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histoire critique > glossaire > Flashcards

glossaire Flashcards

1
Q

approche molaire

A

analyser les phénomènes mentaux et comportementaux sans division des phénomènes

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2
Q

approche moléculaire

A

réduire les phénomènes complexes en petites unités pour les étudier en détail

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3
Q

déduction

A

du général au précis

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4
Q

élémentisme

A

les processus mentaux et comportementaux sont composés d’éléments simples et la meilleure façon de les comprendre est d’étudier ces éléments simples

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5
Q

empirisme

A

toute connaissance est fondée sur l’expérience

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6
Q

entéléchie (Aristote)

A

raison de toute chose, et demeure potentielle jusqu’à ce qu’elle soit accomplie. ex: la raison active est celle de l’humain

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7
Q

holisme

A

on doit analyser les processus mentaux et comportementaux dans leur intégrité sans les décomposer

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8
Q

induction

A

du particulier au général

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9
Q

matérialisme

A

tout ce qui existe est de nature matérielle, y compris ce que certains qualifient de mental

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10
Q

nominalisme

A

les universaux ne sont que des mots ou habitudes mentales pour désigner des catégories d’expériences

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11
Q

premier moteur (Aristote)

A

cause initiale de toute ce qui existe. pas facile de savoir ce que c’est d’après ses écrits

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12
Q

réalisme

A

les universaux/essences existent et les évènements empiriques n’en sont que des manifestations

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13
Q

téléologie

A

la nature a une raison d’être

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14
Q

rationnalisme

A
  • le savoir s’acquiert uniquement au moyen d’un type donné d’activité mentale systématique
  • l’esprit est actif : il manipule et « ajoute quelque chose » aux données sensorielles. Pas de sensation pure, tout est transformé par l’esprit
  • déduction logique, analyse, l’argumentation et intuition
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15
Q

positivisme

A
  • empirisme extrême
  • nous sommes en contact direct avec la réalité, il n’est aucunement question de représentation/perception
  • loi des 3 états (évolution de l’humanité): théologique, métaphysique, scientifique
  • la recherche scientifique devrait porter uniquement sur les objets et évènements directement observable et éviter toute spéculation métaphysique
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16
Q

Âge mental

A

selon Stern, score composite qui reflète tous les niveaux de l’échelle de Binet et Simon qu’un enfant peut réussir

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17
Q

Quotient intellectuel

A

mesure de l’intelligence proposée par Stern. Le quotient intellectuel s’obtient en divisant l’âge mental par l’âge chronologique

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18
Q

Orthopédie mentale (Binet)

A

exercices suggérés par Binet pour accroître la volonté, l’attention et la discipline, et préparer ainsi un enfant à suivre des cours normaux

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19
Q

psychologie hormique (McDougall)

A
  • théorie de McDougall selon laquelle le comportement est davantage conditionné et stimulé par un motif instinctif que par des phénomènes environnementaux
  • importance accordée au comportement intentionnel
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20
Q

sentiment (McDougall)

A
  • selon McDougall, lorsque 2 instincts ou plus s’associent avec un objet ou une pensée
  • L’ensemble du comportement humain serait gouverné par les sentiments
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21
Q

Compensation (Adler)

A

une des façons de s’adapter à une faiblesse. S’adapte en développant des forces dans d’autres parties du corps. Ex : un aveugle développe une meilleure ouïe

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22
Q

Surcompensation (Adler)

A

transformer une faiblesse en une force. Ex : devenir un grand orateur malgré un défaut d’élocution

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23
Q

Sentiment d’infériorité (Adler)

A

à la naissance, les humains sont dépendants des autres pour survivre. Cela mène au sentiment d’infériorité, auquel tous les êtres humains tentent d’échapper en devenant puissants ou supérieurs

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24
Q

complexe d’infériorité (Adler)

A

état dans lequel se trouve une personne quand les sentiments d’infériorité la dépassent au lieu de la motiver à réussir)

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25
Q

règle de Hebb

A
  • pierre angulaire du connexionnisme
  • si les neurones sont simultanément ou successivement actifs, la solidité de leurs connexions augmente
  • Hebb n’en est pas l’auteur
  • se base sur les lois associatives de la contiguïté et de la fréquence
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26
Q

