Hématopoïétique Flashcards

1
Q

Hémorragie thymique spontanée ou idiopathique du chien

A

• Signes : Hémorragie thymique massive chez jeunes chiens (<1an)
Signes cliniques aigus = reliés à hémorragie interne massive (choc hypovolémique)
Gros hématome remplissant le médiastin crânial, parfois hémothorax. Coupes sériées de l’hématome: démontrent que le thymus est à l’origine des hémorragies.
• Causes : Coagulopathie (rodenticide anticoagluant, test complémentaires nécessaires) Trauma violent (collision, hyperextension cervicale) Rupture gros VS (aorte)
Une fois causes éliminées, on parle d’hémorragie (ou hématome) thymique spontanée/idiopathique

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2
Q

Immunodéficience combinée équine

A

Cause : Maladie congénitale et héréditaire chez race Arabe ou croisé Arabe, Due à gène autosome récessif
Signes Poulains normaux à naissance, mais développent problèmes respiratoires et parfois digestifs (meurent souvent avant l’âge de 5 mois)
Ceci cause:
• Lymphopénie marquée
• Absence d’IgM (avant tétée)
• Absence progressivement d’IgG (colostraux)
À nécropsie: hypoplasie du thymus, Lésion non-lymphoïde la + fréquente est une bronchopneumonie à adénovirus

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3
Q

Atrophie/involution

A
  • Diminution de volume +/- marquée de l’organe, Physiologique/normale (involution) ou Pathologique (atrophie)
  • Causes : plrs
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4
Q

Principales causes d’atrophies thymiques

A

• Corticostéroïdes endogènes (stress) ou exogènes :
• Infections virales avec un mécanisme d’apoptose
o (Parvovirose canine/féline = thymus fortement atrophie + Dans moelle osseuse, destruction des différentes lignées hématopoïétiques, surtout lignée myéloïde)
o Diarrhée à virus bovine ou BVD (pestivirus)
o Distemper canin (morbilivirus)
o Rétroviroses félines
o FeLV (oncorétrovirus et FIV (lentivirus)
• Malnutrition et agents chimiothérapeutiques

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5
Q

Thymome

A

• Néoplasmes des cellules épithéliales thymiques
• Surtout chez animaux âgés
• Masses encapsulées, nodulaires et fermes situées dans le médiastin crânial
• Grande majorité sont bénins
• Certains peuvent être associés à des syndromes paranéoplasiques
o (Myasthénie grave (chien), Dermatite exfoliative (chat))

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6
Q

Lymphome thymiques (médiastinal)

A
  • Néoplasme le + commun du thymus
  • Néoplasme malin des lymphocytes T.
  • Surtout chez les chats (aussi jeunes que 6 mois) infectés par FeLV et les jeunes bovins
  • Chat: se caractérise par une/plusieurs masses confluentes blanchâtres à grisâtres dans le médiastin crânial
  • Bovin: masse unique en région cervicale ventrale et/ou dans l’entrée thoracique
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7
Q

Pigmentations des NL

A
  • Accumulation de pigments dans les NL (macrophages)
  • Cause : Quand un NL draine un foyer hémorragique ou, chez les porcelets, le site d’injection de fer, il y a accumulation d’hémosidérine dans les macrophages (hémosidérose). –> Hémosidérose: se caractérise par une coloration brun-orange, surtout dans la médulla
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8
Q

Hyperplasie (lymphadénopathie) réactionnelle

A
  • Quand une grande qté d’Ag arrive dans un NL, il y a augmentation du # de macrophages et de lymphocytes (multiplication et recrutement) = hyperplasie ou de lymphadénopathie réactionnelle (associé à la fx immunologique du NL (pas inflammatoire)).
  • NL est alors augmenté de volume, mais architecture générale préservée et garde sa mobilité
  • À l’histologie: Hyperplasie folliculaire (suite à réponse des LB à une stimulation antigénique prolongée –> normal pour NL drainant certaines muqueuses (e.g. cervicaux et mésentériques) –> hyperplasie lymphoïde folliculaire atypique dans les cas + marqués (peut être confondue avec un lymphome)
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9
Q

