Histo normale Flashcards
Vestiges mésonéphriques
- Canaux de Wolf/Gartner
- Pelvis, ligament large, col (20% des femmes), trompes, ovaires, ganglions vagin (paroi latérales, en profondeur)
- Petits canaux, sécértions éosinophiles hyalinisés, une seule couche de cellules sans cils
- Gata-3 +
- Kystes, hyperplasie, adénome, adénocarcinome
Glandes para-urethrales (galndes de Skene)
- Homologues de la glande prostatique chez l’homme
-Histologie et biochimie
-Secrétions ressemblent à celles de la prostate - Paroi vaginmale antérieure
- Biospies/résections du vagin
- Anomalies : kystes, infection bactérienne, Trichomonas (réservoir), adenocarcinomas (histo et IHC idem à l’ADK prostatique)
Vestiges de l’épithélium des canaux Mullériens (Adénose)
- 3 formes :
-Embryonaire (rare)
-Tuboendometriale : Cellules sombres et claires, souvent ciliées, idem à épithélium tubo-endométrial (séreux) ; svt utérus/trompe/vagin ; DES –> Carcinome à cellules claires
-Mucineuse : idem glandes endocervicales; svt endocol/vagin supérieur; progestérone –> hyperplasie microglandulaire du vagin - Vagin supérieur»_space;> inférieur
- Adénocarcinome à cellules claires (DES, vagin et col)
Vaginal adenosis in which the glandular epithelium is mucinous (A), tuboendometrial (B), or of the immature embryonic type (C).
Système müllerian étendu
- Trompes, utérus et épithélium ovarien de surface
- Origine de néoplasies et changements métaplasiques non néoplasiques communs
Différenciation des organes génitaux internes
- Dépend de la présence d’ovaires ou de testicules
- Foetus mâle :
-Cellules de Leydig : testostérone
-Cellules de Sertoli : Substance anti-müllerian (non stéroïdienne)
-Persistence, différentiation et croissance des canaux mésonephriques (Wolffiens) : système génital masculin
-Régression du système Müllérien - Foetus femelle : persistance des structures mülleriennes et régression des canaux Wolfiens/ mésonephriques
Nucléoles dans les cellules endocervicales
- Discrets/peu visibles dans les cellules normales au repos
- Proéminants si :
1. Régénération
2. Grossesse
3. Transformation néoplasique
Mitoses dans les cellules endocervicales
- Si facilement trouvées :
-Envisager un ADK bien différencié ou un carcinome in situ
-En particulier si noyaux de grande taille et nucléoles proéminents - Peuvent être trouvées dans les cellules glandulaires de l’endométriose cervicale.
Diagnostic
Muqueuse endocervicale normale :
* La plupart des noyaux de localisation basale caractéristique
* Cytoplasme riche en mucine
* Parfois rares cellules à goblet
2 Caractéristiques qui devraient entraîner une inspection plus approfondie des glandes endocervicales pour éliminer une transfoprmation maligne
- Noyaux de grande taille
- Perte de mucine apicale
Diagnostic
Épithélium pavimenteux mature de l’exocol
* Maturation normale des cellules basales aux cellules superficielles.
* Cytoplasme clarifié (glycogène) : ne doit pas être confondu avec la koïlocytose.
Diagnostic
Atrophie postménopausique de l’épithélium pavimenteux cervical
* Les cellules immatures peuvent ressembler aux cellules du SIL de haut grade (CIN).
Diagnostic
Cellules à goblet dans l’endocol
* Noyaux des cellules contenant de la mucine déplacés vers la base de la cellule et comprimés par la mucine cytoplasmique
* La présence de cellules à goblet et de cellules neuroendocrines dans la muqueuse endocervicale normale tend à déstabiliser la distinction conventionnelle en pathologie ovarienne entre la différenciation mucineuse müllérienne (c’est-à-dire cervicale) et mucineuse intestinale.
Types de cellules retrouvées dans l’épithélium endocervical
- Cellules mucineuses
- Cellules à goblet
- Cellules ciliées :
-Presque toujours présentes
-Peuvent être un indice de bénignité si aspect de l’épithélium fait craindre un ADK bien différencié.
-Si nombreuses –> métaplasie ciliée/tubaire - Cellules de réserve
- Cellules endocrines
Que faut-il rechercher/éliminer avant de diagnostiquer un ADK in situ de l’endocol ?
Cellules ciliées/métaplasie ciliée
Distinction IHC entre ADK in situ et métaplaise ciliée de l’enodcol
- ADK in situ :
-CEA + et Vimentin -
-p16 + and HPV ISH + (majorité liée à l’HPV) - Métaplasie : CEA- et vimentine +
Diagnostic
Jonction glandulo-pavimenteuse
* Transition nette de l’épithélium pavimenteux mature à droite au tissu glandulaire endocervical à gauche
* Observé à la jonction glandulo-pavimenteuse d’origine, ainsi qu’à la jonction formée par l’épithélium pavimenteux avec le tissu endocervical dans la zone de transformation lorsque l’épithélium pavimenteux est mature.
