GROUPE II Flashcards
Groupe à court terme
Petit système fermé de membres interagissant sur une question d’intérêt commun, dont la participation est stable et qui se réunissent une ou quelques fois.
Le groupe à court terme doit être selon Steinberg (2008)
1 à 5 rencontres
4 avantages du groupe à court terme
- Travailler plus rapidement et accepteront d’aller directement au coeur du problème en laissant tomber les résistance.
- Risque de dépendance envers l’intervenant est moins grand.
- Les limitations de temps réduisent les taux d’abandon, la durée de l’intervention étant fixée dès le départ.
- Atteindre des gens qui ne participeraient pas autrement en raison du temps.
7 défis du groupe à court terme.
- Être réaliste avec les objectifs de départ.
- Moins de contenu abordé.
- On ne peut pas espérer une profondeur de relation comparativement aux groupes de longue durée.
- Les personnes plus prudentes et moins habituées à ce contexte sont susceptibles de rester dans les relations superficielles.
- Moins susceptibles de discuter de thèmes intimes.
- Impression de manquer de temps pour discuter.
- Impression de manquer de temps pour ajuster le contrat initial.
une particularité reliée aux objectifs de groupe de courte durée.
De s’assurer que les objectifs sont clairs, atteignables et réalistes dans les limites de temps établi est encore plus important.
Comment encourager la présence d’aide mutuelle et la cohésion dans ces groupes?
En ayant un groupe homogène et en encourageant les comportements associés à l’aide mutuelle et à la cohésion.
Vrai ou faux, dans les groupes à court terme, il n’est pas nécessaire de préserver du temps pour aborder la dissolution.
FAUX
Quelles sont les trois attitudes fondamentales pour un intervenant qui veut utiliser le groupe à court terme?
1- L’intervenant doit croire sincèrement en une approche de groupe et avoir confiance dans le potentiel d’engagement des personnes qui participent.
- Il doit avoir la conviction qu’il est possible d’atteindre des résultats intéressants dans un tel contexte.
- Il ne doit pas penser qu’il peut tout faire seul et que sa responsabilité se limite au contenu à discuter; la mise en place d’une dynamique d’aide mutuelle est un objectif incontournable.
Dans les groupes virtuels, qu’est-ce qui distingue les groupes d’entraide des groupes de soutien?
Les groupes d’entraide couvrent un large éventail de structures dans lesquelles des personnes ayant des préoccupations communes s’échangent des messages axés sur le soutien émotionnel, partagent des expériences et se donnent des conseils. Les groupes de soutien en ligne, quant à eux, s’apparentent davantage à une pratique traditionnelle en travail social de groupe. Il se caractérisent par la cohésion du groupe, une durée de vie limitée et la présence d’un intervenant professionnel qui supervise les échanges.
Bénéfices des groupes virtuels
- Accessibilité à des services
- Localisation géographique
- Clientèles à mobilité réduite
- clientèles stigmatisées
- clientèles non volontaires
- accessibilité étendue
- anonymat
- égalité sociale
Défis des groupes virtuels
- Accessibilité à la technologie
- Connaissances technologiques minimales
- problèmes technologiques
- communication: rythme et interprétations
- Développement et gestion des normes, notamment la confidentialité
- Évaluation des situations à risque
- participation inégale des membres
normes
manque d’indices non verbaux
Considération à prendre en compte dans les groupes virtuelles dans la phase de planification
• Diminuer les inconforts reliés aux aspects technologiques
• Évaluer les compétences technologiques
• Évaluer les habiletés à s’exprimer en groupe, selon la langue, les habiletés et
l’aisance
• Déterminer les conditions d’anonymat et les normes qui seront mises en place
Considération à prendre en compte dans les groupes virtuelles dans la phase de début
- L’importance de l’anonymat dans le contexte virtuel à camper en grand groupe
- Mode de fonctionnement des échanges
- Normes relatives aux réactions et aux commentaires
- Comment allons-nous échanger (rythme et délai dans les communications)
Considération à prendre en compte dans les groupes virtuelles dans la phase de travail
Favoriser un climat d’échanges par des activités mettant davantage les participants