Maladies virales/infections associées à lymphadénopathie réactionelle généralisée

A
  • Phase initiale de l’infection par FeLV et FIV (rétrovirus) –> Hyperplasie folliculaire parfois sévère (atypique)
  • SRRP (syndrome reproducteur et respiratoire porcin, artérivirus) –> Lymphadénopathie réactionnelle localisée (cavité thoracique) ou généralisée
  • Fièvre catarrhale maligne (herpesvirus ovin type 2 ou OHV-2) –> Lymphadénopathie généralisée
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10
Q

Lymphadénite virales

A

Syndrome de dépérissement post-sevrage (porc)
• Cause : par circovirus porcin de type 2 (PCV-2).
• Signes: dépérissement en fin de pouponnière
Lésion caractéristique: lymphadénomégalie généralisée avec aspect homogène du parenchyme à la coupe.
Déplétion lymphoïde Inflammation granulomateuse dans tissus lymphoïdes à l’histo
*Bien établi que les lésions des tissus lymphoïdes sont causées par PCV-2. –> Mais l’intensité du syndrome de dépérissement dépend d’une activation du système immunitaire, le plus souvent par une co-infection.

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11
Q

Lymphadénites bactériennes –> Lymphadénite caséeuse (mouton/chèvre)

A

• Signes : Caractérisé par formation d’abcès dans NL externes et internes et/ou organes internes (poumons+)
Pas d’impact clinique sauf si abcès internes se rompent et si localisation nuit à l’alimentation/respiration
• Cause : Corynebacterium pseudotuberculosis (bâtonnet G+)
*Ovin: abcès aspect lamellaire caractéristique (pelure d’oignon) causé par encapsulation successive

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12
Q

Lymphadénites bactériennes –> Gourme (cheval)

A
  • Signes : nasopharyngite purulente avec lymphadénite abcédacée des NL mandibulaires et rétropharyngiens (resp)
  • Cause : par Streptococcus equi
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13
Q

Lymphadénites bactériennes –> Rhodococcus equi (cheval)

A
Chez les poulains
•	Signes : 
	Pneumonie
	Entérocolite pyogranulomateuse
	Lésions intestinales s’accompagnent souvent d’une lymphadénite mésentérique/mésocolique pyogranulomateuse marquée
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14
Q

Lymphome

A

• Seul néoplasme primaire fréquent des NL
• Néoplasme malin des lymphocytes
• Décrit chez toutes les espèces domestiques (dont aviaire/reptile)
• Peut impliquer tous les organes lymphoïdes ainsi que tous les autres organes, y compris la peau.
–> Voir les notes pour détails de distribution
Signes: NL augmentés de volume, uniformément blanc-gris (perte de l’architecture normale), infiltration diffuse et nodulaire de certains organes

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15
Q

Lymphome : Forme multicentrée ou généralisée

A
  • Implique plusieurs NL, souvent de façon symétrique

* Aussi d’autres organes (++ foie, rate, rein, coeur, tractus GI)

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16
Q

Lymphome Forme alimentaire

A

• Implique la paroi intestinale et parfois gastrique, les NL mésentériques

17
Q

Lymphome : Forme cutanée

A

• Implique peau et/ou TSC.
• Peuvent être sous-divisés histologiquement selon qu’ils infiltrent ou non l’épiderme et/ou l’épithélium des follicules pileux, en:
o Lymphome épithéliotropes
o Lymphome non-épithéliotropes
** Les mêmes termes peuvent s’appliquer aux lymphomes intestinaux

18
Q

Lymphome : Lymphome solitaire

A

• Nommé selon l’organe affecté: rénal, oculaire, nerveux..