Systèmes de rétropropagation

A

réseaux neuronaux programmés pour apprendre en réduisant systématiquement la différence entre leurs donnes de sortie et certaines données de sortie attendues et représentées par un modèle ou un « enseignant ». Ces systèmes apprennent grâce à la rétroaction correctrice plutôt que la règle de Hebb

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27
Q

aptitude

A
  • Dans la conception de Darwin, capacité d’un organisme à survivre et à se reproduire.
  • Une aptitude est toujours relative au contexte
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28
Q

Anthropométrie

A

mesure de l’être humain. ex : mesurer des capacités physiques

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29
Q

eugénisme

A
  • choisir de meilleurs spécimens et s’assurer de leur reproduction.
  • Optimiser les unions, voire même stériliser les spécimens non productifs, ou même éliminer les personnes néfastes
  • application plus active de principes évolutionnistes
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30
Q

nativisme

A

On a des caractéristiques génétiques, qui sont une bonne part de qui nous sommes. Toutefois, il faut aussi un environnement favorable (généralement dépourvu de membres non productifs)

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31
Q

dépistage prénatal

A
  • permet d’identifier une malformation ou un risque de maladie, après quoi on propose l’avortement
  • Idée que dans notre système, une personne avec un tel trouble ne devrait pas être mis au monde.
  • On parle de droits égaux, mais on veut éliminer des conditions avant la naissance.
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32
Q

vitalisme

A

conception selon laquelle il y a une énergie immatérielle quelconque qui va faire bouger la matière

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33
Q

volontarisme

A

L’individu est capable d’un effort d’attention, il est capable de volonté. L’individu est actif, choisi l’objet de son attention, mais cette volonté ne repose pas sur le libre-arbitre. On enlève donc du poids à l’environnement on donne plus de poids à l’individu, mais il n’est pas libre, il est actif

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34
Q

introspection expérimentale (Wundt)

A

Pour Wundt, dans le contexte expérimental, c’est simplement indiquer ce qu’on a à l’esprit au moment présent. Ex : faites signe quand vous entendez la cloche (très rudimentaire)

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35
Q

introspection expérimentale (Titchener)

A

faire verbaliser ce qui se passe dans l’esprit de ses clients, mais va plus loin dans ses consignes. Veut que les gens mettent des mots sur ce qui est dans leur esprit. Les participants doivent donc comprendre son vocabulaire

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36
Q

structuralisme

A

Différence avec volontarisme : on ne reconnaît pas l’existence de la volonté, met plus de poids sur l’environnement

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37
Q

introspection systématique (Külpe)

A

pas le contenu, mais plutôt la démarche que suit la personne dans un processus de résolution de problèmes. Ex : demander quel objet est plus lourd, et voir les étapes par lesquelles la personne passe pour arriver à la réponse finale, peu importe si la réponse est correcte)

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38
Q

pensée sans image (Külpe)

A

processus qui existent indépendamment du contenu, qui existent déjà dans l’esprit (ex : le doute).

  • innées
  • plus importantes que l’attitude (acquise)
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39
Q

attitude (Külpe)

A

stratégie de résolution issue de l’éducation ou de l’expérience.
- acquises

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40
Q

pragmatisme (William James)

A

si une idée fonctionne, cela confirme sa validité

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41
Q

fusion tonique (Stumpf)

A

On ne perçoit pas les notes distinctes, mais bien son ensemble, qu’on peut ensuite séparer

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42
Q

phi-phénomène (Wertheimer)

A

Impression de mouvement alors qu’il n’y en a pas réellement

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43
Q

insight (Wolfgang Köhler)

A

insight = intuition = compréhension profonde

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44
Q

l’effet Zeigarnik

A

une fois qu’on a terminé une tâche, on laisse tomber l’information qui y était importante

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45
Q

principe de contemporanéité (Kurt Lewin)

A

seuls les faits présents dans l’espace vital d’une personne à un instant donné peuvent influencer sa pensée et son comportement.

