HISTOIRE DE LA MEDECINE ET DU MEDICAMENT Flashcards

1
Q

Du latin « medicamentum » :

A

remède, drogue

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2
Q

Du latin « medicare » :

A

donner des remèdes

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3
Q

Définitions littéraires médicament :

A

« Substance employée à des fins thérapeutiques »
Henri de Mondeville (13e S) chirurgien français
« Substance simple ou composée qu’on administre à l’intérieur du corps ou à l’extérieur, en qualité de remède »
Paul-Emile Littré (dictionnaire de la langue Française 19e S)

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4
Q

Médecine traditionnelle =

A

médecine historique pratiquant son propre passé, «système culturel», liée à une communauté particulière

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5
Q

Médecine scientifique ou biomédecine =

A

médecine pratiquant son présent en se remettant en cause, universelle et transculturelle

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6
Q

Médecine populaire =

A

pratiques basées sur la seule tradition orale

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7
Q

Médecine savante =

A

pratiques basées sur des textes rationnels

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8
Q

Médecine domestique =

A

pratiquée empiriquement par des sorciers, devins, rebouteux et soignants occasionnels

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9
Q

3 grandes traditions médicales savantes :

A

Grecs de l’antiquité, regroupe civilisations de Afrique et Eurasie : autour de la méditerranée (Galénisme)
Inde et Asie du Sud (Ayurveda ou MTI)
monde chinois, Asie centrale et sud-est (MDC)

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10
Q

MTI :

A

Médecine ayurvédique repose sur harmonie entre corps et esprit (réduction du stress, élimination des toxines, amélioration de la circulation)…

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11
Q

Ayurveda =

A

science sœur du yoga qui repose sur théorie des 5 éléments

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12
Q

théorie des 5 éléments =

A

éther ou espace subtil, air, feu, terre et eau : ces éléments composent l’univers (macrocosme) et créent le corps humain (microcosme)

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13
Q

les doshas =

A

5 éléments se combinent pour donner naissance à 3 humeurs biologiques, 3 grandes forces vitales qui créent le corps, le font fonctionner et peuvent le détruire

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14
Q

Vata =

A

vent (air + éther; énergie froide et sèche cf.atrabile)

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15
Q

Pitta =

A

bile (feu + eau ; énergie chaude et humide cf. sang)

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16
Q

Kapha =

A

phlegme ou pituite (eau + terre ; énergie froide et humide)

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17
Q

Constitution ayurvédique de chaque personne est caractérisée par :

A

une combinaison spécifique de ces 3 doshas qui nous est propre. Selon le ou les doshas dominant -> type physique et psychologique auquel appartient le patient

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18
Q

Quand les doshas se déséquilibrent ->

A

dysfonctionnements et maladies apparaissent

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19
Q

MTI médecine :

A

holistique et préventive de référence en Inde actuellement pour le système osseux, ophtalmologie, odontologie et obstétrique

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20
Q

Les massages ayurvédiques sont contrindiqués chez les personnes atteintes de :

A

cancer de la lymphe

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21
Q

Grands principes de la MTC :

A

Cherche à renforcer les défenses immunitaires et augmenter la capacité du corps à rester en bonne santé et à guérir naturellement
Cherche à identifier puis à traiter directement la racine du problème (que de soulager les symptômes)
Médecine de l’énergie vitale ou « Qi »

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22
Q

MTC médecine dite :

A

préventive, autant que curative et holistique -> individu dans son entier : corps, esprit, émotions

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23
Q

MTC Diagnostic se fait par :

A

la prise des pouls et l’observation de la langue

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24
Q

La MTC s’appuie en pratique sur des éléments thérapeutiques primordiaux :

A

Pharmacopée chinoise -> phytothérapie, minéraux, substances animales voire humaines
Acupuncture et moxibustion
Diététique
Massage traditionnel chinois ou « Tui Na » + techniques d’acupuncture
Qi gong et tai chi (chuan)
Gestion des émotions

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25
Q

Acupuncture : combien de méridiens et points ?

A

12 méridiens et 365 points

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26
Q

Qu’est-ce que la moxibustion ?