en lien
Considération à prendre en compte dans les groupes virtuelles dans la phase de dissolution
• Les réactions connues face à cette phase d’intervention peuvent être exacerbées
dans les groupes virtuels
• Dans les groupes virtuels, la possibilité de rester en contact peut occasionner une certaine dépendance au groupe. Cela pourrait donc interférer avec certaines
visées de l’intervention de groupe, dont le sentiment d’indépendance résultant
d’une augmentation du contrôle des membres sur leur propre vie
Communication
La communication est l’énergie qui permet au groupe de fonctionner. Elle contribue à l’insertion des membres dans le groupe. Ces derniers s’expriment, se soutiennent mutuellement et règlent leurs conflits par la communication
Influence de la communication dans les groupes virtuels
Le comportement non verbal n’est parfois
pas apparent dans les groupes virtuels. Les
indices sociaux sont donc moins perceptibles
que dans les groupes en face à face
Désindividuation
La désindividuation fait référence à une réduction de la conscience de soi chez certains membres, notamment engendrée par l’anonymat ou un grand nombre de personnes dans le groupe
Influence de la désindividuation sur la vie socioaffective
• L’anonymat peut engendrer une diminution de la conscience de soi, laquelle peut occasionner diverses réactions et comportements chez les membres, dont la désinhibition des émotions • La diminution de la conscience de soi = diminution de la pression de se conformer aux normes sociales au sein du groupe virtuel • Les effets de désindividuation induits par l’anonymat peuvent tantôt augmenter l’expression des émotions, tantôt réduire la conscience de soi, ce qui par le fait même, peut influencer le climat du groupe virtuel
Paresse sociale
La paresse sociale est un
phénomène qui survient lorsque
les membres tendent à diminuer
leurs efforts pour le groupe
Influence de la paresse sociale sur la vie socioaffective
• Le phénomène de paresse sociale apparaît souvent dans les groupes virtuels et peut notamment influencer la cohésion et l’engagement des membres • Il est possible que les membres concernés par ce phénomène connaîtront les bénéfices procurés par la participation au groupe, sans toutefois assumer l’effort de la responsabilité et de l’engagement que celle-ci implique • La paresse sociale et le rôle orienté vers la satisfaction des besoins personnels = influence sur la cohésion du groupe
But de la phase de début
Créer un environnement propice au travail collectif
Réactions fréquentes chez les membres lors de la première rencontre
a) La crainte de ne pas se sentir à l’aise.
b) La peur d’être rejeté.
c) Des questionnements sur les autres personnes qui seront présentes et sur ce qui sera demandé
aux membres.
d) Des doutes sur ce à quoi les membres doivent s’attendre.
e) La peur que l’intervenant viole l’intimité des membres en révélant aux autres ce qu’il sait à leur
sujet.
f) Des doutes sur les bénéfices personnels qui découleront de la participation au groupe.
Trois préoccupations qui doivent guider l’intervenant lors de la présentation des membres.
a) Offrir aux membres une première occasion de s’exprimer, en s’identifiant et en précisant ce qui
les amène à participer au groupe.
b) Favoriser une première mémorisation des prénoms, élément qui contribue au développement
de relations personnalisées entre les membres.
c) « Briser la glace » entre les membres, d’une part, et entre les membres et l’intervenant, d’autre
part.
Pourquoi est-il important que les membres participent à la formulation des objectifs du groupe?
C’est important, d’une part, pour s’assurer que tous les membres en ont une compréhension
commune et, d’autre part, pour qu’ils se sentent engagés dans la poursuite de ces objectifs.
six éléments que l’on devrait retrouver dans le contrat conclu avec les membres du
groupe.
a) Les buts du groupe
b) Les principales activités prévues
c) L’heure, le lieu et la durée des rencontres
d) Les normes de fonctionnement concernant notamment le retard, le droit de parole et la
confidentialité
e) Les engagements de l’intervenant, de l’organisme et des membres
f) Ce qui se passe entre les rencontres
Pourquoi ne doit-on pas faire d’activités trop émotives au début du groupe ?