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46
Q

frontière-contact (Fritz Perls)

A
  • renvoie aux organes sensoriels, dont la peau. Ça protège l’individu et permet le contact avec l’environnement
  • notre frontière-contact fait ce qui nous permet ou non d’assimiler la nouveauté.
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47
Q

l’ajustement-créateur (Fritz Perls)

A
  • ce qui est au centre de la psychologie selon Fritz Perls
  • C’est d’assimiler la nouveauté. Implique qu’un individu qui va bien est un individu qui est en constante transformation
  • la psychologie liée à la pathologie serait l’étude des blocages dans l’ajustement-créateur, ce qui fait qu’il y a rejet de la nouveauté
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48
Q

champ organisme-environnement (Fritz Perls)

A

Vision holistique de Perls : non seulement l’être humain et l’environnement interagissent, mais ils sont également interdépendants. Ainsi, plutôt que de parler de structures isolées, les deux forment le champ organisme-environnement

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49
Q

Réflexe (Setchenov)

A

réaction à une stimulation environnementale

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50
Q

Inhibition vs Excitation (Pavlov)

A

Les RI et RC sont des signes d’excitations ; leur absence sont des signes d’inhibition.

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51
Q

extinction (Pavlov)

A

Pairage interrompu entre SI et SC. Disparition du comportement, mais pas la disparition de l’apprentissage. Quand le RC n’apparaît pu. Pour la faire réapparaître, souvent un seul pairage entre le SI et le SC suffit pour ramener le comportement. C’est pourquoi on parle d’inhibition

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52
Q

Récupération spontanée

A

Réactivation du lien entre SI et SC. L’apprentissage inhibé est réactivé par un nouveau pairage

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53
Q

réflexologie

A

Étude générale des comportements réflexes

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54
Q

loi de l’exercice (Thorndike)

A
  • Loi de l’utilisation : plus une association est utilisée, plus elle se renforce.
  • Loi de la désuétude : moins l’association est utilisée, plus elle tend à disparaître.

Mais il revient sur la loi de l’exercice et l’abandonne, car trop d’exceptions

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55
Q

loi de l’effet (Thorndike)

A

le comportement suivi d’une conséquence agréable tend à être répété, et vice versa. Comme Skinner

Mais il revient sur la loi de l’effet et ne garde que la 1re partie (le comportement suivi d’une conséquence agréable tend à être répété), ce n’est pas vrai qu’un comportement suivi d’une conséquence négative ne va pas se perpétuer

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56
Q

Façonnement (Skinner)

A
  • Méthode qui permet d’acquérir un comportement considéré « complexe ». Il requiert le renforcement d’une succession d’approximations ou d’étapes se rapprochant de plus en plus du comportement visé.
  • Selon Skinner, on apprend des comportements complexes étape par étape. Si marche comme ça avec les animaux, ça marche aussi sur les humains. Le langage aussi fonctionnerait ainsi, mais c’est moins prouvé
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57
Q

extinction (Skinner)

A

Diminution de la probabilité d’apparition d’un comportement par la suppression des conséquences associées à ce comportement. Quand on ne voit plus apparaître le comportement

58
Q

âge mental (Stern)

A

selon Stern, score composite qui reflète tous les niveaux de l’échelle de Binet et Simon qu’un enfant peut réussir

59
Q

quotient intellectuelle (Stern)

A

mesure de l’intelligence proposée par Stern. Le quotient intellectuel s’obtient en divisant l’âge mental par l’âge chronologique

60
Q

Orthopédie mentale (Binet)

A

exercices suggérés par Binet pour accroître la volonté, l’attention et la discipline, et préparer ainsi un enfant à suivre des cours normaux

61
Q

psychologie hormique (McDougall)

A

position théoriqe de McDougall en raison de l’importance accordée au comportement intentionnel

62
Q

sentiment (McDougall)

A

Lorsque 2 instincts ou plus s’associent avec un objet ou une pensée. L’ensemble du comportement humain serait gouverné par les sentiments

63
Q

Compensation (Adler)

A

une des façons de s’adapter à une faiblesse. S’adapte en développant des forces dans d’autres parties du corps. Ex : un aveugle développe une meilleure ouïe

