avec l’Empire : Au service de la cour impériale de Ravenne, il côtoie l’empereur Valentinien III et le général Aétius pendant près de vingt ans, devenant un témoin privilégié des événements majeurs de cette période.
- Œuvres Littéraires : Merobaudes est l’auteur de deux panégyriques dédiés à Aétius, l’un en vers et l’autre en prose. Il a également écrit quatre carmina minora (poèmes mineurs) qui reflètent le style précieux de la poésie de l’Antiquité tardive. Ces œuvres, ainsi que des fragments supplémentaires, ont été découverts sur un palimpseste de Saint-Gall.
- Redécouverte et Reconnaissance : Sa notoriété littéraire a été redécouverte au XIXe siècle, lorsque des inscriptions et des fragments de ses œuvres ont été retrouvés et attribués à lui, consolidant sa réputation en tant que poète et orateur.
- Héritage : Merobaudes est considéré comme un lettré important de l’Antiquité tardive, ayant servi l’État romain tout en étant un témoin et un participant actif aux événements marquants de son époque. Ses œuvres, bien que fragmentaires, offrent un aperçu précieux de la culture et de la politique du Ve siècle.
Cassiodore
- Cassiodore (vers 485-580) était un homme politique et écrivain romain de Calabre.
Issu d’une famille aristocratique, il occupa plusieurs postes prestigieux sous le règne de Théodoric le Grand. - Après une carrière brillante, il se retira en 538 pour fonder le monastère de Vivarium.
- Ce monastère se consacra à la préservation des textes classiques et chrétiens.
- Ses œuvres principales incluent les Variae (recueil de lettres officielles), l’Expositio Psalmorum (commentaire des Psaumes), et les Institutiones (manuel éducatif pour moines).
Jordanès
- Jordanès est un historien du VIe siècle, d’origine ostrogothe, auteur de l’Histoire des Goths (551) et de l’Histoire romaine (552).
- Il était un Ostrogoth romanisé, converti au christianisme, et a peut-être été évêque de Crotone en Calabre.
- Son Histoire des Goths est un résumé d’une œuvre perdue de Cassiodore et constitue la principale source sur l’histoire des Goths, tant Ostrogoths que Wisigoths.
- Jordanès décrit les migrations gothiques, les combats contre les Romains, et leur défaite face à l’Empire byzantin.
Son latin est marqué par des approximations, reflet de l’évolution de la langue à son époque. - L’œuvre de Jordanès est utilisée pour l’étude des Goths et des Grandes Invasions, bien que la véracité de certains récits soit contestée.
Grégoire de Tours
- Grégoire de Tours (538-594), évêque de Tours et historien gallo-romain.
-Issu d’une famille aristocratique chrétienne, il devient évêque en 573. - Auteur de “Histoire des Francs”, une œuvre majeure qui combine récits historiques et vies de saints, couvrant la période de Clovis à 591.
- Il critique les conflits entre les rois francs et défend les valeurs chrétiennes.
- Son œuvre a grandement influencé l’historiographie médiévale, faisant de lui une figure centrale dans la transmission de l’histoire des Mérovingiens.
Marcellin
- Marcellinus Comes, chroniqueur romain du VIe siècle, né en Illyrie et mort peu après 534.
- Il était chancelier de l’empereur Justinien et portait le titre de “comes”, signifiant “compagnon” ou “comte”.
- Son œuvre principale est une chronique en latin, couvrant la période de 379 à 534, qui se concentre sur l’Empire romain d’Orient.
- Deux autres œuvres, mentionnées par Cassiodore, sont perdues : De temporum qualitatibus et positionibus locorum et une description de Jérusalem et de Constantinople.
Jean Malalas
- Jean Malalas (vers 491-578), historien byzantin né à Antioche, fonctionnaire de l’Empire romain d’Orient.
- Auteur de la Chronographie, la plus ancienne chronique byzantine conservée, couvrant l’histoire depuis la création du monde jusqu’à l’empereur Justinien.
- Sa carrière s’est déroulée principalement entre - Antioche et Constantinople.
- Son œuvre, écrite en grec populaire, mêle faits historiques, légendes et anecdotes, influençant grandement les chroniques byzantines et slavonnes ultérieures.
Isidore de Séville
- Isidore de Séville (vers 560-636), évêque et docteur de l’Église, né à Carthagène, a été une figure centrale du royaume wisigothique d’Espagne.
- Il a joué un rôle clé dans la conversion des Wisigoths au christianisme trinitaire et a œuvré pour la formation intellectuelle du clergé.
- Auteur de l’encyclopédie Etymologiae, qui rassemble et transmet le savoir antique, il est également connu pour son traité De fide catholica contra Judeos.
- Canonisé en 1722, il est le saint patron des informaticiens et des internautes.
Procope de Césarée
- Biographie :
Procope de Césarée (vers 500 - vers 565) est un historien et avocat byzantin, principalement connu pour ses récits sur le règne de l’empereur Justinien. Il fut le secrétaire du général Bélisaire et l’accompagna dans ses campagnes militaires avant de se consacrer à l’écriture. - Œuvres principales :
– Les Guerres de Justinien : Une trilogie couvrant les guerres perses, vandales et gothiques. Cet ouvrage présente un Justinien glorifié et met en avant les succès militaires et architecturaux de l’empire.
Histoire secrète de Justinien : Contrairement aux Guerres de Justinien, cet ouvrage brosse un portrait très critique de Justinien, de Bélisaire et de leurs épouses, révélant les coulisses sombres du pouvoir byzantin.