A

combustion d’une herbe = armoise sur les points d’acupuncture aidant à faire circuler le « Qi »

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27
Q

Qi gong et tai chi (chuan) =

A

gymnastiques chinoises, qui équilibrer le « Qi » -> prévention des maladies

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28
Q

Le prêtre Egyptien : papyrus d’Ebers

A

plus ancien « codex » connu (17e S av JC) ?
Découvert à Louxor au 19e S
Traite de maladie, chirurgie, dentisterie, contraception
1ère référence au cancer

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29
Q

Combien de substances sont référencés dans le papyrus d’Ebers ?

A

875 substances y sont référencées

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30
Q

papyrus d’Ebers : opium =

A

drogue sédative

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31
Q

papyrus d’Ebers : extraits de foie =

A

améliorer la vision nocturne (vit. A)

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32
Q

papyrus d’Ebers : saule =

A

précurseur de l’aspirine, pour les douleurs

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33
Q

papyrus d’Ebers : scille =

A

précurseur des digitaliques, comme cardiotonique

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34
Q

La « Théorie des humeurs » popularisée par :

A

le corpus hippocratique

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34
Q

papyrus d’Ebers : séné et ricin =

A

purgatifs

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35
Q

La « Théorie des humeurs » est à la base de la médecine :

A

antique d’Hippocrate, puis Galien

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36
Q

La « Théorie des humeurs » 4 éléments fondamentaux possédant 4 qualités forment 4 fluides lesquels ?

A

air, feu, eau et terre
chaud, froid, sec ou humide
sang, bile jaune, pituite, atrabile

37
Q

Théorie des humeurs : le sang =

A

air chaud et humide, vient du foie et est reçu par le cœur (caractère sanguin ou jovial, chaleureux)

38
Q

Théorie des humeurs : la bile jaune =

A

feu chaud et sec, vient du foie (caractère bilieux enclin à la violence)

39
Q

Théorie des humeurs : la pituite =

A

ou phlegme ou lymphe : eau froide et humide, vient du cerveau (caractère lymphatique qui garde son sang froid, apathique)

40
Q

Théorie des humeurs : l’atrabile =

A

ou bile noire : terre froide et sèche, vient de la rate (caractère mélancolique, anxieux)

41
Q

Théorie des humeurs : les maladies proviennent d’un

A

déséquilibre entre ces humeurs les traitements visent à rétablir cet équilibre

42
Q

Influence des saisons selon la « Théorie des humeurs »: Hiver froid et humide =

A

pituite domine, donc maladies pituiteuses caractéristiques de cette saison : rhumes et bronchites avec expectoration de phlegme ou mucosités

43
Q

Influence des saisons selon la « Théorie des humeurs »: Printemps chaud et humide =

A

sang avec risque de maladies hémorragiques

44
Q

Influence des saisons selon la « Théorie des humeurs »: Eté chaud et sec =

A

échauffe la bile et aggrave affections bilieuses et fièvres

45
Q

Influence des saisons selon la « Théorie des humeurs »: Automne sec et froid =

A

favorise atrabile et mélancolie

46
Q

Chaque saison correspondant à un élément :

A

printemps = air / été =feu / automne = terre / hiver = eau

47
Q

Tempéraments des saisons :

A

sanguin au printemps, bilieux en été, mélancolique en automne et flegmatique en hiver

48
Q

Hippocrate de COS (5e S av. J-C)

A

Médecin grec, contemporain de Périclès (homme
politique) et Socrate (philosophe)
père de la médecine, fondateur de la médecine hippocratique (institue en discipline distincte des autres disciplines notamment la philosophie et la religion
pour lui, la maladie n’est pas d’origine divine mais naturelle
À l’origine du 1er fondement scientifique par l’observation des symptômes
À l’origine de la théorie des contraires
Auteur du serment que prêtent les médecins avant d’exercer leur art

49
Q

théorie des contraires distingue les formes à :

A
  • Usage interne (pilules, pastilles molles, suppositoires)
  • Usage externe (potions, infusions, vins)
50
Q

TYRTAMOS (4e S av. J-C)

A

Surnommé THEOPHRASTE, divin parleur. Né sur l’île de Lesbos
Sa spécialité est la botanique avec ses ouvrages
Père de la théorie des signatures
Cette théorie d sera reprise comme la base des soins au Moyen-âge puis par Paracelse à la Renaissance

51
Q

Tyrtamos ses ouvrages :