19
Q

Hématome splénique

A

• Relativement fréquent chez le chien
• Peut être confiné à la rate et atteindre une grande taille
• Peut aussi y avoir rupture de la capsule et hémorragie abdominale (hémopéritoine)
• Aspect macro de l’hématome varie selon qu’il est récent (caillot sanguin) ou organisé (plus ferme et plus pâle)
• Peut être due à:
o Trauma violent sur une rate normale ou augmentée de volume
o Lésion sous-jacente qui se rupture de façon spontanée ou suite à un trauma mineur

20
Q

Plaques (nodules) sidérotiques (rate)

A
  • Changement non pathologique
  • Fréquemment observée dans rate chien non-agé
  • Se caractérise par la présence de plaques jaunâtres/brunâtres à grisâtres sur la capsule splénique, principalement aux marges de la rate.
  • Correspondent à des dépôts ferro-calciques
21
Q

Congestion splénique passive

A

Signes: Lors de congestion passive aiguë, la rate est diffusément grosse, légérement flasque et cyanosée (noir-bleu); du sang foncé s’écoule à la coupe.

Cause: Barbiturique cause la plus fréquente (anesthésie et euthanasie)

22
Q

Torsion (ou volvulus) splénique

A

o Observée chez le chien et le porc (surtout truie)
o Avec/sans torsion/volvulus gastrique (torsion gastro-splénique)
o Si l’animal survit, évolue vers l’infarcissement veineux

23
Q

Splénite bactérienne

A

 Salmonellose septicémique chez le porc –> Salmonella choleraesuis; diffuse
 Rouget septicémique chez le porc –> Erysipelothrix rusiopathiae; diffuse
 Lymphadénite caséeuse chez ovin/caprin –> Corynebacterium pseudotuberculosis; splénite abcédée
 Yersiniose/pseudotuberculose –> Yersinia pseudotuberculosis; Cause des lymphadénite mésentérique, une splénite et hépatite nécropurulente –> Doit être différenciée de la tularémie (Francisella tularensis; lièvre, castor)
 Maladie du charbon –> Anthrax, Bacillus anthracis (Chez les ruminants, rapidement fatale qui cause splénite sévère –> Rate sera:
o Fortement augmentée de volume (splénomégalie diffuse sévère)
o Flasque
o Parenchyme déliquescent et sang foncé à la coupe

24
Q

Anémie

A

o Splénomégalie diffuse présente à divers degrés dans plusieurs types d’anémie, surtout quand l’anémie implique une hémolyse extravasculaire

25
Q

Hémangiosarcome

A
  • Néoplasme des cellules endothéliales (vasculaire), rencontré chez le chien.
  • Hémangiosarcome (malin) est + fréquent que hémangiome (bénin)

o Signes: Se caractérise par un ou plus souvent plusieurs nodules rouges faisant protrusion à surface de rate.
Néoplasme malin qui donne souvent métastase (foie, poumon, péritoine)
S’accompagner d’un hématome (auquel ils prédisposent)

26
Q

Hémangiome

A

Néoplasme des cellules endothéliales (vasculaire), rencontré chez le chien.

o Signes: Se caractérise par un nodule rouge, souvent unique.
S’accompagner d’un hématome (auquel ils prédisposent)

27
Q

Hyperplasie nodulaire

A
  • Changement fréquemment observé dans la rate des chiens âgés
  • Se caractérise par un/pls nodules qui varient de blanc-gris à rouge selon la proportion de pulpe blanche/rouge (souvent marbrés)
  • Non pathologique en soi, mais peut s’accompagner d’un hématome (auquel il prédispose)
28
Q

Lésions histiocytaires (sarcome histiocytaire et hystiocytaire réactionnelle)

A
  • Impliquant entre autres la rate (Bouvier Bernois, Rottweiler, Golden)
  • On peut voir des nodules blanc-gris ou plus rarement, splénomégalie diffuse