2 mécanismes supposées intervenir dans la transformation de l’épithélium mucineux endocervical en épithélium pavimenteux
- Épithélialisation pavimenteuse
- Métaplasie pavimenteuse
Étapes de l’épithélialisation pavimenteuse de l’épithélium endocervical
Épithélialisation pavimenteuse :
1. croissance directe de l’épithélium pavimenteux natif mature à partir de l’exocol
2. les cellules pavimenteuse matures se trouvent sous les cellules glandulaires endocervicales, repoussent les cellules endocervicales hors de la membrane basale qui dégénèrent progressivement et disparaissent.
Étapes de la métaplasie pavimenteuse de l’épithélium endocervical
Métaplasie pavimenteuse
1. Prolifération de « cellules de réserve » endocervicales, puis différenciation en cellules squameuses
2. Les cellules de réserve n’ont initialement pas de caractéristiques pavimenteuses : apparaissent plutôt cuboïdes avec des noyaux ronds, se développant sous l’épithélium mucineux, **aspect de cellules basales ou parabasales de l’épithélium pavimenteux.
3. Une fois que les cellules de réserve prolifèrent et se stratifient, elles se différencient en cellules pavimenteuses avec très peu de cytoplasme (métaplasie squameuse immature**).
4. Plus tard, les cellules maturent complètement, avec cytoplasme riche en glycogène, indiscernables des cellules superficielles de l’exocol.
Diagnostic
Épithélialisation pavimenteuse
de l’endocol
Épithélium pavimenteux s’étendant dans les collets des glandes endocervicales. Peut mimer un carcinome invasif.
Diagnostic
Endocol
Épithélium pavimenteux en surface des fentes glandulaires endocervicales.
Si l’épithélium pavimenteux bouche les orifices des fentes : kystes de Naboth ou mucification des sécrétions
Dignostic à toujours considérer devant un aspect de lésion intra-épithéliale de haut grade
Métaplasie pavimenteuse immature
Absence de maturation en surface, cytoplasme des cellules relativement peu abondant et noyaux souvent alongé
Métaplasie pavimenteuse immature
vs
lésion intraépithéliale de haut grade
Métaplasie pavimenteuse immature
* Noyaux uniformes
* Anomalies de la chromatine absentes ou minimes
* Contours nucléaires réguliers/lisses
* Mitoses rares :
-basales
-Absence de ofrmes anormales
Diagnostic
“Tunnel clusters”
mucifiés
Amas de sécrétions secondaires aux bouchons d’épithélium pavimenteux de la zone de transformation
Diagnostic
Métaplasie pavimenteuse immature
Absence de maturation ; cellules similaires aux cellules de la couche basale de l’épithélium pavimenteux.
Peut être confondu avec une lésion intraépithéliale de haut grade.
Diagnostic
Jonction glandulo-pavimenteuse fonctionnelle
* Épithélium métaplasique à droite.
* Maturation au stade cellulaire parabasal avec kératinisation abrupte plutôt que la séquence de maturation normale des cellules superficielles (à gauche)
Diagnostic
Métaplasie pavimenteuse de l’endocol
* Foyers d’épithélium pavimenteux métaplasique dans la zone de transformation à la jonction glandulo-pavimenteuse. Ces foyrs finiront par fusionner.
* –> aspect irrégulier
Caractéristiques souvent retrouvées dans la néoplaise plutôt que la métaplasie et l’épithélialisation
de l’endocol
- Pléomorphisme moderé à marqué
- Absence de maturation (aussi dans la métaplaise immature)
- Contours nucléaires irréguliers
- Mitoses suprabasales
- Mitoses anormales
- Nucléoles habituellement discrets (souvent proéminents dans la métaplasie sauf si immature et dnas les chnagements réactionnels/cervicite)
Diagnostic
Vestiges mésonéphriques dans le col l’endocol
* Fente centrale
* Tubules autour
* Revêtement cuboïdes simple
* Sécrétions éosinophiles PAS+ dans la lumière
(CD10+, aussi contrepartie maligne)
À ne pas confondre avec un ADK bien différencié
2 situations qui causent l’hyperplasie glandulaire/microglandulaire du col
- Grossesse
- Progestatifs
4 Changements de l’endocol rencontrés durant la grossesse
- Hyperplasie glandulaire/microglandulaire
- Réaction d’Arias-Stella
- Métaplasie pavimenteuse immature
- Décidualisation stromale focale
Diagnostic
Réaction déciduale du col utérin
l’aspect en plage peut mimer un carcinome épidermoïde, mais les noyaux sont bénins
Glandes endocervicales profondes/kystes de Naboth
vs
“Minimal deviation adenocarcinoma” (MDC)
- Configuration en pince de crabes dans l’ADK
- Cellules ciliées dans bénin
Mitoses facilement retrouvées dans l’épithélium endocervical ?
- Endocol normal : mitoses rares
- Métaplasie/régénération : mitoses peuvent être nombreuses mais pas de formes anormales
- ADK, in situ ou infiltrant
Comparer avec épithélium normal adjacent ; IHC p16 et/ou ISH HPV haut risque
Artéfacts dans les biopsies/curetage de l’endomètre
- Télescopage (curetage)
- Pseudo glande dans une glande (coupe tangentielle des glandes)
- Pseudoksytes/pseudobourgeons (coupes tangentielles de la surface)
- Rétraction péri-glandulaire (fixation)
- Vacuolisation du cytoplasme (autolyse)