A

:« Histoire des plantes » et « Causes des plantes » où il décrit quelques 500 plantes avec précision (pavot, ciguë, hellébore ou rose de Noël et mandragore) avec leurs propriétés ainsi que leurs dangers (ex. hellébore « qui consume et brûle comme le feu et qui peut provoquer des convulsions mortelles »)

52
Q

Tyrtamos et la théorie des signatures =

A

(« signatura rerum »), qui se retrouve en fait aussi dans la tradition chinoise. Cette théorie veut que les propriétés physiques (forme, couleur, odeur, goût) d’une plante ou d’une partie d’une plante évoquent un intérêt thérapeutique

53
Q

Aulus Cornelius CELSUS ou CELSE => l’Hippocrate latin et le Cicéron de la Médecine (1e S ap. J-C) :

A

Encyclopédiste et médecin qui exerça à Rome au Ier siècle ap. J-C sous le règne de l’empereur AUGUSTE
« De Medicina : libri octo » = premier ouvrage médical imprimé en caractères mobiles latins composé de 8 livres
Comme chez Hippocrate, le régime est le premier outil thérapeutique : « Le meilleur médicament est la nourriture donnée à propos. »

54
Q

« De Medicina : libri octo » =

A

traité de médecine récapitulant toutes les connaissances accumulées depuis Hippocrate où il classe les maladies en 3 catégories :
Maladies curables par le régime alimentaire (touchent les gens bien portants) : distingue maladies générales et maladies locales
Maladies curables par les médicaments (les remèdes): décrit les urgences médicales et les infections chroniques dont le traitement peut être retardé
Maladies curables par l’art manuel (la chirurgie): différenciation entre maladies d’organes et maladies osseuses (orthopédiste)

55
Q

Celse commente avec précision l’art de :

A

nourrir le malade selon son âge et la phase de sa maladie

56
Q

Claudius GALIEN (2e S ap. J-C)

A

Médecin grec, né à Pergame (Asie mineure)
Etudie médecine et anatomie sur animaux,
avant de travailler comme assistant au temple d’ASCLEPIOS
Médecin des Empereurs Marc-Aurèle puis Commode
Pratique de nombreuses expérimentations sur animal Participe à la renommée de la THERIAQUE
Père de la pharmacie
Prépare lui-même ses médicaments (a donné son nom aux formes pharmaceutiques = galéniques)
Auteur du serment des apothicaires que prêtent les pharmaciens avant d’exercer leur art

57
Q

THERIAQUE =

A

antidote aux poisons composée de 3 Ingrédients de base: opium, miel, chair de vipère auxquels on ajoute des toniques, excitants et aphrodisiaques …. très appréciés à Rome

58
Q

Théorie des signatures :

A

soins par les formes qui associe l’intérieur comestible d’une noixavec le cerveau
Le contour, l’odeur, la couleur ou l’environnement d’une plante sont des indices de ses vertus thérapeutiques

59
Q

Théorie des signatures -> de part l’aspect des feuilles, fleurs ou graines :

A

Sagittaire (Sagittaria sagittifolia) était utilisée pour guérir les plaies occasionnées par les flèches
Vipérine commune (Echium vulgare) était réputée guérir les morsures de serpent, ses graines ayant quelque ressemblance avec la tête d’une vipère

60
Q

Théorie des signatures -> De part la couleur :

A

Pimprenelle (Sanguisorba officinalis), dont on pensait que la couleur rouge était due à sa capacité d’absorber le sang, d’où son nom propriétés hémostatiques

61
Q

Ibn Sina dit AVICENNE (10 e S ap. JC) :

A

L’un des représentants principaux de la médecine byzantine et arabe
Philosophe, écrivain, médecin, mathématicien et astronome médiéval perse
Ecrit + de 250 ouvrages
Travaux visionnaires sur la circulation sanguine, la cataracte, le diabète, la transmission des maladies infectieuses, etc…
Œuvre majeure : le Canon de la Médecine
Se démarque dans les domaines de l’ophtalmologie, de la gynécologie-obstétrique et de la psychologie : description des symptômes des maladies répertoriées à l’époque y compris celles relevant de la psychiatrie

62
Q

le Canon de la Médecine

A

composé de 5 livres (dont le volume II qui liste des médicaments avec les propriétés thérapeutiques)