64
Q

Surcompensation (Adler)

A

transformer une faiblesse en une force. Ex : devenir un grand orateur malgré un défaut d’élocution

65
Q

Sentiment d’infériorité (Adler)

A

à la naissance, les humains sont dépendants des autres pour survivre. Cela mène au sentiment d’infériorité, auquel tous les êtres humains tentent d’échapper en devenant puissants ou supérieurs

66
Q

complexe d’infériorité (Adler)

A

état dans lequel se trouve une personne quand les sentiments d’infériorité la dépassent au lieu de la motiver à réussir. Cela dépend de l’attitude que l’individu adopte envers le sentiment d’infériorité

67
Q

style de vie (Adler)

A

Façon de vivre choisie pour atteindre les objectifs dérivés de sa vision du monde.
Le style de vie détermine aussi les aspects de la vie sur lesquels l’individu va se concentrer et la manière dont il va procéder
Découle des fiction directives qui découlent de la vision du monde

68
Q

intérêt social (Adler)

A

Pour que le style de vie soit efficace, il doit contenir un intérêt social (préoccupation envers les autres humains et la société) considérable, donc l’individu doit consacrer une partie de son objectif à tenter de constituer une société qui serait meilleure pour tous

69
Q

soi créatif (Adler)

A

composante de la personnalité qui accorde aux individus la liberté de choisir leur destin

70
Q

règle de Hebb

A
  • La pierre angulaire du connexionnisme
  • si les neurones sont simultanément ou successivement actifs, la solidité de leurs connexions augmente
  • se base sur les lois associatives de la contiguïté et de la fréquence
71
Q

l’effet Hawthorne

A

situation dans laquelle le rendement des employés s’améliore lorsqu’ils ont conscience d’être observés et du fait que les changements apportés dans leur milieu de travail, quels qu’ils soient, vise à améliorer ce rendement

72
Q

jeux de langage (Wittgenstein)

A

concept selon lequel tous les termes et concepts ont une seule signification, soit celle que leur assigne une communauté d’utilisateurs. L’ensemble des jeux de langage d’une communauté décrit la « forme de vie » de cette communauté

73
Q

Un air de famille (Wittgenstein)

A

Affirmation de Wittgenstein selon laquelle, pour appartenir à une même catégorie, tous les membres n’ont pas à posséder une propriété spécifique. Ils se partagent plutôt un ensemble de propriétés, dont aucune n’est essentielle pour faire partie de cette catégorie
La recherche de traits universels serait donc vouée à l’échec

74
Q

connexionnisme

A
  • le plus récent type d’intelligence artificielle qui utilise les systèmes artificiels de neurones appelés « réseaux neuronaux »
  • utilise le modèle du cerveau, donc comme le cerveau, les réseaux neuronaux sont capables d’apprendre, ce qui n’était pas le cas de la GOFAI
  • sa pierre angulaire : la règle de Hebb
  • le “réseau neuronal” est composé de 3 types de neurones : unité d’entrée, unité cachée et unité de sortie
  • Comme dans le cerveau, l’expérience modifie les associations entre les neurones et le réseau neuronal s’organise selon la règle de Hebb
75
Q

Condensation (Freud)

A

quand plusieurs représentants de la pulsion convergent vers une représentation centrale

76
Q

déplacement (Freud)

A

quand une séquence de représentants, et l charge de ces représentants passe d’une représentation à l’autre

77
Q

inconscient (Freud)

A

Ce qui ne peut pas être mis en mots.
Quand il est mis en mots ou en images, ce n’est plus de l’inconscient.
L’inconscient est abstrait et que tout figuration de l’inconscient fait que ce n’est plus de l’inconscient

78
Q

Lapsus (Freud)

A

quelque chose qui nous dérange (des nœuds/tensions) dans notre inconscient qui vient se mêler à nos processus conscients d’élaboration

79
Q

sexualité (Freud)