Il faut prendre le temps de créer un climat de confiance et d’établir un contexte propice à
l’entraide, sinon certains membres pourraient être intimidés et quitter le groupe (abandons
fréquents dans la phase de début).
Comment procède-t-elle pour la détermination du but commun ?
Il faut partir des objectifs individuels des membres et en retirer ce qui est commun et en
concordance avec le but du groupe. Idéalement, c’est le groupe qui formule son but commun.
Dans les erreurs que Josée Masson décrit, identifiez trois tâches liées à la phase de début qui
y sont rattachées.
• Détermination des objectifs individuels et communs (vs mettre en place un programme
existant)
• Établissement des normes de fonctionnement
• Formalisation du contrat (vs rôles et attentes réalistes)
En quoi la pré-sélection contribue à l’établissement des normes ?
• Stabilité dans la composition
• Ouverture à parler d’eux-mêmes, aux autres et aux facteurs d’hétérogénéité (ex. ethnie,
âge, orientation sexuelle, etc.)
Comment les normes favorisent-elles la liberté chez les participants ? Et au contraire,
comment des normes ou des règles peuvent-elles la restreindre ?
• Permet aux membres de se sentir en sécurité (ex. confidentialité)
• Le cadre crée un terrain de jeu
• Les normes restreignent quand elles sont arbitraires et sans qu’elles soient
questionnées / rigides et sans raison sous-jacentes.
V ou F, dans le fonctionnement d’un groupe, les normes impliquent une évaluation de ce qui est
préférable ou acceptable
VRAI
V ou F Lorsqu’un groupe exerce une forte attraction sur les membres, il est généralement plus difficile
de faire respecter les normes
FAUX
V ou F Lorsque les buts du groupe sont peu précis, cela facilite le rôle de l’intervenant
FAUX
F ou V Dans un groupe, un degré élevé de cohésion peut comporter certains inconvénients
VRAI
V ou F, la cohésion et le climat sont deux composantes de la vie socioaffective
VRAI
V ou F, les normes agissent comme régulateurs des comportements
VRAI
Quelle dimension de l’étude du fonctionnement d’un groupe relève de l’affirmation: Les comportements prescrits quant à la participation dans un groupe.
Les normes
Quelle dimension de l’étude du fonctionnement d’un groupe relève de l’affirmation: Le vécu des membres par rapport à l’expérience de groupe
Vie socioaffective
Quelle dimension de l’étude du fonctionnement d’un groupe relève de l’affirmation: La raison d’être du groupe
Le but
Quelle dimension de l’étude du fonctionnement d’un groupe relève de l’affirmation: la croyance partagée sur les comportements appropriés
Les normes
Quelle dimension de l’étude du fonctionnement d’un groupe relève de l’affirmation: Les caractéristiques des membres qui composent le groupe
la structure
Quelle dimension de l’étude du fonctionnement d’un groupe relève de l’affirmation: les aspects relationnels du fonctionnement du groupe
vie socioaffective
Qu’est-ce que le climat?
Atmosphère, ambiance
Par quels facteurs le climat est-il influencé?
Type de leadership formel
État d’esprit général des membres
Relations entre les membres
Conditions matérielles
Qu’est-ce que la cohésion?
L’ensemble des forces qui poussent les membres à participer
activement au groupe. Le sentiment d’unité de groupe, d’être ensemble, et d’appartenance
mutuelle.
Par quels facteurs la cohésion est-elle influencée.
Il repose sur les liens entre les personnes. Résulte de
l’interaction entre les membres, de leurs sentiments les uns pour les autres et de la signification
de leur expérience commune
Qu’est ce que la culture?
Valeurs, croyances, habitudes, traditions, rituels et préférences
partagées par les membres du groupe dans le cadre de leurs activités de groupe.
Comment la culture du groupe se développe-t-elle?