63
Q

Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim dit Paracelse (16e s) :

A

Médecin suisse qui enseigne et publie en allemand
Pour lui, la médecine repose sur 4 piliers (Le Paragranum 16e S)
Précurseur de la psychosomatique, de la toxicologie, de la médecine du travail, de la balnéologie, et de l’homéopathie…
Utilise des sels de métaux lourds (mercure contre la syphilis)
Introduit la notion de relation pharmacodynamique dose-réponse : « C’est la dose qui fait qu’une substance n’est pas toxique »

64
Q

Le Paragranum 16e ) :

A
  • la philosophie : santé et maladie dépendent de l’harmonie entre l’homme et la nature ; théorie des signatures (soin par la forme)
  • l’astrologie
  • l’alchimie : au sens de la recherche du pouvoir résidant dans les médicaments (pré-science du principe actif)
  • la vertu du médecin : conscience, honnêteté, responsabilité
65
Q

André VESALE/Andries Van WESEL (16e S) :

A

Né à Bruxelles, se forme à Louvain, Montpellier et Paris puis part en Italie, à Padoue.
Père de l’anatomie moderne -> effectue lui-même ses dissections dès l’âge de 20ans sur des cadavres du gibet de Monfaucon près de Paris (élève de Jacques DUBOIS dit Jacobus SYLVIUS)
Constatant plusieurs erreurs commises par Galien publie son ouvrage fondateur : « De la fabrique du corps humain »
2°édition de la « Fabrica »
Devient le médecin personnel de Charles-Quint puis de Philippe II d’Espagne ; Il fut également, comme Ambroise Paré, appelé au chevet du roi de France Henri II
Condamné au bûcher par le tribunal de l’inquisition de Madrid -> fut sauvé par Philippe II qui commua sa peine en un exil définitif et à un pèlerinage à Jérusalem dont il mourra au retour

66
Q

« De la fabrique du corps humain » :

A

composé de sept parties (os, muscles, vaisseaux, système nerveux, abdomen, thorax et cerveau)

67
Q

2°édition de la « Fabrica » :

A

rectifie délibérément certaines erreurs antérieures de Galien (mâchoire humaine n’est composée que d’un seul os, et non de deux et prétendu passage du sang du ventricule droit au gauche pour le cœur)

68
Q

Gabriel FALLOPE/Gabriele FALLOPIUS (16 e S) :

A

Naturaliste, botaniste, anatomiste et chirurgien italien, considéré comme l’un des plus importants anatomistes et médecins de son époque
Elève de VESALE, il lui succède comme professeur d’anatomie à Padoue où il a pu disséquer jusqu’à 7 cadavres par an (rare à l’époque)
Corrige et précise VESALE dans son anatomie de l’œil, en situant la position du cristallin et du corps ciliaire
Décrit en détail le tympan, les structures de l’oreille moyenne et de l’oreille ainsi que le parcours du nerf acoustique
« Observations anatomiques »
« de morbo gallico »

69
Q

Dans ses « Observations anatomiques » :

A

décrit appareil génital féminin en notant analogie structurelle entre clitoris et verge
à l’origine du terme vagin
Célèbre pour découverte des tubes utérins ou trompes de Fallope

70
Q

« fourreau d’étoffe légère, fait sur mesure, pour protéger des maladies vénériennes » :

A

Après avoir testé son efficacité sur 1100 hommes propose utilisation du préservatif pour se protéger de l’épidémie de syphilis dans « de morbo gallico » publié à titre posthume : « Le préservatif doit rester en place 4 à 5H APRES le rapport physique »

71
Q

René-Théophile-Marie-Hyacinthe LAENNEC (19 e S) :

A

Né à Quimper, élevé par un oncle directeur de l’école
de médecine de Nantes, il est l’élève de CORVISART (professeur de physiologie) à l’hôpital de la Charité de Paris
Nommé à l’Hôpital Necker, il s’intéresse aux maladies pulmonaires. Il découvre et décrit toute la sémiologie pulmonaire
Son ouvrage majeur est le «Traité d’auscultation médiate»
Il est l’inventeur du stéthoscope et de l’auscultation pulmonaire.