A

Excitations et activités procurant du plaisir, et qui sont reliées à l’assouvissement d’un besoin physiologique fondamental, mais qui ne sont pas réductibles à l’assouvissement de ce besoin (il peut donc y avoir plaisir sexuel sans qu’un besoin ait été répondu). Répondre à un besoin fondamental = satisfaction = sexualité, la sexualité désigne aussi toute activité pas liée à la satisfaction du besoin, mais qui amène du plaisir en général

80
Q

Libido (Freud)

A

Énergie fondamentale de l’individu, à la base des pulsions sexuelles

  • pulsions de vie (eros)
  • pulsions de mort (thanatos)
81
Q

angoisse (Freud)

A

Tension libidinale accumulée et non déchargée. Les tensions physique et psychologiques génèrent de l’angoisse

82
Q

pulsions de vie (eros)

A
  • Visent l’abaissement des tensions, ce qui procure du plaisir
  • Les pulsions de vie sont des forces de liaisons à tous les niveaux. Il y a de la liaison sur le plan mental (dans les processus mentaux de base, dans les relations interpersonnelles (besoin des autres pour survivre), etc.
  • permettent généralement l’autoconservation
83
Q

pulsions de mort (thanatos)

A
  • Visent l’abolition des tensions. La seule façon d’abolir est de détruire ce qui supporte la tension
  • La déliaison : sur le plan mental (ce qui amène des coupures au sein de la pensée. Si un individu est momentanément dominé par des pulsions de mort, ça mène à une désorganisation cognitive), isolement des autres, voire la mort dans certains cas
84
Q

liaison (Freud)

A
  • dans les pulsions de vie
  • les pulsions de vie sont des forces de liaisons à tous les niveaux. Il y a de la liaison sur le plan mental (dans les processus mentaux de base, dans les relations interpersonnelles (besoin des autres pour survivre), etc
85
Q

déliaison (Freud)

A
  • dans le pulsions de mort
  • sur le plan mental (ce qui amène des coupures au sein de la pensée. Si un individu est momentanément dominé par des pulsions de mort, ça mène à une désorganisation cognitive), isolement des autres, voire la mort dans certains cas
86
Q

tension (Freud)

A

accumulation de libido. Ex : la faim est une tension

87
Q

conscient (Freud)

A

Système « perception conscience » ; situé à la périphérie de l’appareil psychique. Contient les contenus vécus au moment présent. Les perceptions externes et internes. Petite zone de notre psychisme. Ressemble à la mémoire à court terme.

88
Q

préconscient (Freud)

A

Système dont les contenus sont accessibles au conscient. Tous les contenus qui, au moment présent, ne sont pas conscients, mais qui peuvent l’être éventuellement. Toutes nos connaissances, nos souvenirs, etc

89
Q

inconscient (1re topique de Freud)

A

Système comprenant les contenus jugés inadmissibles au conscient

90
Q

censure (Freud)

A

Ce qui se trouve entre le préconscient et l’inconscient. Ce qui se trouve dans l’inconscient ne se rendra pas plus loin sans être transformé

91
Q

Ça

A

Instance qui représente le pôle pulsionnel de la personnalité. Obéit au principe de plaisir, donc recherche la satisfaction immédiate, sans délai ni compromis

92
Q

Moi

A

Instance responsable de trouver des compromis entre le Ça et le Surmoi. Compromis avec la réalité. Obéit au principe de réalité. Se développe progressivement dans les premiers mois de la vie. Essaie de contenir le Ça pour avoir un délai de satisfaction, et essaie de respecter les règles du Surmoi

93
Q

Surmoi

A

Instance qui juge, joue le rôle de censeur à l’égard du Moi. Se développe plus tard. Il juge, mais ce n’est pas lui qui décide. Principe de moralité

94
Q

conflit psychique (Freud)

A
  • un des enjeux liés aux stades psychosexuels
  • Lorsque des exigences contraires s’opposent
  • peuvent être manifestes ou latents
95
Q

conflit psychique manifeste (freud)

A

Ce qui peut être verbalisé, c’est plus évident. Ex : je l’aime, mais il est en couple

96
Q

conflit psychique latent (freud)