La culture se développe par la qualité des interactions entre
les membres, les valeurs qui sont mises de l’avant par le / les leaders, et par la manifestation de
celles-ci en comportements. La mise en place de normes facilite le développement de la culture.
Et le modeling est important pour mettre en action ces valeurs.
Qu’est-ce qu’une activité ?
• Un moyen qui est choisi consciemment afin d’atteindre des objectifs précis relatifs aux
processus de groupe ou à ses buts
• Une expérience d’interaction qui est encadrée par des paramètres spécifiques
Quelle est la différence entre les activités et le programme ?
Le programme regroupe l’ensemble des activités qui permettront de répondre aux objectifs visés
et regroupe les phases d’intervention de groupe. Les activités se déclinent en différents objectifs.
Elles peuvent répondre à :
• Processus de groupe
• Buts du groupe
• Les objectifs du programme
• Les phases d’intervention
Quels sont les impacts négatifs d’une surutilisation des activités ?
• Manque d’investissement des membres
• Dans une visée d’empowerment, il est important de considérer cela.
• Limiter le développement d’aide mutuelle
• Laisse moins de place aux préoccupations des membres, à l’ici et maintenant et aux
échanges spontanés.
• Activités qui répondent aux besoins des membres et non de l’intervenant.
Qu’est-ce que l’engagement ?
Implication du membre dans les divers aspects du processus
d’intervention de groupe
En quoi l’environnement social détient-il une influence sur l’engagement des membres ?
Expliquez.
Si l’environnement immédiat soutien la démarche (ex. le conjoint encourage sa conjointe, il
s’occupe des enfants, les grands parents viennent garder pendant le groupe), l’organisme paie les
frais de déplacements, l’employeur dégage du temps pour que le participant puisse prendre part
à ce groupe, etc.
Est-ce que la nature de la motivation (intrinsèque ou extrinsèque) a une influence sur le
niveau d’engagement des participants ?
Les propos des hommes rencontrés suggèrent que ces motivations initiales, intrinsèques ou
extrinsèques, favorisent la présence au groupe. Par contre, pour que cette présence se transforme
en engagement, il est nécessaire d’effectuer un choix personnel d’engagement dans le groupe.
Plusieurs hommes insistent d’ailleurs sur l’importance de choisir d’effectuer une démarche pour
soi et non pour les autres.
En quoi les résultats retrouvés établissent un lien avec la dimension « relation » du modèle de MacGowan (2016) ?
Les résultats soulignent par ailleurs l’importance du rôle des intervenants afin de soutenir le choix
d’engagement, notamment par l’accueil et l’instauration d’un climat de confiance et de travail.
Par exemple, les résultats obtenus rejoignent ceux de Chovanec (2012 ; 2014) et suggèrent
d’utiliser différents moyens visant à renforcer les relations entre les membres du groupe. Ces
relations teintent le climat du groupe et font partie des expériences qui appuient ou font obstacle
au choix de s’engager dans la démarche. Cet aspect du groupe semble particulièrement important
dans les groupes orientés sur le processus où, en comparaison avec les programmes
psychoéducationnels, le fonctionnement repose davantage sur la révélation de soi des membres.
De concert avec d’autres recherches (Chovanec, 2012 ; 2014 ; Holdsworth et al., 2014), les
résultats permettent aussi de dégager divers moyens par lesquels les intervenants peuvent aider
les hommes à s’engager graduellement dans le groupe : interpeller des membres plus silencieux,
veiller au bon fonctionnement du groupe, encourager la prise de risque et souligner les progrès
réalisés. Les intervenants peuvent aussi renforcer positivement certaines initiatives hors groupe,
notamment celles liées à la priorisation de la démarche de groupe par rapport à certains éléments
susceptibles de freiner leur engagement (p. ex. horaire de travail).
Quelle partie détient une influence centrale sur l’engagement des participants et comment
faire pour y arriver ?
Quand les objectifs ne sont pas clairs, l’objectif commun doit avoir du sens pour tous les membres.
C’est en s’y attardant, en l’affichant, et que les membres soient d’accord.