Sur les monuments : Un éloge des constructions de Justinien, montrant l’empereur comme un bâtisseur divin. L’œuvre reste inachevée.
Contributions historiques :
Procope est considéré comme le principal historien du VIe siècle, écrivant en grec classique et s’inspirant d’historiens antiques comme Hérodote, Thucydide et Polybe. Son travail est essentiel pour comprendre le règne de Justinien, l’Empire byzantin et les relations avec les barbares. - Contradictions et complexité :
Ses écrits montrent une ambivalence notable. D’un côté, il loue Justinien dans Les Guerres de Justinien et Sur les monuments, et de l’autre, il le diabolise dans Histoire secrète de Justinien. Cette dualité a suscité des débats sur l’authenticité de son œuvre, mais il semble qu’il ait délibérément choisi de publier des textes critiques après la mort des protagonistes pour éviter des répercussions politiques. - Héritage :
Procope a influencé l’historiographie byzantine et demeure une source clé pour l’étude de l’Antiquité tardive. Son style narratif, son usage des sources primaires et son analyse des causes des événements en font un « journaliste » de son temps, plus qu’un historien académique classique.
Bède le Vénérable
Bède le Vénérable : Synthèse rapide
Biographie : Moine anglo-saxon né vers 672/673 en Northumbrie, mort en 735 à Jarrow. Ordonné prêtre vers 702, il a passé sa vie dans les monastères de Wearmouth et Jarrow.
Œuvre principale : Histoire ecclésiastique du peuple anglais (731) — raconte l’histoire de l’Angleterre depuis la conquête romaine jusqu’en 731. Lui vaut le titre de « Père de l’histoire anglaise ».
Autres travaux : Nombreux commentaires bibliques, traités scientifiques (De Natura Rerum), et ouvrages sur le comput (calcul du temps liturgique).
Méthodologie : Utilise des sources fiables, pratique la critique historique, allie érudition et foi chrétienne.
Héritage : Proclamé docteur de l’Église en 1899 par Léon XIII. Saint patron des historiens et écrivains anglais.
Impact : Influence la Renaissance carolingienne et reste une référence en histoire et en théologie médiévale.
Jérôme de Stridon
- Biographie :
Naissance et mort : Né vers 347 à Stridon (actuelle Slovénie/Croatie) et mort le 30 septembre 420 à Bethléem. - Carrière : Moine, traducteur de la Bible, Père de l’Église latine et Docteur de l’Église.
Rôle à Rome : Secrétaire du pape Damase Ier, il traduit les Évangiles en latin à la demande du pape.
Installation à Bethléem : Après le décès de Damase en 384, Jérôme s’installe en Palestine, où il fonde un monastère et se consacre à l’écriture. - Œuvre principale :
La Vulgate : Traduction latine de la Bible, reconnue comme texte officiel de l’Église catholique jusqu’au XXe siècle. - Travaux théologiques : Nombreux commentaires bibliques, en particulier sur l’Ancien Testament, et écrits polémiques contre les hérésies de son temps.
- Méthodologie :
Traduction directe depuis l’hébreu et le grec : Une approche novatrice pour l’époque, privilégiant la “veritas hebraica” (vérité hébraïque). - Exégèse biblique : Combine le sens littéral, allégorique et spirituel des textes.
Influence et Héritage :
Docteur de l’Église : Proclamé par Boniface VIII en 1298.
Patronage : Saint patron des traducteurs, archivistes, bibliothécaires, étudiants et écoles bibliques.
Iconographie : Représenté souvent avec un crâne, un lion et en tenue de cardinal (même si le cardinalat n’existait pas à son époque). - Anecdote :
Rêve marquant : Un rêve où il est accusé d’être plus « cicéronien » que chrétien l’incite à se consacrer à l’étude des Écritures plutôt qu’aux classiques païens.
Jérôme de Stridon demeure une figure clé du christianisme ancien, à la fois comme érudit et comme défenseur de la foi orthodoxe.
Claudien
Biographie :
Naissance et mort : Né vers 370 à Alexandrie, décédé vers 404 à Rome.
Carrière : Poète latin de la cour de l’empereur Honorius à Milan, poète de cour et mondain.
Langues : Écrit principalement en latin, parfois en grec.
Religion : Païen convaincu, critiqué par Augustin d’Hippone et Orose pour son opposition au christianisme.
Œuvres principales :
Poèmes politiques et panégyriques :
Panegyricus Probino et Olybrio Consulibus
De Tertio Consulatu Honorii Augusti
De Consulatu Stilichonis
De Sexto Consulatu Honorii Augusti
Poèmes mythologiques :
De raptu Proserpinae (inachevé) : Épopée sur l’enlèvement de Proserpine.
Gigantomachie : Récit mythologique sur la lutte des Géants contre les Dieux.
Poèmes de célébration et libelles :
De Bello Gildonico : Sur la révolte de Gildon.
De Bello Gothico : Sur la guerre contre Alaric en 402-403.
In Rufinum et In Eutropium : Poèmes satiriques.
Poèmes didactiques :
Phoenix, De magnete, De crystallo cui aqua inerat.
Style et influence :
Style : Vigoureux, marqué par la rhétorique et l’influence du « baroque » alexandrin (comme Nonnos de Panopolis).
Importance : Considéré, avec Prudence, comme l’un des derniers grands poètes latins de l’Empire romain.
Héritage :
Claudien reste une figure marquante de la poésie latine tardive, reconnu pour ses œuvres politiques, mythologiques et satiriques.