72
Q

Joseph PELLETIER (19e S) :

A

pharmacien et chimiste français
Professeur-Assistant d’histoire naturelle à l’Ecole de Pharmacie puis professeur de l’Ecole de Pharmacie et directeur-assistant, il fut élu à l’Académie de Science en 1840
En sus de ses activités scientifiques, industrielles et académiques => a toujours conservé l’activité de la pharmacie parisienne, héritée de son père.

73
Q

Joseph Bienaimé CAVENTOU (19e S) :

A

pharmacien français
A étudié simultanément à l’École de pharmacie et à la faculté des sciences
entré à l’hôpital Saint-Antoine où il disposa d’un laboratoire qui lui permet de mener ses recherches
Elu à l’Académie de médecine en 1821, il fut professeur de toxicologie à l’École de pharmacie

74
Q

PELLETIER et CAVENTOU :

A

ont travaillé en étroite collaboration pendant 25 ans. Ils se sont concentrés sur l’étude des alcaloïdes des végétaux.

75
Q

isolement des composés suivants :

A

émétine, à partir de l’ipeca (Carapichea ipecacuanha) -> sirop d’ipeca utilisé pendant longtemps comme vomitif dans les intoxications par voie orale
strychnine, à partir de la noix vomique ou vomiquier (Strychnos nux- vomica)-> poison utilisé à faible concentration, pour ses propriétés stimulantes sur SNC (Adolf HITLER 6 piqûres par jour pour tenir pendant bombardements de Berlin par Soviétiques à la fin de la 2nd guerre mondiale)
quinine, à partir de l’écorce du quinquina (Cinchona rubra) -> alcaloïde naturel antipyrétique, analgésique et surtout, antipaludique utilisé pour prévention du paludisme (ou « malaria ») avant d’être supplantée par ses dérivés : chloroquine et primaquine
caféine

76
Q

Claude BERNARD (19e S) :

A

Préparateur en pharmacie, il fait des études de pharmacie puis de médecine pour devenir médecin
Fondateur de la médecine expérimentale, il décrit de nombreux mécanisme en physiologie
Malgré son échec à l’agrégation, Il devient par la suite professeur au Collège de France, à la Sorbonne et au Muséum national d’histoire naturelle

77
Q

mécanisme en physiologie de C.Bernard :

A

• Le rôle de la sécrétion exocrine du pancréas dans la digestion
• Le rôle du foie dans le métabolisme du glucose…

78
Q

Camille FERON-VRAU (19e S)

A

Médecin et entrepreneur Lillois, figure du catholicisme social
Histoire liée à celle de Philibert VRAU, fils d’un industriel Lillois du textile
Docteur en médecine après avoir fait ses études à Paris
Chef des travaux d’anatomie à l’École de médecine de Lille, dirigée par le docteur CAZENEUVE puis assistant de sa clinique médicale

79
Q

2 beaux frères :

A

Epouse Marie VRAU, sœur de son ami Philibert et abandonne à regret toutes ses activités médicales pour seconder son beau-frère dans la direction de l’entreprise (1 120 ouvriers) à la demande de sa belle mère
ont aidé financièrement à édifier des logements ouvriers décents et des écoles primaires, et à terminer la basilique Notre-Dame-de-la- Treille à Lille.
ont fondé ensemble l’Université Catholique de Lille dont la faculté de médecine et de pharmacie est principalement l’œuvre de Camille FERON-VRAU

80
Q

il obtint de l’administration des Hospices de Lille le droit d’occuper l’aile

A

droite constituée de 200 lits du tout nouvel hôpital Sainte-Eugénie (femme de Napoléon III) pour y enseigner la médecine, la chirurgie et les accouchements aux étudiants de la jeune faculté catholique contre 140 000 francs or
argent a permis d’ouvrir l’aile gauche de cet hôpital qui a été affectée à la Faculté de Médecine d’État qui venait de se substituer à l’école secondaire de médecine
l’hôpital Sainte-Eugénie pris le nom d’hôpital de la Charité qui fut fermé suite au transfert des lits de l’aile droite à l’hôpital Saint Vincent de Paul qui venait d’ouvrir puis il ouvre les dispensaires Saint- Raphaël et Saint-Camille, avec le double objectif de soigner les pauvres et d’assurer la formation clinique des étudiants. A l’origine de l’hôpital Saint- Antoine-de-Padoue qui ouvrit ses portes aux enfants malades