A

Déguisé, s’exprime à travers le conflit manifeste, un symptôme, un désordre de la conduite, un trouble de caractère, etc. conflit pas directement visible et qui s’exprime à travers différents symptômes. Ex : sentiment d’infériorité. Désire un poste de haut niveau, mais choke l’entrevue pour le poste. Elle s’est mise elle-même des bâtons dans les roues pour confirmer son sentiment d’infériorité

97
Q

fixation (freud)

A

Manque ou excès de gratification

98
Q

association libre (Freud)

A
  • Type de traitement qui consiste à exprimer toutes les pensées (idées, images) sans censure et de manière spontanée
  • Le client ne voit pas le thérapeute
  • Inapplicable dans toute sa rigueur (car toujours un peu de censure, et la pensée va plus vite que notre capacité à s’exprimer
  • le but est de dépotentialiser le Moi (pas le temps de bâtir des défenses suite à ce qui a été exhumé à la dernière séance)
99
Q

transfert (freud)

A
  • Processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent sur certains objets et dans le cadre d’un certain type de relation (dont la relation thérapeutique)
  • Prendre un patron relationnel de l’enfance et qu’on l’installe dans l’actuel avec une autre personne. Ex : une personne qui n’a pas bien résout le stade oral = structure psychotique = tend à instaurer une relation fusionnelle, entre autres avec le thérapeute
  • central en psychanalyse
  • L’idée est de laisser le transfert se faire pour ensuite l’interpréter
100
Q

contre-transfert (freud)

A
  • Ensemble de réactions inconscientes du thérapeute à l’égard de son patient et, plus particulièrement, au transfert de celui-ci
  • impossible de ne pas avoir de contre-transfert, et on l’utilise comme outil d’évaluation dans l’intervention
  • Le contre-transfert peut être mental, mais aussi physique (nausées, mal de tête, etc.)
101
Q

remémoration

A
  • impliqué dans la résolution d’un conflit inconscient

- chercher à se remémorer des éléments du passé

102
Q

répétition

A
  • impliqué dans la résolution d’un conflit inconscient
  • répétition de ce qui est remémoré. Ex : enjeux qui se répètent dans ce qui est remémoré. Le psychanalyste se rend compte de cette répétition et l’interprète
103
Q

perlaboration

A
  • impliqué dans la résolution d’un conflit inconscient

- quand le patient va intégrer l’interprétation et s’en sert pour surmonter la répétitio

104
Q

Kleiniens

A

approche centrée sur la relation d’objet, les psychoses et les troubles narcissiques. Relation mère-enfant

105
Q

Annafreudiens

A

approche centrée sur le complexe d’Œdipe

106
Q

Middle Group

A

entre les Kleiniens et les Annafreudiens, indécis

107
Q

surdéterminisme

A
  • Un phénomène est dit « surdéterminé » lorsqu’il n’est pas dû à une cause précise, mais bien à un ensemble de causes en interaction les unes avec les autres.
  • un même évènement ne sera pas produit par le même semble de causes à chaque fois qu’il survient
108
Q

explication non-légaliste

A

qui ne s’appuie pas sur des lois.
ex : plutôt que de s’appuyer sur des lois physiques, l’interprétation prend assise sur des construits élaborés et sans cesse révisés

109
Q

herméneutique

A

méthode de validation dans laquelle on élabore des modèles/théories et on les met à l’épreuve dans en clinique

110
Q

nomologico-déductif

A

s’appuie sur des lois neuroanatomiques et neurophysiologiques

111
Q

neuropsychanalyse

A
  • opérationnalisation des notions freudiennes en s’appuyant sur le substrat neurophysiologique ainsi que la formulation d’hypothèses vérifiables expérimentalement
  • consiste à trouver le substrat neuroanatomique des notions de psychanalyse, dont les instances psychiques
  • fait partie des sciences dites explicatives, au sens nomologico-déductif du terme (s’appuie sur des lois neuroanatomiques et neurophysiologiques
112
Q

psychologie existentielle

A

Courant de pensée selon lequel l’existence n’a pas, en elle-même, de sens. L’être humain n’aurait donc pas de visée, de but, de place particulière dans l’univers. L’humain n’est pas là pour une raison particulière

113
Q

intentionnalité (Franz Brentano)