81
Q

la faculté rénovée de Médecine et Maïeutique de Lille porte son nom depuis

A

mars 2017

82
Q

Ernest DUCHESNE (20e S) :

A

Médecin militaire français qui découvrit 31 ans avant la découverte de la pénicilline par Alexander Fleming que certaines moisissures pouvait neutraliser la prolifération des bactéries
Thèse soutenue : « Contribution à l’étude de la concurrence vitale chez les micro-organismes : antagonisme entre les moisissures et les microbes »
Meurt des suites d’une pneumonie de nature virale après 5 ans passés en centre de soins à Amélie-Les-Bains
En 1949, Académie Nationale de Médecine le reconnait comme le précurseur de la thérapie au moyen des antibiotiques et désigne cette dernière comme l’une des plus grandes découvertes du XXème siècle…

83
Q

Joseph WILLOT (20e S) :

A

Etudes à la Faculté Libre de Médecine et de Pharmacie et à la Faculté Libre des Sciences de Lille
Préparateur de chimie pharmaceutique et de toxicologie
Licencié es-sciences (certificat supérieur de chimie générale et de minéralogie, certificat supérieur de chimie appliquée)
Pharmacien de 1ère classe et pharmacien-major de 2ème classe de réserve
Docteur en pharmacie de l’Université de Paris
Maître de conférences, chargé de cours de pharmacie à la Faculté Libre de Médecine et de Pharmacie de Lille succédant au Professeur Charles Ernest SCHMITT
Professeur suppléant de la chaire de Pharmacie à la Faculté Libre de Médecine et de Pharmacie de Lille
Résistant pendant la Grande Guerre de 1914 à 1917. Traduit devant un conseil de guerre, il sera déporté en Allemagne. Très affaibli physiquement, il meurt

84
Q

Créateur avec son oncle de :

A

fabrique de pansements aseptiques => « La Société
du Crêpe Willot » qui s’installe à Roubaix
➢ A la fin de la 1ère Guerre Mondiale => oncle reprend la société et petits fils de ce dernier implanteront la première machine à fabriquer les couches fin des années 60 (« PEAUDOUCE »)

85
Q

les 4 frères Willot, fondateurs société :

A

Agache-Willot (« Dior Couture, Ted Lapidus, Conforama »…) => précurseurs de l’empire Moët-Hennessy- Louis Vuitton (LVMH)…

86
Q

Joseph willot Titulaire de :

A

’une officine avec un laboratoire associé de chimie et de bactériologie en plein centre de Roubaix => création une gamme très complète de produits qui portent son nom : cachets Extraits Rénal ou Thyroïdien et Myogène

87
Q

cachets Extraits Rénal ou Thyroïdien et Myogène :

A

suc musculaire intégral, obtenu à froid à partir de viande de bœuf, concentré dans le vide et rendu inaltérable et agréable à prendre => 1 càs de ce sirop = tous les PA de 100g de viande crue

88
Q

Les « 50 glorieuses » (1930-1980) :

A

Découverte de la majorité des classes thérapeutiques à cette période
Industrialisation de la production des médicaments, Création de grands laboratoires pharmaceutiques
La médecine devient curative et individuelle mais l’efficacité des médicaments n’est pas souvent démontrée…

89
Q

Découverte de la majorité des classes thérapeutiques à cette période :

A
  • L’insuline
  • Les antibiotiques : pénicillines, Les sulfamides antibactériens
  • Les anti-vitamines K
  • Les antihistaminiques H1 (prométhazine = PHENERGAN)
  • Les neuroleptiques et les antidépresseurs
90
Q

Vers l’ « Evidence-Based Medicine » :

A

Révélation du danger des médicaments : Scandales sanitaires (Affaire de la THALIDOMIDE, Affaire du MEDIATOR )
Nécessité de démontrer l’efficacité et la moindre toxicité
Nécessité de ne plus s’appuyer sur des cas individuels mais sur un grand échantillon par comparaison statistique avec un bras témoin :
« essais cliniques multicentriques randomisés en double aveugle »
Afin de réguler et d’évaluer le rapport bénéfice/risque :
- Création des agences du médicament (Agence Française du Médicament, Agence Européenne du médicament)
- Création d’un système de pharmacovigilance