A

un acte mental incorpore un objet extérieur à lui-même.
Les processus/actes mentaux sont interdépendants des contenus. S’ils ne sont pas orientés vers des objets, c’est comme s’ils n’existaient pas. Dès qu’il y a contact avec un objet, ils existent comme tel.
Tous les processus sont orientés vers quelque chose, ont un but

114
Q

Dasein (être-là) (Martin Heidegger)

A

L’individu et le monde sont à la fois distincts et interdépendants. Le monde existe parce que l’individu est là, et vice versa. Exister n’est pas un état stable, c’est un processus constant de distinction et de mise en relation

115
Q

Être-jeté (Martin Heidegger)

A

contingences qui ne peuvent pas être surmontées. Ce sont des limites qui encadrent le processus de dasein. Ex : limites physiques, intellectuelles, l’époque dans laquelle nous sommes, etc.
C’est à partir de là qu’on peut faire le travail d’être-là

116
Q

théorie des dominos

A

si on perd une nation au communisme, les autres nations vont aussi tomber sous le communisme. On veut donc absolument gagner contre le communisme

117
Q

psychologie humaniste

A
  • S’oppose aux approches hiérarchisées qui perpétuent le rapport « thérapeute expert (sujet) / patient souffrant (objet) ».
  • Approche selon laquelle la motivation de l’être humain est la croissance personnelle, le développement du plein potentiel. Un humain qui va bien est un humain qui voit à sa propre croissance (au sens large)
  • La zone de partage entre l’humanisme et la psychologie existentielle est très grande.
118
Q

l’évaluation organismique (Rogers)

A

Se connecter à notre sens interne, notamment notre ressenti personnel (comment on se sent).
Si un choix ne nous va pas, on va le sentir et avoir l’impression de ne pas être nous-mêmes. Donc important de sentir.
Permet d’évaluer si une expérience est actualisante ou non

119
Q

concept de soi (Rogers)

A
  • Sentiment, entièrement conscient, d’être un individu unique et distinct. Le concept de soi se développe à mesure que l’organisme se différencie de l’environnement.
  • Petite partie de ce qu’est la personne, partie accessible. Sentiment d’exister (subjectif), mais aussi tout ce qui nous correspond (objectif).
  • Le soi change tout au long de la vive
120
Q

congruence (Rogers)

A

convergence entre l’expérience de l’organisme et le concept de soi ou, encore, entre le concept de soi et le soi idéal. Signe d’une bonne symbolisation de l’expérience.
On reconnaît qu’il y a une différence/inégalité entre le soi et le soi idéal. Il faut que la différence soi à un écart surmontable, donc favorise la motivation à atteindre le soi idéal

121
Q

incongruence (Rogers)

A

manque de convergence entre l’expérience de l’organisme et le concept de soi ou, encore, entre le concept de soi et le soi idéal. Signe d’une mauvaise symbolisation de l’expérience.

122
Q

soi idéal (Rogers)

A

Correspond à ce que l’individu souhaiterait être.
Si le développement se passe bien, le soi se transforme en prenant le soi idéal comme guide, et le soi idéal croît constamment.

123
Q

cognitivisme

A
  • Courant qui porte sur les processus mentaux. Ceux-ci sont compris comme des variables intermédiaires entre les stimuli environnementaux et les comportements de l’individu
  • Les processus mentaux peuvent être conscients et volontaires ou, encore, inconscients et automatisés
124
Q

Théorie du traitement de l’information

A

en cognitivisme, on s’intéresse aux stratégies qui se développent avec l’âge, dont les stratégies de résolution de problèmes

125
Q

intelligence artificielle faible

A

simulation de la cognition humaine (ressemble sans être identique grâce à des machines, programmes, robots, etc.)

126
Q

intelligence artificielle forte

A

reproduction de la cognition humaine (équivalent synthétique)

127
Q

schème (Piajet)

A
  • Unité de base de l’intelligence.
  • Patron organisé de comportements qui reflète une manière d’agir sur l‘environnement. Le schème le plus fondamental est le réflexe moteur. Peu à peu, les schèmes réflexes sont remplacés par des comportements moteurs volontaires. Éventuellement vont se développer des schèmes mentaux, d’abord concrets, puis abstraits
128
Q

organisation des schèmes (Piajet)

A

Coordination progressive (l’activation d’un schème favorise automatiquement l’activation d’autres schèmes environnants. Ex : vision active la préhension). Critiqué par les néopiagétiens)

129
Q

assimilation de schème (Piajet)

A

type d’adaptation

quand on inclut un objet dans un schème préexistant sans qu’il y ait modification du schème.

130
Q

accommodation de schème (Piajet)

A

type d’adaptation
quand il faut modifier le schème en vue d’assimiler un objet quelconque. Ex : ma définition de «chaise» inclut qu’il y a 4 pattes. Je vois une chaise avec 3 pattes. J’accommode mon schème pour assimiler que la chaise à 3 pattes est aussi une chaise

131
Q

Zone proximale de développement (Vygotsky)

A

correspond à ce que l’individu parvient à faire quand il a de l’assistance, mais pas seul

132
Q

“L’individu est téléologique” (cognitivisme)

A

l’individu est tiré par des buts. en cognitivisme, le but est de prévenir le changement

133
Q

courant antipsychiatrique

A
  • Psychiatres qui s’insurgeaient contre l’enfermement dans les asiles. Trouvent aussi déplorable l’usage massif de médicaments. Veulent redéfinir le traitement de la santé mentale en s’éloignant de la psychiatrie traditionnelle
  • Remise en cause de la psychiatrie traditionnelle et de la notion de maladie mentale
  • Idée générale : quitter l’hôpital/institution pour amener l’intervention ailleurs. Miser sur des ressources égalitaires et sans médication
134
Q

Métanoïa (antipsychiatriques)

A

processus de transformation. Selon Laing, la psychose porterait en elle-même sa solution. Ce serait une phase de transformation, il faut laisser la personne plonger dans son délire et en émerge.
Résultats ni bons ni terribles

135
Q

lobotomie

A

Section ou altération d’une partie des lobes frontaux. On détruit une zone du cerveau. Ex : lobotomie transorbitale

136
Q

Leucotomie

A

Section de certaines fibres de la substance blanche

137
Q

Lobectomie

A

Retrait d’un lobe ou d’une partie d’un lobe. Souvent un retrait des foyers épileptiques

138
Q

Électroconvulsivothérapie/sismothérapie

A

Traitement par l’électricité, choc induit par voie extra-cutanée
Prescrit comme traitement de dernière instance pour les dépressions et les psychoses sévères qui ne répondent pas à la médication

139
Q

DSM

A

Manuel diagnostique et statistique
des troubles mentaux
But : Mettre sur pied un outil descriptif afin de favoriser la communication entre cliniciens.

140
Q

traitement prophylactique

A

traitement préventif

141
Q

postmodernisme

A
  • Philosophie qui cherche à se distancier des conceptions modernes (exemple : marxisme, psychanalyse, nietzschéisme) afin de mieux les critiquer
  • Renonce à la quête d’un système rationnel universel
  • S’oppose au primat de la raison sur le monde irrationnel, aux biais ethnocentristes et aux conceptions phallocentristes
  • Méfiance à l’endroit des dichotomies qui ont tendance à diriger et biaiser la pensée.
142
Q

posthumanisme/transhumanisme

A
  • Courant artistique, littéraire et philosophique issu des découvertes en informatique, en robotique et en génétique
  • Poursuite du décentrement par rapport à l’humain (héliocentrisme, évolutionnisme, psychanalyse).
  • Est-ce que l’être humain peut être totalement ou en partie synthétique? Est-il nécessairement constitué de chair?
  • Thèmes récurrents : absence de frontières entre le corps et l’esprit, mais aussi entre le corps et le non-corps, de même que l’esprit et le non-esprit
  • Le post humanisme accepte des amputations pour le plaisir, des prothèses pour amplifier le corps, etc.
  • La science et les technologies sont des « solutions » pouvant permettre à l’humain de transcender les limites de sa condition (recours à des substances psychoactives, chirurgies et prothèses, modifications génétiques, cryonie)

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